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Comme le raconte la BBC, l'artiste en herbe avait dessiné son père en train de découper un concombre que le personnel de sa crèche a pris pour une bombe.
Les employés des crèches britanniques prennent visiblement très au sérieux les dessins d'enfants. Un jeune garçon de 4 ans a bien failli être signalé pour radicalisation par le personnel du lieu où il est gardé après avoir représenté son père en train de couper un concombre.
Une cucurbitacée que l'équipe qui encadre les bambins a interprétée comme étant un engin explosif. Une maladresse de langage du garçon a fini de convaincre les employés de la crèche lorsque l'enfant a dit avoir dessiné “a cucker bum“», un mot très proche de “cucumber“ mais aussi de “cooker bomb“, un préparateur de bombe en français.
Une surveillance accrue des risques de radicalisation
La mère du garçonnet a été convoquée, une entrevue durant laquelle on l'a prévenue que son enfant risquait de lui être retiré et qu'elle devait prouver son innocence pour éviter d'en perdre la garde a-t-elle expliqué au micro de BBC. La jeune femme a qualifié l'affaire d''incroyablement énervante". Un fait divers ubuesque qui n'est pourtant pas isolé.
En décembre dernier, un enfant de 10 ans qui avait écrit qu'il vivait dans une “terrorist house“, une maison de terroriste au lieu d'une “terraced house“, une maison de ville, avait lui aussi fait les frais de cet excès de zèle. Les autorités s'étaient alors déplacées au domicile de ses parents afin de s'assurer qu'il ne s'agissait pas d'un cas de radicalisation. Une surveillance accrue des petits Britanniques qui est encadrée par une loi votée par le Parlement britannique datant de 2015. Le texte encourage le personnel des écoles à signaler à la police tout comportement suspect des élèves en matière de radicalisation religieuse.
http://www.lepoint.fr/europe/un-jeune-anglais-de-4-ans-soupconne-de-radicalisation-12-03-2016-2024917_2626.php
Extrait d'un discours d'Alexis de Tocqueville, "Grand député français“
Voici le troisième et dernier trait, celui qui caractérise surtout à mes yeux les socialistes de toutes les couleurs et de toutes les écoles, c’est une défiance profonde de la liberté, de la raison humaine; c’est un profond mépris pour l’individu pris en lui-même, à l’état d’homme; ce qui les caractérise tous, c’est une tentative continue, variée, incessante, pour mutiler, pour écourter, pour gêner la liberté humaine de toutes les manières; c’est l’idée que l’Etat ne doit pas seulement être le directeur de la société, mais doit être, pour ainsi dire, le maître de chaque homme - que dis-je! son maître, son précepteur, son pédagogue; que, de peur de le laisser faillir, il doit se placer sans cesse à côté de lui, au-dessus de lui, autour de lui, pour le guider, le garantir, le retenir, le maintenir; en un mot c’est la confiscation, comme je le disais tout à l’heure, dans un degré plus ou moins grand, de la liberté humaine; à ce point que si, en définitive, j’avais à trouver une formule générale pour exprimer ce que m’apparait le socialisme dans son ensemble, je dirais que c’est une nouvelle formule de la servitude.
(...)
Et enfin, messieurs, quant à la liberté, il y a une chose qui me frappe, c’est que l’Ancien Régime, qui sans doute, sur beaucoup de points, il faut le reconnaitre, était d’une autre opinion que les socialistes, avait cependant, en matière politique, des idées moins éloignées d’eux qu’on ne pourrait le croire. Il était bien plus près d’eux, à tout prendre, que nous. L’Ancien Régime, en effet, professait cette opinion que la sagesse seule est dans l’Etat, que les sujets sont des êtres infirmes et faibles, qu’il faut toujours tenir par la main, de peur qu’ils ne tombent ou ne se blessent; qu’il est bon de gêner, de contrarier, de comprimer sans cesse les libertés individuelles; qu’il est nécessaire de réglementer l’industrie, d’assurer la bonté des produits, d’empêcher la libre concurrence. L’Ancien Régime pensait sur ce point, précisément comme les socialistes d’aujourd’hui. Et qu’est-ce qui a pensé autrement, je vous prie? La Révolution française.
