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Santé - Page 3

  • LA COVID REPART???

    MISE A JOUR : 08/03/2023

    NOMBRE MOYEN DE NOUVELLES HOSPITALISATIONS QUOTIDIENNES

    296 nouvelles personnes hospitalisées

    + 12.55 % en 7 jours

     

    NOMBRE MOYEN DE NOUVELLES ENTRÉES EN SOINS CRITIQUES QUOTIDIENNES

    27

    + 8 % en 7j

     

    https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/carte-et-donnees

     

    9 MARS 2020

    Il y a trois ans jour pour jour, les bureaucraties sanitaires occidentales ont imposé en mode panique et Panurge le confinement anti-covid. Une prophylaxie pourtant jamais utilisée et donc encore moins évaluée dans l’Histoire. Copier une méthode inventée par un régime totalitaire chinois aux données notoirement trafiquées aurait pourtant dû paraître peu judicieux. Mais la boîte de Pandore de ce genre de mesures hyper liberticides a été ouverte.

    DES DÉGÂTS VERTIGINEUX…

    Un livre entier (curieusement, on compte sur les doigts d’une main le nombre d’ouvrages consacrés en France à cette crise sans précédent) serait nécessaire pour décrire l’impact dément des confinements. Avec un recul du PIB de 4,4 % en 2020, l’humanité s’est appauvrie plus que durant n’importe quelle crise précédente, même celle de 1929 qui n’avait frappé que les pays occidentaux.

    Le nombre d’humains vivant dans l’extrême pauvreté a augmenté de 150 millions pour atteindre 740 millions de personnes. Le nombre de personnes en malnutrition s’est accru de 132 millions, à près d’un milliard, dix ans de progrès en la matière anéantis en quelques mois.

    Le chômage a rebondi dans TOUS les pays du monde sauf un (le Guyana !). Enfants et adolescents ont été privés de scolarité presque partout, durant deux trimestres en moyenne, une " génération sacrifiée " selon l’UNICEF. Le décrochage scolaire est depuis lors massif, sans parler des dégâts psychologiques pour des enfants s’ouvrant au monde derrière un carré de tissu. On a imposé aux jeunes adultes, à l’âge où se mettent généralement en place les réseaux et projets professionnels, personnels et familiaux, de se priver de vie culturelle, sportive, sociale indispensable aux rencontres qui constituent un véritable investissement pour leur avenir.

    Des dégâts psychologiques et sociaux vertigineux. Et le ""quoiqu’il en coûte" accompagnant la quasi-interdiction de travailler a détruit l’éthique de l’effort d’un grand nombre. Se rappeler qu’au printemps 2020 le rôle de "guerrier solidaire" qu’on nous présentait était celui de quelqu’un se barricadant chez lui pour regarder Netflix…

    … POUR SANS DOUTE RIEN

    Et tout ça pour… sans doute rien. Des enquêtes médicales prétendent, certes, que les confinements ont limité les dégâts de la covid… mais sont contredites par d’autres.

    Il saute pourtant aux yeux que l’évolution et l’intensité des flambées épidémiques ont été équivalentes entre les territoires confinant et les autres. La Suède, seul pays européen à n’avoir pas confiné, affiche le deuxième meilleur bilan du continent en mortalité covid. Le Japon et la Corée du Sud, non confinant et aux populations pourtant âgées, donc fragiles, ont déploré quatre fois moins de morts en proportion de leur population que la France.

    Les sept États américains ayant refusé le lockdown n’ont pas eu de plus mauvais résultats que les 43 autres, tout comme les deux refuzniks sur les 27 fédérés du Brésil. L’été dernier, sur les cinquante pays à plus forte létalité covid totale en proportion de la population quarante-six avaient pratiqué un confinement strict, selon le site de référence Statista.

    Ce qui n’est pas illogique : l’humanité ne disposant pas de 8 milliards de placards étanches où nous aurions pu attendre deux mois l’épuisement du virus avant de sortir sains (et morts de faim), le confinement a surtout conduit les gens à s’infecter à leur domicile plutôt qu’au travail. Un simple déplacement des lieux de contamination.

    DEMAIN, CONTRÔLE SOCIAL AU MOINDRE PRÉTEXTE

    Surtout, le confinement a provoqué un autre dégât, incommensurable, dont on ne se rendra vraiment compte que plus tard, peut-être trop tard : un dégât juridique et politique.

    En mars 2020 nous avons collectivement mis le doigt dans un engrenage dévastateur. Les pires dictatures n’auraient jamais osé imaginer pouvoir nous interdire de sortir de chez nous, travailler, recevoir nos amis, imposer de porter un bavoir inutile dans la rue, présenter notre statut vaccinal pour s’asseoir à une terrasse de café.

    La prophylaxie contre la covid l’a fait sans que personne ou presque ne moufte. Preuve a été faite que les populations pouvaient accepter n’importe quelle mesure liberticide du moment qu’on brandit un microbe. " Avoir peur c’est se préparer à obéir " disait Hobbes.

    A été ouverte la boîte de Pandore d’une technocratie, rejeton des noces entre les GAFA et la bureaucratie d’État, de contrôle numérique pour motif aujourd’hui sanitaire, demain social, fiscal, ou environnemental, fractionnant la société entre assujettis et réfractaires à coups d’autorisation, de laisser-passer et d’exonérations. Ça a d’ailleurs déjà commencé avec deux jours de confinement à Athènes à l’été 2021 suite aux fumées d’un incendie de forêt ordinaire.

