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Opinions - Page 18

  • A gauche aussi, la colère monte, monte….

    Le coup de gueule de Myriam Colomba, directrice d'un magazine

    Myriam explique qu’en tant que maman :

        Je refuse un avenir avec un QR code pour faire les activités du quotidien. Un avenir avec un passe sanitaire pour avoir accès aux soins. Un avenir où on va les obliger à se faire vacciner avec un vaccin qui subit actuellement une enquête au Sénat pour les effets indésirables.

        Je refuse que mes enfants, quand ils vont manifester pour crier "liberté" qu’on leur envoie les blindés sur les Champs-Élysées.

        Je refuse que mes enfants, quand ils vont lutter pour leur pouvoir d’achat — comme les Gilets Jaunes — qu’on les éborgne, qu’ils soient victimes de violence policière.

        Je refuse que mes enfants — comme huit millions de Français — aillent à la Banque alimentaire.

        Je refuse que mes enfants voient leurs aînés crever dans les Ehpad avec du Rivotril.

        Je refuse que mes enfants soient masqués du matin au soir, alors que notre président fait la fête avec le président portugais, sans masque et sans gestes barrières. Voilà pourquoi je refuse de voter Macron et pourquoi je n’encourage pas les gens à voter Macron. Et je vous dis ça en ayant voté moi-même Macron il y a cinq ans. J’ai fondé énormément d’espoirs sur sa candidature. Mais croire aujourd’hui que Emmanuel Macron est un homme démocrate et un homme de gauche, c’est se fourvoyer totalement.

    source:

  • Ou est passé son pognon de dingue???

    (…) Et quand on consulte sa déclaration de patrimoine 2022, Macron ne déclare que 550000 euros, et il doit encore rembourser un prêt pour travaux dans son appartement! Le délire continue encore et encore…

    Alors les millions? Où sont-ils? Et bien ils sont certainement dans un paradis fiscal, une fraude partagée par les mondialistes.

    Mais comment cela est-il possible? Simple,  les associés gérants de chez Rothschild (banque Anglo-française!) touchent une grande partie de leur bonus dans un paradis fiscal anglais comme Jersey ou Guernesey… pour échapper au fisc français. Le pire, c’est que c’est légal, suite à un accord entre Bercy et les banques d’affaires, ( banques Lazard et Rothschild!), c’était d’ailleurs Thierry Breton ( ministre de l’économie de 2005-2007)  qui a signé cette convention fiscale ! Sa récompense? Breton a été embauché en 2007 chez Rothschild comme conseiller pendant une année! Avec bonus dans un paradis fiscal? On se pince pour y croire!

    Bref, 80% des bonus de Macron ( le plus important, résultant de la négociation de l’achat en 2012 par Nestlé de la branche nutrition de Pfizer (!) est estimé à plusieurs millions d’euros , ce bonus n’apparaît dans aucune déclaration fiscale!)  a atterri   à Jersey ou Guernesey, dans un "trust", géré par Rothschild,  Macron posséderait donc  un compte anonyme dans un paradis fiscal!

     

    Ce président est un vil  fraudeur, un  fraudeur qui devrait croupir à l’ombre!

     

    Oui, nous savons où pourraient se trouver les millions de Macron, c’est pour cette raison que l’association Anticor ou le fiscaliste  Jean-Philippe Delsol ont tenté de porter  l’affaire devant la haute autorité de la transparence ou d’alerter le Procureur de Paris, au sujet de ces déclarations fiscales absurdes…mais en vain.

    Et c’est là où cela coince, après  les journalistes aux ordres, voilà qui entre en scène la justice aux ordres!   Comment vouliez-vous que la justice enquêtât sur Macron alors que le procureur François Molins était aux manettes jusqu’en 2019?  Oui,  C’est ce François Molins, dont le surnom est "circulez il n ‘y a rien à voir,"  c’est celui qui a protégé Benalla, c’est celui qui a bloqué l’enquête sur la disparition de son coffre-fort, c’est  celui qui est soupçonné de collusion  avec Dupont-Moretti, ministre de la justice, accusé de conflit d’intérêt, c’est celui qui a dû rembourser l’argent d’un emploi fictif…

     Quant à son successeur Rémy Heinz nommé tyranniquement par Macron, contre l’avis de la magistrature,  il est évidemment connu pour sa très grande servilité envers le pouvoir, et il s’est déjà fait remarquer en lançant une enquête d’intimidation sur Médiapart…

    Macron dans une fuite en avant, supprime L’ISF, entraînant une révolte populaire, maquille ses déclarations fiscales, corrompt  magistrats et  journalistes, le tout afin de cacher ses millions dans un paradis fiscal!

