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Informatique - Page 4

  • Comprendre l’inéluctable processus d’islamisation de la France (1)

    Il ne faut pas rêver, la France s’islamise de plus en plus vite grâce à la complicité, notamment, de nos dirigeants politiques, à commencer par le chef de l’État Emmanuel Macron, les médias subventionnés et donc aux ordres de l’État et une magistrature totalement soumise au président, en totale contradiction avec la Constitution (article 64 de la Constitution du 4 octobre 1958).

    Très bon témoignage: "Majid Oukacha, ex-musulman, démontre tous les changements dans la société française qui démontrent que l’islamisation de la France n’est pas un mythe mais une réalité“.

    Vidéo à voir jusqu’au bout :

    vidéo

     

    L’islam est une religion (même s’il n’a rien à voir avec les autres religions paisibles et pacifiques comme le judaïsme, le christianisme, le bouddhisme, etc.) qui a été créée par un homme nommé Mahomet, au début du VIIe siècle, dans un but matériel (économique), hégémonique et sociétal.

    Comme les autres religions, l’islam repose sur le concept éculé, improbable et opaque de l’existence d’une "entité" intelligente supérieure, invisible et inconnaissable qui gouverne notre monde et régente la vie la plus intime de chaque être humain.

    Une puissance qui vit donc dans un univers parallèle au nôtre, invisible, inconnu et inaccessible, qui a des pouvoirs infinis et qui se détermine par son caractère dit " omniprésent, omniscient et omnipotent".

    On retrouve donc là toutes les composantes de ce qui fait depuis toujours rêver les humains et leur donne l’illusion d’un monde meilleur, comme dans les fables pour enfants, les contes de fées, les histoires de magie, de sorcellerie, de surnaturel, d’occulte ou d’étrange et, en gros, toute la saga du sympathique mais néanmoins utopique et onirique Harry Potter.

    La plus grande majorité des humains, sur toute la Terre, a besoin de " croire " à des choses, des concepts ou des idées imaginaires et absurdes qui les rassurent face aux réalités parfois effrayantes de la vie réelle. On peut le comprendre.

    C’est pourquoi les humains se sont inventé toutes sortes de superstitions absurdes et irrationnelles qui remplissent leur esprit et leur évitent de trop penser à leurs souffrances.

    Aujourd’hui, encore, malgré le cartésianisme et le pragmatisme scientifique de notre temps, de nombreux humains se réfugient dans ces innombrables superstitions.

    Les religions ont donc inventé et imposé ces choses et en ont le plus souvent usé comme d’un instrument de pouvoir et de domination des masses, jusqu’à les enfermer dans un véritable asservissement mental, dans le but de les exploiter et d’en tirer des richesses au profit des religieux.

    Pour en savoir plus, vous pourrez trouver dans des livres ou sur internet une abondante littérature historique sur ce sujet.

    Je vous recommande aussi la lecture d’un livre assez complet écrit par un autre contributeur de Riposte Laïque et publié chez Amazon: "Les ravages civilisationnels régressifs de l’islam" d’Ivan Bartowski.

    Page de découverte du début du livre (70 pages) :

    http://jenmore.free.fr/ravagesdebut.htm

    Il n’en reste pas moins que tout cela relève de l’irréel et pas du réel ni de la vraie vie.

    La croyance est juste une vue de l’esprit et elle doit le rester. Elle ne doit en aucun cas être affirmée comme autre chose qu’une simple fantaisie et encore moins être imposée à ceux qui ne la partagent pas.

    C’est pourtant ce que fait le monde musulman. Il veut imposer ses croyances superstitieuses et absurdes à toute l’humanité pour la réduire à un esclavage mental et physique.

    L’islam est donc une religion avec tout ce que cela peut comporter d’absurde et de mensonger.

    L’islam rejette, par ailleurs, toutes les autres croyances des autres religions et rejette également tout ce qui est d’ordre scientifique ou intellectuel en provenance des nations occidentales avancées et civilisées.

    L’islam s’isole résolument du monde des humains qui avancent et préfère rester enfermé dans ses propres archaïsmes qui font de lui et de sa société les derniers de la classe humaine.

