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Société - Page 240

  • Diplomatie du bac à sable

    Theresa May n'est pas contente. Un ex-espion russe a été empoisonné sur son territoire.

    Bon.

    "En même temps", comme disait l'autre, l'ex-espion en question était agent double, c'est-à-dire qu'il avait trahi sa mère patrie. Il ne fallait quand même pas qu'il s'attende à être décoré de l'Ordre de Saint Georges des mains de Poutine. Mais bon...

    Theresa n'est donc pas contente. Et elle le fait savoir orbi et urbi.

    Seulement, elle n'a pas -à l'heure actuelle- la moindre preuve de l'implication du gouvernement de Russie. C'est un peu embêtant quand on prend le risque d'un incident diplomatique.

    D'ailleurs, une enquête vient seulement d'être lancée. Comment peut-on avancer la culpabilité de quiconque avant même de lancer une enquête? Curieuse façon de procéder. Theresa invente le concept de la présomption de culpabilité.

    D'autant qu'on peut se demander si, dans la mesure où Poutine aurait vraiment eu besoin de se débarrasser de cet agent double, il était vraiment malin d'utiliser un poison de fabrication russe pour ce faire. Et procéder à cette élimination, qui allait forcément être rendue publique, à quelques semaines de la coupe du Monde de foot en Russie, n'était pas non plus le meilleur timing. Bref, les ficelles paraissent quand même un peu grosses pour l'ex-agent du KGB qu'a été Poutine...

    Ce genre de maladresse serait assez attendu de la part d'un benêt comme Hollande Ouille, mais de la part de Poutine, dont l'intelligence politique est incontestable, c'est assez douteux. Et on peut donc se demander à qui profite vraiment ce crime perpétré à Londres où une mafia d'oligarques russes croît et prospère déjà depuis un certain nombre d'années.

    Sans doute que, pressée dans ses négociations sur le Brexit, Theresa a-t-elle des gages à donner à l'Union Européenne d'une part, et peut-être a-t-elle besoin, d'autre part, de faire diversion vis-à-vis de son opinion publique.

    Et que fait, dans cette affaire, notre grand couillon de Macreux qui ne perd jamais une occasion de faire parler de lui? Il s'empresse de ramener sa fraise sur ce sujet qui ne concerne et ne regarde en rien la France. "Franchement, de quoi j'me mêle?". Il s'agit d'une affaire strictement russo-britannique et la Grande Bretagne a en outre déjà un pied en dehors de l'Europe de Bruxelles. Donc même l'argument d'une quelconque solidarité européenne est très bancal.

    Ne s'agirait-il pas plutôt d'une solidarité entre ex-banquiers? (Theresa, avant d'entrer en politique, était issue du secteur bancaire étatique et privé...)

    Toujours est-il que, monté sur ses ergots, notre Marcheur en chef avance fièrement que "tout porte à croire" que la Russie est responsable de cet empoisonnement, et qu'il annoncera prochainement "des mesures".

    "Tout porte à croire ": rien n'est donc sûr, mais il sait déjà qu'il prendra des mesures!

    C'est à un type capable de tenir un tel raisonnement qu'on a confié l'arme nucléaire? N'est-ce pas flippant?

    "Prendre des mesures": en clair, cela signifie que les industriels ou les agriculteurs français, ou les deux, auront à nouveau à payer prochainement d'une façon ou d'une autre les conséquences des décisions de ce chefaillon.

    C'est déjà exactement ce qu'ils ont eu à subir avec les sanctions de Hollande Ouille qui prétendait punir la Russie de l'annexion de la Crimée. La Russie a depuis, faut-il le rappeler, développé son agriculture comme jamais. Elle peut maintenant viser raisonnablement l'autosuffisance et est devenue une exportatrice de céréales de premier ordre: Poutine peut remercier l'inconséquence de notre pédalonaute bouffi et prétentieux.

    Spasiba, François!

    Mais l'arrogance de Macreux le pousse encore plus loin dans le ridicule. Invité à inaugurer avec Mamie Trogneux le Salon du Livre, il a ostensiblement snobé le pavillon russe où il était pourtant officiellement invité. Il aurait pu rencontrer, par exemple, la veuve de Soljenitsyne, mais non; Môssieur le Président de la République Française a préféré bouder, dans un geste de diplomatie de bac à sable, des représentants de la culture russe qui ne sont pourtant pas tous des inconditionnels de Poutine.