    "L’article 26 de de la Loi n°2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique dispose que

    "Le fait, […], de ne pas déposer l’une des déclarations prévues à ces mêmes articles, d’omettre de déclarer une partie substantielle de son patrimoine ou de ses intérêts ou de fournir une évaluation mensongère de son patrimoine est puni d’une peine de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende. Peuvent être prononcées, à titre complémentaire, l’interdiction des droits civiques, selon les modalités prévues aux articles 131-26 et 131-26-1 du code pénal, ainsi que l’interdiction d’exercer une fonction publique, selon les modalités prévues à l’article 131-27 du même code".

  • A ceux et celles qui n'aiment pas la France…

    Macron arrivé au pouvoir par opportunité, n’est qu’un ignorant (comme la plupart des individus qui l’entourent).

    Ce personnage est un grand névrosé, imbu de lui même, arrogant et cynique. Il n’a aucune conscience des conséquences de ce qu’il dit, car il n’a aucune compréhension en terme d’ethno psychologie et zéro connaissance en ce qui concerne le psychisme et les mentalités

    ethniques et culturelles des peuples du monde. Les idéologies et doctrines mondialistes actuelles dominées par la fausse morale sont d’une superficialité suicidaire qui entrainera tout l’occident dans une régression civilisationnelle sans précédent.

    Le pacte de Marrakech est une ignominie qui a été voulue et pensée par Macron seul et imposée au monde (aux signataires) dans le seul but de faire déferler sur la France une immigration totalement incontrôlée, brutale, invasive et criminelle de remplacement des populations françaises de souche, de préférence la classe moyenne.

    Par sa bêtise, (qui n’est plus à démontrer), par son orgueil et ses ambitions démesurées, par son amour de l’argent et du pouvoir, par son mépris de la vie et par sa totale inhumanité, Macron a mis en péril la vie des peuples de nombreux pays dans le seul but de faire passer en France une loi visant à la détruire sous une déferlante de populations halogènes sauvages et incultes (se dit des peuples qui, vivant dans une nation, y sont minoritaires et qui, tout en conservant leur langue et leur culture, coexistent en refusant de s’intégrer à la nation qui les accueille).

     

    " À Marrakech (Maroc) lundi 10 décembre 2018, 150 États étaient présents pour la signature du pacte mondial " pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. " Le texte est censé aider les États à gérer les flux migratoires à l’échelle internationale, à lutter contre les facteurs de migration et contre les trafics. Sur le papier, il y a plus d’intentions que d’obligations. " Son objectif est de sceller la volonté des États de coopérer ", a précisé Louise Arbour, représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU pour les migrations. Il n’y a ni quotas ni obligations d’accueillir, mais les États s’engagent à favoriser l’emploi et l’intégration des migrants, et à leur garantir l’accès à une protection sociale. "

    Les pays non signataires ou abstenus :

    L’Autriche, l’Australie, l’Italie, la Bulgarie, le Chili, la Croatie, les États-Unis, Israël, la Hongrie, la Pologne, la Serbie, la Slovaquie, la République dominicaine, la Tchéquie et la Suisse ne signent pas le pacte. L’Estonie, le Danemark et les Pays-Bas ne sont pas présents à Marrakech.

    "Migrations sûres, ordonnées et régulières", cela pourrait faire rire si ce n’était aussi triste et que cela ne mettait les nations occidentales en danger de mort…

    Une immigration sûre et ordonnée grâce au pacte de Marrakech… ???!!! :

    Avec le pacte de Marrakech et l’UE, toute paix sera désormais impossible en Europe.

    Ce qui entraîne, bien sûr, la nécessité de sortir très rapidement de l’Union européenne, d’abolir le pacte de Marrakech, d’interdire la pratique de l’islam, d’expulser des millions d’immigrés musulmans ou non vers leurs pays d’origine ou vers le Sahara par parachutages massifs.

    (...)

    Il sera alors peut-être possible de tenter de redresser notre pays, de lui redonner sa chance d’être de nouveau une nation digne et fière de son passé, de son présent et de son avenir.

    Ce sera long, car les dégâts sont très profonds.

    Pour cela, il nous faudrait Zemmour, car c’est le seul à aimer la France et à avoir une vision saine et normale de ce qu’il est nécessaire de faire pour sauver la France.