    En France, des préfets ont chaudement recommandé à l’automne suivant de se confiner avant une tempête en Bretagne-Normandie qui n’a finalement abattu que quelques arbres. Et le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a estimé nécessaire d’appliquer les méthodes intrusives et coercitives développées lors de la crise covid aux politiques en matière d’environnement, de logement ou de " réconciliation ethnique ".

     

    L’EXPÉRIENCE MONTRE QUE QUAND UNE BUREAUCRATIE SE DOTE D’UN NOUVEL OUTIL TECHNOLOGIQUE ET JURIDIQUE DE CONTRÔLE ELLE RECHIGNE A Y RENONCER ENSUITE.

     

    Le jour où le confinement, ou son petit frère, le contrôle social numérisé de tous, partout, tout le temps, reviendra, souvenez-vous: cela a commencé un 9 mars.

  • Les voyages forment les maladies...

    Quelles sont les maladies à transmission vectorielle importées en Europe par les voyageurs en provenance d’Afrique?

    La revue Eurosurveillance a publié récemment un article faisant le bilan des maladies à transmission vectorielles importées en Europe par les voyageurs en provenance d'Afrique entre 2015 et 2019.

    Cette étude a pris en compte les cas de chikungunya, fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC), dengue, paludisme, peste, fièvre de la vallée du Rift (FVR), encéphalite à tiques (TBE), infection par le virus du Nil occidental (VNO), fièvre jaune (FJ) et Zika (MZV) déclarés dans le système européen de surveillance (TESSy) auquel participent les 27 pays de l'union européenne, ainsi que l'Islande, le Liechtenstein, la Norvège et le Royaume-Uni.

    Le nombre de cas de chaque infection a été rapporté au nombre de voyageurs arrivés d'Afrique par avion pendant la période de l'étude (données de l'Association internationale du transport aérien) et exprimé en taux d'infection pour 100 000 voyageurs (TI). Les pays de provenance ont été identifiés et regroupés en 5 zones (Afrique de l'Ouest, Australe, du Nord, Centrale, et de l'Est).

    Au total, environ 125 millions de personnes sont arrivées par avion commercial d'Afrique en Europe de 2015 à 2019. Ces voyageurs arrivaient d'Afrique du Nord (79,3 millions, principalement du Maroc (31,1 millions)), d'Afrique de l'Est  (16,4 millions), d'Afrique de l'Ouest (15,4 millions) d'Afrique Australe (9,6 millions, principalement d'Afrique du Sud) et d'Afrique Centrale (4,2 millions).

    1. Paludisme

    Le paludisme est de loin la maladie à transmission vectorielle la plus fréquente chez les voyageurs en provenance d'Afrique, avec 34 235 cas (TI: 28,8). Sur la période d'étude le nombre de cas a constamment augmenté alors que le TI diminuait.

    Les cas arrivent essentiellement d'Afrique de l'Ouest (20 657 cas; TI: 140) dont 5 822 cas en provenance du Nigeria (TI: 202,7) et 4 550 de Côte d'Ivoire (TI: 404,7), d'Afrique Centrale (9 151 cas; TI: 140) dont 4 056 cas en provenance du Cameroun (TI: 425,9) et d'Afrique de l'Est (3 877 cas; TI: 24,3) dont 852 cas en provenance d'Ouganda (TI: 129,5) et 633 en provenance d'Erythrée (TI: 464,7).

    Les TI les plus importants concernent les voyageurs en provenance de République Centrafricaine (TI: 1608,5), du Sierra Leone (TI: 712,2), de Guinée Equatoriale (TI: 655,7), de Guinée (TI: 648,4), d'Erythrée (TI: 464,7), de Côte d'Ivoire (TI: 404,7) et de la République du Congo (TI: 252,6).

    L'espèce en cause est précisée dans 31 456 cas.

        Plasmodium falciparum représente 89% des cas (n=28 070), ce taux variant de 75% pour l'Afrique de l'Est à 92% pour l'Afrique de l'Ouest. Le nombre de cas a augmenté au cours de la période d'étude (5 015 en 2015 contre 6 140 en 2019).

    ovale représente 5,8% des cas (n=1817), le nombre de cas étant resté stable sur 5 ans. L'infection a été contractée essentiellement en Afrique de l'Ouest (1 035 cas) et Centrale (573 cas).

    vivax représente 2,3% des cas (n=719). Le nombre de cas a décru passant de 249 en 2015 à 60 en 2019. L'infection était contractée en Afrique de l'Est (472 cas) et de l'Ouest (144 cas).

    malariae représente 2,5% des cas (n=798), le nombre de cas étant resté stable dans le temps. L'infection a été contractée essentiellement en Afrique de l'Ouest (363 cas) et Centrale (310 cas).

    Au cours des 5 années, en Afrique de l'Est, le nombre de cas d'infections P. vivax a diminué de 83%, passant de 198 à 33 cas, alors que les infections à P. falciparum ont augmenté de 74%, passant de 377 cas en 2015 à 657 cas en 2019. Pour l'Afrique du Nord, avec 93% des cas originaires du Soudan, un changement comparable dans la distribution des espèces de Plasmodium a été noté.

     

    Soixante-cinq pour cent des cas étaient des hommes et l'âge moyen au moment de l'infection était de 37 ans. Parmi les cas dont l'issue a été précisée (47%), le taux de létalité était inférieur à 1%. Parmi les cas pour lesquels le pays de résidence était précisé (57%), 88% étaient des résidents européens et 11% des résidents africains, principalement d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale.