    L’islam est par nature éminemment conquérant, militaire, guerrier, pillard (le pillage est le cœur même de la nature de l’islam), misogyne (la femme n’a pas de place dans l’islam), violent, barbare et sanguinaire.

    Le mot islam signifie " soumission " (à une entité imaginaire) et en aucun cas autre chose que certains voudraient nous le faire croire.

    Il y a 14 siècles, dans les terres incultes et inhospitalières de la péninsule arabique où vivait Mahomet, la pauvreté régnait.

    L’agriculture était limitée et l’artisanat aussi. Le commerce permettait des échanges avec d’autres villes et d’autres pays.

    Les caravanes transportaient des marchandises pour les vendre et elles étaient souvent pillées (notamment par Mahomet).

    Le travail n’est pas une valeur encouragée dans l’islam.

    L’islam prescrit surtout de piller et de voler les autres et en particulier les non musulmans.

    Depuis 14 siècles, l’islam a envahi, vaincu et écrasé de nombreuses nations dans le but de les piller et de les exploiter à son pur profit.

    Depuis 14 siècles, l’islam aurait assassiné 275 millions d’être humains, selon des historiens et des spécialistes de la question. Le chiffre se monterait à 80 millions de morts rien que pour l’Inde qui était un pays riche et pacifique.

    L’islam c’est l’horreur absolue d’un Oradour-sur-Glane chaque jour depuis 1 400 ans.

    Alors, lorsqu’on me dit que l’islam n’est que paix, amour et tolérance, je reste saisi de stupeur devant tant de bêtise, d’ignorance et de mauvaise foi.

    Partout où arrive ou passe l’islam, le pillage et la mort sont au rendez-vous.

    Nous le constatons aujourd’hui dans nos pays occidentaux où l’arrivée de populations musulmanes du Moyen-Orient et d’Afrique a fait grimper de façon très importante la criminalité, le vol, le viol et les assassinats isolés ou en séries. Égorgements et attentats terroristes sont la signature d’un islam conquérant en marche.

    Les musulmans le disent eux-mêmes, alors pourquoi nos dirigeants le nient-ils, ils sont là pour nous détruire, nous conquérir, nous remplacer et s’approprier notre terre de France et toute l’Europe, à terme.

    Pour ce qui est du pillage, comme ils ne veulent pas trop le montrer, pour le moment, ils ont trouvé plus simple et plus subtil de piller notre système social de solidarité, sécurité sociale, allocations familiales, chômage, etc.

    Leur principe est " nous vous vaincrons par le ventre de nos femmes et nos bébés seront nos futurs combattants djihadistes".

    Ce qui en dit long sur la considération qu’ils peuvent avoir pour leurs propres femmes et pour leurs enfants.

    Et ça marche très bien.

    Le Grand Remplacement est bel et bien en marche.

    D’autant plus qu’ils ont importé avec eux leur tradition de polygamie.

    Comme l’État français, les institutions et les médias les encensent et les glorifient à tout instant, ils vivent donc très bien leur éloignement de leur chère terre natale où ils crevaient de faim.

    Ici, en France, ils ont tous les droits, tandis que nous-mêmes en avons de moins en moins, chaque jour rognés et supprimés en leur faveur.

    Ce sont les rois. On leur donne de l’argent pour ne pas travailler, des logements, des soins médicaux et on construit pour eux tout ce dont ils ont besoin.

    Pourquoi la France permet-elle ça?

    Pour nos dirigeants, depuis le gouvernement Chirac (sous Giscard d’Estaing) et l’absurde regroupement familial (Décret du 29 avril 1976), une énorme invasion de familles d’étrangers arabo-musulmans a commencé, par la suite accélérée et amplifiée par Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron.

    Pour les musulmans ce fut une aubaine.

    Normalement, un tat doit protéger son territoire, son peuple, ses institutions, son économie, etc.

    En France, on a complètement perdu la raison, ce qui a abouti à la situation actuelle qui va nous conduire à une crise très grave et probablement à une guerre civile interethnique et interreligieuse.

    Par la suite, connaissant parfaitement la dangerosité de ces populations, l’État a décidé de les protéger afin d’éviter des embrasements des cités, des quartiers et des banlieues arabo-musulmanes des grandes villes.