    Tous les autres ne sont que des voyous et des racailles qui nous ont tous conduits, depuis des décennies, à cette situation dramatique et que seul l’argent public et le pouvoir intéressent, mais sûrement pas le sort de notre pays ni de son peuple.

    Laurent DROIT

  • Relaxé... mais escroc quand même!

    Jugé pour avoir vendu une "fausse" raquette de "son" Roland-Garros 1983, Yannick Noah relaxé

    Yannick Noah a été relaxé jeudi 7 avril 2022 par le tribunal de Versailles dans une affaire l’opposant à un fan qui pensait avoir acheté une raquette utilisée par l’ancien tennisman lors de la finale victorieuse de Roland-Garros en 1983.

     […]

    En 1986, lors d’une vente aux enchères organisée par TF1 au profit de l’association Care France, Yannick Noah a vendu une raquette, qu’il dit avoir utilisée pendant la finale 1983 de Roland-Garros gagnée trois ans auparavant.

    Un passionné de tennis, Pierre R., décédé en novembre 2020, l’a achetée 12.000 francs, soit près de 2.000 euros, sur la base d’une attestation manuscrite signée par Yannick Noah.

    Mais fin 2016, l’acquéreur décide de la vendre et la fait donc expertiser pour connaître sa valeur. Un spécialiste de l’étude Drouot lui indique alors que cette raquette de la marque Coq sportif n’a jamais été utilisée par le tennisman lors de cette édition de Roland-Garros.

     Une action "irrecevable" car "prescrite"

    L’homme, puis sa fille et son épouse, ont donc saisi le tribunal de Versailles pour que soit engagée la responsabilité de Yannick Noah pour avoir réalisé un faux document, et la responsabilité contractuelle de Care France, bénéficiaire de la vente aux enchères. Ils demandaient 35.000 euros de préjudice.

    Le tribunal de Versailles, qui a jugé en février cette affaire, a déclaré jeudi cette action "irrecevable" car "prescrite", la vente ayant été réalisée 33 ans avant la saisine du tribunal.

    […]

    L’article dans son intégralité sur Paris Normandie

     

    Le pseudo "Préféré des français" pendant 30 ans !

  • Macron: gonflé!

    Macron : "Qu’on regarde les cinq ans qui s’achèvent!" D’accord, regardons!

    Nathalie MP Meyer

    Puisque M. Macron nous y invite si aimablement jetons un œil sur les cinq ans écoulés.

    Incroyable déclaration d’Emmanuel Macron devant les journalistes convoqués la semaine dernière pour assister à la présentation de son programme présidentiel pour 2022-2027 :

    Qu’on regarde le quinquennat qui s’achève ! Ce que j’ai fait n’a jamais existé dans notre histoire politique contemporaine.

    Pour la modestie, on repassera. Mais puisque M. Macron nous y invite si aimablement, tout en esquivant la confrontation directe avec ses concurrents autant que les pratiques de la Vème République le lui permettent, jetons un œil sur le quinquennat écoulé.

    Du côté de l’autosatisfaction permanente, force est de constater que le niveau est resté au plus haut.

    En 2017, le très jupitérien Macron s’auréolait déjà d’une « pensée complexe » qui ne pouvait se satisfaire du jeu ordinaire des questions-réponses avec les journalistes. Plutôt se mettre en scène face à un Laurent Delahousse tout sourire-tout serpillère et commencer à broder sur le thème de l’homme jeune, 39 ans à peine, sorti de nulle part, sans parti politique, et qui accède à l’Élysée par la vertu de ses seules puissantes qualités. Commentaire du nouveau président à l’époque :

    La France a stupéfié l’Europe et le monde par son choix de mai dernier.

    En 2022, rebelote.

    Même pratique, même rhétorique. Après l’entretien de décembre dernier sur TF1 et LCI, mélange plus ou moins habile de faux regrets et de vraie promotion satisfaite, voici à nouveau cette certitude gonflée de vantardise d’avoir chamboulé de fond en comble le petit train-train politique qui prévalait jusqu’alors.

    Ce qui “n’a jamais existé dans notre histoire politique contemporaine“ et dont lui, Macron, a été le précurseur glorieux, le premier praticien à succès, c’est d’avoir été élu sans antériorité politique et d’avoir ensuite été capable de réunir des ministres et des parlementaires de toutes les sensibilités autour d’un programme clair.