Eh quoi! messieurs, tout ce grand mouvement de la Révolution française n’aurait abouti qu’à cette société que nous peignent avec délices les socialistes, à cette société réglementée, réglée, compassée, où l’Etat se charge de tout, où l’individu n’est rien, où la société agglomère en elle-même, résume en elle-même toute la force, toute la vie, où le but assigné à l’homme est uniquement le bien-être, cette société où l’air manque! où la lumière ne pénètre presque plus. Quoi! Ce serait pour cette société d’abeilles et de castors, pour cette société plutôt d’animaux savants que d’hommes libres et civilisés, que la Révolution française aurait été faite!
(...)
Non, messieurs, la démocratie et le socialisme ne sont pas solidaires l’un de l’autre. Ce sont des choses non seulement différentes mais contraires. Serait-ce par hasard que la démocratie consisterait à créer un gouvernement plus tracassier, plus détaillé, plus restrictif que tous les autres, avec cette seule différence qu’on le ferait élire par le peuple et qu’il agirait au nom du peuple? Mais alors, qu’auriez vous fait? sinon donner à la tyrannie un air légitime qu’elle n’avait pas, et de lui assurer ainsi la force et la toute puissance qui lui manquaient. La démocratie étend la sphère de l’indépendance individuelle, le socialisme la resserre. La démocratie donne toute sa valeur possible à chaque homme, le socialisme fait de chaque homme un agent, un instrument, un chiffre. La démocratie et le socialisme ne se tiennent que par un mot, l’égalité; mais remarquez la différence: la démocratie veut l’égalité dans la liberté, et le socialisme veut l’égalité dans la gêne et la servitude.
(...)
La Révolution française, je vous l’ai déjà dit, n’a pas eu la prétention ridicule de créer un pouvoir social qui fit directement par lui-même la fortune, le bien-être, l’aisance de chaque citoyen, qui substitua la sagesse très contestable des gouvernements à la sagesse pratique et intéressée des gouvernés; elle a cru que c’était assez remplir sa tâche, que de donner à chaque citoyen des lumières et de la liberté.
Elle a eu cette ferme, cette noble, cette orgueilleuse croyance que vous semblez ne pas avoir, qu’il suffit à l’homme courageux et honnête d’avoir ces deux choses, des lumières et de la liberté, pour n’avoir rien de plus à demander à ceux qui le gouvernent.
La Révolution a voulu cela; elle n’a eu ni le temps, ni les moyens de le faire. Nous devons le vouloir et le faire".
Oublier l'histoire c'est se condamner à la revivre
Après une nouvelle agression la semaine dernière, les enseignants du lycée Gallieni ont fait grève ce mardi pour réclamer notamment des moyens supplémentaires…
C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Il y a une semaine, une élève du lycée Gallieni a agressé trois enseignantes en cours et en présence d’autres professeurs lors d’une heure de vie de classe, où les élèves étaient censés apprendre à vivre ensemble.
"Il y a une violence latente dans cet établissement, nous constatons régulièrement des dégradations à l’intérieur du site. Pas plus tard que vendredi soir, lors d’une rencontre parents-profs, un élève a roué sa mère de coups", relève Marie-Aude Auger, professeur et membre de la CGT Education.
Reçus au rectorat
Après avoir été reçus par l’Inspection d’Académie la semaine dernière, les membres du corps enseignant ont décidé de se mettre en grève ce mardi pour demander des moyens humains pour la vie scolaire, notamment un poste de conseiller principal d’éducation supplémentaire, mais aussi un dédoublement des classes. « Si nous allégeons les effectifs des classes grâce à la présence de professeurs supplémentaires, il y aura moins de tensions », plaide Marie-Aude Auger.
(…) 20minutes.Fr
Des défenseurs des Chrétiens d'Orient portent plainte contre les djihadistes français
La Coordination pour les chrétiens d'Orient en danger (CHREDO) a déposé une plainte afin que tout ressortissant français lié à Daech soit poursuivit pour crime contre l'humanité.
