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  • Internet par la prise électrique? c'est fait.

    Oledcomm:

    Cette jeune start-up fondée par deux chercheurs mise sur la technologie Li-Fi, qui se sert d'ampoules LED pour transmettre des données. Un marché porteur et prometteur.

    En un an à peine, Cédric Mayer et Stuat Totsu ont troqué leur costume d'universitaire pour celui d'entrepreneur. " Après sept années de recherche à l'Université de Versailles-Saint Quentin, nous avons décidé de nous lancer et de fonder, le 24 février 2012, Oledcomm", raconte Cédric Mayer, qui s'amuse de se souvenir avec précision de la date exacte de la naissance de ce "bébé". Après quelques mois en détachement leur permettant de mener ces deux carrières de front, ils ont fait le choix de se consacrer pleinement à leur start-up et à son développement.  Universitaires, entrepreneurs et bientôt patrons d'usine: le parcours de Cédric Mayer et Stuat Totsu est aussi rapide que leur technologie.

    Oledcomm pousse vite. "Le premier déclencheur fut la signature d'un partenariat avec la SNCF, commente Cédric Mayer. Puis nous avons été repérés par France Télévisions qui a utilisé notre solution sur son stand lors de l'édition 2012 du salon LeWeb, nous avons ensuite été sollicités par des dizaines de grands comptes."

    Cette solution pleine d'avenir baptisée Li-Fi repose sur la lumière. Son principe: utiliser la lumière - les ampoules LED en l'occurrence - comme un vecteur de transmission de données. Grâce à cette technologie, la jeune entreprise a mis au point un système de géolocalisation très précis. 

    "Notre système d'éclairage intelligent peut se transformer en réseau communiquant, poursuit Cédric Mayer. Chaque éclairage envoie un tag, une sorte de QR code pour simplifier, tag qui sera ensuite repéré et interprété par un téléphone ou une tablette. Cela nous permet d'obtenir une cartographie précise de l'endroit équipé et de transmettre des informations entre ces points connectés." 

    Le processus ressemble à du morse à très haute fréquence: l'ampoule s'allume puis s'éteint plusieurs millions de fois par seconde. Ces signaux sont ensuite transformés en données par un capteur Li-Fi. 

    Cette géolocalisation dans les bâtiments (gares, magasins, musées, entrepôts...) permet de multiples usages. "On peut imaginer que dans quelques temps les magasins enverront aux clients des réductions ou des promotions sur leur smartphone", explique Cédric Mayer, convaincu que le marketing géolocalisé représente une mine d'or. 

    Cette solution a permis à Oledcomm de gagner de l'argent - en à peine un an, la start-up affiche plus de 500 000 euros de chiffre d'affaires. Mais l'équipe de onze personnes, appelée à grossir très bientôt, travaille également à un projet à plus long terme : une connexion à Internet par la lumière. "Tous nos efforts de R&D sont concentrés autour de notre second projet, précise Cédric Mayer. Le développement du Li-Fi comme source d'accès à Internet."

    Si le Li-Fi n'arrivera sur le marché qu'en 2015 au minimum, il est actuellement en test avec deux entreprises. "Nous espérons commercialiser bientôt un kit d'éclairage intelligent permettant de se connecter, imagine le chercheur. Le Li-Fi ne remplacera jamais le Wi-Fi pour un accès permanent à Internet mais il peut compléter l'offre actuelle et est, avec 1 gigabit par seconde, beaucoup plus rapide."

    Pour accompagner son développement, Oledcomm va finaliser une levée de fonds dans les premiers mois de l'année 2014. De l'argent qui lui servira à recruter et à construire une usine pour maîtriser l'ensemble du processus industriel.

  • Technologie : en 2030, la pensée hybride ?

    En 2030, notre cerveau aura-t-il accès aux données numériques du réseau global et produira-t-il une pensée hybride ?