    Comme si les transhumances politiques d’un Castaner (ex-PS) ou d’un Le Maire (ex-LR), d’un Le Drian (ex-PS) ou d’un Castex (ex-LR) étaient une nouveauté en politique ! Ça s’appelle aller à la gamelle, mais bien sûr, on peut préférer parler de recomposition du paysage politique français ; c’est incontestablement plus flatteur même si cela reste cousu de fil blanc. Voir Éric Woerth, ex-LR récemment converti aux promesses macroniennes : tout ce qu’il a dit pendant cinq ans contre la politique budgétaire du gouvernement s’est évanoui d’un seul coup devant les sondages.

    Une mauvaise gestion des finances publiques

    En tant que président de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale, Éric Woerth est pourtant bien placé pour savoir à quel point Emmanuel Macron a laissé les finances publiques dériver dans la dépense, les déficits et la dette.

    À entendre le ministre de l’Économie Bruno Le Maire (ex-LR) et son ministre délégué aux Comptes publics Olivier Dussopt (ex-PS) roucouler sans fin dans les médias sur la fabuleuse croissance de 7 % et sur le taux de chômage descendu à 7,4 % en 2021, on pourrait facilement s’imaginer que l’économie française se porte à merveille.

    La pandémie de Covid-19 a certes porté un coup terrible à de nombreux secteurs, nous disent-ils avec une mine dûment attristée, mais par bonheur, la politique économique menée depuis 2017 ainsi que les mesures de soutien prises dès mars 2020 et le plan de relance à 100 milliards adopté ensuite ont permis de retrouver le niveau d’activité de 2019 dès l’automne 2021. Bref, bilan impeccable. Que demande le peuple ?

    Ce joli tableau souffre néanmoins de quelques omissions de taille.

    Tout d’abord, covid ou non, notre taux de chômage reste élevé au sein de l’Union européenne. Ensuite, la croissance de 7 % en 2021 succède à un recul du PIB de 8 % en 2020. Y voir un effort extraordinaire du gouvernement et des Français est simplement absurde. Outre la part de rebond mécanique après les mises à l’arrêt administratives de nombreuses activités, il faut se rappeler que tous ces « bons résultats » ont été obtenus par du « quoi qu’il en coûte » financé à crédit.

    Comme le disait Woerth lui-même, la dépense publique a augmenté, non seulement du fait des mesures d’urgence et de relance mais également du fait de la dérive constante des dépenses ordinaires. Trop facile de n’incriminer que la malheureuse conjoncture covid (et maintenant les aides et sanctions liées à la guerre en Ukraine). Il existe en France une tendance à la dépense forcenée et désordonnée qu’Emmanuel Macron n’a nullement enrayée, bien au contraire.

    Ce dont la Cour des comptes, pointant une accentuation malsaine du déficit structurel, s’était fait l’écho dans ses commentaires sur le Projet de loi de finances pour 2022 :

    Résultat, le véritable bilan budgétaire du quinquennat se résume selon moi à un seul chiffre, celui de la dette publique. De 2254,3 milliards ou 98 % du PIB à fin 2017, elle est passée à 2834,3 milliards au 3ème trimestre 2021, soit 116,3 % du PIB. Autrement dit, une augmentation qui frôle les 600 milliards d’euros sur cinq ans (et 460 milliards depuis la fin de 2019) :

    Ne nous y trompons pas, ces considérations sur les comptes publics ne sont pas « que techniques ». Ajoutées à notre célèbre corpus d’obligations et d’interdictions, elles reflètent directement notre espérance de prospérité et de liberté. Un État dépensier à hauteur de 55,4 % de son PIB comme l’était la France avant le covid et a fortiori à hauteur de 61,6 % du PIB comme elle l’est actuellement (chiffre 2020) est un État qui étouffe la création de richesse et qui s’est largement substitué à ses citoyens dans l’organisation de leur vie la plus personnelle.

    Au-delà du régalien qu’on attend de lui, il s’est immiscé de façon insensée dans l’éducation, la santé, les retraites, l’énergie, l’agriculture, la gestion sociale des entreprises… – tous domaines qu’il est une fois de plus question de réformer tant leur situation actuelle tourne au désastre. Pour ne citer qu’un exemple absolument frappant, quoi de plus aberrant que d’entendre Emmanuel Macron vouloir réintroduire davantage d’heures de mathématiques au lycée au bout de cinq ans d’un mandat placé par moult discours plus intello-ampoulés les uns que les autres sous le signe startupeur de l’innovation, de la transition numérique et de la french tech !

    Un assaut sur les libertés publiques

    Les libertés publiques elles-mêmes ont été soumises à rude épreuve depuis cinq ans, révélant combien Emmanuel Macron en a une approche étroite et foncièrement liberticide.

