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société - Page 62

  • 2e Tribune complète des militaires d'active

    Monsieur le Président de la République,

    Mesdames et Messieurs les ministres, parlementaires, officiers généraux, en vos grades et qualités,

    On ne chante plus le septième couplet de la Marseillaise, dit “couplet des enfants”. Il est pourtant riche d’enseignements. Laissons-lui le soin de nous les prodiguer:

     

        “Nous entrerons dans la carrière quand nos aînés n’y seront plus. Nous y trouverons leur poussière, et la trace de leurs vertus. Bien moins jaloux de leur survivre que de partager leur cercueil, nous aurons le sublime orgueil de les venger ou de les suivre”

     

    Nos aînés, ce sont des combattants qui ont mérité qu’on les respecte. Ce sont par exemple les vieux soldats dont vous avez piétiné l’honneur ces dernières semaines. Ce sont ces milliers de serviteurs de la France, signataires d’une tribune de simple bon sens, des soldats qui ont donné leurs plus belles années pour défendre notre liberté, obéissant à vos ordres, pour faire vos guerres ou mettre en œuvre vos restrictions budgétaires, que vous avez salis alors que le peuple de France les soutenait.

    Ces gens qui ont lutté contre tous les ennemis de la France, vous les avez traités de factieux alors que leur seul tort est d’aimer leur pays et de pleurer sa visible déchéance.

    Dans ces conditions, c’est à nous, qui somme récemment entrés dans la carrière, d’entrer dans l’arène pour avoir simplement l’honneur d’y dire la vérité.

    Nous sommes de ce que les journaux ont nommé “la génération du feu”. Hommes et femmes, militaires en activité, de toutes les armées et de tous les grades, de toutes les sensibilités, nous aimons notre pays. Ce sont nos seuls titres de gloire. Et si nous ne pouvons pas, réglementairement, nous exprimer à visage découvert, il nous est tout aussi impossible de nous taire.

    Afghanistan, Mali, Centrafrique ou ailleurs, un certain nombre d’entre nous ont connu le feu ennemi. Certains y ont laissé des camarades. Ils ont offert leur peau pour détruire l’islamisme auquel vous faites des concessions sur notre sol.

    Presque tous, nous avons connu l’opération Sentinelle. Nous y avons vu de nos yeux les banlieues abandonnées, les accommodements avec la délinquance. Nous avons subi les tentatives d’instrumentalisation de plusieurs communautés religieuses, pour qui la France ne signifie rien -rien qu’un objet de sarcasmes, de mépris voire de haine.

    Nous avons défilé le 14 juillet. Et cette foule bienveillante et diverse, qui nous acclamait parce que nous en sommes l’émanation, on nous a demandé de nous en méfier pendant des mois, en nous interdisant de circuler en uniforme, en faisant de nous des victimes en puissance, sur un sol que nous sommes pourtant capables de défendre.

    Oui, nos aînés ont raison sur le fond de leur texte, dans sa totalité. Nous voyons la violence dans nos villes et villages. Nous voyons le communautarisme s’installer dans l’espace public, dans le débat public. Nous voyons la haine de la France et de son histoire devenir la norme.

    Ce n’est peut-être pas à des militaires de dire cela, arguerez-vous. Bien au contraire: parce que nous sommes apolitiques dans nos appréciations de situation, c’est un constat professionnel que nous livrons. Car cette déchéance, nous l’avons vue dans bien des pays en crise. Elle précède l’effondrement. Elle annonce le chaos et la violence, et contrairement à ce que vous affirmez ici où là, ce chaos et cette violence ne viendront pas d’un “pronunciamento militaire” mais d’une insurrection civile.

    Pour ergoter sur la forme de la tribune de nos aînés au lieu de reconnaître l’évidence de leurs constats, il faut être bien lâche. Pour invoquer un devoir de réserve mal interprété dans le but de faire taire des citoyens français, il faut être bien fourbe. Pour encourager les cadres dirigeants de l’armée à prendre position et à s’exposer, avant de les sanctionner rageusement dès qu’ils écrivent autre chose que des récits de batailles, il faut être bien pervers.

    Lâcheté, fourberie, perversion: telle n’est pas notre vision de la hiérarchie.

    L’armée est au contraire, par excellence, le lieu où l’on se parle vrai parce que l’on engage sa vie. C’est cette confiance en l’institution militaire que nous appelons de nos vœux.

