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Santé - Page 2

  • Danger

    Recrudescence importante des infectons invasives à méningocoque en France

    En France, Santé publique France signale une recrudescence importante des infectons invasives à méningocoque (IIM) a été observée au cours de la saison 2024-2025 avec un nombre exceptionnellement élevé de cas au mois de janvier 2025 (90 cas, données non consolidées). En janvier 2025, les IIM du sérogroupe B étaient majoritaires (45% des cas), suivies des sérogroupes W (30%) et Y (25%). Les IIM W et Y ont fortement augmenté ces dernières années par rapport à l’incidence relevée avant la pandémie de COVID-19.

    Le nombre de cas déclarés et survenus en janvier 2025 est équivalent à celui observé au pic atteint en décembre 2022 dans le contexte d’un rebond post-pandémie de COVID-19 et d’une épidémie grippale marquée associée à la circulation importante d’autres virus respiratoires (Sars-CoV-2 et VRS). L’augmentation des IIM en janvier 2025 pourrait être liée en partie à l’épidémie de grippe particulièrement importante pendant la saison 2024-2025. En effet, il a été montré que les infections par le virus de la grippe peuvent augmenter le risque d’infection invasive à méningocoque.

    Depuis le mois de juillet 2024, 50 décès ont été déclarés soit une létalité de 13,7%. Les souches du sérogroupe W restent à l’origine de formes plus sévères, avec une létalité de 19,8% pour ce début de saison 2024/25, contre 12,5% pour les IIM B et 10,4% pour les IIM Y. En janvier 2025, 13 décès sont survenus, essentiellement chez des adultes dont des jeunes adultes, ce qui témoigne de la sévérité de ces infections.

    Pour l’ensemble de l’année 2024, 615 cas d’IIM ont été déclarés en France, correspondant au plus grand nombre annuel de cas depuis 2010.

    La Direction Générale de la Santé a alerté ce jour les professionnels de santé sur cette situation, appelant à une vigilance accrue et rappelant l'importance de la vaccination.

    Dans la population générale, le calendrier vaccinal prévoit:

    Concernant la vaccination contre les sérogroupes A, C, W et Y:

        Chez les nourrissons, la vaccination tétravalente est obligatoire selon un schéma vaccinal à deux doses: une dose à l’âge de 6 mois (NIMENRIX) suivie d’une dose de rappel à l’âge de 12 mois (NIMENRIX ou MENQUADFI),

        Chez les adolescents, la vaccination est recommandée:

            De 11 à 14 ans selon un schéma une dose quel que soit leur vaccination antérieure (NIMENRIX ou MENQUADFI ou MENVEO),

            De 15 à 24 ans dans le cadre du rattrapage vaccinal avec un schéma une dose (NIMENRIX ou MENQUADFI ou MENVEO).

    Concernant le sérogroupe B:

        La vaccination par le vaccin BEXSERO est obligatoire chez l’ensemble des nourrissons depuis le 1er janvier 2025 selon un schéma à trois doses (M3, M5, M12).

        Un rattrapage jusqu’à 24 mois est prévu pour les nourrissons jamais vaccinés ou au statut vaccinal incomplet ou inconnu.

    Des recommandations vaccinales particulières viennent compléter l’approche du calendrier vaccinal particulier chez les personnes à risque élevé d’IIM (personnes immunodéprimées et leur entourage familial) ainsi qu’en milieu professionnel et chez les voyageurs

    Source: Santé publique France, Direction générale de la santé

  • La covid en France et dans le monde: les faits

    Retrouvez la chronologie de l'épidémie, dans nos départements, en France et dans le monde

    Du premier cas détecté en Chine à la mise en place du confinement, du premier mort en France au 10000 décès annoncés mardi 7 avril, retour sur les dates marquantes de l'épidémie jusqu'à aujourd'hui.

    Les dates-clés de l'épidémie

    Dans nos départements et en France et dans le monde

    10 juillet- La France compte plus de 30 000 décès dûs au covid-19

    1er juillet- L'Europe commence la réouverture de ses frontières extérieures en acceptant les voyageurs d'une quinzaine de pays.

    juin-juillet- Certains pays reconfinent localement : Espagne, Portugal, Royaume-Uni, Allemagne, Maroc, Italie, Serbie, Australie...

    28 juin- Second tour des élections municipales

    22 juin- Tous les élèves de primaire et de collège doivent revenir en classe.