    Géographiquement, la variation des TI dans les régions correspond à l'incidence de la maladie estimée par l'Organisation mondiale de la santé. Sur la période étudiée, si le nombre de cas a augmenté, la probabilité d'infection a diminué. Cette évolution peut s'expliquer par les efforts de luttes déployés dans les pays africains en particulier dans les zones les plus développées qui sont préférentiellement fréquentées par les touristes, et une meilleure adhésion à la prophylaxie. Le paludisme est l'infection qui touche proportionnellement le plus de résidents africains, probablement du fait d'un moindre respect des règles de prophylaxie. Les données disponibles ne permettaient pas d'évaluer la chimioprophylaxie.

    1. Dengue, chikungunya et Zika

    La dengue était la deuxième maladie à transmission vectorielle signalée avec 956 cas (TI: 0,8). Deux pics de cas et de TI ont été observés, en 2017 (n = 239; TI: 1,0) et en 2019 (n = 374; TIR: 1,4). Les voyageurs infectés sont arrivés de 41 pays africains, principalement d'Afrique de l'Est (n = 505; TIR: 3,2) dont la Réunion (156 cas; TI: 5,2), les Seychelles (92 cas; TI: 9,1) le Kenya (78 cas; TI: 3,2) et la Tanzanie (68 cas; TI: 4,5), et d'Afrique de l'Ouest (n = 311; TIR: 2,1) dont la Côte d'Ivoire (111 cas; TI: 9,9). Malgré le faible nombre de cas en Afrique centrale, le TI était comparable à celui de l'Afrique de l'Ouest (TI: 2,3). Les TI les plus élevés concernaient le Lesotho (TIR: 107,9), mais l'intervalle de confiance du TI était large, la Somalie (TIR: 16,6) et le Burkina Faso (TIR: 14,8). Les TI pouvaient varier selon les années.

    Entre 2015 et 2019, 161 cas (TIR: 0,1) de chikungunya ont été recensés. Le nombre annuel de cas et le TI étaient les plus élevés en 2016 (n = 35; TIR: 0,2), 2018 (n = 40; TIR = 0,2) et 2019 (n = 57; TIR: 0,2). Les voyageurs infectés sont arrivés de 20 pays africains, principalement d'Afrique de l'Est (n = 84; TI: 0,6) dont 34 cas du Kenya (TI: 1,4) et 29 de Somalie (TIR: 15,0), d'Afrique centrale (n = 48; TI: 1,2) dont 17 cas provenant de la République du Congo (TI: 4) et 12 de République Démocratique du Congo (RDC) (TI: 3,8) et 10 de Guinée Equatoriale (TI: 5,9),  et d'Afrique de l'Ouest (n = 26; TI: 0,2). Les pics les plus importants du nombre de cas et des TI ont été observés en Somalie en 2016 (TI: 65,0), au Kenya en 2018 (TIR: 5,1), en République du Congo et en RDC en 2019 (TI: 22,6 et 15,6, respectivement). Parmi les cas dont le pays de résidence a été signalé (45/161), 98% étaient des résidents européens.

    Il y a eu 16 cas de Zika qui ont été infectés en Angola (n = 4), au Cameroun (n = 4), au Burkina Faso (n = 2), au Cap Vert (n = 2), en Côte d'Ivoire (n = 1), au Kenya (n = 1), au Nigeria (n = 1) et au Sénégal (n = 1). La moitié des cas (n = 8) étaient des femmes et l'âge moyen au moment de l'infection était de 42 ans. Aucun cas de Zika chez les femmes enceintes ou de décès n'a été signalé. Le lieu de résidence a été signalé pour 15 cas; tous étaient des résidents européens.

    Concernant la dengue et le chikungunya, le nombre de cas et les TI paraissent refléter la circulation de ces virus, notamment dans les zones touristiques (en effet, plusieurs épidémies décrites dans des pays en zones non touristiques n'ont pas été associées à une augmentation des cas importés). Les cas importés de Zika sont rares et ont été acquis dans des pays où le virus est connu comme circulant. Malgré sa rareté, compte tenu des risques liés à l'infection chez la femme enceinte, l'évaluation du risque Zika ne doit cependant pas être négligée chez le voyageur de rendant en Afrique.

    1. Autres maladies à transmission vectorielle importées

    Il y a eu neuf cas confirmés importés d'infection par le virus du Nil Occidental: cinq en provenance de Tunisie et un en provenance d'Algérie (2018), de Djibouti (2019), d'Égypte (2016) et d'Afrique du Sud (2017). Cinq des cas étaient des hommes et l'âge moyen au moment de l'infection était de 65 ans. Un cas mortel a été signalé. Le lieu de résidence a été signalé pour cinq cas et tous étaient des résidents européens. Ces cas sont tous liés à des pays où la circulation du virus a été identifiée et la moyenne d'âge élevée est en accord avec le fait que la maladie touche plus gravement les personnes âgées.

    Il y avait quatre cas importés de fièvre de la vallée du Rift, tous originaires d'Afrique de l'Ouest: trois du Mali (dont 2 cas chez des militaires français) et un du Ghana. Tous les cas étaient des hommes et l'âge moyen au moment de l'infection était de 32 ans. Les quatre cas étaient des résidents européens. Aucun décès n'a été signalé.