    D’un côté, on l’a vu monter au créneau pour les défendre, comme dans son hommage à Samuel Paty, cet enseignant décapité pour avoir utilisé des caricatures du prophète Mahomet lors d’un cours sur la liberté d’expression. Mais d’un autre côté, on l’a vu prendre prétexte des Lumières pour tomber lui-même dans « l’obscurantisme » qu’il prétend combattre, et grignoter, que dis-je, amputer consciencieusement nos libertés au nom… de la défense des valeurs des démocraties libérales !

    Qui, si ce n’est Emmanuel Macron, s’est évertué depuis son accès au pouvoir à inscrire les états d’urgence et les situations d’exception dans le droit commun ? Qui a tenté en catimini de faire de même avec l’état d’urgence sanitaire ?

    Qui a introduit une loi contre les fake news ? Qui a rêvé de faire advenir une sorte de service public de l’information ? Qui a voulu contrôler la liberté d’expression sous le gentil prétexte de faire reculer la haine ? Qui a prétendu limiter la liberté d’informer sous le non moins gentil prétexte de protéger nos forces de l’ordre ? Qui a obtenu l’élargissement des possibilités de fichage des activités politiques, des appartenances syndicales et des données de santé au nom de la sécurité intérieure ?

    Qui a expliqué noir sur blanc dans les pages du Parisien qu’il avait très envie « d’emmerder » la « toute petite minorité qui est réfractaire » aux vaccins, allant jusqu’à dénier aux non-vaccinés le statut de citoyen ? Et finalement, qui vient de lever le pass vaccinal par pur opportunisme électoral ?

    Tout ceci n’est pas follement emballant.

    Oh bien sûr, quand on voit que les intentions de vote pour la seconde place de l’élection présidentielle tendent maintenant à se concentrer autour de Marine Le Pen pour l’extrême droite et Jean-Luc Mélenchon pour l’extrême gauche, on a du mal à voir en quoi ces alternatives (et toutes les autres, au demeurant) constitueraient un franc progrès vers un peu plus de libéralisme.

    Mais mon propos ici n’est pas de dire pour qui ou contre qui il faudrait voter. Il est d’analyser ce que signifie chaque vote au regard de ma perspective libérale. Il est de souligner l’importance du couple prospérité-liberté. Il est de congédier tous les constructivismes. Il est d’inviter chacun à se montrer plus exigeant avec les élus et les prétendants à l’élection. Avec l’espoir qu’une candidature vraiment respectueuse des droits des individus émergera un jour.

  • Place d’Armes organise la Grande Marche de la fierté française le 26 mars

    (Le Salon Beige)

    Ancien officier de Gendarmerie passé par l’infanterie, Jean-Pierre Fabre-Bernadac, est diplômé de criminologie et de criminalistique. Écrivain et chroniqueur, il est à l’origine de la célèbre « Lettre à Macron » des militaires français, dont de très nombreux généraux, et il est le Président-fondateur de Place d’Armes, qui organise la Grande Marche de la fierté française le 26 mars prochain à Paris

    Le Salon Beige lui donne aujourd’hui la parole afin qu’il nous présente cette initiative.

    L’association Place d’Armes que vous avez fondée est la suite logique de la fameuse « Lettre des généraux » qui a provoqué tant d’émois en France au printemps dernier. Pouvez-vous rapidement nous reparler de cette lettre, de sa médiatisation hallucinante et des suites de cette affaire nationale?

    Cette lettre qui en réalité s’appelait “Lettre aux gouvernants” nous a permis de recueillir à travers deux sites : “Place d’Armes” et “Les amis de Place d’Armes” plus de 120 000 signatures ! Or ce nombre élevé n’a pas plu à tout le monde. Ainsi Mélenchon puis certains membres du gouvernement nous ont traité de factieux et ont même voulu, comme Mélenchon, porter plainte contre nous. Hélas pour eux le Procureur de Paris a indiqué qu’il n’y avait pas matière à poursuivre. Suite à ces insultes et à la non réponse de l’actuel président nous avons créé “L’Association Place d’Arme”.

    C’est cette association qui appelle le 26 mars à Paris à un rassemblement pour la 1re “Marche de la Fierté Française”.

    Le 26 mars prochain, date de sinistre mémoire pour tous les patriotes, vous allez donc organiser une grande Marche de la fierté française à Paris, dont l’objectif est une fois encore d’interpeller le Président en poste, sans doute les candidats à sa succession, et tous les médias. Présentez-nous cette Marche et vos objectifs.

