Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Fipronil: autre liste des produits retirés de la vente en France

    Quatrième liste de produits publiés dans le dernier communiqué du ministère de l’agriculture du 24 août 2017: 32 produits retirés de la vente.

    Comment lire ce qui suit? Vous avez successivement les titres suivants:

    Dénomination du produit; Marque; Origine; Lots; Date mise sur le marché

    BROWNIE INDIVIDUEL CHOCOLAT ET PEPITES 240G; MARQUE REPERE; BE; 28-juin

    BROWNIE A PARTAGER CHOCOLAT PEPITES 285G; MARQUE REPERE; BE; 7177 DDM: 27/09/17; 29-juin

    MUFFINS PEPITES CHOCOLAT NOIR 4X75G; MARQUE REPERE; BE; 7179 DDM: 07/09/17; 03-juil.

    Muffins Vanille pépites chocolat 4x75g; Leader Price; BE; 7178 DDM: 01/09/17; pas d’infos

    Muffins chocolat pépites chocolat 4x75g; Leader Price; BE; 7178 DDM: 01/09/17; pas d’infos

    Muffins Vanille pépites chocolat fourrés noisette 4x75g; Leader Price; BE; 7178 DDM: 01/09/17 et 30/08/17; pas d’infos

    Muffins Vanille fourrés myrtilles 4x75g; Leader Price; BE; 7178 DDM: 30/08/17; pas d’infos

    Pommes Dauphine U – Sachet de 1kg U; BE; lot D3 70432352 DDM 11/02/2019; pas d’infos

    Mini torsades 7 œufs 250 g; Marque Grand-mère; Matière première (NL) Pâtes de fabrication françaises; H 27.06.2020 – XX:XX/4A et 4B; 17-juil.

    Mini torsades 7 œufs 250 g; Marque Grand-mère; Matière première (NL) Pâtes de fabrication françaises; H 27.06.2020 – XX:XX/4A et 4B; 17-juil.

    Nids 4 mm 7 œufs Format 250g; Marque Nos régions ont du talent; Matière première (NL) Pâtes de fabrication françaises; H22.06.2020 05:00/ 6A et 6B à H22.06.2020 11:35/ 6A et 6B; 17-juil.

    Nids 4 mm 7 œufs 500g; Marque Grand-mère; Matière première (NL) Pâtes de fabrication françaises; H 08.06.2020 – XX:XX/6A et 6B – H 09.06.2020 XX:XX /6A et 6B; 17-juil.

    8 mini gaufres 165g; Les Trouvailles de Luciles; NL; DLUO 21/09; 27-juil

    Frangipane 208g; LOTUS; BE; 041017B de DDM 04/10/17; 03-août

    Mini frangipane 260g; LOTUS; BE; DDM 12/09/17 – DDM 05/10/17 – DDM 06/10/17 – DDM 05/10/17; 07-juil

    4 gaufres 165g le prix gagnant; LEADER PRICE; NL; DLC 17/08 – 24/08 – 31/08 – 07/09 – 05/10; 28-juin

    12 mini gaufres 250g; LEADER PRICE; NL; DLC 21/09; 01-août

    6 gaufres poudrées 260g; LEADER PRICE; NL; DLC; 14/09 et 21/09; 27-juil

    12 mini gaufres 250g; FRANPRIX; NL; DLC 21/09; 26-juil

    6 gaufres poudrées 260g; FRANPRIX; NL; DLC 14/09 et 21/09; 26-juil

    6 gaufres flash poudrées 260g; SYSTÈME U; NL; DLC 25/09 et 04/10; 01-août

    6 gaufres pâtissières 250g; SYSTÈME U; NL; DLC 31/08 – 07/09 – 25/09 – 05/10; 05-juil

    Gaufres moelleuses poudrées 260g; MONOPRIX; NL; 24/08 et 31/08; 12-juil

    Mini gaufres molles poudrées 208g; MONOPRIX; NL; DLC 29/09 – 18/08 – 25/08 – 01/09 – 21/09; 23-juin

