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  • La voiture volante est prête à décoller

     

    Un prototype avancé de voiture volante a été présenté mercredi à Vienne. L'AeroMobil 3.0 est destinée au grand public.

    Il s'agit du prototype de voiture volante le plus avancé du monde. Son nom: AeroMobil 3.0. Avec son cockpit de voiture de course et ses airs de libellule, le "Flying Roadster" peut rouler à 160 km/h et voler à 200 km/h.

    Ce véhicule a été présenté mercredi 29 octobre au Pioneers festival de Vienne. Selon le Guardian, cette voiture peut être garée dans n'importe quel parking et être approvisionnée dans une station essence classique.

    Moyen de transport régulier

    Doté d'ailes rétractables, l'engin a toutefois besoin d'une piste de 200 mètres de long pour décoller et de 50 mètres pour atterrir. "Même les voiture volantes peuvent être coincées dans les bouchons", rapporte le quotidien britannique.

    Stefan Klein, le designer en chef d'AeroMobil et Juraj Vaculik, le directeur de l'entreprise, sont convaincus qu'il ne s'agit pas seulement d'un gadget. Selon eux, il s'agit "d'une innovation qui pourrait changer le transport personnel à l'échelle mondiale".

    Pour ses concepteurs, cette voiture volante pourrait devenir un moyen de déplacement régulier pour les moyennes distances. Le "Flying Roadster" pourrait notamment être particulièrement utilisé dans les pays en voie de développement où les routes sont mauvaises.

    AeroMobile reste pour l'instant vague sur la commercialisation de sa voiture ailée. Les concepteurs ont encore des tests à effectuer avant d’offrir leur appareil au grand public.

     

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  • Quelle imprimante 3D choisir en 2015 ?

    L’impression 3D promet beaucoup et quiconque s’y intéresse se rend compte de l’énorme potentiel de cette technologie.

    Par Yoan de Hautcastel.

     Selon l’analyse Wohlers, le marché de l’impression 3D semble marquer le pas après trois ans de croissance exponentielle. 2014 confirme cette tendance mais nous éclaire sur une évolution surprenante : contrairement à l’attente des analystes, c’est l’entrée de gamme, qui subit cette désaffection.

    Or l’industrie, américaine et chinoise essentiellement, a investi massivement dans le lowcost en 2014 afin de proposer du makerbot mais moins cher. Des machines carrossées et plus simples à utiliser. Ainsi, A4 technologie, gros revendeur français mise beaucoup sur sa 3D UP BOX, vendue tout de même presque 1800€ (prix de lancement).

     

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     Les freins à l’adoption massive de l’impression 3D dans les foyers sont la complexité et le prix. C’est ce que toutes les études successives martelaient. Alors que l’industrie semble répondre aux attentes des consommateurs, quelles sont les raisons de ce repli ? Pourquoi ce marché potentiellement énorme marque-t-il le pas ?

    Selon Henri Queuille, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. L’impression 3D promet beaucoup et quiconque s’y intéresse se rend compte de l’énorme potentiel de cette technologie. Cependant il faut se rendre à l’évidence : malgré d’indéniables progrès, les machines d’entrée de gammes restent onéreuses et totalement inefficaces. Tout au plus, le particulier qui cède à la tentation pourra reproduire sans trop de peine, la crotte que le geek têtu aura eu tant de mal à imprimer avec son modèle d’imprimante Open Source.

     

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    Avec de l’entrée de gamme, il faut s’accrocher pour imprimer un objet…

    Avec un brin de mauvaise volonté, un journaliste du Temps, quotidien Suisse, témoigne des difficultés pour un débutant, d’imprimer en 3D avec une imprimante 3D vendue en grande surface. L’article relate une bonne partie des difficultés que rencontre tout débutant. Il n’y a rien de faux hormis la concentration des problèmes réunis au sein d’une seule expérience. Un brin exagéré certes mais pas délirant. Que d’effort, de temps et d’argent pour un buste de Yoda ou, en l’occurrence d’une figurine d’hippopotame…

    Les différentes études omettent toutes d’interroger les primo acheteurs ; pas les curieux qui suivent les tendances mais ceux qui ont pris conscience du potentiel et des contraintes techniques nécessaires pour le réaliser. En d’autres termes pour réaliser des impressions 3D satisfaisantes et utiles, il faut démultiplier son budget. L’impression 3D n’est pas prête à partir à l’assaut des particuliers mais elle débarque en force dans l’entreprise.

