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Insolite - Page 33

  • La seule et unique femme légionnaire!!!!

    Suzan était à Bir-Hakeim
    Seule femme parmi les combattants, elle a vécu les campagnes d’Afrique les plus dures.
    Hier, enfin, Légion d’honneur et souvenirs.

    Seule femme parmi plus de 5 000 soldats… Sous les bombardements allemands de Bir-Hakeim, ses vieux baroudeurs de compagnons légionnaires disaient d’elle avec respect : « Suzan, c’est un vrai mec ! » Miss Travers, que l’Angleterre offrit aux Forces Françaises Libres en 1940, a encore le pouvoir de faire venir au pied de son fauteuil de retraitée un ministre, plusieurs généraux, un parlementaire et de nombreux compagnons d’armes. Le 22 mai 1996, à Savigny-sur-Orge (Essonne), où elle s’est retirée, miss Suzan, 86 ans, a été décorée de la Légion d’honneur. Une médaille qui s’ajoute aux 12 qu’elle possède déjà. Héros for ever…

    À entendre la vieille dame, assise droite comme une lady, sa vie aurait vraiment commencé à l’âge de 30 ans. Rien ou presque sur sa naissance à Folkestone. Un père officier de la Royal Navy à la retraite, un frère pianiste, et c’est tout.

    Quand la guerre éclate en 1939, elle se trouve en France auprès d’amis de sa famille. En un tournemain, sa décision est prise : elle sera infirmière bénévole. « Parce qu’elle s’ennuyait », prétend le général Geoffrey, compagnon d’armes et compatriote. Nantie d’un diplôme de la Croix Rouge, voici Suzan Travers expédiée en Finlande. L’avancée des troupes allemandes à travers la Norvège la pousse peu à peu à retrouver le fog londonien. Avec une adresse en poche, Covent Garden, et un but : rejoindre ce général de Gaulle qui n’abdique pas. "Quelqu’un m’avait dit qu’il existait des Français Libres. J’ai été voir quelle tête ils avaient"», confie-t-elle avec l’accent adéquat.

    "Elle ne voulait pas faire comme ces filles de bonne famille, les Spearettes, ambulancières à Londres. Elle voulait combattre", explique le général Geoffrey. Ce sera l’Afrique, en long et en large, et une fidélité sans faille à la 13e Demi-Brigade de Légion Étrangère. Suzan s’engage le 28 août 1940, et embarque trois jours plus tard direction Dakar. Sur le navire elle croise de Gaulle. Ce qui n’est pas peu fait pour l’impressionner.

    Le Sénégal, le Congo, le Soudan, l’Éthiopie: pas de répit pour la jeune infirmière, nommée chauffeur de médecin. Prémonition? Cette place la conduit droit au volant de la Ford du général Kœnig, leader charismatique des Français Libres. En route pour les sables du désert libyen. "Chez nous elle était mieux gardée par les légionnaires qu’une jeune fille dans un couvent. Tous voulaient briller à ses yeux. Elle se comportait comme n’importe quel homme. Elle était gonflée ! » soutient le général Geoffrey".»

    Impact

    Courage qu’elle va montrer à Bir-Hakeim face à l’armée italienne et l’Afrika Korps de Rommel. Ici, du 27 mai au 19 juin 1942, encerclés par un ennemi plus nombreux, les Français tiennent. Leur sacrifice permet aux Britanniques de se regrouper et de barrer la route du Caire. Arc-boutés derrière leurs canons, crevant de soif, du sable plein la bouche, les yeux rouges mais le doigt sur la détente. Submergés, les hommes reçoivent enfin l’ordre de repli : il faut passer de nuit à travers un champ d’un demi-million de mines.

    Suzan entasse des sacs de sable dans la voiture de Kœnig, lui ordonne : "Couche-toi derrière, Mon Général".  Les mitrailleuses tirent en tous sens, les grenades pleuvent. La voiture qui précède saute sur une mine: elle descend, récupère les corps, repart. Plus tard, Kœnig se relève et constate, ahuri, que sa voiture collectionne les impacts.