    Oui, si une guerre civile éclate, l’armée maintiendra l’ordre sur son propre sol, parce qu’on le lui demandera. C’est même la définition de la guerre civile. Personne ne peut vouloir une situation aussi terrible, nos aînés pas plus que nous, mais oui, de nouveau, la guerre civile couve en France et vous le savez parfaitement.

    Le cri d’alarme de nos Anciens renvoie enfin à de plus lointains échos. Nos aînés, ce sont les résistants de 1940, que, bien souvent, des gens comme vous traitaient de factieux, et qui ont continué le combat pendant que les légalistes, transis de peur, misaient déjà sur les concessions avec le mal pour limiter les dégâts ; ce sont les poilus de 14, qui mouraient pour quelques mètres de terre, alors que vous abandonnez, sans réagir, des quartiers entiers de notre pays à la loi du plus fort; ce sont tous les morts, célèbres ou anonymes, tombés au front ou après une vie de service.

    Tous nos aînés, ceux qui ont fait de notre pays ce qu’il est, qui ont dessiné son territoire, défendu sa culture, donné ou reçu des ordres dans sa langue, ont-ils combattu pour que vous laissiez la France devenir un Etat failli, qui remplace son impuissance régalienne de plus en plus patente par une tyrannie brutale contre ceux de ses serviteurs qui veulent encore l’avertir?

    Agissez, Mesdames et Messieurs. Il ne s’agit pas, cette fois,  d’émotion sur commande, de formules toutes faites ou de médiatisation. Il ne s’agit pas de prolonger vos mandats ou d’en conquérir d’autres. Il s’agit de la survie de notre pays, de votre pays.

    Première Tribune: " Pour un retour de l’honneur de nos gouvernants ": 20 généraux appellent Macron à défendre le patriotisme

        Tribune des militaires: le chef d’État-major des armées souhaite la "mise à la retraite d’office" des signataires en activité, soit 18 soldats, qui passeront devant un "conseil supérieur militaire" (MàJ) – https://t.co/rW4cNyRge6 pic.twitter.com/TZabi4InpG

        — Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) April 28, 2021

     

  • Le maire est en congés paternité!

    J'en pleurerai si je n'étais pas morte de rire

    Lyon : les rodéos continuent, mais le maire est en congés paternité

    Rodéos: le foutoir continue à Lyon. Mais Doucet prend ses 11 jours de paternité. Quel homme, quel géant!

        Acte 3 , vous allez intervenir quand bordel @Gregorydoucet @PoliceNat69 @Gendarmerie_069 @GDarmanin , vous attendez un drame

    source

  • Pauvre princesse!

    Etats-Unis: la "cancel culture" s’attaque à Blanche-Neige pour le baiser, jugé "non consenti", du prince charmant

    Et la princesse ne se réveilla jamais de son sommeil éternel… Dernière cible des défenseurs de la "cancel culture", Blanche-Neige et les sept nains, le conte des frères Grimm (1812), fait, au nom d’un progressisme échevelé, l’objet d’une critique au vitriol dans la presse américaine. Alors que les parcs Disney rouvrent leurs portes aux États-Unis, un article crée la polémique autour de la scène du baiser, jugé "non consenti".

    Deux critiques du SF Gate, édition en ligne du San Francisco Chronicle, l’un des quotidiens les plus importants de Californie, pointent, dans un article paru le 1er mai, ce qui relève pour elles d’" un problème majeur". Et ce n’est pas le dessein morbide de la reine – quatre tentatives d’assassinat à l’endroit de la princesse – qui les interpelle. Mais la scène finale du conte, celle du baiser.

    À l’origine du sacrilège: une visite au parc Disneyland d’Anaheim, en Californie, rouvert vendredi 30 avril, après 400 jours de fermeture en raison de la crise sanitaire. Et un tour malheureux des chroniqueuses dans l’attraction adaptée du conte, à laquelle a tout juste été ajoutée la scène du " grand final ", nommée " True love’s kiss " (" Baiser d’amour ").  […]

    Le Point

     

    Princesse, il ne vous a pas demandé votre avis, ça alors! Les harceleurs de rue non plus? Ah mais non mais ce n'est pas pareil, pas pareil du tout! Combien de fois faut-il vous le dire?

     

    Perso: je trouve le dessin animé en lui-même le plus beau de Disney. Pour moi, les nouveaux dessins animés en 3D sont horribles: ça leur fait une tête “carrée“!