    Les cinémas rouvrent leurs portes.

    15 juin- Les cafés et restaurants (et pas seulement les terrasses) rouvrent en Ile-de-France. Les visites dans les Ehpad sont autorisées. Les frontières rouvrent à l'intérieur de l'Europe.

    La France compte plus de 29400 décès liés au covid 19.

    4 juin-Le nombre d'hospitalisations en  Auvergne-Rhône-Alpes passe sous la barre des 1000.

    2 juin- L'application StopCovid est disponible au téléchargement.

    Deuxième phase du déconfinement:

    En zone verte:

    - la restriction de circulation (100 km autour de son domicile) est levée

    - bars et restaurants, plages, parcs, campings, musées, cinémas et salles de spectacles, zoos, salles de sports, piscines, monuments... sont autorisés à ré-ouvrir progressivement dans le respect des gestes barrières

    - tous les collèges, lycées et écoles peuvent accueillir à nouveau leurs élèves.

    Paris, la Réunion et Mayotte restent en zone orange avec des restrictions supplémentaires.

    Les Français retrouvent leurs terrasses, avec quelques contraintes sanitaires.

    1er juin- Décès à l'hôpital: Rhône: 628 ; Loire: 239 ; Ain: 95: Jura: 61 ; Haute-Loire: 16

    Saône-et-Loire: 195 ; Côte-d'Or: 243

    26 mai: Décès en Ehpad: Rhône: 480 ; Loire: 184 ; Ain: 73 Jura: 40 ; Haute-Loire: 0

    Saône-et-Loire: 87 ; Côte-d'Or: 107

    11 mai- Début du déconfinement progressif.

    Les commerces "non essentiels ouvrent, les bars et restaurants restent fermés.

    Les Français peuvent se déplacer dans un cercle de 100 km autour de leur domicile.

    En zone verte, les écoles et collèges commencent à réintégrer leurs élèves.

    Les préfets peuvent autoriser l'accès à certaines plages.

    Image

    Tous les départements passent au vert, sauf la Côte-d'Or et la Saône-et-Loire

    7 mai- La première carte du déconfinement est publiée. Il sera moins rapide dans les départements rouges.

    4 mai- La France compte plus de 25 000 décès dûs au covid-19 dont près de 40% dans les Ehpad et établissements médico-sociaux

    28 avril- Edouard Philippe présente le plan "Déconfinement progressif"

    26 avril- Décès à l'hôpital: Rhône: 468 ; Loire: 176 ; Ain: 75: Jura: 43 ; Haute-Loire: 9

    Saône-et-Loire: 146 ; Côte-d'Or: 207

    21 avril- Décès en Ehpad: Rhône: 371 ; Loire: 123 ; Ain: 47 Jura: 31 ; Haute-Loire: 1

    Saône-et-Loire: 62 ; Côte-d'Or: 91

    20 avril- La France compte plus de 20 000 décès dus au covid-19 dont 40% (7752) dans les Ehpad et établissements médico-sociaux

    13 avril, Emmanuel Macron annonce la poursuite du confinement jusqu'au 11 mai.

    À partir de là, les écoles, les crèches rouvriront peu à peu, mais pas les universités, ni les cafés et les restaurants. Et les rassemblements seront interdits jusqu’à mi-juillet.

    La France compte plus de 15 000 décès dûs au covid-19

    Pas de date de réouverture annoncée pour l'instant pour les bars et restaurants

    10 avril- 6,9 millions de salariés sont au chômage partiel. La mesure concerne 628000 entreprises.

    8 avril- La France compte plus de 10.000 décès dûs au covid-19

    8 avril- Décès à l'hôpital: Rhône: 279 ; Saône-et-Loire: 108 ; Loire: 98 ; Côte-d'Or: 83 ; Ain: 49 ; Jura: 18 ; Haute-Loire: 6

    31 mars- La France est entrée officiellement en récession au premier trimestre 2020, pour la première fois depuis 1945.

    27 mars- Prolongation du confinement jusqu'au 15 avril.

    27 mars- Premier décès en Haute-Loire

    21 mars- 130 000 Français sont bloqués dans un pays étranger en attente d'un rapatriement

    17 mars- Entrée en vigueur du confinement en France. L'UE ferme ses frontières extérieures.

    17 mars- Premier décès dans l'Ain

    Premier décès en Côte-d'Or

    Lundi 16 mars 2020 à 20h: Emmanuel Macron annonce l'entrée en vigueur des mesures de confinement à partir du lendemain.