    Conclusion, ces banlieues sont devenues des territoires perdus de la République où plus personne n’ose s’aventurer, ni même les forces de l’ordre, et où les pompiers sont accueillis avec une extrême violence.

    La drogue et la prostitution y sont chez elles en toute liberté.

    Le droit français ne les concerne pas.

    Ils font ce qu’ils veulent, ils sont tabous, intouchables et protégées par l’État et la justice, alors que les Français de souche et les non musulmans sont l’objet d’une justice froide et implacable…

    Laurent Droit

     Article en deux parties. Demain, suite: sous le même titre (2)

     

     

  • Quand En Marche inclut le concept d'”islamophobie”

    dans une proposition de loi

     

    Grâce à En Marche, le délit de blasphème va pouvoir être rétabli en France si l’on n’y prend pas garde. Et ce sont les islamistes qui vont être contents!

    En effet, en proposant d’inclure dans l’exposé des motifs de l’article 5, l’islamophobie comme délit au même titre que l’antisémitisme ou le racisme, les députés qui défendent la proposition de loi contre la haine sur internet, sont parfaitement rentrés dans la logique des islamistes et se mettent inconsciemment au service de leurs objectifs : en adoptant leur sémantique, ils témoignent de l’emprise de cette idéologie dans le champ politique.

    Ils adoptent ainsi dans l’explication même des attendus de la loi, les propres termes des ennemis de la démocratie. C’est d’autant plus navrant qu’ils ne peuvent ignorer quels intérêts ils servent ainsi.

    L’escroquerie intellectuelle et politique que représente cette notion est connue, a été analysée, fait l’objet de livres brillants (comme celui de Philippe d’Iribarne). Il ne peut donc s’agir ici de naïveté mais bien d’un choix politique, lequel corrobore l’influence de la mouvance des frères musulmans au sein de ce gouvernement.

    Le terme " Islamophobie " ne signifie pas haine contre une personne à raison de sa croyance, il est utilisé par les islamistes dans un sens bien plus idéologique. Je donne ici la parole à Philippe d’Iribarne: " Le terme d’islamophobie vise à donner crédit à une thèse radicale selon laquelle l’Occident véhiculerait un rejet global, irrationnel et indiscriminé de tout ce qui touche à l’islam, de toutes ses pratiques, de tous les musulmans. " Au coeur de la notion d’Islamophobie, on trouve une haine des valeurs humanistes et universelles occidentales maquillées en victimisation de l’Islam. Là est le premier écueil.

    Le second n’est pas moins grave et concerne le rétablissement de la notion de blasphème à la faveur d’une loi aussi mal pensée que mal rédigée.

    Ainsi en Occident on peut se moquer, critiquer, détester n’importe quelle religion ou système philosophique. En revanche on n’a pas le droit de s’en prendre à une personne au nom de sa croyance. Autrement dit, en France, on a parfaitement le droit de trouver l’Islam (ou tout autre système religieux) dangereux, totalitaire, obscurantiste ou archaïque par exemple et de le dire. En revanche on n’a pas le droit de s’en prendre à un individu à raison de sa foi. Donc d’agresser un homme au nom de son appartenance à l’Islam ou toute autre religion.

    C’est ce qui s’appelle faire la distinction entre la peau et la chemise et c’est exactement ce qu’En Marche oublie de faire. En oubliant ce point essentiel, l’article incriminé aboutit donc à protéger le contenu d’une croyance, donc à rétablir un délit de blasphème, là où le droit français est clair : " La liberté d’expression ne saurait donc être limitée par la liberté de croyance. La seule limite en ce domaine est le respect de l’ordre public, qui prohibe l’incitation à la haine, la discrimination, ou encore l’incitation à la violence à l’égard non pas d’une religion, mais des personnes qui la pratiquent. La nuance peut paraître subtile mais elle est fondamentale, c’est le citoyen que protège la république, pas sa croyance. " (cf Hubert Lesaffre " En France le blasphème n’existe plus" Liberation, septembre 2012).