    1943, l’au-revoir à l’Afrique. Direction la campagne d’Italie. Elle y conduit une ambulance. "Nous étions sur les hauteurs de Nice quand la guerre s’est finie", confie miss Suzan, qui rempile aussitôt pour l’Indochine et la Tunisie. Adjudant-chef, elle y épouse l’adjudant-chef Schlegelmich. Dans ce monde d’hommes, l’annonce du mariage de deux adjudants-chefs fait sensation pour qui ignore l’ex-miss Travers. 1947, l’aventure est bien finie. Madame la légionnaire s’est trouvé un autre combat: élever ses deux enfants.

    La croix de chevalier de la Légion d’honneur a été remise à Suzan par son camarade de combat le général H. Geoffrey, qui a prononcé le discours d’usage.

    Copyright "France-Soir/Press-Alliance" 1996.

    Extrait de la Revue de la France Libre, n°295, 3e trimestre 1996.

  • A ceux qui dorment (Victor Hugo) …

    Réveillez-vous, assez de honte !

    Bravez boulets et biscayens.

    Il est temps qu’enfin le flot monte.

    Assez de honte, citoyens !

    Troussez les manches de la blouse.

    Les hommes de quatre-vingt-douze

    Affrontaient vingt rois combattants.

    Brisez vos fers, forcez vos geôles !

    Quoi ! vous avez peur de ces drôles !

    Vos pères bravaient les titans !

     

    Levez-vous ! foudroyez et la horde et le maître !

    Vous avez Dieu pour vous et contre vous le prêtre

    Dieu seul est souverain.

    Devant lui nul n’est fort et tous sont périssables.

    Il chasse comme un chien le grand tigre des sables

    Et le dragon marin ;

    Rien qu’en soufflant dessus, comme un oiseau d’un arbre,

    Il peut faire envoler de leur temple de marbre

    Les idoles d’airain.

     

    Vous n’êtes pas armés ? qu’importe !

    Prends ta fourche, prends ton marteau !

    Arrache le gond de ta porte,

    Emplis de pierres ton manteau !

    Et poussez le cri d’espérance !

    Redevenez la grande France !

    Redevenez le grand Paris !

    Délivrez, frémissants de rage,

    Votre pays de l’esclavage,

    Votre mémoire du mépris !

     

    Quoi ! faut-il vous citer les royalistes même ?

    On était grand aux jours de la lutte suprême.

    Alors, que voyait-on ?

    La bravoure, ajoutant à l’homme une coudée,

    Etait dans les deux camps. N’est-il pas vrai, Vendée,

    Ô dur pays breton ?

    Pour vaincre un bastion, pour rompre une muraille,

    Pour prendre cent canons vomissant la mitraille.

    Il suffit d’un bâton !

     

    Si dans ce cloaque ou demeure,

    Si cela dure encore un jour,

    Si cela dure encore une heure,

    Je brise clairon et tambour,

    Je flétris ces pusillanimes,

    Ô vieux peuple des jours sublimes,

    Géants à qui nous les mêlions,

    Je les laisse trembler leurs fièvres,

    Et je déclare que ces lièvres

    Ne sont pas vos fils, ô lions !

     

    Jersey, le 15 janvier 1853.

  • Kebabs, boucheries halal…

    La mairie de Toulouse s’attaque aux "commerces communautaires

    Besoin d'une sacrée bonne viande à déguster sans s'inquiéter de problèmes? Allez chez Pilou, boucher à Gagnac sur Garonne…. C'est mon boucher!

    Dans le cadre de son opération "Commerce d'avenir", Toulouse veut soutenir la diversité du commerce de proximité. Entretien avec Jean-Jacques Bolzan, élu en charge du commerce.

    La mairie de Toulouse entend soutenir la diversité du commerce de proximité, notamment à Arnaud-Bernard.

    C’est ce qu’on appelle ne pas y aller avec le dos de la cuillère. Jean-Jacques Bolzan, adjoint au maire de Toulouse, entend mettre un frein au développement des "commerces communautaires". L’élu vise notamment le quartier Arnaud-Bernard, ses kebabs et ses boucheries halal.