    15 mars- Premier décès dans la Loire

    15 mars- Premier tour des élections municipales

    14 mars- Fermeture des bars, restaurants et commerces non essentiels.

    13 mars

    Interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes.

    12 mars- Premier décès d'un Saône-et-Loirien

    12 mars- Fermeture des crèches, des écoles, des collèges, des lycées et des universités

    11 mars- Premier décès d'un Jurassien

    Premiers cas en Haute-Loire

    9 mars- Interdiction des rassemblements de plus de 1000 personnes.

    8 mars- Premier décès dans le Rhône

    6 mars- Premier cas dans la Loire

    3 mars- Premier cas de Saône-et-Loire

    29 février- Premier cas dans l'Ain

    29 février- Interdiction des rassemblements en milieu confiné de plus de 5000 personnes.

    28 février- Premiers cas dans le Rhône

    27 février- Premiers cas de Côte-d'Or

    25 février- Premier décès d'un Français, un professeur de 60 ans, de Crépy-en-Valois, qui n'a pas voyagé dans une zone à risque

    14 février- Premier décès en France: un octogénaire chinois qui revenait d'une zone à risque

    30 janvier 2020: un médecin étudie l'image pulmonaire d'un patient dans un hôpital de Wuhan dans la province centrale du Hubei en Chine.

    8 février- Premiers malades du covid-19 hospitalisés à Lyon et à Saint-Etienne (des Britanniques en provenance de Haute Savoie)

    La France est en alerte, les hôpitaux se réorganisent pour augmenter leur capacité d'accueil en réanimation.

    23 janvier- Premiers cas déclarés en France: trois ressortissants chinois, un à Bordeaux, trois à Paris

    11 janvier- Premier mort (officiel) en Chine, un patient de 61 ans, à Wuhan.

    Des chercheurs chinois partagent la séquence génétique du virus avec le reste du monde, permettant ainsi la fabrication de tests de dépistage.

    31 décembre - La Chine informe l'OMS mais assure que la maladie est «maîtrisable et évitable» et ne se transmet pas entre humains.

    8 décembre- Première hospitalisation (officielle) en Chine.

    17 novembre- Un journal hong-kongais publie un rapport gouvernemental qui donne à cette date la détection du premier cas de Covid-19 (un homme de 55 ans originaire de Wuhan).

  • Attention zones inondées

    Floride: nombre record d'infections à Vibrio vulnificus en 2024

    Aux Etats-Unis, les autorités sanitaires de l'État de Floride ont signalé un nombre record de cas et de décès dus à Vibrio vulnificus en 2024, en raison des ouragans qui se sont succédé pendant deux semaines sur la côte ouest de l'État à la fin du mois de septembre et au début du mois d'octobre.

    Selon les données officielles de l'État, la Floride a signalé 83 cas d'infection à Vibrio et 18 décès en 2024, dépassant le précédent record de l'année de l'ouragan Ian, en 2022, où 74 cas et 17 décès avaient été enregistrés.

    Le 26 septembre 2024, l'ouragan Hélène a touché terre sous la forme d'une puissante tempête de catégorie 4 et deux semaines plus tard, le 9 octobre 2024, l'ouragan Milton a touché terre en Floride sous la forme d'une dangereuse tempête de catégorie 3, ravageant les communautés côtières qui avaient déjà du mal à se remettre des tempêtes précédentes.

    En 2024, les comtés de Citrus, Hernando, Hillsborough, Lee, Pasco, Pinellas et Sarasota ont connu une augmentation inhabituelle due à l'impact de l'ouragan Helene.

    La bactérie Vibrio vulnificus se trouve dans les milieux estuariens et est associée à diverses espèces marines comme le plancton, les crustacés (huîtres, palourdes et crabes) et les poissons.

    La maladie résulte le plus souvent de l'infection des plaies, soit par contamination d'une plaie ouverte avec l'eau de mer hébergeant la bactérie, soit par lacération de la peau par le corail ou par un poisson. L'infection peut également survenir après ingestion d'eau ou de coquillages contaminée par la bactérie.