    6 gaufres flash poudrées 260g; CASINO; NL; 17/08 – 27/09

    Gaufres flash tous les jours 165g; CASINO; NL; 17/08 – 18/08 – 04/10

    gaufres molles; CHABRIOR 345 g (ITM) NL DLC 29/09- 12/10- 13/10 20-juil

    gaufres molles; NETTO 260 g  (ITM); NL; DLC 29/09- 12/10 20-juil

    gaufres molles TOP BUDGET 250 g (ITM); NL; DLC 29/09 – 13/10 20-juil

    6 gaufres poudrées 260g; MARQUE REPERE – P’TIT DELI (Leclerc); NL; DLC 31/08 – 07/09 – 14/09 – 21/09 – 25/09 -06/10; 28-juin

    12 gaufres aux œufs frais 250G; ECO + (Leclerc); NL; DLC 02/09 – 22/09; 28-juin

    Gaufres poudrées aux œufs frais (4x26g); CARREFOUR; NL; DLC 18/8 – 25/8 – 22/09; 11/08 – 17/07 – 29/07

    NB: Précisions: la DGCCRF n’en est qu’a la première liste de produits retirés alors que le ministère de l’agriculture en est à sa quatrième liste …

     

    Toulouse, toulousain, société, cuisine, recettes, Actualité, Occitanie, France

  • Dans quelque pays qu'elle soit, la gauchiasse est toujours aussi con!

    Le touriste, le salafiste et le Catalan

    Par François d'Orcival

    Valeurs actuelles

    Les Catalans avaient rempli les rues de Barcelone aux cris de “Touristes dehors, bienvenue aux réfugiés!”. Les djihadistes leur ont répondu par la terreur.

    L’histoire nous réserve souvent de tragiques rapprochements. À l’heure même où la fourgonnette des djihadistes fonçait sur la foule des Ramblas de Barcelone, le jeudi 17 août, un millier de manifestants défilaient dans le centre historique de Saint-Sébastien aux cris de "Tourists go home!". Ainsi, quand les djihadistes chassaient les touristes par la terreur au coeur de la Catalogne, des Basques d’ultragauche manifestaient contre les mêmes, dénoncés comme une "plaie du capitalisme"…

    Le samedi 18 février, la maire de Barcelone, Ada Colau, fidèle à ses engagements altermondialistes, avait pris les devants : elle avait demandé à ses électeurs de "remplir les rues" pour crier "volem acollir" en catalan — "nous voulons accueillir des réfugiés". Ce que les plus radicaux traduisaient par ce double slogan, en anglais cette fois: "Tourists go home, refugees welcome". Et l’on a pu voir, badigeonné sur un mur, ce slogan définitif à l’endroit des touristes: "You are the terrorists! "Un amalgame qui ne manquait pas de sel à lire les arguments des auteurs: " Ce n’est pas du tourisme, c’est une invasion!": "L’Espagne est pleine": "Nos ressources sont limitées": "Ils saccagent notre environnement"…

    Le problème est que la Catalogne aux bras ouverts est devenue, au fil des années, un nid de salafistes. Et pour cause: le salafiste ne se voit pas, ne boit pas, ne cause pas, il est gentil, serviable, pieux, bon voisin, comme le rapportent les témoins. La maison où s’était réfugié le groupe qui préparait le massacre de Barcelone était remplie de 120 bonbonnes de gaz: personne n’avait rien vu venir. Le touriste, lui, se remarque, en short, tongs et casquette: il se déplace avec son argent, ses habitudes et ses horaires: il boit et fume, mais ne fait que passer.

    Le salafiste n’appartient même pas à une minorité visible, le port de la barbe n’étant plus un signe distinctif depuis que les Occidentaux l’ont adopté: et le Coran lui permet d’être imberbe si nécessaire. Mais, à la différence du touriste, il est venu pour conquérir les âmes. Il a sa maison, veut des enfants nombreux, introduit ses traditions, voile ses filles et ses femmes, propage sa religion, crée sa mosquée et son école coranique.

    Le Catalan redoute le touriste mais voisine avec le salafiste sans rien savoir de lui et, un matin, celui-ci s’en va, avec armes et bagages, accomplir la mission qu’Allah (depuis la Syrie, l’Irak ou l’Afghanistan) lui a désignée. "Ce n’est pas l’islamophobie qui entraîne le terrorisme, dit l’essayiste Pascal Bruckner dans un lumineux entretien au Figaro (19 août), mais le terrorisme qui rend l’islam haïssable et pénalise les musulmans modérés. " Qui accuserait la Catalogne d’islamophobie?