    Une fois de plus, l’innovation de vient pas des leaders mais de startups et aujourd’hui, les deux machines qui sortent largement du lot sont l’ECV-One de chez E-Crew Vis, jeune entreprise française dont les ventes explosent et la 3NTR A2 de chez 3NTR dont le site pourri ne reflète en aucune façon la qualité de leurs produits…

     

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    L’imprimante 3D 3NTR A2 de chez 3NTR

     

    l’ECV One dispose de deux extrudeurs et la 3NTR A2 en aligne trois. Indépendamment de celle qui a la plus grosse, notre choix se positionne en faveur de la machine de chez E-Crew Vis pour la passion et la compétence des jeunes français mais aussi pour certains détails qui font la différence comme le filtre à particules, bien utile quand on extrude de l’ABS, la facilité d’intervention et l’écran tactile, très intuitif. Cela dit, les deux imprimantes vous donneront entière satisfaction. Difficile, sinon impossible de rater une impression avec ces modèles.

    Bien entendu, le ticket d’entrée, bien que très raisonnable pour cette gamme de matériel, commence à 4500 euros hors taxe. Le prix, le poids et la taille rendent rédhibitoire leur accès au salon du particulier ou même dans un bureau. Cependant, si vous comptez créer votre entreprise ou étendre vos activités professionnelles à l’impression 3D, ces deux modèles sont incontournables.

    Cependant, n’existe-t’il pas malgré tout, une imprimante 3D de salon ou de bureau que je puisse m’offrir à Noël sans regretter mon achat ? Vais-je pouvoir imprimer autre chose qu’une crotte ayant vaguement l’aspect d’un buste de Yoda ?

     

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     Nous avions testé l’imprimante 3D Creatr de chez LeapFrog. Cette imprimante présente la caractéristique d’être très robuste et est présentée comme une imprimante 3D semi-professionnelle. Son tarif très raisonnable, surtout compte tenu de la qualité des matériaux et de sa finition irréprochable en font une championne potentielle. Néanmoins, la technologie de son lit d’impression est dépassée et l’adhérence du filament au plateau, fut-il du PLA, laisse à désirer.

     

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     Comme en 2014, la reine de l’entrée de gamme, reste l’Ultimaker 2, outre une bonne précision, cette imprimante offre tout ce que l’on est en droit d’attendre d’une telle machine

    consommable (filament) ouvert. Bannir toute technologie propriétaire

    logiciel ouvert

    connecteur réseau et/ou wifi

    précision

    fonctionnement silencieux

    robustesse

    vaste plateau d’impression

    réglages par défaut

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    Si la précision est votre priorité, alors la championne est la spiderbot dont l’originalité réside dans la liaison des bras articulés soutenant l’extrudeur: les rotules sont magnétiques. Elle évite ainsi les courroies ou les vis sans fin qui nécessitent parfois quelques réglages. C’est également cette particularité qui lui permet d’atteindre une précision hors du commun pour une machine de cette gamme.

     

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     Si, malgré toutes mes mises en garde, vous persistez dans votre désir d’apprendre et que votre choix se porte sur de l’Open Source, alors je ne saurais trop vous conseiller d’investir tant dans la machine que dans le service après vente. Tobeca, dont j’avais interviewé le dirigeant il y a quelque temps, s’impose: bonne machine couplé à un SAV qui ne vous laissera pas tomber.

     

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    https://www.contrepoints.org/2014/10/30/186439-quelle-imprimante-3d-choisir-en-2015

     

  • Crises cardiaques : le drone plus rapide que les secours!

     

    Mis au point par un étudiant dans une université des Pays-Bas, le "drone ambulance" permet d'apporter en un temps record un défibrillateur sur le lieu de l'incident.

    Le prototype d'un "drone ambulance" a été présenté à l'université de Delft aux Pays-Bas. Capable de se déplacer à 100 km heure et de porter une charge de 4 kilos, soit le poids d'un défibrillateur, il peut se rendre de manière indépendante en localisant un appel d'urgence.

