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  • Aux USA, elle aurait été obligée de se faire refaire la tronche: les américains ne pardonnent pas aux menteurs... avec la tête qu'elle a, ça tomberait bien qu'elle se fasse refaire la tronche, la mocheté!

    "J’assume parfaitement de mentir": la révélation choc de la conseillère communication d’Emmanuel Macron

    La jeune femme n’hésite par exemple pas à blacklister les journalistes dont elle n’a pas aimé les articles.

    Sibeth Ndiaye, la conseillère communication de l’Elysée, a été la révélation du documentaire sur Emmanuel Macron Les Coulisses d’une victoire, diffusé sur TF1 au lendemain de son élection.

    Un article publié dans L’Express le 12 juillet s’interroge sur le rôle de ce membre essentiel de l’équipe du nouveau président. Selon l’hebdomadaire, Sibeth Ndiaye " assume parfaitement de mentir pour protéger le président ".

    L’article, intitulé Silence radio au château, explique notamment que la jeune femme n’hésite pas à blacklister les journalistes dont elle n’a pas aimé les articles: " J’ai reçu des pressions lunaires", a ainsi affirmé un journaliste à l’hebdomadaire.

    Sibeth Ndiaye confirme: "Nous appelons les médias quotidiennement quand on a des divergences d’interprétation".

    SFR.fr

  • Allez, bande de hipster... tous en vacances aux U.S.A.

    Etats-Unis: De la splendeur à la décadence.

    Aujourd’hui, il est difficile de croire que Baltimore fut l’une des plus grandes villes au monde.

    Contrairement à Washington DC, Baltimore est une ville ouvrière (cols bleus) qui abrite les américains les plus travailleurs. Lorsque j’étais au lycée, mon frère et moi étions de grands fans des Orioles de Baltimore, et de temps en temps nos parents nous conduisaient de notre maison en Virginie jusqu’à Baltimore pour les voir jouer. Adulte, j’ai passé un certain nombre d’années près du district de Columbia, et je me déplaçais souvent à Baltimore. Lorsque l’on dit que cette ville est en déclin, c’est un énorme euphémisme. Partout où vous vous déplacez à Baltimore, on y voit des bâtiments et des maisons abandonnés, et lorsque vous traversez certaines des zones les plus en difficulté, vous pouvez observer des toxicomanes au coin des rues. Baltimore n’est plus qu’une ville délabrée, qui tombe en lambeaux et qui ne ressemble absolument plus à la glorieuse métropole qu’elle était autrefois.

    Il y a certaines zones de Baltimore où vous ne pouvez plus aller une fois le soleil couché. Et en réalité, mieux vaut ne pas y aller pendant la journée non plus. La criminalité dans cette ville a atteint un tel niveau que les autorités ont officiellement demandé de l’aide auprès du gouvernement fédéral…

     Selon The Baltimore Sun newspaper (journal quotidien de la ville de Baltimore), jusqu’à maintenant, la ville a enregistré 118 homicides et anticipent plus de 400 meurtres d’ici à la fin de l’année. La situation est si grave que le maire de Baltimore a officiellement demandé de l’aide auprès du gouvernement fédéral afin de tenter de reprendre le contrôle. Même le syndicat de Police a tiré la sonnette d’alarme en ayant mis en avant une pénurie d’officiers, ce qui engendre une baisse des patrouilles. Tout ceci se produit alors que la population de Baltimore ne cesse de baisser au point où elle est revenue à son niveau d’il y a 100 ans, selon le bureau du recensement américain.

    A la fin du mois d’Avril dernier, Baltimore était en passe d’atteindre le taux d’homicides le plus élevé que la ville n’ait jamais connu de toute son histoire.

    Oui, vous avez bien compris.

    La principale raison de toute cette montée de violence, c’est une épidémie d’opioïdes qui est devenue complètement incontrôlable…

    L’épidémie d’opioïdes tue silencieusement et laisse derrière elle une longue file de cadavres dans les rues de Baltimore.

    Voilà ce qu’a déclaré le commissaire adjoint, Dean Palmere, du département de police de Baltimore: "Ceux qui vendent ces drogues à Baltimore, tuent des gens dans nos rues".