    Dans un entretien accordé à Actu Toulouse, Jean-Jacques Bolzan dit vouloir s’appuyer sur l’opération "Commerce d’avenir" – lancée en 2010 – pour favoriser la diversité du commerce de proximité. Interview.

    Actu Toulouse : L’opération "Commerce d’avenir" a été lancée en 2010. Avec quel objectif? 

    Jean-Jacques Bolzan: "La mairie utilise son droit de préemption. Un Établissement public foncier local (EPFL) achète pour le compte de la ville des locaux commerciaux, les rénove, avant de les proposer à la location à des commerçants. Cela représente, en moyenne, un investissement de 70 000 euros. Cette opération était destinée aux quartiers du centre-ville en cours de réaménagement (Arnaud-Bernard, Bayard, Belfort, Romiguières, Pargaminières). On l’étend aujourd’hui à tous les cœurs de quartier pour amener de nouveaux commerces et compléter l’offre.

    L’objectif de la mairie est de pouvoir orienter l’activité commerciale pour dynamiser, diversifier et renouveler l’offre de commerces. Dans le quartier Arnaud-Bernard, par exemple, il y a un nombre important de ‘commerces communautaires’ avec la présence de boucheries halal et de kebabs. L’opération ‘Commerce d’avenir’ permet d’apporter un peu de diversité : des commerces complémentaires à l’offre déjà existante ".

    "Priorité aux indépendants"

    Pour quel bilan?

    J.-J.B.: "Au total, dix locaux commerciaux sont aujourd’hui occupés par de nouveaux commerces. Il y a de belles réussites. Je pense notamment à l’auberge végétarienne Zinzin à Arnaud-Bernard et à la boucherie Desroches, rue Bayard. Ces commerces sont en phase avec l’évolution du quartier.

    D’autres commerces sont actuellement proposés à la location. C’est une opportunité pour qui souhaite ouvrir un magasin à Toulouse, sans engager trop de frais. Un appel d’offres est en cours. Nous proposons notamment un local de 157m2 au 29 rue de la Chaîne et un local de 57m2 au 21 rue Arnaud-Bernard. À plus long terme, la mairie souhaite que les commerçants puissent acheter les murs".

    L’offre est-elle réservée aux commerçants indépendants? Une chaîne de magasins peut-elle candidater? 

    J.-J.B : "La priorité est donnée aux commerçants indépendants. Mais nous n’avons pas d’idée préconçue sur le sujet. Nous ne sommes pas contre les chaînes, mais nous prônons de la diversité!".

     

  • Ha, ha, ha: ma malédiction a frappé!

    Lorsque j'ai appris que T. Ramadan avait "violé" une femme handicapée, ma colère n'a fait qu'un tour: je lui ai souhaité d'avoir le même problème de santé... mais, comme je ne savais pas le problème de la dame, je lui ai "envoyé" ma sclérose en plaques!

    BINGO!

    Ben, oui, quoi!

    Ce n'est pas chrétien....

    Le truc, c'est que je ne crois ni en dieu, ni en diable...

    donc, je n'ai pas à être charitable....

    ... et de toutes les façons, pourquoi moi j'ai cette malchance alors que je n'ai jamais violé ni agressé personne....

    HEIN?

    Comme disait le ressuscité: que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre....

    MDR

     

  • Crétins compulsifs arrosés!!! a-ha-ha!!!

    Le secrétaire général du CRAN (Carrefour de réflexion et d’action contre le racisme anti-noir) vient d’être condamné à une légère peine avec sursis pour menaces, relate "Le Courrier". Il s’agit en quelque sorte de l’arroseur arrosé: c’est en effet l’organisation anti-raciste qui avait saisi le Ministère public. Elle se plaignait d’un hérisson en chocolat représenté avec un gros nez et des lèvres charnues, évoquant l’imagerie de Tintin au Congo et les représentations coloniales des Africains.