    "Environ 800.000 personnes subissent un arrêt cardiaque chaque année dans l'Union européenne, et seulement 8% d'entre elles survivent", assure Alec Momont, l'étudiant belge ayant développé le système.

    Une minute pour 12 km 

    Ce fort taux de mortalité s'explique par les dix minutes que mettent les secours à se rendre sur les lieux de l'incident alors que la victime décède généralement au bout de 4 à 6 minutes, précise-t-il. Le drone ambulance pourrait mettre une minute à se déplacer dans un rayon de 12 kilomètres. Un micro et une caméra embarquée, permettraient de faire le lien avec uNe équipe médicale.

    Encore à l'état de prototype, le drone coûterait 15.000 euros pièce. Il a déjà séduit le service d'urgence néerlandais et la fondation néerlandaise pour le cœur.

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  • Les jeunes de chez moi!

    À Toulouse, étudiants et professeurs inventent le "campus du futur"

    Le nouveau campus de l’université Toulouse 3 devrait voir le jour en 2019. Sa conception se fait selon le principe du coworking, associant enseignants, chercheurs et élèves autour d’un projet innovant et écologique.

    L’Université Toulouse 3 Paul-Sabatier (UPS) lance son opération "neOCampus", qui prévoit d’ériger onze nouveaux bâtiments entre 2017 et 2019. Le campus s’étendra sur 56.000 m², soit près de 8 terrains de football. De nombreuses structures seront rénovées, ce qui entraînera en parallèle la destruction de bâtiments vétustes.

    Basé sur le "coworking", le projet réunit enseignants, chercheurs et élèves pour penser ce "campus du futur", écologique, numérique et mieux adapté aux handicapés. Les chercheurs collaborent à cette innovation au sein de huit laboratoires et au travers des thèses. Quant aux élèves de licence et master, ils conçoivent et réalisent des bancs, tables et autres meubles à travers leurs projets de stage.

    Même les élèves de l’IUP d’arts appliqués de Toulouse 2 - Jean-Jaurès ont été mis à contribution: ils travaillent actuellement sur le design, les fonctionnalités et l’agencement des salles de cours. De leur côté, les doctorants réfléchissent au pan écologique du projet. Plusieurs idées ont été lancées: l’amélioration de l’éclairage grâce à un réseau électrique basse tension, ou encore des réseaux de capteurs permettant de suivre la consommation énergétique des bâtiments.

    Une innovation écologique

     "L’université a toujours été très présente sur le développement durable, au niveau de la recherche comme pour la formation, où nous avons été les premiers à enseigner l’énergétique dans l’habitat", explique Bertrand Monthubert, président de Toulouse 3. L’établissement a logiquement à cœur de mettre en pratique ses enseignements: les bâtiments seront construits dans des matériaux isolants et à faible empreinte carbone. Quant à la consommation d’électricité, elle sera réduite par une distribution de chaleur optimisée. L’objectif est de réduire la consommation énergétique de 10% par an sur dix ans. Pour Bertrand Monthubert, "l’université doit être le premier lieu où l’on met en place les bâtiments du futur, ils sont des outils de recherche à part entière".

    Un campus intelligent…

    Le nouveau campus sera également intelligent: des capteurs identifieront les personnes entrant dans les salles de cours, le chauffage et l’éclairage s’adapteront à l’affluence et des services seront proposés aux usagers présentant, par exemple, un handicap. L’université devra alors mettre en place un système juridique afin de ne pas porter atteinte à la vie privée des étudiants, puisque le "campus intelligent" enregistrera de nombreuses informations.

    Le confort des étudiants est aussi une priorité. Des dispositifs seront ainsi installés dans l’université pour observer leur mode de vie et adapter le nouveau campus en conséquence: information en temps réel des places d’étude disponibles dans les bibliothèques, itinéraires adaptés aux handicaps, etc.

    … et numérique

    L’innovation se fera aussi sur le plan numérique. Une application mobile est en cours de développement et sera disponible pour les étudiants dès juin 2015. Elle comprendra notamment une carte interactive du campus, puisque celui-ci s’étendra sur plusieurs kilomètres! Une déclinaison est déjà envisagée pour les personnes handicapées: le logiciel leur indiquera, en fonction de leur position, un cheminement optimal et accessible vers leur point de destination. Une fonctionnalité devrait aussi permettre aux étudiants de calculer le temps d’attente au resto U, bien pratique pour les étudiants affamés!