La Coordination pour les chrétiens d'Orient en danger (CHREDO) passe une nouvelle étape dans son combat pour qualifier les exactions commises par Daech de crime contre l'humanité". L'association de défense des minorités religieuses a déposé lundi une plainte contre X auprès du parquet de Paris pour acte de torture, crime de génocide et crime contre l'humanité". Elle vise les djihadistes français revenus d'Irak ou de Syrie". "Actuellement, rejoindre Daech est considéré comme un simple délit", explique son président Patrick Karam". "Certains ex-djihadistes se promènent en France avec un simple bracelet électronique." Le président de la CHREDO demande donc plus de fermeté". "Les jeunes qui rejoignent l'État islamique doivent prendre conscience qu'ils ne participent pas à une œuvre de libération, mais à un crime contre l'humanité", explique celui qui s'alarme que "10 % des musulmans de France n'aient pas une mauvaise image" de Daech.
Plainte déjà déposée devant la CPI
La plainte cite pêle-mêle des assassinats, des conversions forcées, des actes de torture ou encore des réductions en esclavage". "Notre plainte vise tout ressortissant français affilié à Daech".Il est inconcevable que ces personnes aient intégré ces réseaux sans avoir participé directement ou indirectement à des actes de torture ou de génocide", fait valoir Me Samia Maktouf, qui représente la CHREDO.
"La plainte est à l'analyse, on essaye de déterminer si elle est recevable", explique-t-on au cabinet du procureur". Le fait qu'elle ne vise personne en particulier pourrait cependant rendre son admissibilité compliquée". Mais poursuivre Daech et ses composantes pour crime contre l'humanité revient régulièrement dans les débats publics". "Certains États envisagent de qualifier ces crimes, notamment les massacres de yazidis, de crime contre l'humanité", confirme Me Courcelle-Labrousse, qui plaide régulièrement devant la Cour pénale internationale (CPI).
Cette nouvelle plainte s'inscrit dans la continuité de celle déposée devant la CPI par la CHREDO en septembre 2014". "Elle est toujours pendante". Elle aurait besoin de l'appui d'un État pour accélérer son instruction". Saisir le parquet de Paris est une manière de maintenir la pression pour que la France agisse", explique Patrick Karam". Par le biais de la CHREDO, ce dernier est particulièrement actif sur la question des minorités d'Orient". En décembre 2014, il avait participé à une conférence à la grande mosquée d'al-Azhar en Égypte pour condamner l'extrémisme et le terrorisme".
En France, la CHREDO avait déposé plainte contre la RATP qui invoquait le principe de neutralité pour supprimer la référence aux chrétiens d'Orient sur un affichage publicitaire.
L'institution vient de mettre en ligne sur son site un communiqué de mise au point suite aux polémiques sur la réforme de l'orthographe applicable à partir de la prochaine rentrée scolaire.
Dans un communiqué, l'institution tient à mettre les choses au point concernant la réforme tant décriée qui doit être appliquée à la prochaine rentrée scolaire. Elle insiste notamment sur le fait qu'elle n'est pas à l'origine de ce changement.
L'Académie française passe à l'offensive. L'institution vient de mettre en ligne sur son site un communiqué de mise au point suite aux polémiques sur la réforme de l'orthographe applicable à partir de la prochaine rentrée scolaire. Une réforme décidée il y a plus de vingt-six ans! Plusieurs points sont soulevés après que le ministère de l'Éducation nationale a publié son propre communiqué soulignant que l'Académie avait accepté toutes les "rectifications" en 1990. En premier lieu, la vénérable institution a tenu à souligner qu'elle n'est pas à l'origine de la réforme de l'orthographe. Ensuite, pour elle, il s'agissait surtout de débattre. Enfin, le communiqué dit bien que la Compagnie est opposée à toute simplification de l'orthographe. Voici les principaux points.