    Cette marche est une première tentative d’union “Armée Nation” utilisant pour cela la mobilisation des anciens militaires additionnée à celle les civils. Le défilé se passera de la manière suivante : Les anciens militaires (tout grade confondu) avec drapeaux, blessés en opération, fils et filles de harkis défileront en premier. Les civils suivront derrière avec une banderole explicative. Les seuls drapeaux tolérés pour cette marche sont nos trois couleurs et les emblèmes régionaux. Nous avons proposé à la Préfecture un parcours qui va de Denfert-Rochereau (avec le lion symbole de la résistance de Belfort en 1870) jusqu’aux Invalides (face au tombeau de Napoléon).

    Horaire de départ : 14h, arrivée vers 15h30. Podium avec plusieurs discours et enfin des questions précises touchant le domaine militaire mais aussi civil aux candidats à l’élection présidentielle.

    Nous attendons beaucoup de militaires, mais aussi beaucoup de civils et nous les incitons fortement à nous rejoindre. N’oublions pas qu’un militaire est un civil à qui l’Armée a remis pour un temps plus ou moins long un uniforme pour une mission.

    L’Europe est en état d’alerte maximum face à une guerre dans laquelle les USA tentent de nous entraîner, malgré nous, et la crise ukrainienne nous montre dramatiquement que la France ne serait sans doute plus en état de se défendre, comme vous le déploriez dans votre lettre. Quel est votre sentiment face à ce conflit qui a explosé aux portes de l’Europe, et que pourrait-on ou devrait-on faire aujourd’hui?

    La première des choses est de tout faire pour que la paix intervienne le plus vite possible. Si la France était neutre et non liée à l’OTAN elle aurait pu organiser une vraie grande conférence pour la paix dans laquelle son rôle majeur aurait été affirmé.

    La deuxième chose est de faire très attention aux va-t-en-guerre irresponsables, style BHL. Certes la Russie a envahie l’Ukraine mais d’une part, les intérêts géostratégiques et politiques de la France ne sont pas concernés dans ce conflit, et d’autre part, n’oublions pas que l’Armée russe c’est plus de 6 000 chars alors que notre armée en a peine 400 qui souvent sont loin d’être en bon état. De la même manière, l’effectif total des opérationnels de l’Armée de Terre peut tenir dans le stade de France (80 000 personnes). On voit bien la disproportion des forces. De plus les pays de l’Union Européenne ne possèdent pas d’autres armées efficaces en dehors de l’Armée française.

    Croyez-vous que les plus de 100 milliards que les Allemands vont allouer à leur Armée sont prévus pour une défense européenne commune? Bien évidemment que non, elle concerne avant tout la protection du peuple allemand.

    Combien attendez-vous de participants à votre Marche et, concrètement, quelles sont les consignes que vous souhaitez donner pour tous nos lecteurs qui voudront vous rejoindre à Paris le 26 mars?

    Difficile de donner un chiffre car “Place d’Armes” n’existe que depuis peu de temps, et n’est pas particulièrement médiatisé. Mais nous en espérons plusieurs milliers. Surtout n’oubliez pas que ce sera la première fois depuis la Libération que des ex militaires vont défiler dans les rues sans avoir pour but de rejoindre un monument aux morts. Ce sera un témoignage historique et symbolique de la plus haute importance.

    A un mois du premier tour d’une élection présidentielle vitale pour la France, quel est votre message aux futurs candidats à l’élection présidentielle et aux futurs députés?

    Nous sommes très sceptiques, comme une majorité de Français, sur les partis et leurs représentants. Comme je vous l’ai annoncé, nous allons, à la fin de cette marche, poser des questions essentielles aux principaux candidats à l’élection présidentielle, et nous attendrons et exigerons de la part de ces politiques des réponses claires.

    En conclusion je voudrais souligner que mourir pour son pays fait partie des risques pris par les militaires. Ainsi suite à la guerre d’Indochine, à la guerre d’Algérie et dans une moindre mesure aux guerres livrées en Afghanistan et au Sahel par l’armée française, ce sont près de 70 000 soldats qui sont tombés pour le drapeau français. Or ces morts sont dus aussi à des atermoiements des politiques ou à des changements d’orientation diplomatiques obligeant à des changements tactiques non prévus dans la manœuvre rendant préjudiciables la bonne marche des opérations.

    C’est aussi en leur mémoire et au nom de leur sacrifice que nous marcherons le 26 mars prochain.

    Source