    Or, si on peut espérer que l’on ne retrouve pas ce terme dans la loi adoptée, on peut en revanche s’inquiéter de voir la logique des islamistes, comme une part de leur lexicologie, reprises par la majorité. Le pire c’est que cela n’étonne plus grand monde.

    https://celinepina.fr/2019/06/quand-en-marche-inclut-le-concept-dislamophobie-dans-une-proposition-de-loi/

     

    Bon, c'est une gauchiasse mais son article vaut pour que vous compreniez sous quelle dictature on vit désormais.

  • Compteur électrique Linky

    L’hypersensibilité aux ondes aura-t-elle raison du compteur électrique Linky?

    Pour la justice un plus, un peu, parfois, ne pas faire deux. C’est un petit événement judiciaire qui n’est pas sans portée pratique et symbolique. Le juge des référés du tribunal de grande instance de Toulouse a décidé d’imposer à Enedis de faire en sorte que l’électricité ne soit pas distribuée" avec le système de courant porteur en ligne présent dans les compteurs Linky.

    Cette décision concerne treize plaignants dotés d’un certificat médical attestant de leur "hypersensibilité électromagnétique".**  Le nom des médecins n’a pas été communiqué. L’information a été donnée, le 20 mars à l’Agence France-Presse par Me Christophe Lèguevaques, l’avocat des plaignants.

    Si beaucoup reste à comprendre quant à l’hypersensibilité électromagnétique, tout a été dit sur le désormais célèbre Linky-le-compteur-intelligent, dont l’installation, pilotée par Enedis, permet " de relever à distance et en direct la consommation des clients ". Un outil devenu symbole de la modernité et du nouveau monde qu fait l’objet de bien des fantasmes et de bien des polémiques depuis son déploiement en 2015. Cœur du sujet, médical politique et judiciaire : l’exposition aux champs électromagnétiques et le respect de la vie privée. Il est en théorie impossible de se faire livrer en électricité si l’on refuse l’installation d’un Linky à son domicile.

    Maladie et vie privée

    Contacté par l’AFP, le géant Enedis a indiqué qu’il " prend en compte " la décision en référé de Toulouse. Et puisqu’il  ne constitue pas un jugement sur le fond – Enedis  "envisage de faire appel". Il assure "qu’il s’agit de cas extrêmement rares pour lesquels Enedis, en tant qu’entreprise du service public, met en œuvre un accompagnement personnalisé et adapté à chaque situation particulière". Mais comment accompagner une trop grande sensibilité à ce que vous voulez, précisément, installer ? Comment, en somme, désensibiliser ?

    Il faut ici préciser que le même juge a débouté les autres plaignants – plus de 150 selon l’avocat, 216 selon Enedis – qui contestaient la pose d’un compteur Linky en arguant d’un droit à la protection de leur vie privée. La décision concernant les malades " est un précédent intéressant (…) et un signal fort car pour la première fois la justice reconnaît leur situation ", souligne Me Lèguevaques.

    L’affaire est loin d’être terminée. A Toulouse, le juge des référés s’est prononcé dans l’attente d’un jugement sur le fond de l’action collective conjointe contre Enedis. Cette action collective, selon l’avocat, groupe plus de 5 000 personnes sur toute la France qui demandent aux juges de 22 tribunaux de prendre des mesures afin de respecter la liberté de choix des consommateurs.

    Pour l’heure le géant Enedis rappelle "que toutes les mesures réalisées par les organismes indépendants mettent en évidence des niveaux de champs électriques et magnétiques très largement inférieurs aux limites réglementaires ". Mais Enedis sait-il que la science et le droit peuvent, parfois, faire deux?

    https://jeanyvesnau

  • Macrouille, le pourri

    Derrière l’affaire Benalla, une officine de riposte numérique clandestine pilotée depuis l’Elysée

    Ismaël Emelien, conseiller d’Emmanuel Macron, a avoué devant la police avoir transmis des images censées disculper Alexandre Benalla à un certain Pierre Le Texier, salarié de LREM, lequel les a diffusées… sous pseudo. Une initiative qui interroge lourdement sur les pratiques en ligne du parti macroniste.