    Il s'agit d'une bactérie très virulente qui peut causer trois tableaux infectieux bien distincts :

     

        Une gastro-entérite aiguë, après ingestion de fruits de mer contaminés, associant vomissements, diarrhée et douleurs abdominales ;

        Une infection nécrosante des plaies survenant 24 heures après une baignade avec une peau lésée ou une blessure par des poissons à épines (tilapia) ;

        Le sepsis sévère à Vibrio. La porte d'entrée est digestive, lors d'un repas d'huîtres ou de crustacés consommés crus. L'incubation est courte (médiane 18 heures). Le développement du sepsis est rapide voire fulminant, avec fièvre, syndrome toxique, et cellulite ou fasciite nécrosantes par dissémination hématogène des extrémités des membres. La majorité des patients est porteuse d'une maladie hépatique chronique ou d'une surcharge en fer (alcoolique, cirrhose, hémochromatose). Les facteurs de risque de moindre importance incluent le diabète, l'insuffisance rénale, la thalassémie, une corticothérapie.

    Pour se protéger contre Vibrio vulnificus, il est donc recommandé :

        d'éviter d'exposer les plaies ouvertes, les coupures ou les éraflures à l'eau de mer ou à l'eau des estuaires.

        d'éviter de consommer des crustacés non cuits.

        de nettoyer et surveiller immédiatement les plaies reçues dans le milieu marin ou provenant de coquillages non cuits; consultez immédiatement un médecin en cas de signes d'infection.

    Source : Outbreak News Today

  • Maladies hivernales

    France: l'activité de la grippe reste intense et la couverture vaccinale de la population à risque de grippe sévère est inférieure à celle de la saison dernière (35%)

    En France, en semaine 03 de 2025 (13 au 19 janvier 2025), l’activité liée aux infections respiratoires aiguës (IRA) était globalement stable tous âges confondus. Toutefois les indicateurs augmentaient chez les moins de 15 ans et diminuaient chez les plus de 15 ans en ville et à l'hôpital. Cette activité était principalement portée par la grippe

    1. Grippe saisonnière

    Dans l'Hexagone, l'activité de la grippe demeurait intense en S03 avec toutefois une dynamique différente selon les classes d'âge. Les indicateurs étaient globalement en hausse chez les moins de 15 ans et en baisse chez les 15 ans et plus.

    En ville, l'activité continuait de progresser chez les enfants particulièrement chez les 5-14 ans, était stable chez les 15- 64 ans et diminuait chez les 65 ans et plus. La part des syndromes grippaux dans les actes médicaux SOS médecin était d'un niveau élevé dans toutes les classes d'âge (24,1% soit +1,6 point par rapport à la S02). Cette augmentation concernait les 5-14 ans (+5,6 points) et les moins de 5 ans (+2,6 points).

    A l'hôpital, les indicateurs grippe/syndrome grippal étaient en diminution tous âges confondus (4,1% des passages vs 4,3% en S02), mais on observait une nette augmentation de ceux-ci parmi les passages aux urgences et des hospitalisations chez les moins de 15 ans, particulièrement chez les 5-14 ans. En revanche, ces indicateurs étaient en diminution chez les plus de 15 ans. La part des hospitalisations pour grippe/syndrome grippal parmi les hospitalisations toutes causes se situait toujours à un niveau d'intensité très élevé chez les moins de 15 ans et redescendait cette semaine à un niveau modéré chez les plus de 15 ans. En S03, 18% des passages aux urgences pour grippe/syndrome grippal ont donné lieu à une hospitalisation tous âges confondus (22% en S02). Les 65 ans et plus représentaient 58% des hospitalisations après passage aux urgences pour grippe/syndrome grippal (67% en S02). Depuis la semaine 40, 697 cas de grippe, ont été signalés par les services de réanimation participant à la surveillance (non exhaustif) ; 71% de ces malades pour lesquels l'information était connue n'étaient pas vaccinés contre la grippe.

    Dans les établissements médicaux-sociaux, les cas groupés d'IRA signalés demeuraient majoritairement attribués à la grippe.

    La part des décès avec une mention de grippe parmi les décès certifiés électroniquement diminuait légèrement par rapport à la S02 tout en restant à un niveau très élevé par rapport aux épidémies précédentes (6,8% en S03 vs 7,3% en S02), indiquant une sévérité marquée de l'épidémie.

    En semaine 02, les taux de positivité des prélèvements réalisés en ville par les laboratoires de biologie médicale, en médecine de ville chez les patients consultant pour IRA et en milieu hospitalier étaient respectivement de 32% (+1,5 points par rapport à la SE02), 51,5% (-2,5 pt) et 21,9% (+1 pt).