"L'Académie française tient tout d'abord à rappeler qu'elle n'est pas à l'origine de ce qui est désigné sous le nom de “réforme de l'orthographe”, dont la presse se fait l'écho depuis quelques jours, et qui devrait être appliquée dans les programmes scolaires à compter de la prochaine rentrée".
"Le texte auquel il est fait allusion émane du Conseil supérieur de la langue française: il a été publié dans les “Documents administratifs” du Journal officiel le 6 décembre 1990. Étant donné la mission de défense et d'illustration de la langue française assignée à l'Académie par son fondateur, il était naturel que Maurice Druon, Secrétaire perpétuel à cette date, fût étroitement associé à la préparation de ce rapport. Alors qu'elle ne disposait pas encore du texte du rapport, l'Académie, dans sa séance du 3 mai 1990, a été informée des idées directrices du projet, dont elle a approuvé l'inspiration et le principe. Dès que le document leur a été communiqué, les membres de l'Académie se sont attachés, dans la séance du 10 janvier 1991, à étudier les dispositions prévues par le Conseil et ont ouvert un large débat sur cette question, où s'est exprimée une grande diversité d'opinion. Au terme de cet échange de vues, l'Académie a assorti son approbation d'une invitation à la mesure et à la prudence dans la mise en œuvre des mesures préconisées, mettant en garde contre toute imposition impérative des recommandations".
"La Compagnie a rappelé à cette occasion son attachement au principe selon lequel doivent être exclues toute réforme et même toute simplification de l'orthographe. Ce principe est conforme à sa position constante: hostile à toute réforme visant à modifier autoritairement l'usage, l'Académie n'a jamais été pour autant fermée à des ajustements appelés par les évolutions de la langue, et que les différentes éditions de son Dictionnaire se sont attachées à refléter".
"C'est bien improprement que le terme de “réforme” est employé pour désigner les “rectifications” orthographiques proposées par le Conseil supérieur, qui ont été approuvées par l'Académie, et qu'elle a choisi de mentionner dans la neuvième édition de son Dictionnaire, en tenant compte pour chaque cas des évolutions réelles de l'usage. Il convient d'observer que ces ajustements ne concernent que quelque 2000 mots (soit 3 à 4% du lexique français) - la neuvième édition du Dictionnaire de l'Académie, en cours de publication, comptera environ 59.000 entrées".
"L'Académie a constaté que ces ajustements étaient conformes, dans leurs principes et dans leur effet, à ceux qu'elle a elle-même pratiqués à plusieurs reprises dans la troisième édition du Dictionnaire (1740), la sixième (1835), la septième (1878) et la huitième (1935). En effet, les rectifications proposées ne consistent en aucune manière à simplifier des graphies résultant d'une évolution étymologique ou phonétique, mais visent à mettre fin à une anomalie, à une incohérence, ou, simplement, à une hésitation, et ainsi à permettre l'application sans exceptions inutiles d'une règle simple, à souligner une tendance phonétique ou graphique constatée dans l'usage, ou encore à faciliter la création de mots nouveaux, notamment dans les domaines scientifique et technique, et, de manière générale, à rendre plus aisés l'apprentissage de l'orthographe et sa maîtrise.
Certaine que l'usage ne saurait être modifié par décret, l'Académie, opposée à toute prescription de caractère obligatoire en matière d'orthographe, a préféré, pour présenter ces modifications limitées et mesurées, suivre la voie de la recommandation: elle a approuvé la résolution selon laquelle, dans tous les cas, les deux graphies - la graphie actuelle et la graphie proposée par le Conseil supérieur - devront être admises. L'Académie a donné son aval à ces recommandations, mais en demandant qu'elles soient soumises à l'épreuve du temps. Concernant la plupart des cas, elle s'en tient, dans la neuvième édition de son Dictionnaire, à présenter la graphie traditionnelle à l'entrée principale, tout en mentionnant la possibilité d'une graphie rectifiée.
Elle s'est proposée, selon une procédure qu'elle a déjà suivie à plusieurs reprises, de juger à terme des graphies que l'usage, législateur suprême, aura retenues et de confirmer ou infirmer les modifications recommandées".