    Il n’y a pas de capitale plus accueillante et moins préparée à la vigilance que Barcelone, au contraire des Israéliens qui sont sur leurs gardes dès leur naissance (voyez notre rencontre avec Aliza Bin-Noun, page 90). C’est pourtant bien elle que les terroristes salafistes ont choisie pour cible à une heure où ils comptaient coucher au sol plus de touristes encore que d’Espagnols catalans. Ils " nous frappent, insiste Bruckner, non pour ce que nous faisons, mais parce que nous sommes " — à cause de notre existence même.

    La Catalogne a ceci de commun avec les Molenbeek de Belgique que ses salafistes sont marocains. C’est parmi eux que se sont recrutés les terroristes du 17 août. Marocains et espagnols, regardés comme binationaux par le droit espagnol, tandis que pour le Maroc on ne peut être que marocain. L’Espagne devrait saisir l’occasion pour extrader au Maroc ses suspects de djihadisme. Les services antiterroristes marocains, les mieux informés sur nos réseaux salafistes, sauraient quoi en faire. Il est vrai que les policiers catalans n’ont pas molli: sur les douze membres identifiés du commando, ils en ont abattu huit.

     

  • Ceux qui font honneur à la France!

    Attentat de Barcelone : un footballeur français a porté secours aux victimes

    Terrorisme. Lucas Digne habite place de la Catalogne, à deux pas des Ramblas. Il est tout de suite descendu porter assistance aux victimes à la suite des attentats.

    Il n'est pas forcément connu des non-initiés, mais Lucas Digne suit une carrière tout à fait honorable dans le monde du football, évoluant notamment au FC Barcelone, un des plus grands clubs d'Europe. Mais surtout, il est définitivement rentré dans le coeur des Catalans après les attentats islamistes qui ont ensanglanté Barcelone, la ville dans laquelle il évolue depuis 2016.

    Discrétion totale

    Selon le journal El Mundo Deportivo, le défenseur international français se trouvait chez lui, place de la Catalogne, lorsque le fourgon des terroristes a percuté 13 personnes sur les Ramblas, jeudi 17 août. Immédiatement, l'ancien joueur lillois de 24 ans, né à Meaux, est descendu dans la rue afin d’apporter les premiers soins aux victimes en posant des garrots avec des serviettes et en distribuant des bouteilles d'eau. Après de longs moments sur place, il décide finalement de rentrer chez lui en toute discrétion. Ne cherchant pas à médiatiser son geste, il refuse de s'exprimer sur le sujet et souhaite ne pas être considéré comme un héros, estimant avoir agi comme des dizaines d'autres personnes présentes sur les lieux du drame.

     

  • Arts divinatoires: une escroquerie à cinq millions (de victimes)

    Je rappelle que l'association INAD fait payer une forte adhésion aux voyants pour qu'ils soient reconnus “honnêtes“ et “sérieux“; c'est même une très forte somme!!!

    Ils m'ont a plusieurs reprises écrits pour me dire de prendre “leur protection“!!! Surtout, les voyants indiqués comme “sérieux“ sur leur site ne le sont que parce qu'ils ont payés une adhésion de plusieurs centaines d'euros par an… et, à renouveler tous les ans: Donc, prudence.

    Ne croyez pas votre “copine“ qui vous donne un numéro: vérifiez son degré d'intelligence avant de la croire! (désolée d'être abrupte… mais, j'ai tout entendu en 35 ans de métier!!!).

    Ils se disent voyants, marabouts, ou encore guérisseurs. Derrière leur description parfois amusante se cache une réalité bien plus trash : des dizaines de milliers de personnes victimes d'escroqueries. Enquête sur des gens qui ont les boules.

    Paris. Avril 1986. C’est décidé, Christine*a choisi de franchir le cap. Pour la première fois, elle va se rendre chez un voyant. Mère de quatre enfants, elle vient tout juste d’acheter un appartement avec son mari. Or, celui-ci vient tout juste de quitter le domicile conjugal. La situation lui donne encore la nausée. Et c’est avec une boule au ventre qu’elle foule le trottoir de la rue Faubourg Saint-Martin afin de rencontrer l’homme dont le cabinet figurait sur un magazine d’astrologie.