  • Michel ONFREY défend Zemmour

    La jurisprudence des dîners en ville

    À la faveur de la récente déclaration d’une élue socialiste accusant Éric Zemmour de gestes déplacés, Mediapart me téléphone pour savoir quelles sont mes relations avec Aurore Van Opstal qui a publié un post, que je n’ai pas lu, dans lequel elle rapporte avoir été, elle aussi, victime de gestes déplacés de la part d’Éric Zemmour.  Puis c’est au tour de la rédaction de LCI de me solliciter pour la même chose. Il y en aura probablement d’autres…

    Voici donc ma réponse.

    Je connais Aurore Van Opstal depuis plusieurs années. Je n’ai pas la mémoire des dates et ne tiens aucune archive me permettant de savoir depuis quand. Je l’ai rencontrée à Bruxelles chez mon camarade Noël Godin, alias Le Gloupier, l’entarteur de BHL, et de quelques autres.

    J’étais en compagnie de Dorothée, ma compagne devenue mon épouse depuis. Aurore Van Opstal est venue chez nous une fois à Chambois en compagnie de Noël Godin et de sa compagne Sylvie. Dorothée était également présente.

    Plus tard, mon épouse et moi-même lui avons prêté notre maison pendant plusieurs semaines en notre absence. Elle y était accompagnée.

    Nos relations sont essentiellement épistolaires. Aurore a rédigé un manuscrit qui raconte sa terrible enfance violentée, prostituée par sa mère, que j’ai proposé à la plupart de mes éditeurs – Grasset, Laffont, L’Observatoire, Albin Michel, Flammarion. Tous ont décliné l’édition de son manuscrit qui a trouvé preneur chez un petit éditeur.

    Puisqu’on m’invite à exposer le détail de relations qui ressortent du domaine privé pour savoir si j’aurais été au courant des agissements d’Éric Zemmour de façon à faire de moi un éventuel complice par mon silence, je dois révéler une chose que j’aurais préféré garder pour moi (qu’Aurore m’en pardonne mais elle ignore probablement qu’à s’exposer publiquement, on remue beaucoup de boue…), c’est que nombre de nos échanges concernent, outre sa demande récurrente d’être éditée, son désir de se suicider dans une clinique suisse.

    L’un de ses messages me donnait même le lieu, l’heure et le nom du médecin qui l’assisterait dans son choix d’en finir avec la vie faute de la mener dans la paix et la sérénité. J’ai consacré du temps à la dissuader d’un passage à l’acte qui fort heureusement n’a pas eu lieu.

    Concernant Éric Zemmour, j’ai entendu beaucoup de choses sur sa vie sexuelle. On en dit autant concernant la mienne et je suis bien placé pour savoir qu’il entre dans toutes ces considérations tenues lors de dîners en ville où règnent potins, rumeurs et ouï-dire, une grande part de passions tristes et de délectation morose. Un journaliste du Nouvel Observateur qui me recevait un jour dans ses locaux, c’est dire si ça date, y est allé lui aussi de son récit concernant les supposées turpitudes d’Éric Zemmour. Il faisait rire de connivence autour de lui…

    En matière de sexualité, je n’ai rien à dire contre ce qui s’avère contractuel. J’aurais en revanche tout à dire contre ce qui ne le serait pas, Éric Zemmour ou autres. Mais c’est à la justice de dire et à personne d’autre, sûrement pas aux journalistes ou aux réseaux sociaux aussi crédibles les uns que les autres.

    J’ai trop entendu de choses sur tant de gens, moi compris, pour savoir qu’il faut faire la part entre le vrai, le juste et ce qui relève de la calomnie, de l’interprétation, du fantasme où le ressentiment et la vengeance tiennent la barre.

    N’ayant pas les moyens de dire la justice, je laisse dire qui dit – et ils ou elles ont été nombreux à dire tout et le contraire de tout…- sans tirer quelque conclusion que ce soit. Et surtout sans rapporter ce qu’on m’aura dit. Il y a de la sagesse aux trois singes qui n’ont rien vu, rien entendu, rien dit.

    Je m’en tiendrai à cela. Pour ce genre d’affaire, même si je ne crois guère en elle, c’est, faute de mieux, à la justice de dire ce qu’il faut dire car je crois encore moins aux journalistes, aux dîneurs mondains et aux agités des réseaux sociaux qu’à la justice à laquelle je crois pourtant déjà très moyennement.

    https://frontpopulaire.fr/o/Content/co500001/la-jurisprudence-des-diners-en-ville