    Les trois virus A(H1N1)pdm09, A(H3N2) et B/Victoria co-circulaient. Les analyses de caractérisation des virus indiquaient que les souches virales A(H1N1)pdm09 et B/Victoria circulant actuellement en France sont apparentées aux souches présentes dans les vaccins grippe 2024-25. Cette co-circulation de trois virus, qui sont décrits pour avoir un impact différent selon les groupes d’âges, est inhabituelle et pourrait expliquer que toutes les classes d’âges soient touchées de façon importante.

    Dans l’Hexagone, en semaine 03, toutes les régions étaient en épidémie, y compris la Corse. En Outre-mer, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane étaient en épidémie, Mayotte était en pré-épidémie.

    La vaccination reste le meilleur moyen de se protéger contre la grippe, en particulier contre les formes graves de la maladie. Rappelons que dans le contexte épidémique actuel, les autorités de santé invitent tous les professionnels de santé concernés par les campagnes de vaccination contre la grippe saisonnière et en particulier les pharmaciens d’officine, à intensifier la communication auprès de leurs patients, notamment ceux à risque, autour des éléments suivants:

     

        Rappel des gestes barrières nécessaires et efficaces contre la propagation du virus (lavage de mains, port du masque lorsque les personnes sont contaminées) ;

        Incitation à se faire vacciner lorsque les personnes sont à risque de développer une forme grave de la grippe.

    La couverture vaccinale contre la grippe au 30 novembre 2024 (données intermédiaires) était de 35,2% chez l'ensemble des personnes ciblées par la vaccination, de 41% chez les personnes âgées de 65 ans et plus, et de 19% chez celles âgées de moins de 65 ans à risque de grippe sévère. Ces couvertures vaccinales sont inférieures à celles estimées pour la saison 2023-2024 à la même date.

    1. Bronchiolite

    En SE03, une diminution des indicateurs syndromiques de la bronchiolite était observée en ville et à l'hôpital pour la cinquième semaine consécutive.

    Pour les nourrissons les plus jeunes, l'intensité est restée inférieure à celle des épidémies antérieures.

    Chez les enfants de moins de deux ans, les bronchiolites représentaient respectivement 4% (-0,7 point par rapport à la SE02) des actes médicaux SOS Médecins, 7,3% (-1,2 pts) des passages aux urgences et 15,3% (-4 pts) des hospitalisations après passage aux urgences.

    Le taux de positivité du VRS (virus respiratoire syncytial ) continuait à diminuer en médecine de ville comme à l'hôpital.

    Dans l'Hexagone, en S03, la Corse passait en épidémie. Les autres régions étaient toutes en post-épidémie, sauf l’Île-de-France qui était revenue à un niveau de base en S02. Dans les DROMs, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane étaient en post-épidémie et Mayotte restaient en épidémie.

    La campagne d'immunisation passive des nouveau-nés contre les infections à VRS est toujours en cours. Deux stratégies sont possibles: soit la vaccination de la femme enceinte pour protéger le nouveau-né ou le nourrisson de moins de 6 mois soit l'immunisation des nourrissons par un anticorps monoclonal.

    1. Covid 19

    Les indicateurs syndromiques du covid 19 restaient globalement stables en ville et à l'hôpital par rapport à la semaine précédente et à des niveaux bas.

    Les taux de positivité pour SARS-CoV-2 continuaient à diminuer en ville comme à l’hôpital. L’indicateur de suivi du SARS-CoV-2 dans les eaux usées diminuait également (-24,1%).

    Depuis la semaine 40, 243 cas de covid 19 ont été signalés par les services de réanimation participant à la surveillance ; 68% étaient âgés de 65 ans et plus et 90% des malades dont le statut vaccinal était connu n’étaient pas vaccinés.

    La vaccination reste le meilleur moyen de se protéger contre la COVID-19, en particulier des formes graves de cette maladie. La couverture vaccinale contre la COVID-19 au 30 novembre 2024 (données intermédiaires) est estimée à 12,5% chez l'ensemble des personnes ciblées par la vaccination, à 14,8% chez les personnes âgées de 65 ans et plus, et à 5,7% chez celles âgées de moins de 65 ans à risque de COVID-19 sévère. Ces couvertures sont possiblement sous-estimées.

    La campagne de vaccination conjointe contre la grippe et le Covid-19 est prolongée jusqu’au 28 février 2025.