    Un mariage, un endettement

    Le voyant sort un jeu de tarot et lui demande une somme équivalente à 300 euros pour lui garantir " le retour de l’être aimé ". Ne pouvant concevoir une vie sans conjoint, elle ne se fait pas prier et le paie rubis sur ongle. Rebelote toutes les trois semaines à chaque consultation. Hasard ou coïncidence, son mari est de retour le 7 septembre. Sauf que le voyant oublie d’apporter une petite précision : le conjoint de Christine semble développer une indifférence totale à l’égard de sa femme. " Je n’étais plus qu’une étrangère pour lui ainsi que pour mes enfants ", confie Christine. La méthode de travail de son voyant a toujours été un mystère pour elle. " Il me répétait toujours qu’il travaillait en équipe et qu’il allait me la faire rencontrer. Cela ne s’est jamais produit. " Pourtant, le voyant la rassure et lui martèle que les sentiments de son mari sont toujours présents. Effectivement, un changement s’opère en début d’année 1987. " Il était beaucoup plus affectueux ", confirme Christine. Mais les années passent et sa situation économique se détériore fortement. Tant bien que mal, elle continue de payer chaque consultation. Et finit par demander le divorce en 2002.

    Comme Christine, ils espéraient trouver le conjoint parfait, le retour de l’être aimé, ou un  jour de fortune. Ils se sont retrouvés sans rien dans les poches. Mais les consultations de voyance n’ont rien d’insolite. Au contraire, elles se déroulent souvent de la même manière : créer l’angoisse chez le patient, le persuader qu’un envoûtement s’est abattu sur lui, camoufler la contrepartie financière en incantation et le tour est joué. Aujourd’hui, on ne compte plus le nombre de victimes de ces pratiques, qui prolifèrent depuis quelques années. Si l'INSEE répertorie " seulement  " 2 300 entreprises d'arts divinatoires, ce sont bel et bien des dizaines de milliers de voyants qui exercent en France en profitant des personnes seules ou psychologiquement fragiles.

    "Le monde de la voyance est composé de 70% à 95% de charlatans", estime Youcef Sissaoui, président de l’Institut national des arts divinatoires (INAD). Assis dans son vaste bureau, il passe ses journées à recenser toutes les escroqueries liées aux arts divinatoires. Sissaoui en dénombre plus de cinq millions en France, entre 2010 et 2014. "Les premières victimes sont les personnes seules, malades ou retraitées", poursuit le quinquagénaire. La technique est souvent la même : proposer une consultation téléphonique à un euro symbolique puis demander les coordonnées bancaires des clients. "Le téléphone est canal propice à la manipulation, notamment pour faire de la "magie cérémoniale", continue-t-il, en citant une expression répandue chez les marabouts. Selon lui, une consultation ne doit pas durer plus de dix minutes car le marabout connaît au préalable la raison de votre présence. " Il faut se méfier de celui qui demande impérativement de l’argent. C’est contraire à leur éthique ", avertit le président de l’association.

    Marie-Ange, Channel et Canal +

    Ces "brouteurs", comme il les appelle, on les retrouve en masse sur des plateformes en ligne telles que marabouts.com, Wengo ou Cosmoplace. Opérant par consultation privée, les forfaits peuvent grimper jusqu’à 700 euros par mois. " Ce qui n’empêche pas les gens de devenir addicts ", commente Youcef Sissaoui. Les plateformes dégagent des flux financiers énormes à l’image de Wengo qui s’est spécialisée dans le consulting et qui propose également  des services de voyance. "Suite à une très douloureuse séparation sentimentale, je suis tombée "dans le piège" de Wengo. Une addiction qui m'a coûté plus de 5 000 euros, sans compter les faux espoirs ", peut-on lire dans la rubrique " commentaires" du site de l’entreprise. On retrouve également des témoignages de la part d’anciens collaborateurs. "Travaillant sur cette plate-forme, je suis dégoutée de leur système qui profite de la détresse des consultants", affirme une voyante sur le site de l’INAD, assurant par la suite avoir quitté son job parce qu’elle refuse d’être perçue comme une escroc. "La voyance est une véritable vache à lait et sa pratique  anarchique, dépourvue d'éthique et de sens moral Wengo est une véritable vache à lait", estime Youcef Sissaoui. La plateforme, qui appartient au groupe Vivendi (et détient entre autres Canal +, ndlr), " agit comme un véritable lobby ", et procède " régulièrement à des abus depuis le départ de son ancien responsable Patrick Amiel " poursuit-il.