    En 2018, un cas confirmé de fièvre jaune a été signalé. Il concernait d'un homme de 26 ans non vacciné qui avait voyagé au Sénégal et en Gambie où la vaccination n'est pas obligatoire pour les voyageurs à l'entrée.

    Pour la FHCC, la TBE et la peste, cette étude n'a trouvé aucun cas chez les voyageurs en provenance d'Afrique au cours de la période analysée.

    1. Conclusions:

    Le nombre de cas et donc les TI présentés dans cette étude sont probablement sous-estimés pour plusieurs raisons: un sous-diagnostic des formes bénignes, l'absence de prise en compte des infections déclarées au cours du voyage, une sous-déclaration en particulier des formes sans gravité, la non prise en compte des voyageurs utilisant un moyen de transport autre que l'avion.

    Les points à retenir pour les voyageurs sont les suivants:

        la protection personnelle anti-vectorielle est incontournable pour les voyageurs se rendant en Afrique;

        la mise en place d'une chimioprophylaxie du paludisme conforme aux recommandations doit être prescrite à tous la voyageurs se rendant en zone d'endémicité du paludisme, y compris aux voyageurs originaires de ces zones;

        la vaccination contre la fièvre jaune, en l'absence de contre-indication, doit être mise en œuvre conformément aux recommandations de l'OMS chez tous les voyageurs âgés de 9 mois ou plus se rendant en zone d'endémie;

        le risque d'arbovirose ne doit pas être méconnu des voyageurs se rendant en Afrique.

    Source: Eurosurveillance

    Auteur: Patrick GEROME

  • Ils sont fous, ces Canadiens???!!!

    Canada: un lycéen arrêté pour avoir dénoncé la théorie du genre!!!

    "J’ai dit qu’il n’y avait que deux sexes et que vous étiez né soit un homme soit une femme, et cela m’a causé des ennuis".

    Josh Alexander est un jeune Canadien âgé de 16 ans. Il n’est pas près d’oublier sa scolarité à l’école secondaire (l’équivalent d’un lycée français) Saint-Joseph, un établissement catholique à Renfrew, en Ontario.

    Son tort? Avoir remis en cause la théorie du genre en classe. Il a défendu sa position en argumentant qu’en accord avec l’enseignement catholique et la Bible, il n’y a que deux genres, masculin et féminin — et que, par conséquent, les hommes biologiques ne devraient pas être autorisés à entrer dans les toilettes des femmes.

    Grand mal lui en a pris, ses opinions l’ont fait suspendre: fin novembre, l’école a décidé d’interdire son accès à Josh. Le 6 février, celui-ci a voulu retourner en classe et a été accueilli par le directeur adjoint de l’établissement assisté de deux policiers locaux, qui ont interpellé le jeune homme pour pénétration illégale dans l’enceinte d’un lycée dont il ne faisait plus partie.

    Il a été escorté, sans menottes, jusqu’au véhicule de police. Un avocat représentant le lycéen a déclaré que l’école ne le laissera plus assister aux cours tant qu’il n’acceptera pas "de cesser d’utiliser l’ancien prénom d’un étudiant transgenre, et de ne plus participer à deux cours de l’après-midi car ces cours sont suivis par deux étudiants transgenres qui désapprouvent les croyances religieuses de Josh".

    En réponse à cette polémique, Josh Alexander a déclaré au National Post que les étudiants transgenres qui rejettent ses opinions devraient peut-être réfléchir au fait qu’ils fréquentent une école catholique, ou du moins une école qui se dit catholique.

  • La méthanisation: un danger pour nous

    La méthanisation est la nouvelle lubie de nos dirigeants. En quoi est-elle problématique pour vous? La méthanisation est la nouvelle "tarte à la crème" promue afin de ne plus dépendre du " gaz de Poutine". C’est une nouvelle preuve du primat de l’idéologie sur le réel et le bon sens.

    EN QUELQUES MOTS CE QU’EST LA METHANISATION.

    La méthanisation consiste à récupérer des "déchet " (déjections animales, boues de stations d’épuration, déchets d’abattoirs, œufs pourris…), à les mélanger avec du carbone (végétaux) à hauteur de 25%. Le tout est mis dans une grande cuve et brassé pendant des jours en milieu anaérobie (sans oxygène). Des réactions chimiques vont avoir lieu sous l’action de micro-organismes et générer du gaz: le méthane. Ce méthane sera (après épuration) injecté dans les conduites de GRDF ou brûlé dans une turbine afin de produire de l’électricité qui sera vendue à EDF.

    À la base, il était question de "méthanisation à la ferme". En clair cela devait permettre à un petit agriculteur de recycler ses déchets et d’obtenir un peu de gaz ou d’électricité, constituant un petit complément de revenu l’aidant à lutter contre les difficultés que rencontrent les agriculteurs pauvres, dont 1 à 2 se suicident chaque jour. Mais certains ont vite compris qu’il y avait beaucoup d’argent à gagner et la "méthanisation à la ferme" n’est resté qu’un argument pour "vendre" le concept initial.

    Des structures beaucoup plus lourdes sont vite apparues. D’autant que les subventions pleuvent, représentant de 20 à 40% d’un projet et pouvant aller jusqu’à 70%. Il convient aussi d’ajouter à ces subventions des contrats sur 15 à 20 ans avec prix garantis, pour ceux qui se lancent dans l’aventure. Aventure qui n’en est pas une puisque c’est ceinture et bretelles pour le méthaniseur.