     

    La version officielle se craquèle de plus en plus. Voilà près de deux ans que La République en marche (LREM) dément, notamment auprès de Marianne, participer à des opérations de riposte clandestine sur les réseaux sociaux. Ce vendredi 8 mars, cette ligne de communication paraît moins crédible, puisque Le Monde révèle qu’Ismaël Emelien, conseiller spécial du président Macron qui vient d’annoncer son prochain départ, a admis avoir fait transiter une vidéo supposément clé de l’affaire Benalla sur les réseaux sociaux, via… Pierre Le Texier, salarié de LREM, agissant sous pseudo. Une officine d’influence parallèle au canal de communication officiel, en somme. Gênant, pour un parti qui a érigé en valeur cardinale la lutte contre les manipulations de l’information.

    Interrogé par un commissaire de l’IGPN sur la diffusion, le 19 juillet, d’images probablement issues de la vidéosurveillance de la préfecture de police de Paris, Ismaël Emelien a reconnu en être à l’origine, rapportent nos confrères. Il a expliqué s’être vu remettre par Alexandre Benalla – dès le 2 mai, dit-il -, des images de la place de la Contrescarpe en date du 1er mai, montrant les manifestants qui ont par la suite été molestés par le garde du corps du président en train de lancer une chaise sur les forces de l’ordre. Ce fameux 19 juillet, Emelien reconnaît avoir transmis ces images – obtenues illégalement, semble-t-il – à ce Pierre Le Texier, chargé du pôle e-influence de La République en marche.

        Emmanuel Macron : «Je ne veux plus de l'anonymat sur les plateformes internet» pic.twitter.com/m1qHaQrARO

        — CNEWS (@CNEWS) February 7, 2019

    www.marianne.net

     

  • Rires: Overdose de French Tech à Las Vegas

    D’une taille disproportionnée, la délégation française envoyée cette année au CES brouille le message que l’Hexagone souhaite envoyer à la communauté tech mondiale.

    Cette année au CES, l’Eureka Park a pris des airs de basse-cour. Impossible dans ce bâtiment du CES où sont regroupées les start-up de manquer le coq rose de la French Tech, placé au-dessus du stand de chaque entreprise tricolore, et qui a monopolisé plusieurs allées entières. Au point que " la France est la risée du CES ", nous a confié un entrepreneur français croisé sur le salon. Difficile de lui donner tort. Car passée la démonstration de force, on déchante rapidement face aux nombreuses start-up dont on peut franchement douter de la pérennité, et qui présentent des gadgets qui auraient davantage leur place au concours Lépine, car souvent éloignés de produits pensés pour des besoins et un marché. Par charité, nous tairons leurs noms, de toute manière trop nombreux pour être tous cités.

    (…) Alors, comment la France fait-elle pour envoyer davantage de start-up qu’un pays qui en compte bien plus qu’elle ? Elle subventionne et ratisse large. Car en plus des 26 start-up sélectionnées par Business France, les régions françaises ont invité à leurs frais 160 autres entreprises, elles-aussi rangées sous la bannière French Tech. Avec, au vu de certains choix, peu de regard pour la qualité, mais plutôt une volonté de dépenser tout leur budget pour soutenir des acteurs de leur territoire, quels qu’ils soient. En ajoutant d’autre organismes financés par des capitaux publics, près de 75% des start-up françaises présentes cette année au CES le sont grâce à des fonds publics. Pour compléter le tableau, n’oublions pas le secteur privé et ses grands groupes. Certains d’entre eux, à défaut d’avoir des innovations à proposer eux-mêmes, s’entourent de start-up (avec lesquelles ils ne travaillent parfois même pas), afin de s’offrir un verni "tech".

    Dommage pour les véritables pépites françaises de la délégation qui, diluées par la médiocrité de certains de leurs pairs, perdent en visibilité auprès de clients et investisseurs potentiels. A vouloir voir trop grand, la France brouille le message qu’elle souhaite adresser à l’écosystème tech mondial. Pas sûr que le visiteur étranger de passage sur les travées françaises en ressorte avec un souvenir impérissable.

    www.journaldunet.com

  • Bon à savoir

    Pourquoi Facebook veut-il connaître les émotions de ses utilisateurs?