    Outre l’arnaque de la voyance en ligne, la consultation en cabinet compte parmi ses praticiens un bon nombre d’imposteurs. Victime d’une escroquerie de 19 000 euros, Sonia* a accepté de témoigner pour cafébabel. L’histoire débute le 29 avril, alors qu’elle se promenait dans un centre commercial de Créteil, " lorsqu’une femme d’un certain âge m’interpelle soudainement pour me dire qu’un sort a été jeté sur ma mère ", souligne-t-elle. Intéressée, elle paie trente euros pour en savoir plus.

    La voyante, qui prétend s’appeler Marie, lui annonce voir en elle un blocage lié aux hommes. Sonia n’étant pas mariée et n’ayant pas d’enfant y voit là un signe. Au fil de la discussion, la voyante annonce que le désenchantement de la mère coûterait 1000 euros. " Elle m’a mis en confiance et m’a rassurée en prenant mon numéro de téléphone. Elle me répétait de ne pas m’inquiéter et qu’elle allait bientôt me rappeler. " Sonia n’est pas totalement convaincue mais lui donne quand même 400 euros. Le soir même, la voyante adresse un coup de fil à sa cliente et la met en relation avec une collègue " Marie-Ange " qui parle mieux français. Elle propose alors à Sonia une consultation de voyance par téléphone. Les trois femmes conviennent d’un rendez-vous pour le lendemain. On demande à Sonia  d’apporter avec elle une liste de toutes ses affaires de valeur dans le but de réciter des prières avec. Aucune demande d’argent n’est formulée jusque-là. Quelques jours plus tard, les deux voyantes déclarent qu’une personne a voulu faire du mal à sa mère et a enterré quelque chose dans un cimetière. De plus, elle aurait dormi sur des biens de valeur pour que le sort se réalise. " Elles me demandent ensuite combien je peux donner pour sauver ma famille ", confie-t-elle. Marie-Ange prend les choses en main et révèle à Sonia qu’elle a pour habitude de collaborer avec la ville de Lourdes et notamment avec le père Antonio " qui m’a affirmé après l’avoir contacté trop tardivement qu’il ne faisait pas ce genre de choses ", regrette la jeune femme. Mais elle leur faisait confiance. " Ce sont des femmes assez âgées et elles sont croyantes. Je peux leur faire confiance ", se dit-elle, avant de leur annoncer qu’elle possède 19 000 euros sur son compte bancaire. C’est depuis ce jour que débute le harcèlement. " Elles m’appelaient tous les jours et me demandaient si j’avais fait les démarches pour retirer l’argent tout en m’interdisant d’en parler à qui que ce soit afin que la "guérison" puisse fonctionner ", confie-t-elle.

    Une fois l’argent donné (en liquide), une relation de confiance s’installe entre les trois femmes. "Elles m’ont même amenée au restaurant", s’étonne-t-elle. Les voyantes vont même jusqu’à lui demander des cartes bancaires. Encore une fois, Sonia fait confiance. À sa grande surprise, son compte en ligne affiche des factures liées à des enseignes plutôt atypiques pour le domaine de la voyance : Yves Rocher, Channel ou encore Hermès. Quelques achats plus tard la jeune femme décide de porter plainte. " J’ai gardé contact avec ces femmes, sous demande de la police. Aujourd’hui je suis interdit bancaire et j’ai plus de 20 000 euros de dettes ", raconte Sonia. Elle n’a pas pu livrer l’identité des arnaqueuses. La poursuite judiciaire est donc impossible.