    Il suffit donc d’avoir des garanties suffisantes pour que le banquier vous accorde un prêt, et dès lors avec les subventions et les contrats à prix garantis, c’est le jackpot. Évidemment, les petits agriculteurs n’y ont pas accès et sont abandonnés à leur triste sort.

    J’ai indiqué qu’il fallait du carbone pour que la méthanisation se fasse. Sachant qu’une petite méthanisation rentre environ 30 tonnes de déchets par jour et qu’il faut environ 25% de carbone, il faut 7,5 tonnes de carbone par jour. C’est impossible avec les coupes de gazon et les tailles de haies. Alors comment faire? La solution s’appelle les CIVE (Cultures intermédiaires à vocation énergétique). En clair, ce sont des cultures dont l’objectif est de produire le carbone indispensable aux méthaniseurs. Oui, vous avez bien lu. Des cultures seulement pour fournir le carbone nécessaire.

    À ce jour, IL Y A UN PEU PLUS DE 1 000 METHANISEURS EN SERVICE EN FRANCE. Le CSNM (Collectif scientifique national méthanisation), constitué de scientifiques et d’agronomes, a calculé que les surfaces agricoles nécessaires à la production du carbone utilisé par ces 1 000 méthaniseurs représentaient la surface de 3 à 4 départements français.

    L’objectif de l’ADEME (l’agence gouvernementale qui s’occupe des déchets, donc de la méthanisation) pour 2030 est d’avoir 8200 méthaniseurs en service en France. Si cet objectif est atteint, il faudra la surface de 30 à 40 départements français pour produire les CIVE nécessaires. Un délire complet… qui, en plus, risque de porter atteinte à notre indépendance alimentaire.

    S’agissant de l’aspect économique de la méthanisation, c’est tout simplement consternant. Pour 1 tonne de déchets qui entre, on obtient 90% de déchet et 10% de gaz. Une fois épuré (on enlève le gaz carbonique), il ne reste que 6% de méthane. Pour obtenir 6% de méthane, on dépense "un pognon de dingue", comme dirait M. Chéri-Bibi.

    Venons-en aux DANGERS DE LA METHANISATION. Dans le processus de méthanisation, il faut savoir que 90% des quantités qui rentrent deviennent des déchets de la méthanisation après production du méthane. Cela s’appelle du "digestat". C’est réputé être un engrais "bio". Ce digestat sera épandu à la surface des champs. Et c’est là que les problèmes deviennent sérieux.

    Le digestat est composé à 80% de liquide. Notamment de l’azote ammoniacal. Lorsqu’il est épandu à la surface des champs, cet azote ammoniacal, au contact de l’air, va s’oxyder et se transformer en protoxyde d’azote. Un gaz qui part dans l’atmosphère dont le pouvoir d’effet de serre est presque… 300 fois plus puissant que le CO2 avec une durée de vie de 100 ans. Mais ça, ce ne n’est dit nulle part par l’ADEME.

    De plus, TOUTES LES ABEILLES AUX ALENTOURS SONT TUEES PRESQUE INSTANTANEMENT. Quant aux vers de terre, indispensables aux processus de création de l’humus (couche fertile du sol), ils subissent le même sort. On nous dit que le digestat est "bio" et sans danger. Mais, le 17 août 2020, à Chateaulin (29) une cuve de digestat a débordé et son contenu s’est déversé dans l’Aulne, un petit cours d’eau en amont d’une station d’eau potable. Résultat: le préfet a interdit la consommation d’eau pendant 5 jours sur 50 communes. Sans doute parce que le digestat est sans danger…

    Les problèmes ne s’arrêtent pas là. LE METHANE ÇA BRULE ET ÇA EXPLOSE. Ainsi, la méthanisation de Saint-Gilles-du-Méné (35) a été entièrement détruite par une explosion et l’incendie que cela a provoqué. Enfin, il y a quelque jours – fin août –, deux ouvriers d’une méthanisation dans l’Aisne (02) ont été intoxiqués. L’un d’eux est mort. La liste des accidents est longue, il suffit d’aller sur Internet pour les découvrir.

    LA METHANISATION EST UNE ESCROQUERIE SUR TOUS LES PLANS: économique, environnemental et pour la population. Comme la façade est peinte en vert, nos politiques, qui ne cherchent même pas à savoir de quoi il s’agit, applaudissent et votent tout ce qui concerne ce domaine. C’est un exemple patent du triomphe de l’idéologie et de la faillite pour ne pas dire de la nullité de nos gouvernants ainsi que des principaux dirigeants politiques du pays.

    Éolienne, méthanisation mais aussi voiture électrique: la fin de vie de ces installations n’est jamais évoquée. Pensez-vous que le véritable danger serait là?

    Effectivement, qu’il s’agisse des éoliennes ou des méthaniseurs, rien n’est prévu pour la fin de vie de ces installations. Leur démontage sera certainement laissé à la charge de la collectivité. Dans 20 à 30 ans puisque c’est la durée de vie de ce type d’installations.

    Les voitures électriques, en voilà une belle escroquerie. On a demandé aux Français d’acheter du diesel pendant des dizaines d’années. Subitement on leur dit, alors que les diesels modernes ne polluent pratiquement pas, de changer leur véhicule pour un modèle électrique. Et tout devrait être réglé pour 2035, sur demande de l’Europe.