    Les overdoses ont tué 2 000 personnes à l’échelle de l’État en 2016, dont plus de 800 personnes à Baltimore seulement.

    Selon les propos tenus en Février par le Dr. Leana Wen, la commissaire à la santé de Baltimore: “il y a plus de décès par overdose aujourd’hui à Baltimore, qu’il n’y a de morts par homicide".

    Ce dernier paragraphe m’a estomaqué lorsque je l’ai lu pour la première fois

    Par conséquent même si à la fin du mois d’Avril, Baltimore était déjà en passe d’atteindre le taux d’homicides le plus élevé que la ville n’ait jamais connu de toute son histoire, aujourd’hui, ces gens meurent plus par overdose qu’ils ne décèdent par balles.

    Et maintenant, la police de Baltimore s’inquiète d’un nouvel opioïde qui serait "100 fois plus puissant que l’héroïne". Cette nouvelle drogue s’appelle le carfentanil ou carfentanyl, et elle peut tuer quasiment instantanément n’importe quel individu. (La molécule est habituellement utilisée pour anesthésier de gros animaux tels que les éléphants)

    Je voudrais partager avec vous une courte vidéo publiée sur youtube il y a quelques jours par Alastair Williamson et qui s’intitule: "The Baltimore Experience". Baltimore est une ville dévastée, sinistrée et je ne pourrais jamais vous l’expliquer aussi bien que cette vidéo…

    Avez-vous vu cette partie vers la fin de la vidéo où Williamson s’arrête pour offrir une bouteille d’eau à un homme qui se trouve au coin de la rue?

    J’espère que cet homme va bien, mais il est assez fréquent de voir des gens allongés comme des zombies dans des villes où une épidémie d’opioïdes fait rage. Ce sont des drogues extrêmement dévastatrices, et elles vous détruisent complètement une fois que vous commencez à les consommer.

    Plus il y a de drogues, plus il y a de violence, et au cours des dernières 24 heures, nous avons vu quatre meurtres insensés à Baltimore…

    Selon les déclarations de la Police: "Deux hommes ont été tués par balles mardi matin dans l’ouest de Baltimore. Les officiers de police se sont rendus à 5h50 du matin sur les lieux des tirs au bloc 2800 de la rue de Lanvale.

    Les agents de police ont trouvé les victimes à l’intérieur et autour d’un véhicule. Les deux ont été abattus d’une balle dans la tête et ont été déclarés morts sur les lieux“.

    Toujours selon les déclarations de la Police, un homme de 35 ans a été abattu lundi soir dans le sud-est de Baltimore.

    Cette victime a été identifiée par la police comme étant Charles Gatuthu, un homme âgé de 35 ans. Cet individu a été abattu d’une balle dans la tête et dans le corps vers 19 h 45 dans le bloc 6100 de la Rue de Boston. Il a été emmené à l’hôpital Johns Hopkins Bayview, où il est depuis décédé.

    Et pour finir, la police a déclaré qu’un jeune homme de 25 ans avait été tué par balles lundi après-midi dans l’ouest de Baltimore Bien entendu, Baltimore est loin d’être la seule ville des Etats-Unis dans ce cas. Récemment, j’ai publié un article qui expliquait à quel point Chicago était devenue une ville infestée de gangs et mardi, nous avons appris qu’il y avait eu un 200ème homicide à Chicago depuis le début de l’année 2017.

    Et lundi, un communiqué officiel a été transmis à tous les membres de la police de Chicago les mettant en garde face aux "armes extrêmement puissantes" qu’utilisent dorénavant les gangs pour tuer des gens…

    Etats-Unis: Hausse de 44 % du nombre de policiers abattus en 2016 par rapport à l’année 2015

    La police de Chicago a publié un communiqué lundi en avertissant ses agents que des gangs détenaient des armes extrêmement puissantes, après que trois personnes aient été tuées par balles au cours du week-end, dont deux assistaient à la cérémonie commémorative en hommage de la victime précédente.

    Anthony Guglielmi, le porte-parole du département a déclaré que les trois personnes avaient trouvé la mort lors de fusillades dimanche et qu’ils faisaient tous partie du même gang. Lorsque l’on lit ceci, il est parfois difficile de croire qu’on parle de l’Amérique.