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    TOULOUSE: allégorie espace

     

  • Bientôt des publicités 3D flottant dans l'air ?

    Des scientifiques japonais ont créé un système de projection en 3D qui flotte dans l’air. Le procédé est basé sur un laser qui chauffe localement les molécules d’air jusqu'à les rendre lumineuses en un point. À l’avenir, cette technologie pourrait servir à diffuser dans le ciel des messages publicitaires, de la signalétique urbaine ou des alertes en cas d’accident ou de catastrophe naturelle.

    Burton, une société créée par un groupe de scientifiques japonais, travaille depuis plusieurs années sur une technologie d’affichage qui diffuse des images 3D flottant dans l’air. Le système pourrait être testé en conditions réelles, dès l’année prochaine au Japon, par des entreprises et des municipalités. © DigInfo, Burton Inc.

    Burton, une société créée par un groupe de scientifiques japonais, travaille depuis plusieurs années sur une technologie d’affichage qui diffuse des images 3D flottant dans l’air. Le système pourrait être testé en conditions réelles, dès l’année prochaine au Japon, par des entreprises et des municipalités. © DigInfo, Burton Inc.

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    Nombreux sont les films de science-fiction dépeignant des villes futuristes où les panneaux publicitaires et la signalétique urbaine sont remplacés par des images 3D flottant dans l’air. Si ce type d’affichage n’est pas encore une réalité, une technologie permet de l’envisager sérieusement. Il y a quelques jours, des scientifiques japonais ont fait une démonstration publique d’un système de projection d’images 3D qui flottent dans l’air. Le procédé, nommé Aerial 3D, repose sur un laser qui génère jusqu’à 1.000 impulsions par seconde. Focalisé par une lentille, il surchauffe les molécules d’oxygène et d’azote dans un volume très petit, jusqu’à transformer brièvement le gaz en un plasma lumineux, de couleur blanche, à mi-chemin entre une étincelle et une Led.

    Ces " pixels " lumineux sont contrôlés par ordinateur afin de dessiner une image en trois dimensions. Les images peuvent même être animées en synchronisant les tirs laser. Une vidéo de démonstration tournée par l’agence de presse Reuters permet de se faire une idée du résultat. Pour le moment, le système ne peut diffuser que cinq sortes d’images assez basiques telles que les contours d’une pomme, d’un papillon ou d’une forme humaine. " La caractéristique la plus importante de notre technologie est que nous pouvons concentrer la lumière sur un point et émettre de la lumière là où nous le voulons " explique Akira Asano, chercheur et directeur de l’entreprise Burton qui est à l’origine de cette innovation.

    Principe de fonctionnement du système d’affichage Aerial 3D. Des rayons laser pulsés à haute fréquence sont focalisés par une lentille sur un point où l’air, surchauffé, devient durant un court instant un plasma lumineux. Les tirs laser produisent successivement différents points qui dessinent une forme puis reviennent au premier, balayant le dessin à réaliser. Il est même possible d’animer ces images flottantes. © Burton

     

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    Des affichages flottants dès 2015 ?

    Burton travaille depuis plusieurs années déjà sur ce concept qui est lui-même une évolution de travaux menés en 2006 à l’université Keio et le National institute of advanced industrial science and technology. Un premier prototype avait été dévoilé en 2011, capable de fonctionner aussi bien dans l’air que dans l’eau (voir la vidéo YouTube publiée par DigInfoTV).

    Actuellement, la projection se fait à cinq mètres au-dessus de l’appareil, mais les concepteurs pensent pouvoir doubler cette distance. Plusieurs types d’applications sont envisagés, allant de l’affichage publicitaire en passant par la signalétique urbaine ou la diffusion d’informations. Ce dernier scénario pourrait être pertinent en cas de catastrophe naturelle, en permettant d’avertir la population avec des messages visuels en 3D dans le cas où les systèmes de communication seraient hors service. Burton dit vouloir entamer des discussions à partir de l’année prochaine avec des entreprises et des municipalités japonaises pour déployer les premières applications concrètes.

     

  • Cyber-médecine : c’est pour demain !

    À n’en pas douter, les smartphones vont révolutionner notre rapport avec la santé.