    Comment vont faire les gens pour acheter une voiture électrique? Il y a bien des aides, mais elles laissent un reste à charge très lourd pour la population, beaucoup trop élevé pour nombre de personnes. Par ailleurs, il n’y a que très peu de bornes de recharge. Et l’autonomie des véhicules reste assez faible. Enfin, avec la crise de l’énergie et la flambée impressionnante du prix de l’électricité, il sera bientôt hors de prix de recharger sa voiture lorsque le bouclier tarifaire va s’arrêter au 31 décembre de cette année. Et, cerise sur le gâteau, on ne sait pas – à ce jour – recycler les batteries de ces véhicules.

    Mais cela ne fait rien, nos gouvernants continuent à chanter la même chanson. Toujours au nom de l’idéologie. Ce qui est certain, c’est qu’au plan de l’emploi, cela va être une véritable boucherie, singulièrement pour tout ce qui touche à l’industrie automobile classique.

    Les populations rurales et les paysans sont-ils les premières victimes des méfaits des énergies vertes pour vous? Pour la population, ces énergies vertes sont une catastrophe. Le prix de l’immobilier s’effondre de 30 à 40% dès qu’une méthanisation s’installe. Comme pour les éoliennes.

    Une méthanisation, ça ne fonctionne pas dans un silence absolu. En particulier à cause de la noria des camions qui amènent les déchets, le carbone et enlèvent le digestat.

    Et puis, il y a les odeurs souvent insupportables. Sans parler de la défiguration des paysages de nos campagnes. Bref… que du bonheur! Quant aux petits paysans, leur nombre baisse dramatiquement. En parallèle, les exploitations deviennent de plus en plus grandes et recourent évidemment à une agriculture toujours plus intensive et industrielle.

     

    Les petits paysans sont une population en voie d’extinction. Rien n’est fait pour les aider à produire à des prix leur permettant de vivre dignement de leur travail. Les grandes enseignes imposent des prix qui les condamnent. Dans l’indifférence de nos gouvernants. Même la méthanisation, qui était soi-disant faite pour eux, a été confisquée par des agriculteurs aisés.

    Parce qu’ils ont les moyens, ces derniers deviennent des " énergiculteurs " qui n’ont que faire de l’agriculture qui devient pour eux une activité secondaire. Ces énergies vertes sont une catastrophe pour ceux qui habitent les campagnes. Il n’y a que les bobos des villes qui n’auront jamais d’éoliennes ou de méthaniseurs à leurs portes pour soutenir ces projets insensés.

    Comme on le voit avec la crise du gaz russe et la hausse des produits pétroliers, l’État stratège n’est plus qu’une illusion. Comment expliquer la nullité de nos dirigeants en matière énergétique? "L’ÉTAT STRATEGE" N’EXISTE PLUS. S’il devait exister, sa fonction serait de prévoir ("diriger, c’est prévoir") et décider de la politique conforme à la défense des intérêts de la France.

    Or, cela fait longtemps que nos gouvernants sont des européistes convaincus. Ce qui compte pour eux, c’est la politique de l’Europe dont ils sont de serviles exécutants. En matière énergétique, l’Allemagne, qui ne supportait pas que la France fût bénéficiaire en vendant son énergie électrique grâce à son parc nucléaire, a imposé que l’Europe lie le prix de l’électricité à celui du gaz, dont elle est principalement dépendante.

    Par ailleurs, au nom de la libre concurrence, l’Europe a obligé EDF à vendre 25% de sa production à un prix dérisoire à des "concurrents" qui la revendent ensuite sur le marché à un prix bien plus élevé.

    Dans le même temps en France, les gouvernements successifs ont décidé la réduction de la part du nucléaire. Il n’était plus question de moderniser notre parc, ni de l’élargir.

    Les conséquences sont aujourd’hui visibles. Des centrales nécessitant d’importants travaux de maintenance (39 centrales à l’arrêt). Des pertes de compétences dramatiques alors que nous étions une référence mondiale. Un manque de personnel qualifié. Puisqu’il fallait fermer des sites, les embauches n’étaient donc pas à l’ordre du jour. Le tout aboutissant à de possibles coupures de courant cet hiver. La crise du gaz russe a jeté toute l’Europe dans une terrible crise dont nous ne sommes pas près de sortir.

    Les Allemands en tête. Pour "punir" Poutine, on ne lui achète que peu de gaz. Mais pour compenser, nous avons vu que l’Allemagne, qui dépend à 100% du gaz russe, va rouvrir 27 centrales à charbon. De plus, on achète aux Américains du gaz de schiste qui constitue une authentique catastrophe pour l’environnement.

    Et s’agissant de la France, comme nous avons accepté que le prix de l’électricité soit lié à celui du gaz, nous prenons en pleine face l’explosion du prix du gaz… donc de l’électricité. La "nullité" de nos dirigeants n’a qu’une seule cause: leur soumission à la politique européenne.

    Pour sortir de cette crise, il faut impérativement dénoncer ce système qui lie le prix du gaz à celui de l’électricité, IL FAUT CESSER D’IMPOSER A EDF DE VENDRE 25% DE SA PRODUCTION A PRIX CASSE aux "concurrents", il faut rénover et développer notre parc nucléaire, il faut stopper ce délire qu’est la filière des "énergies renouvelables".

    Il faut retrouver notre indépendance énergétique et redevenir un pays exportateur d’électricité assurant de substantielles rentrées financières dont nous aurions bien besoin vu l’état de notre balance du commerce extérieur.

    Faire cela serait défendre la France et ses intérêts, et conduirait l’État à redevenir stratège. Mais c’est l’inverse qu’il pratique, avec obstination. Dernier exemple en date: il prépare une loi pour accélérer et simplifier l’implantation d’éoliennes. Errare humanum est, perseverare diabolicum.