    Tous ces gens qui tombent dans la drogue et qui commettent ces meurtres étaient autrefois de sympathiques et innocents citoyens américains. A un certain moment, ils ont pris la mauvaise voie, mais cette situation prend d’énormes proportions à travers toute l’Amérique.

    Alors, que devrions-nous faire?

    Nous avons besoin de solutions concrètes. Il faut restaurer les principes et les valeurs qui ont fondé la nation américaine, et nous avons besoin de personnes disposées à faire ce travail et qui sont prêtes à prendre des décisions différentes de toutes celles qui ont été prises jusqu’à maintenant.

    http://www.businessbourse.com/2017/07/17/usa-a-baltimore-on-se-croirait-en-zone-de-guerre-cette-ville-est-rongee-tel-un-cancer-par-une-epidemie-dopioides/

     

  • Le présitante: qui a de l'autorité pour insulter le grand général de Williers, doit mettre cette “autorité“ de tout petit caporal à gueuler vers ceux qui ne font pas leur travail!

    Lettre ouverte à Emmanuel Macron sur la réduction des heures d'aides humaines

     

     

     

  • Une si grande dame..... bien plus que vous ne le croyez!

    Simone Veil, ministre de la Santé, pas que devant les caméras

     

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    Dans les années 90, alors que le sida fait des ravages, Simone Veil doit s’entretenir en direct avec un malade. Rien ne se passe comme prévu.

    Le 1er décembre 1994, Simone Veil, alors ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville, doit apparaître à la télévision pour la journée mondiale de lutte contre le sida. Tout est organisé pour le tournage. L’hôpital Broussais. Service d’immunologie. Elle doit sortir de la chambre d’un malade, faire son discours. Et ce discours lancera en direct le JT du 20 heures sur TF1.

    1994, les gens crevaient du VIH. Non! Ils ne mouraient pas du VIH, mais des effets du virus sur la capacité du corps à se défendre, à se gérer. Avec lui, les gens attrapaient tout, n’importe quoi. Puis ils maigrissaient, maigrissaient. Puis ils claquaient.

    Hôpital Broussais donc, dans le XIVe arrondissement, service d’immunologie du professeur Kazatchkine, un personnel engagé dans la course contre la montre et contre la mort qui déferle, soutenu par la présence de volontaires de l’association Aides.

    L’équipe de télévision arrive, se met en place. Puis Mme Veil. Mais, celle-ci joue la difficile. Elle a des exigences. Elle ne veut pas que sa présence soit juste symbolique. Elle refuse de jouer le jeu et de sortir de la chambre vide aménagée pour les besoins du tournage et pour sa tranquillité. Elle exige de parler avec un malade avant le tournage. Elle veut être - au moins pour vingt minutes, le temps d’une conversation - dans le vrai. Un vrai malade dans une vraie chambre.

    En tant que responsable des volontaires, on me demande d’identifier un patient hospitalisé qui serait prêt à jouer le jeu. A parler avec la ministre. A l’aider à se mettre en condition, pour ensuite quitter la chambre d’hôpital devant les caméras et être interviewée, en direct, par les journalistes. Il faut trouver vite. Qui est hospitalisé ce soir-là? Je regarde la liste des personnes. Beaucoup en fin de vie. Pas possible de leur imposer ça sans qu’ils puissent donner un consentement réel. D’autres, moins malades, sans doute capables de jouer le jeu. Mais qui acceptera?

    Puis un nom ressort du lot. De prénom, David. La trentaine. Alité avec plusieurs infections graves. 50 kilos au lieu de ses 70 kilos d’avant la maladie. Mais la tête OK. Quelqu’un avec du caractère. De l’est de la France. David a de l’humour, de la conversation, un point de vue. Il saura jouer le jeu.

    19 h 40. Tout est prêt pour le tournage en direct. Elle entre dans la chambre. Je les présente l’un à l’autre. Je quitte la chambre pour attendre à l’extérieur, les laisser faire leur conversation. Puis je dois attendre les quinze minutes de conversation. Puis taper à la porte vers 19 h 55 pour faire signe à Mme Veil qu’elle devait sortir de la chambre devant les caméras.