    Par Jacques Henry.

    Puisqu’il faut des mois pour obtenir un rendez-vous avec un ophtalmologue, en France comme en Espagne et ailleurs, la parade a été trouvée… Plus besoin d’attendre un rendez-vous qui ne viendra pas, il suffit d’adapter à un iPhone un appareil qui peut faire le cliché d’un fond d’œil sans utiliser d’atropine et de l’envoyer par mail à son ophtalmologue qui répondra par mail, s’il a le temps naturellement, et pourra prescrire, également par mail, quelles dispositions à prendre… Aussi simple que cela. Ce produit commercialisé par la société Welch Allyn comprend également un logiciel d’analyse qui peut diagnostiquer une pathologie sérieuse en quelques secondes, que ce soit une rétinopathie ou par exemple une hypertension due à un diabète insoupçonné.

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    Il y a beaucoup à parier que dans peu de mois, on ira dans n’importe quelle pharmacie louer pour quelques euros l’accessoire en question et procéder soi-même à un examen rétinien en quelques secondes, comme on paie un euro pour prendre sa tension ou deux euros pour évaluer son indice pondéral corporel. Mais ce genre de service se trouvera dans quelques années dans n’importe quel supermarché parce que les pharmacies auront disparu…

     

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    Il s’agit du début de l’utilisation des smartphones dans le domaine de la santé et les applications sont multiples. Sous peu, on mettra dans la poche gauche de sa chemise une carte du même type qu’une carte de crédit, qui procédera à un électrocardiogramme détaillé envoyé par wi-fi à un smartphone, lequel analysera le résultat et donnera la marche à suivre : aller d’urgence consulter un cardiologue, préparer son testament ou rester calme et continuer à vivre normalement.

    Durant la décennie qui vient, notre corps sera connecté au même titre que notre maison, notre voiture et toutes sortes d’instruments domestiques et professionnels. Il suffira d’avaler une gélule spéciale (récupérable) qui traversera la totalité de notre tube digestif pour fournir en temps réel notre état de santé. Une puce insérée sous l’épiderme permettra de réaliser des analyses complexes d’une centaine de paramètres également en temps réel et n’importe quel smartphone déclenchera une alarme au cas où il y ait un problème grave. Comme notre génome complet sera disponible pour quelques centaines d’euros sur un site « cloud », une application disponible sur n’importe quel smartphone aura accès à cette donnée personnalisée et après une brève analyse, payante naturellement, le verdict sera lisible sur l’écran préconisant la marche à suivre indépendamment de n’importe quel diagnostic réalisé par un praticien.

    Ce sera la cyber-médecine pour le prix d’une simple communication téléphonique avec quelques extras s’il faut procéder à des analyses complexes. On peut imaginer que le même smartphone se connectera à une borne de distribution des médicaments requis pour soigner une pathologie particulière. Il n’y aura même plus besoin de pharmacien, devenu totalement obsolète en quelques années. Le ciblage du médicament le mieux adapté sera effectué en quelques secondes avec un smartphone en tenant compte de plusieurs centaines de paramètres ainsi que du statut génétique de l’utilisateur. En chirurgie, seules les interventions complexes seront encore réalisées manuellement car toutes les opérations bénignes seront largement robotisées, de l’ablation de l’appendice à la cataracte, d’une hystérectomie à la pose d’une prothèse de hanche.

    À n’en pas douter, les smartphones vont révolutionner notre rapport avec la santé et le devenir du corps médical pour qui il serait urgent d’envisager une adaptation à toutes les nouvelles technologies qui ne vont que se multiplier exponentiellement. La santé représente en effet un fardeau insoutenable pour la société et tous les moyens seront rapidement acceptés et mis en place afin d’en réduire le poids économique et financier et le smartphone en est un outil promis à un immense avenir. En conclusion, et pour ne citer qu’un exemple parmi beaucoup d’autres, on peut imaginer un analyseur d’haleine permettant de situer instantanément les états de santé aux niveaux digestif, hépatique, buccal et dentaire… que de surprises en perspective ! Restez connecté.

    Billet de libre inspiration après connexion au site ci-après :

    http://www.welchallyn.com/en/microsites/iexaminer.html

    https://www.contrepoints.org/2014/10/24/185700-cyber-medecine-cest-pour-demain