    Source: Santé publique France

  • Grave épidémie nouvelle

    République démocratique du Congo: de nouvelles analyses de laboratoire révèlent que le paludisme grave et la malnutrition sont à l'origine de l'épidémie inexpliquée

    De nouveaux résultats de laboratoire sur des échantillons prélevés sur des patients victimes d'une épidémie de maladie inexpliquée (nouvelle du 5 décembre) dans une région reculée de la République démocratique du Congo (RDC) suggèrent une forme grave de paludisme, a rapporté Reuters aujourd'hui, citant un communiqué du ministère de la santé.

    Les autorités ont également indiqué que la malnutrition était l'un des facteurs à l'origine de la maladie et que le nombre total de cas s'élevait à 592, avec un taux de létalité de 6,2%.

    L'épidémie dans le district sanitaire de Panzi, dans la province du Kwango, a débuté fin octobre, et les autorités sanitaires de la RDC en ont eu connaissance début décembre. Les symptômes comprenaient de la fièvre, des maux de tête, de la toux, des problèmes respiratoires et de l'asthénie.

    Les conditions routières difficiles pendant la saison des pluies ont rendu difficile l'accès des enquêteurs à la région, qui dispose de peu de moyens de communication et d'une faible capacité d'analyse en laboratoire.

    Les premiers échantillons ont suggéré la présence de paludisme. Certains des premiers échantillons parvenus à l'Institut national de recherche biomédicale (INRB) de Kinshasa étaient de mauvaise qualité, et d'autres échantillons, notamment respiratoires, ont été prélevés et envoyés au laboratoire. Des résultats plus complets étaient attendus cette semaine.

    Source: Center for Infectious Disease Research and Policy

    http://demaincestaujourdhui.hautetfort.com/archive/2024/12/07/danger-nouvelle-maladie-6526192.html

     

  • Danger: nouvelle maladie

    La République démocratique du Congo est en "alerte maximale": plusieurs dizaines de décès liés à une maladie probablement d’origine infectieuse de cause inconnue sont signalés dans le pays

    Le gouvernement de la République démocratique du Congo est en "alerte maximale" face à une mystérieuse maladie infectieuse responsable de plusieurs dizaine de décès. Le blog Flutrackers suit la situation depuis le 1 décembre.

    Fin novembre, le gouvernement de ce pays a été averti que de nombreuses personnes souffraient de symptômes ressemblant à un syndrome grippal sévère (forte fièvre, maux de tête, nez qui coule, anémie, etc.) dans la zone de santé de Panzi (commune de Kingwangala), dans la province du Kwango, au Sud-ouest du pays. Cette région compte "71% d'enfants souffrant de malnutrition, l'un des taux les plus élevés du pays", a déclaré le ministre de la santé.

    Les autorités congolaises ont jusqu'à présent confirmé 71 décès (à condition qu’ils soient tous liés à la maladie), dont 27 personnes décédées à l'hôpital et 44 au sein de la communauté dans la province, a déclaré le ministre de la santé, Roger Kamba.

    D’après des données publiées par les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) cette maladie touche préférentiellement les enfants (59% des cas ont moins de 10 ans) et le taux de létalité de cette maladie est de 10%* (27/382).

    Un médecin, trois épidémiologistes, un responsable de laboratoire et plusieurs experts ont été dépêchés sur place dès l'alerte reçue fin novembre, a indiqué le ministre de la Santé de RDC.

    L'Organisation mondiale de la santé a indiqué qu'elle avait envoyé une équipe sur place " pour collecter des échantillons en vue d'analyses en laboratoire". Interrogée sur la date à laquelle les résultats pourraient être disponibles, l'agence n'a pas été en mesure de répondre.

    Le gouvernement de la RDC attend des résultats pour la fin de la semaine.

    Une source des CDC a déclaré au DailyMail.com qu'elle était " au courant " de l'épidémie et qu'elle était en contact avec les responsables de la santé sur place " et qu'elle se tenait prête à apporter un soutien supplémentaire si nécessaire".

    Hong Kong est devenu aujourd'hui le premier pays à instaurer des contrôles sanitaires pour les arrivants de RDC et d'Afrique, en écho aux mesures prises pour limiter la propagation.

    Source: Flutrackers

     

    *soit le taux de "mortalité" de la "grippe espagnole" qui a fait environ 30 à 50 millions de morts dans le monde entre 1915 et 1919