    J’attends. Les journalistes attendent. Les techniciens attendent. 19 h 55, je tape à la porte. Rien. 19 h 58, les journalistes commencent à s’énerver. Je tape de nouveau. J’entrouvre la porte. Madame Veil est là. Debout juste à l’autre côté de la porte. Elle me regarde rapidement, puis retourne la tête. Elle pleure. Elle essuie les yeux. Puis elle me regarde de nouveau. D’une voix secouée, mais claire, avec une fermeté qui ne permet aucune discussion, elle me dit, en faisant référence aux équipes et aux journalistes: "Faites que ces gens s’en aillent. Faites que ces gens s’en aillent".

    Elle referme la porte. Je me retourne. J’annonce aux équipes de tournage que c’est raté pour ce soir. Elle ne sortira pas de la chambre devant les caméras. Elle ne parlera pas aux journalistes! Scandale! Ils remballent leurs affaires, énervés. Le journal de 20 heures s’est débrouillé sans le tournage prévu.

    A l’hôpital, Mme Veil est restée encore une demi-heure dans la chambre en question. En sortant, elle s’excuse auprès de moi. Elle me dit: "C’était trop dur. Ça me faisait penser aux camps. Aux camps de concentration. On parlait de choses si graves. Il est si maigre, si maigre. C’était trop dur". Ensuite, elle est partie.

    Puis l’étonnant. Madame Veil n’a pas tout simplement disparu. Elle est revenue à l’hôpital. L’Association Aides était présente à l’hôpital Broussais les mercredis soirs. Telle une volontaire de base, elle est revenue le mercredi soir. Pour rencontrer les malades. Pour faire ce que nous faisions aussi, donner de notre temps, écouter, réconforter, discuter, apporter de la vie. Pas tous les mercredis mais régulièrement.

    Une heure, deux heures. Parfois, si c’était en fin de soirée, son chauffeur la ramenait chez elle, puis me déposait chez moi après. On parlait du réel. Du vécu réel des gens dans les hôpitaux, dans les soins, de l’hôpital, de celles et ceux qui y travaillent. Mais tout cela, c’était hors champ, pas devant les caméras.

    David est mort dans les semaines qui suivirent. C’était une époque si dure. Avant l’arrivée des traitements efficaces. Tout le monde crevait. Toutes les semaines, la première question en arrivant: qui est mort cette semaine? Mais on avait une ministre de la Santé. On avait une ministre de la Santé.

    Bon voyage, David. Bon voyage, Simone. Je suis fier d’avoir fait votre connaissance.

     

  • Une si grande dame.....

    Simone Veil, le VIDAL et l’industrie pharmaceutique

    Simone Veil a joué un rôle majeur et peu connu en matière d’information sur le médicament. Elle a notamment soutenu sans faiblir un de ses conseillers qui a repris en main l’information pharmacologique destinée aux professionnels de santé.

    L’histoire que je vais vous raconter n’est pas publique, je la tiens de la bouche d’un ancien conseiller de Simone Veil, qui me l’a racontée il y a une dizaine d’années. Je m’étais promis de la publier un jour et le décès de Simone Veil m’en donne l’occasion.

    Tout le monde ou presque connaît le dictionnaire VIDAL, ce gros livre rouge qui trône sur le bureau de tous les médecins. Il regroupe des notices d’information professionnelles sur les médicaments. Ces notices (appelées monographies) sont strictement conformes aux documents officiels de référence élaborés par les agences du médicament française et européenne et ne comportent donc aucun contenu publicitaire.