    Le Parquet a classé cette plainte. Il a jugé que la pâtisserie ne remplissait pas les critères de la discrimination raciale, et qu’elle était vendue et achetée régulièrement depuis 40 ans "sans que personne ne se soit jamais senti offensé à part quelques membres du CRAN".

    Le secrétaire général de l’organisation a en revanche été condamné (il a fait recours) pour avoir écrit un mail peu amical au pâtissier. Il le menaçait d’un appel au boycott, d’un sit-in devant son enseigne et d’une demande d’exclusion auprès de sa confrérie.

    Martine Brunschwig Graf, présidente de la commission fédérale contre le racisme, a estimé dans "Le Courrier" qu’une affaire telle que celle de ce hérisson n’a pas vocation à se retrouver devant les tribunaux, mais devrait se régler à l’amiable. "Il s’agit manifestement d’une maladresse. Et faire de toute maladresse une affaire de racisme n’est pas bon pour la lutte contre les discriminations."

     

  • Plus gauchiasse qu'elle, tu meurs!

    Anne Hidalgo refuse une sépulture parisienne à Michel Déon ! Normal, il était royaliste…

    Il y a eu le père Ubu, enfanté par le génial Alfred Jarry. Maintenant nous avons une mère Ubu : elle siège à la mairie de Paris.

    L'académicien Michel Déon a eu le mauvais goût de mourir en Irlande. Ce qui fait que, selon les règles administratives, rien n'oblige la mairie de la capitale à lui accorder une sépulture dans un cimetière parisien. Rien n'oblige mais à cette règle, une municipalité a le droit de déroger en faisant des exceptions. Des exceptions qui concernent des cas particuliers.

    Des hommes et des femmes illustres. Des célébrités. Des à qui la nation est reconnaissante. Mais pas question de faire une exception pour Michel Déon.

    L'homme, un des plus talentueux écrivains de l'après-guerre n'était pas fréquentable. Il était ardemment royaliste. Il appartenait à la bande des Hussards : Blondin, Nimier, Laurent… Et, crime des crimes, il fut un temps secrétaire de Charles Maurras.

    L'auteur du Taxi Mauve avait demandé à être incinéré. Son urne funéraire se trouve au domicile de sa fille à Paris. Cette dernière, Alice Déon a invité la mairie de la ville à lui trouver une place au cimetière Montparnasse. Pas de réponse de la mairie. On n'allait quand même pas se bouger pour une inconnue…

    Alors l'Académie française a fait une démarche officielle dans le même sens. Là on a répondu. Dans un mail – c'est le Figaro qui rapporte les faits – la directrice de cabinet d'Anne Hidalgo, Ivoa Alavoine répond "niet". Et quand on lui fait observer qu'une personnalité aussi importante que Michel Déon mérite peut-être une exception, elle précise que ce n'est pas possible car ça créerait un "précédent"!

    Ben oui… Imaginons que des cohortes d'académiciens aient la fantaisie d'aller mourir au Lesotho, dans les îles Tonga, à Bahreïn, en Mongolie, au Népal. Mais s'ils choisissent intelligemment d'aller trépasser à Cuba ou au Venezuela, ça peut s'arranger non ? Anne Hidalgo, la mère Ubu de la mairie a en la personne d'Ivoa Alavoine une digne fille Ubu.

    Très remontée, Hélène Carrère d'Encausse a appelé Anne Hidalgo. Cette dernière n'a pas daigné décrocher. L'académicienne a retéléphoné en demandant que la maire de Paris la rappelle. Rien non plus. Nous vivons une époque où une Anne Hidalgo, qui n'est pas grand-chose, peut se permettre de traiter avec dédain une femme qui fait honneur à la pensée française.

    PS : Alerté par le bruit fait autour de cette affaire, Bruno Julliard, chargé de la Culture à la mairie de Paris a fait savoir que la question "serait réglée dans les dix jours". Il est sensiblement moins bête que sa patronne. Ce qui n'est pas très difficile…

    http://www.atlantico.fr/decryptage/anne-hidalgo