     

    Entretien repris sur E&R (Égalité & réconciliation)

    https://www.egaliteetreconciliation.fr/L-escroquerie-des-energies-vertes-Entretien-avec-Bernard-Germain-69683.html

  • HONTE  AUX  TENARDIER  DE  L'ELYSEE!

    Volaille française : la fin à venir des labels qualité comme le Label Rouge qui font de l’ombre aux lobbys industriels. La Commission Européenne va changer les règles avec l’aval de l’Élysée

    Par Périco Légasse - Marianne

    En torpillant la réglementation de l’élevage en plein air pour favoriser le lobby industriel allemand avec l’accord de l’Élysée, Bruxelles sonne le glas des labels de qualité dont dépend l’excellence de la volaille française.

    Absorbés que nous étions par le conflit poutino-zélenskien, par la crise énergétique, l’inflation menaçante, la guerre des retraites, le péril chinois, nous en avions un peu oublié les méfaits de ce fléau qu’est la Commission européenne. Qu’a-t-elle fait cette fois-ci?

    Rien de moins que de planifier l’éradication de la volaille française de qualité, notre bon vieux poulet dominical, en poignardant dans le dos les labels qualitatifs dont le consommateur se prévaut pour être sûr de son choix. La méthode est particulièrement sournoise et révèle, une fois de plus, le véritable objectif des instances européennes : éliminer toute entrave à l’enrichissement des marchés. Au nom de la libre concurrence, on détricote la loi pour permettre aux marchands de malbouffe d’éliminer ceux qui leur font de l’ombre. […]

    Cette filière obéit à des normes de production drastiques […]. Un niveau d’exigence spécifique à la France obtenu au terme d’un combat mené durant des décennies par des éleveurs soucieux de se distinguer de la filière industrielle et de ses horreurs. Comme pour certains autres aliments, comme le pain, on peut parler de conquête sociale au profit du consommateur […] […] présenté à Bruxelles en décembre 2022, un projet de nouvelles normes prévoit d’annuler le caractère obligatoire de la réglementation actuelle en rendant facultatives les contraintes liées à l’élevage en plein air et en liberté. Ainsi, à partir de février 2023, si la Commission ne revient pas sur sa décision, tout opérateur européen pourra user de mentions non réglementées pour étiqueter sa production.

    Ainsi trouvera-t-on sur le marché du "poulet des champs", de la "volaille de plein vent" ou du "poulet à l’air libre", dont l’intitulé ne correspondra à rien de vérifiable et de vérifié. De quoi désorienter le consommateur soudain exposé à un étiquetage quasi sauvage qui ne lui permettra plus de distinguer au premier coup d’œil un poulet label Rouge certifié "élevé en liberté", qui, lui, conservera son éthique de production, vendue aux alentours de 10 € le kg, et une volaille industrielle roumaine ou bulgare, nourrie avec des détritus, entassée dans des cages et vendue sous la mention "poulet libre" à moins de 5 € le kg…

    Si les initiés un peu vigilants pourront vérifier leurs achats, la grande masse des consommateurs, elle, se laissera abuser. Cette concurrence déloyale et trompeuse portera fatalement préjudice à la filière française de qualité, qui représente aujourd’hui 17% du marché de la volaille. Déjà que près de 90% de la volaille servie en restauration collective, cantines scolaires, Ehpad et hôpitaux est importée, c’est au tour de ce trésor alimentaire de faire les frais du néolibéralisme financier.

    Imposée par l’Allemagne, où le lobby industriel contrôle le réseau des élevages intensifs, dont les filiales s’étendent en Pologne, où l’on abat plus de 1 milliard de poulets par an, mais aussi en Roumanie et en Bulgarie, où sévissent des centaines d’usines, dont certaines comptent plus de 120 000 volailles, cette dérégulation brutale, allant dans le sens contraire de l’histoire et de la demande des consommateurs, est un coup dur pour l’agriculture française.

    Nous voudrions bien savoir ce qui a conduit l’Élysée et Matignon à consentir une telle REGRESSION aux lobbys bruxellois et au commissaire polonais à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski. Il est vrai que, pour fabriquer un cordon-bleu, il n’est pas besoin de poulet tricolore. […]

    SOYEZ VIGILENT ET NE VOUS LAISSEZ PAS AVOIR PAR CES ESCROCS!

    Cherchez le prix au kilo LE PLUS CHER et la provenance POULET JAUNE DU SUD-OUEST…

  • Retraite des élus: si on en parlait!

    Et si on parlait maintenant pour changer de la retraite de nos élus, voici quelques questions tabous à se ou à leur poser .

    Sans faire d’antiparlementarisme, on peut constater que dans notre République égalitaire, certains sont plus égaux que d’autres!

    Et ce qui est extraordinaire c’est que de la NUPES au RN, il semble y avoir a consensus!

    De là à considérer que tout ce cirque des 64 ans est là pour amuser la galerie, il n’y a qu’un pas…

    Nous nous livrerons donc avec délectation à du populisme primaire, ça soulage!

    – Pourquoi un député au bout de seulement cinq ans de cotisation retraite touche une retraite moyenne de 1 500 €/mois alors qu’un employé pour 42 années de cotisation touchera 896 euros en moyenne?

    – Pourquoi, au bout de deux mandats de six ans chacun, un sénateur peut-il toucher plus de 3 700 € par mois de retraite?