    Ray Kurzweil, Directeur de l’ingénierie de Google, fondateur de l’Université de la Singularité et théoricien de la pensée Singulariste Transhumaniste prévoit l’avènement de la pensée hybride qui sera, selon lui, « opérationnelle » en 2030. Le concept de pensée hybride s’appuie sur une connexion électro-bio-chimique entre le néocortex humain et le Cloud du futur (un futur très proche puisqu’il sera là dans 15 ans…) Une solution buvable contenant des nanobots permettra d’établir une connexion « wifi » entre notre néocortex et une interface globale stockée dans le cloud, compatible avec le format des neuro-informations. Une fois cette connexion réalisée, notre cerveau aura accès aux données numériques du réseau global et produira une pensée hybride. La base de connaissance sera alors composite car elle associera des informations produites naturellement dans le cerveau humain et des données artificielles neuroformatées issues du Cloud. Cette connexion neuro-cloud annoncée par Ray Kurzweil pour 2030 s’inscrit pleinement dans le mouvement de convergence (fusion) NBIC et nous laisse imaginer la nature du programme de recherche actuel de Google et de ses filiales spécialisées en nano et neurotechnologies.Un programme de recherche de quinze ans, c’est très court ! Si Kurzweil s’aventure sur de telles prévisions, c’est certainement que les premiers résultats ont été concluants et que le cahier des charges peut être respecté.

    Projetons-nous maintenant dans 16 ans. Nous sommes le 08 novembre 2030. Le responsable R&D de Google (pas forcément Ray Kurzweil d’ailleurs…) vient d’annoncer officiellement au monde entier que le protocole de connexion « neuro-cloud » est désormais opérationnel et que sa mise en production et sa commercialisation débuteront en fin d’année, à l’issue des derniers tests de sécurité. Au-delà de l’impact de la performance technologique et des perspectives vertigineuses qu’elle véhicule, au-delà de la transgression éthique, il faut logiquement penser « sécurité ».

    Une connexion neuro-cloud effective ouvrirait immédiatement la voie au neuro-hacking avec des conséquences illimitées sur l’intégrité de l’individu et sur son libre-arbitre. La tentation d’un détournement de la technologie serait inévitable et mobiliserait l’ensemble de la communauté du hacking. Le protocole de connexion serait décliné dans de multiples versions adaptées aux activités humaines (médicales, d’enseignement, de finance-trading, politiques, militaires, etc…). Le terme actuel de big bang d’innovation disruptive s’appliquerait alors pleinement à la connexion neuro-cloud. Les effets collatéraux seraient multiples et pourraient engendrer des turbulences d’extrême intensité.

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    Si vous allez sur Dailymotion, vous verrez sur mon compte: Toulousejoyce

    des vues sur l'avenir et vous verrez que ceci sera effectivement une réalité dans la vie de nos descendants.

    http://dai.ly/x6pxnx

     

    Autres liens

    ◾http://www.arte.tv/guide/fr/046446-113/square

    ◾http://www.youtube.com/watch?v=PVXQUItNEDQ

    ◾Marilyn Manson – Sweet Dreams

    ◾http://www.youtube.com/watch?v=BHRyMcH6WMM

     

     

  • BRAVO!!! 3 fois bravo!

    Chaussures intelligentes pour personnes aveugles

    Un étudiant argentin veut révolutionner la vie des aveugles en remplaçant leur canne par des chaussures "intelligentes". Equipées de capteurs ultrasons, elles vibrent à l’approche d’obstacles. L’invention, baptisée "Duspavoni", a été présentée vendredi dernier à la Foire Nationale des Sciences, à Buenos Aires.

    Un étudiant argentin, dont une amie commençait à perdre la vue, a développé une technologie sans précédent: des chaussures pour aveugles. "Elle m’a dit que les jeunes aveugles n’aimaient pas la canne car ils se sentaient stigmatisés", raconte-t-il à EFE, principale agence de presse espagnole.

    Plus discrètes, les chaussures pour aveugle créent beaucoup moins de malaise que l’habituelle canne blanche. Tout réside dans leurs semelles: des capteurs ultrasons sont placés à l’intérieur, et détectent les objets, hommes ou animaux jusqu’à 64 centimètres d’éloignement. Dès que la personne qui les porte s’approche d’un obstacle, les chaussures se mettent à vibrer. "Si l’objet est devant, l’extrémité des chaussures vibre. Si c’est sur le côté, la semelle vibre, et si c’est derrière, les talons vibrent", explique Juan Manuel Bustamante. L’étudiant au collège de Rio Gallegos, en Argentine, a travaillé six mois sur le projet. Il espère "révolutionner la vie des malvoyants, partiellement ou totalement infirmes".