    Il est possible depuis le 24 février de donner son sentiment sur chaque publication Facebook: à qui profite cette information?

    Depuis le 24 février 2016, il est possible "d'exprimer cinq nouvelles émotions" sur les publications du réseau social Facebook, en plus du simple "J'aime" d'origine. Cette sympathique innovation intéresse-t-elle plus les 1,5 milliard d'utilisateurs ou bien les dirigeants de la plateforme web?

    Le réseau social Facebook est gratuit pour ses utilisateurs, et pourtant, l'entreprise éponyme qui le gère, est l'une des plus fortunées de la planète. La raison de cette contradiction apparente (gratuité du service et performance économique) a été résumée anonymement sur Internet en une phrase: "Si c'est gratuit, c'est que vous êtes le produit". De façon plus détaillée: Facebook accumule des bénéfices colossaux chaque année en vendant les données personnelles de ses utilisateurs à des régies publicitaires qui ciblent et influencent les internautes dans leurs achats via… tous les moyens numériques à leur disposition.

    Ces résultats indiquent que les émotions exprimées par d’autres sur Facebook influencent nos propres émotions.
    Extrait de l'étude effectuée à l'insu de 700 000 utilisateurs de Facebook, en 2012

    Le concept peut sembler proche de celui de la "réclame télévisuelle", relativement inoffensive. Il n'en est rien, puisqu'avec la puissance des outils informatiques actuels, le ciblage que Facebook pratique et vend à ses partenaires est très éloigné de la publicité classique diffusée par une chaîne de télévision. Facebook veut "tout connaître de vous", jusqu'au moindre détail, et la nouvelle fonction d'icônes émotionnelles (émoticônes) ne peut qu'améliorer ce "profilage" utilisateur. Désormais l'utilisateur du réseau social peut: aimer (le J'aime d'origine), adorer (love), faire "Wah", trouver amusant (Haha), être triste, ou être en colère. Ces six émotions permettent donc désormais de "noter" grâce à un sentiment, n'importe quelle publication Facebook.

    Facebook: vendre et influencer… jusqu'aux émotions

    L'entreprise californienne a été sommée de s'expliquer, en juin 2014, lorsqu'un rapport d'étude a été publié, basé sur une "expérience" auprès de 680 000 de ses utilisateurs anglophones. Cette étude démontrait des possibilités d'influence sur les utilisateurs du réseau social, grâce à la "contagion émotionnelle de masse". Le Wall Street journal s'en est fait l'écho, et Facebook s'est finalement excusé publiquement.
    Les conclusions de l'étude sont pourtant inquiétantes, puisque les expérimentateurs indiquent qu'ils ont trouvé des moyens d'influencer les utilisateurs du réseau social par des biais précis, en modifiant par exemple  le "flux de news": "Lorsque des expressions positives ont été réduites, les gens produisent moins de messages positifs et plus de messages négatifs; lorsque les expressions négatives ont été réduites, c’est le modèle inverse qui s’opère."
    Les expérimentateurs se réjouissent de leur capacité à pouvoir effectuer une "contagion à échelle massive via des réseaux sociaux":
    "Ces résultats indiquent que les émotions exprimées par d’autres sur Facebook influencent nos propres émotions, constituant la preuve expérimentale d’une contagion à échelle massive via les réseaux sociaux. Ce travail suggère également que, contrairement aux hypothèses actuelles, les interactions en personne ou des indices non-verbaux ne sont pas strictement nécessaires à la contagion émotionnelle, et que l’observation des expériences positives des autres constitue une expérience positive pour les gens."
    Ces méthodes d'influence et de persuasion via les technologies numériques sont étudiées scientifiquement au sein d'un département de l'université de Stanford et ont un nom: la captologie. Sur le site de l'université de Stanford, une section d'étude est entièrement consacrée à la captologie via Facebook.