    Il n’en a pas toujours été ainsi. Depuis la naissance du VIDAL en 1914 jusqu’à la fin des années 70, ces monographies étaient élaborées en toute liberté par les laboratoires, qui pouvaient y vanter leurs produits sans aucune retenue. Voici par exemple que que l’on pouvait lire dans l’édition 1973:

    En 1976, Simone Veil est Ministre de Santé depuis 2 ans, le tumulte autour de sa loi sur l’avortement est à peine retombé. Un de ses conseillers, Jean-Pierre Bader, est professeur de gastro-entérologie et pharmacologue. Il participe à des commissions internationales sur le médicament. C’est lui qui va être à l’origine de la naissance du "nouveau VIDAL". Je retranscris ci-dessous l’histoire telle qu’il me l’a racontée:

    Alors que je participe à un dîner regroupant des pharmacologues, je suis assis à côté d’un collègue américain qui représente la Food and Drug Administration (FDA) et qui parle français. Quand il apprend que je représente la France, il s’exclame:

    "Waouh, vous, les français, vous avez un truc extraordinaire! c’est le dictionnaire VIDAL! À la FDA, quand une réunion se prolonge et que nous sommes tous un peu fatigués, je sors un VIDAL et je traduis une page ou deux à mes collaborateurs. On rigole un bon coup, ça nous détend, et on peut recommencer le travail. Vraiment, merci, votre dictionnaire des médicaments est trop marrant!".

    Je ris jaune. Dès le lendemain, je parcours la dernière édition du VIDAL (1976). Il avait malheureusement raison: le contenu du dictionnaire des médicaments utilisé par tous les médecins et pharmaciens français était absolument pathétique.

    Je m’en ouvre à Simone Veil et lui propose de monter une commission pour contrôler et réécrire l’information contenue dans le dictionnaire VIDAL. Elle me donne carte blanche.

    Je recrute un jeune pharmacologue, Jean-Michel Alexandre, qui crée avec quelques collègues une commission chargée de reprendre une à une toutes les monographies des médicaments, et d’imposer à l’industriel et à l’éditeur du VIDAL un texte enfin conforme aux données de la science [1] et purgé de ses allégations publicitaires.

    C’est un casus belli pour l’industrie pharmaceutique qui tente à plusieurs reprises de nous faire renoncer à notre projet, mais nous résistons et la Commission Alexandre avance à grands pas. Jacques Servier se déplace en personne au Ministère avec sa garde rapprochée pour m’expliquer que je signe la mort de l’industrie pharmaceutique française! Me sentant soutenu par la Ministre, je tiens bon. C’est alors que son chef de cabinet me convoque et me tient ce discours:

    “Monsieur Bader, une des missions fondamentales d’un chef de cabinet est de protéger sa Ministre. Il se trouve que votre histoire avec le VIDAL provoque des remous dans les plus hautes sphères de l’État. Vous êtes en train de mettre en danger Mme Veil, et je ne peux pas l’accepter. Il faut que vous arrêtiez.”

    Je lui réponds que je comprends très bien la situation, au vu des pressions que j’avais moi-même subies, mais que je n’arrêterais que si Mme Veil me le demande elle-même.

    Une réunion est organisée au Ministère. Nous sommes quatre: Simone Veil, son chef de cabinet, Jean-Michel Alexandre, et moi-même.

    Le chef de cabinet explique à la Ministre à quel point la situation est tendue, du fait des pressions de l’industrie du médicament sur l’appareil politique. Je prends ensuite la parole pour lui expliquer l’importance de notre rénovation du VIDAL pour la santé publique française. Je termine en déclarant que je me conformerai à ses directives.

    Suivent quelques secondes de silence qui me paraissent interminables. Elle lève les yeux pour réfléchir, puis me fixe du regard, et me dit d’une voix ferme "Monsieur Bader, vous continuez". Fin de la réunion!

    J’adore cette histoire, qui honore la mémoire de Simone Veil. Elle illustre une capacité peu répandue chez les hommes (ou femmes) politiques: celle de se mettre en difficulté pour faire avancer une cause juste. L’œuvre de Simone Veil dépasse largement celle de la dépénalisation de l’IVG et touche parfois des domaines peu connus.

    Quelques années plus tard, Jean-Pierre Bader soutiendra le financement d’un projet de revue pharmacologique indépendante: c’est grâce à une subvention ministérielle que la Revue Prescrire pourra se lancer à la même époque, avant de devenir autonome financièrement une dizaine d’années plus tard.

    Jean-Michel Alexandre sera président de la commission d’AMM, avant de devenir consultant pour l’industrie et d’être mis en examen dans l’affaire du médicament MEDIATOR pour ses liens financiers étroits avec les Laboratoires SERVIER.