    Ces chaussures, baptisées "Duspavoni", sont équipées de batteries rechargeables, par un câble USB ou un chargeur de portable. Après cinq heures de charge, elles tiennent jusqu’à quatre jours. L’étudiant a présenté son projet vendredi dernier à l’occasion de la Foire Nationale des Sciences de Buenos Aires.

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  • Santé: La recherche avance!

     

    La dégénérescence des motoneurones est responsable de nombreuses pathologies dont certaines entrainent de lourds handicaps. À partir de cellules souches humaines, des scientifiques français ont réalisé une double prouesse : produire des neurones moteurs à la fois en quantité homogène et dans un délai raccourci de moitié. Un espoir de taille dans la lutte contre les maladies neurodégénératives.

    Une cellule dite pluripotente possède la capacité de se différencier en différentes familles cellulaires spécialisées. Cette propriété est particulièrement intéressante dans le cas d’une cellule souche humaine. Pluripotente, elle permet d’obtenir, après sélection, un type cellulaire bien précis (neurone mais aussi cellule de la peau, du foie, etc.) qui pourra être ensuite utilisé pour soigner un patient sans risque de rejet puisque d’origine humaine.

    Cependant les promesses et le potentiel de ces cellules destinées à soigner l’homme, en médecine régénératrice ou dans de nouvelles stratégies thérapeutiques, se heurtent à un écueil de taille : l’incapacité à les obtenir de manière efficace et ciblée. La raison ? Une mauvaise compréhension des mécanismes moléculaires contrôlant leur différenciation à partir de la cellule souche pluripotente.

    La bonne recette pour une production optimale de motoneurones

    Des chercheurs Inserm de l’Institut des cellules souches pour le traitement et l’étude des maladies monogéniques (l-Stem), en collaboration avec le CNRS et l’Université Paris-Descartes, ont identifié certaines molécules-clés dans le contrôle du développement embryonnaire. Découverte qu’ils ont utilisée pour contrebalancer le processus long et peu efficace de différenciation ciblée.

    L’expérience a eu comme finalité d’obtenir à partir de cellules souches, des motoneurones. Ces neurones innervant les fibres musculaires, ils sont par conséquent essentiels à la motricité et leur perte est responsable de nombreuses maladies. L’approche des scientifiques a été couronnée de succès : " Aujourd’hui, nous obtenons des motoneurones en seulement 14 jours, quasiment deux fois plus vite qu’auparavant, et ceci avec une homogénéité rarement atteinte ", explique Cécile Martinat, chargée de recherche Inserm à l’I-Stem.

    Éviter que les neurones ne meurent

     " Nous sommes désormais capables de produire et donc d’étudier différentes populations de neurones touchées à des degrés divers dans les maladies provoquant la dégénérescence des neurones moteurs. Nous envisageons d’étudier pourquoi certains neurones sont touchés et pourquoi d’autres sont préservés ", ajoute Stéphane Nedelec, chercheur dans l’équipe de Cécile Martinat. Disposer de grandes quantités de neurones rapidement sera aussi utile pour tester de nombreuses molécules pharmacologiques en vue d’identifier celles capables d’éviter la mort des motoneurones.

    À moyen terme, une telle méthode devrait contribuer à traiter des maladies paralysantes telles que l’amyotrophie spinale infantile ou la sclérose latérale amyotrophique. O. Clot-Faybesse

  • Une avancée “épouvantable“

     

    Un cerveau humain qui commande un autre cerveau humain, c'est possible

    Le contrôle humain à distance, ce n’est plus de la science-fiction. Des chercheurs de l’université de Washington ont pu transmettre pour la première fois une information simple, directement d’un cerveau humain à un autre. L’expérience, décrite sur le site scientifique Plos One, se sert d’un dispositif "cerveau à cerveau", qui lit et analyse les informations neurales du sujet dit "émetteur", les décode, les traduit en informations numériques, les transfère au cerveau "récepteur", et entraîne l’action désirée.

    Le principe est le suivant: les deux chercheurs sont placés dans deux salles distantes, sans aucun moyen de communication. Le premier est équipé d’un bonnet couvert d’électrodes enregistrant son électroencéphalogramme (mesure de l'activité du cerveau). Le second est équipé d’une bobine de stimulation magnétique transcrânienne, placée près de la partie du cerveau qui contrôle les mouvements de sa main.