    La vie privée et Facebook: un problème récurrent

    L'arrivée des icônes émotionnelles sur Facebook, n'a rien d'extraordinaire en soi, si l'on se contente de l'envisager au premier degré, du côté utilisateur: une simple amélioration pour noter une publication. Du côté de l'entreprise, par contre, ces nouvelles informations des "sentiments" des utilisateurs sont très intéressantes.
    Les différentes affaires juridiques de violation de la vie privée qui jonchent le parcours de Facebook démontrent que toutes les informations que l'entreprise peut acquérir sont triées, analysées, stockées et mènent à un traitement intensif de données à des fins commerciales. L'accès aux données de Facebook par des organismes gouvernementaux tels la CIA, la NSA ou le FBI, révélé par Edward Snowden, souligne puis lors la problématique de la vie privée: le réseau social est un gigantesque terrain de renseignement qu'aucune option de confidentialité n'est en mesure de protéger.
     Des algorithmes permettant de connaître les préférences sexuelles, la confession religieuse, les orientations politiques des utilisateurs existent et sont très certainement utilisés par l'entreprise de Mark Zuckerberg: tout ce qui permet de connaître le plus intimement une personne sur Facebook, est précieux, puisqu'il est ensuite possible pour l'entreprise de vendre des espaces publicitaires entièrement personnalisés, qui correspondent le plus précisément aux goûts des abonnés.
    Grâce aux seuls "J'aime" Facebook, des chercheurs de l'université de Cambridge sont parvenus à déterminer avec une assez grande précision, l'âge, le genre, les traits de personnalité dominants, le niveau d’intelligence, le taux de satisfaction, les préférences sexuelles,  les opinions politiques, la religion, les centres d’intérêts professionnels ou personnels et le statut amoureux d'un panel de 86 000 utilisateurs Facebook, volontaire cette fois-ci.
    Donner nos "préférences", nos "sentiments" a une entreprise privée qui cherche ensuite à optimiser la connaissance approfondie de chacun pour en faire des cibles commerciales n'est pas sans danger. En Allemagne, en 2011, le land Schleswig-Holstein a ordonné que tous les sites hébergés dans cette région retirent le bouton "J'aime" (relié à Facebook) de leur site: le commissaire à la protection des données privées du land qui a mis en place cette réglementation, s'est justifié par le fait que "ce bouton enfreint les lois allemandes et européennes en matière de protection des données privées car il permet à Facebook de récupérer des données y compris d'utilisateurs non membres du réseau social".
    Facebook est en capacité — selon l'étude de 2014 — d'influencer massivement les émotions de ses utilisateurs, et leur offre désormais la possibilité de "donner" leurs sentiments. Les algorithmes secrets du réseau social fabriquent des profils commerciaux et les vendent au plus offrant. La question du libre arbitre des utilisateurs de la plateforme de Mark Zuckerberg devrait donc commencer à se poser: jusqu'à quel point les choix et les décisions des utilisateurs de Facebook leur appartiennent, quand des logiciels ultra-performants les ciblent en permanence pour les influencer dans leurs achats et leurs choix quotidiens sur Internet?

    La CNIL a mis en demeure Facebook le 8 février dernier de se conformer au droit national sur la protection des données personnelles dans les 3 mois, sous peine de se voir infliger une amende de 150 000 euros. Il est reproché à l'entreprise par la présidente de la CNIL  de "ne pas demander le consentement des personnes pour la mutualisation tous azimuts des données (…) Facebook constitue une base de données absolument gigantesque qui se nourrit en permanence et pas toujours avec le consentement des personnes". Des données qui peuvent aussi bien être relatives aux loisirs des internautes qu'à « leurs opinions politiques ou religieuses et à leur orientation sexuelle », précise le rapport de la CNIL. Pour les publicités ciblées, elle sont effectuées sans avoir « recueilli le consentement » des internautes au préalable, ni de leur avoir proposé un « mécanisme leur permettant de s’opposer à la combinaison de l’ensemble de ces données à des fins publicitaires ». Un manquement qui « méconnaît leurs droits et intérêts fondamentaux et porte atteinte au respect de leur vie privée », dénonce la CNIL.
    Article complet sur rfi.fr - Collecte des données sur Internet: Facebook épinglé par la CNIL

    Quelle réponse alors? ignorer TOTALEMENT les publicités proposées, les suggestions d'amis de mes amis, etc.. Tout ce qu'avance Facebook doit être ignoré!