    Lacunes juridiques

    "Il n’existe pas de contrôle, de surveillance des activités dans le domaine des arts divinatoires", atteste Youcef Sissaoui. En effet, jusqu'au 1er mars 1994, l'exercice de la voyance était un délit inscrit dans le Code pénal. Depuis l'abolition de cette loi, la voyance n'est pas contrôlée. " Les voyants utilisent toujours un nom d’emprunt afin d’éviter d’être poursuivi", poursuit le président de l’INAD en faisant référence à de nombreuses interventions réalisées auprès des différents gouvernements dans le but de les éclairer sur le sujet. Ne sachant pas quoi faire, Sonia décide de contacter l’INAD afin de demander conseil. L’association, qui compte des avocats parmi ses membres, aide les victimes à trouver des solutions en les accompagnant en justice. " On écrit un rapport au procureur de la République, puis on confie l’affaire à nos avocats. Cela passe ensuite par un procès si l’escroc refuse de rembourser", explique son président.

    Curieusement, quand on examine dans le détail le site de l’INAD, on s’aperçoit qu’il existe un annuaire de professionnels des arts divinatoires recommandés par l’institut lui-même. On y retrouve des voyants, des médiums, des guérisseurs, des numérologues, ou encore des tarologues. "Il n’y a pas d’arnaque possible. Chaque praticien s’est engagé sur l’honneur en signant la charte de déontologie", explique Youcef Sissaoui en assurant n’avoir aucun lien avec ces personnes. Selon lui, la charte aurait même été saluée par le ministère de l’Économie et des Finances, mais il regrette de ne pas recevoir de subventions de la part de l’institution. "On fait cela bénévolement. On reçoit uniquement les dons de nos adhérents", clarifie-t-il.

    Après le décès de son ex-mari, Christine a décidé de passer à l’action. Et c’est justement vers l’organisation de Youcef Sissaoui qu’elle s’est tournée. " J’ai gardé tous mes justificatifs de carte bancaire que j’ai  transmis par la suite à l’INAD ", révèle-t-elle avec fierté. Son président contacte aussitôt l’escroc et encourage la victime à porter plainte pour se faire rembourser. Victime de recel et d’abus de confiance de la part de son voyant, Christine vient d’envoyer la somme de 1060 euros à l’INAD afin d’essayer de se défendre. Au total, elle aura dépensé près de 20 000 euros en consultations depuis 2002, et 50 000 depuis sa rencontre avec le voyant trente ans auparavant. Habitué à lire l’avenir, il n’a cependant pas pu prévoir le sien : un procès est prévu à son encontre.

    http://www.cafebabel.fr/style-de-vie/article/arts-divinatoires-une-escroquerie-a-cinq-millions-de-victimes.html

     * Les prénoms ont été modifiés

  • Orgueilleux comme un pou.... guettez les piquouzes de botox comme sa mamie de conjointe!

    26 000 euros de maquillage à l'Elysée!

    Les dépenses engagées pour le maquillage du présitante depuis son arrivée à la présidence de la République atteignent 26 000 euros. L'Elysée assure que la facture va être allégée.

    Les frais de maquillage du président de la République ont atteint 26 000 euros pour les trois premiers mois du mandat d'Emmanuel Macron, a indiqué l'entourage du chef de l'Etat à Paris Match, confirmant une information du "Point". Deux factures de 10 000 et 16 000 euros ont été émises par une maquilleuse professionnelle, qui avait déjà travaillé durant la campagne présidentielle. "On a cherché une solution dans l'urgence. Nous n'avions d'autre choix que de recourir à un prestataire extérieur -il n'y a pas de fonctionnaires qui pratiquent ce métier-; c'est plus onéreux", précise-t-on à l'Elysée. La présidence travaille à un "nouveau dispositif", dont les coûts "ont vocation à être inférieurs" à ce qui a été mis en place depuis l'investiture. Ce changement devrait intervenir en septembre.

    "Lorsque le président part en déplacement, comme c'est le cas en ce moment pour trois jours en Europe, il peut-être amené à prendre la parole en public. S'il y a des photographes ou des caméras, cela nécessite une prestation de maquillage. Et cela signifie que la maquilleuse doit être transportée et logée", justifie-t-on à l'Elysée.