    Les propriétaires du VIDAL, persuadé que cette "rénovation" ferait fuir les industriels (qui contribuent à la diffusion gratuite du VIDAL auprès des prescripteurs), le vendront à un entrepreneur visionnaire (Vincent Hollard) qui avait compris que bien au contraire, cette nouvelle crédibilité assurerait l’avenir de cette référence pharmaceutique. La société VIDAL appartient actuellement à la société japonaise M3.

    Liens d’intérêt

    Je suis consultant pour les éditions du VIDAL depuis 1992, date à laquelle j’ai été embauché pour rédiger la version grand public du dictionnaire des médicaments, avant d’évoluer vers un rôle d’expert web. Je n’ai pas soumis ce texte à la société VIDAL et j’en assume donc, seul l’entière responsabilité.

    Notes

     [1] Ces monographies révisées se distingueront pendant une dizaine d’années par la présence d’une étoile à côté du titre

    En savoir plus sur http://www.atoute.org/n/article357.html#v8ylUSZ31kxUMTiB.99

  • Ha Mer.... où on est là???????

    Aussi envoyé par mon amie médecin

    environ 50 000 personnes meurent de la rage dans le monde (Asie, Afrique ) / an et le chiffre est SOUS evalué. ( bcq meurent dans des villages isolés et ne sont pas comptabilisés). c'est une mort particulièrement affreuse

    donc il est " normal" que les gens de ces pays aient peur des chiens, les jugent impurs, leur lancent des pierres etc...il y a environ 20 morts/ an de la rage au Maroc... Tous les ans des gens raménent des animaux contaminés par la rage, en revenant de vacances au magreb (chats ): cela coute excessivement cher de retrouver tous les animaux et humains ayant été en contact avec l'animal enragé, pour les vacciner.
    CAR n'y a pas de traitement contre la rage : elle est 100 % mortelle.
    Et je vous prie de croire que les sujets " contacts" sont trés contents de se faire vacciner contre la rage, meme si cette vaccination et immunothérapie est trés contraignante
    parfois, on est obligé de faire appel aux vétérinaires pour qu'ils donnent leur sang ( sont vaccinés contre la rage ) afin de fabriquer un sérum antirabique.. qui " bloque" le virus de la rage, en attendant que le vaccin fasse effet.
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    Agression choquante en plein jour à Vienne : Ingrid T. (54 ans) est à l’hôpital à la suite d’une attaque brutale. Motif : ses deux chiens ! « Ces animaux sont impurs, » telle est la justification de son agresseuse, une Somalienne ayant obtenu le droit d’asile.‎

    Elle bavardait avec des voisins à la porte du jardin;‎‎ Panda, son colley croisé, sourd, presque aveugle, trois pattes ‎‎seulement, paisiblement assis près d’elle, «Poco», dix mois, marchait dans la petite rue en direction de la maison des parents d’Ingrid T. «J’ai aperçu une jolie femme voilée qui s’approchait. Je savais que certaines personnes de ces pays n’aiment pas les chiens, alors je suis allée vers «Poco » et ai voulu le ramener», raconte Ingrid T. sur son lit d’hôpital.‎

    Puis les évènements se sont précipités, comme le raconte cette Viennoise : la Somalienne (18 ans, permis de séjour officiel pour l’ Autriche) l’a attaquée. « Elle a mis ses bras autour de moi, m’a fait tourner et m’a griffée» ‎‎–‎‎ jusquà ce que toutes les deux tombent à terre. Il a fallu trois hommes pour séparer cette femme de 54 ans de son assaillante. «Je ne sentais plus mes jambes», se souvient Ingrid T.‎

    Elle a été opérée deux fois à l’hôpital Wilhelmine ‎‎–‎‎ elle a le genou cassé […]. Pourquoi tout cela ? Il s’agit ici de culture, aurait déclaré le mari somalien à l’hôpital, lorsqu’il a voulu interpeller Ingrid t. : «Nous ne voulons pas de chiens, ils sont sales !»‎
    ‎T. Ingrid va mettre du temps à récupérer. Qui va payer pour tout cela ? Son avocat Manfred Ainedter ne le sait pas. La Somalienne n’a apparemment pas de responsabilité civile. […]‎

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