    – Pourquoi la retraite des élus n’est-elle pas prise en compte dans l’écrêtement (8 200 €) des indemnités d’élus.

    – Pourquoi une cotisation retraite d’élu rapporte-t-elle en moyenne 6,50 € pour un euro cotisé pendant vingt ans alors qu’un salarié du régime général touche entre 0,87 et 1,57 € pour un euro cotisé pendant quarante-deux ans?

    – Pourquoi un élu peut-il cumuler ses différentes retraites (jusqu’à 5 retraites)?

    – Pourquoi un élu peut-il travailler en touchant sa (ses) retraite(s) d’élu complète(s) sans plafond de montant alors que le citoyen lambda ne peut le faire sans dépasser la valeur de son dernier salaire?

    – Pourquoi les élus ont-ils une retraite par capitalisation et l’interdisent-ils résolument aux " autres " qui n’ont droit qu’à une retraite par répartition?

    – Pourquoi les cotisations retraite des élus peuvent-elles être abondées par les collectivités, ce qui permet à un parlementaire de toucher sa retraite à taux plein avec moins d’annuités de cotisation?

    – Pourquoi une partie de la pension de retraite des parlementaires est-elle insaisissable (même en cas de fraude ou d’amende)?

    – Pourquoi un agent public qui voudrait se présenter à une élection législative ne devrait-il pas démissionner de la fonction publique?

    Un salarié le doit, lui, s’il veut travailler ailleurs!

    – Pourquoi deux ans d’allocations chômage pour un salarié lambda du régime général et cinq ans pour les députés?

    Ceux-ci ont-ils plus de mal à retrouver un travail?

    – Pourquoi les députés qui ne se représentent pas peuvent-ils toucher l’allocation différentielle et dégressive de retour à l’emploi?

    Un salarié qui démissionne n’a, lui, droit à rien!

    – Pourquoi faut-il avoir un casier judiciaire vierge pour entrer dans certaines professions et que ce n’est pas le cas pour être élu?

    – Pourquoi la fraude dans la déclaration de patrimoine d’un élu ne vaut-elle pas la prison mais seulement 30 000 € d’amende alors que la simple fraude d’un citoyen pour faux et usage de faux d’un document délivré par l’Administration est punissable de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende?

    – Pourquoi un parlementaire (député ou sénateur) touche-t-il une IRFM (indemnité représentative de frais de mandat) de 5 770 € par mois pour un député et de 6 200 € par mois pour un sénateur, dont l’usage n’est pas contrôlable et pour lequel il n’a de compte à rendre à personne?

    – Pourquoi, durant son mandat, un élu peut-il s’acheter un bien qu’il nomme souvent " permanence ", le payer à crédit avec l’IRFM, qui est de l’argent public, et le garder ou le vendre pour son bénéfice personnel?

     

    – Pourquoi les parlementaires cumulards peuvent-ils toucher plusieurs enveloppes de frais de représentation (frais en tant que président d’agglomération, frais en tant que maire, IRFM en tant que député…)?

    – Pourquoi les restaurants trois étoiles (cinq étoiles?) de l’Assemblée nationale et du Sénat coûtent-ils si peu cher à l’élu?

    – Pourquoi un élu à revenu égal de celui d’un salarié paye-t-il moins d’impôt sur le revenu?

    – Pourquoi parle-t-on toujours de réduire le nombre de fonctionnaires mais jamais celui des parlementaires?

    – Pourquoi les sénateurs se sont-ils versé en 2011, au titre d’un "rattrapage exceptionnel", une prime de 3 531,61 € avant les congés d’été…?

    – Pourquoi aucun chiffre n’existe sur la présence ou non des sénateurs lors des séances au Sénat?

    – Pourquoi la pension de réversion d’un élu décédé est-elle de 66 % sans condition de ressources du survivant alors que celle d’un salarié du privé est de 54 % sous condition de ressources du survivant (aucune réversion au-dessus de 19 614,40 brut annuel!)

    – Pourquoi la retraite d’un élu est-elle garantie et connue d’avance alors qu’un salarié du régime général n’est sûr de rien?

    – Pourquoi un député peut-il cumuler plusieurs " réserves parlementaires " sans que cela se sache officiellement?

    – Pourquoi l’indemnité de fonction d’un député et son IRFM ne sont-elles pas imposables?

    – Pourquoi un député a-t-il droit au remboursement de frais de taxis parisiens (alors qu’il touche l’IRFM pour ça)?

    – Pourquoi un ancien sénateur ou un ancien député ont-ils droit à la gratuité à vie en première classe SNCF?

    – Pourquoi un ancien sénateur et son conjoint ont-ils le droit du remboursement de la moitié de 12 vols Air France par an et à vie?

    – Pourquoi un sénateur peut-il emprunter jusqu’à 150 000 € à un taux préférentiel?

    – Pourquoi les anciens ministres, leurs conjoints et leurs enfants ont-ils droit à la gratuité à vie des vols Air France et à la gratuité à vie des transports sur le réseau SNCF?

    – Pourquoi y a-t-il dans le service des fraudes un service spécial pour les élus?

    – Pourquoi une fraude d’élu est-elle différente des autres pour bénéficier d’un traitement de faveur?

    – Pourquoi un élu condamné définitivement ne rembourse-t-il pas les frais d’avocat dépensés pour lui par la collectivité?

    La réponse :

    On comprend mieux pourquoi ils se battent autant pour être élus… et réélus.

    Alain de Peretti