    Le coiffeur de François Hollande avait fait polémique

    Le Palais rappelle cependant que les dépenses réalisées depuis mai dernier ont été inférieures à ce que pratiquait l'équipe de François Hollande. Selon "Le Point", le coût atteignait 30 000 euros par trimestre. En 2016, "Le Canard enchaîné" avait par ailleurs révélé les conditions dans lesquelles le coiffeur du président avait été recruté en CDD pour un salaire de 9895 euros bruts par mois. Interrogé, le porte-parole du gouvernement à l'époque, Stéphane Le Foll, avait répondu : "Chacun se coiffe, non? (...) Ce n'est pas n'importe qui, voilà c'est tout".

    Présitante, je vous l'ai toujours dis! à ce niveau-là de transformation (et foutage) de gue...., on ne peut que reconnaitre que VOUS avez élu une chochotte...

     

  • Dans la série: la gôchiasse commence à avoir les yeux en face des trous!....

    Comment faire si votre logement est occupé par des squatteurs au retour des vacances?

    […] Un propriétaire rentre chez lui après des vacances lorsqu’il s’aperçoit que les serrures de son domicile ont été changées et que des gens habitent désormais chez lui. Comment peut-il reprendre possession de sa maison?

    La presse se fait souvent l’écho de ces affaires de squat. Dernière en date: à Nantes (Loire-Atlantique), ce mois-ci, un couple de retraités a découvert que treize personnes vivaient dans l’une de ses résidences annexes. Une situation incroyable mais "courante, surtout en périodes de vacances, durant lesquelles des logements peuvent rester vides", constate Karine Altmann, avocate au barreau de Paris. Étape par étape, la spécialiste du droit immobilier comment se débarrasser de ces "occupants sans droit ni titre".

    "Sont-ils dans les murs depuis plus de 48 heures ou pas ?" est la première question à se poser. Si les occupants sont présents depuis moins de deux jours, il faut réunir les documents qui prouvent que l’on est propriétaire (taxe foncière, acte de propriété, par exemple) et obtenir des voisins, du gardiens des attestations témoignant de la date d’arrivée des squatteurs. Son dossier monté, il faut se rendre au commissariat et les policiers procèderont à l’expulsion.

     

    Au-delà de 48 heures d’occupation, c’est une toute autre procédure, les occupants peuvent invoquer le droit au logement. En 2015, à Rennes (Ille-et-Vilaine), les "invités surprises" avaient placardé ce texte sur la porte d’un domicile squatté illégalement: " Ce lieu est notre domicile ainsi que notre résidence principale… Nous sommes protégés par la loi."

    Dans ce cas, le propriétaire doit se munir des mêmes attestations et justificatifs de propriété précédemment cités et déposer une requête auprès du tribunal de grande instance (TGI) du coin. Dans les 48 à 72 heures, le TGI désigne un huissier qui est habilité à entrer dans le logement squatté pour y prendre l’identité des occupants . "Il n’y a pas de procédure d’expulsion "contre X " ", précise Me Altmann. Il s’agit maintenant de prendre contact avec un avocat spécialisé qui engage une procédure d’expulsion auprès du tribunal d’instance qui doit fixer une date d’audience. En fonction de l’agenda du tribunal, cette étape peut prendre plusieurs semaines.

    "En général, le juge ordonne l’expulsion et n’accorde pas de délai car les occupants sont entrés illégalement". De même, le tribunal n’est pas forcé de prendre en compte la trêve hivernale qui court du 1er novembre au 31 mars, "car nous n’avons pas affaire au locataire classique muni d’un bail". C’est l’huissier accompagné du commissaire de police et d’un serrurier qui procède à l’expulsion.

    Ne pas procéder seul

    Dans tous les cas, Karine Altmann déconseille fortement de déloger ces occupants indésirables par la force. "D’abord, on ne sait pas à qui on a affaire. Ces gens sont peut-être armés." Sans compter que "si jamais il y a des violences pendant l’expulsion, les squatteurs peuvent porter plainte contre vous".

    Que risquent les squatteur? "Les occupants sans droit ni titre peuvent être condamnés à payer des indemnités", une indemnité d’occupation mensuelle, par exemple, explique Me Altmann. "Mais ils sont en général insolvables et le tribunal donne la priorité à l’évacuation du logement", conclut la spécialiste du droit immobilier.

    Le Parisien