    Ce dernier, à quelques jours de l'élection présidentielle, pourra remercier Macreux d'illustrer ainsi aux yeux des électeurs russes, la diabolisation systématique de leur pays en Occident et resserrer ainsi les liens qui unissent le peuple russe à son leader qui n'en demandait pas tant !

    Spasiba Emmanuel!

    Une fois de plus, on ne peut que constater l'incompétence quasiment pathologique de nos dirigeants occidentaux. Parfois carrément simplets, parfois moins, mais toujours incompétents.

    Et ça fait vraiment peur

    http://saucisson-pinard.blogspot.fr/2018/03/diplomatie-de-bac-sable.html

  • Arroseur, arrosé!

    Robert Ménard jugé pour "provocation à la haine" relaxé en appel

    Le maire de #Béziers était poursuivi pour "provocation à la haine" pour ses propos sur l'#immigration. La cour d'appel de Paris vient de le relaxer : la réaction de @RobertMenardFR ⬇ pic.twitter.com/y8LmxlxSk9

         — Ville de Béziers (@VilleDeBeziers) 14 mars 2018

     14/03/18

    La cour d’appel de Paris a relaxé ce mercredi le maire de Béziers Robert Ménard, proche du Front national, condamné l’an dernier pour avoir déclaré qu’il y avait trop d’enfants musulmans dans les écoles de sa ville.

    Pas "d’exhortation implicite" à la haine

    La cour a infirmé un jugement du tribunal correctionnel de Paris qui, le 25 avril 2017, avait condamné Robert Ménard à 2.000 euros d’amende pour "provocation à la haine et la discrimination".

    Les juges d’appel ont justifié ce revirement par un changement de la jurisprudence de la Cour de cassation, qui exige désormais que les propos incriminés contiennent "une exhortation éventuellement implicite" à la haine ou à la discrimination pour que le délit de "provocation" soit constitué, ce qui n’est ici, selon eux, pas le cas.

    "91% d’enfants musulmans, évidemment c’est un problème"

    L’élu était poursuivi pour avoir publié sur Twitter le 1er septembre 2016 le message suivant: " #rentréedesclasses: la preuve la plus éclatante du #GrandRemplacement en cours. Il suffit de regarder d’anciennes photos de classe".

    Il était également jugé pour avoir déclaré sur LCI le 5 septembre 2016: "Dans une classe de centre-ville de chez moi, 91% d’enfants musulmans. Évidemment que c’est un problème".

    Les sept associations antiracistes qui s’étaient constituées partie civile, dont la Licra, le Mrap, la Ligue des droits de l’Homme, SOS racisme et la Maison des potes, ont donc été déboutées. En première instance, entre un euro symbolique et mille euros de dommages et intérêts leur avaient été alloués.  (…)

    www.bfmtv.com

     

     

  • Un peu de beauté dans ce monde de brutes!

    Amazing Grace dans la Sagrada Familia à Barcelone

     



     

  • Et, pendant ce temps-là, chez nous, en France….

    Face à la flambée de la délinquance, Emmanuel Macron ne prend pas la mesure de l'insécurité grandissante qui frappe les Français. En 2017, les agressions ont encore augmenté de 4% alors que nous avons atteint un record de 777 violences gratuites par jour. Les agressions contre les forces de l'ordre, les gardiens de prison et les pompiers sont à un niveau historique. Le gouvernement refuse la proposition de bon sens d'instaurer des peines plancher pour ceux qui agressent nos policiers, gendarmes, douaniers et pompiers.

    Il y a 70 000 détenus en France et environ 100 000 peines non exécutées ou en cours d'exécution. Autrement dit, il y a aujourd'hui plus de condamnés en liberté que de condamnés en prison.

    Le gouvernement fait le choix du laxisme: il répond à la surpopulation carcérale par un allègement des sanctions. Emmanuel Macron a ainsi déclaré: "on va réduire la surpopulation carcérale par des mesures plus intelligentes et un changement de la philosophie des peines".

    Qui peut raisonnablement penser que la menace d'un bracelet électronique, d'une amende ou de travaux d'intérêt général permettra de dissuader les délinquants?

    Il veut moins de condamnations à la prison ferme; nous devons exiger plus de places de prison. Sa promesse de construire 15 000 places de prison sur le mandat a été abandonnée: il n'est désormais prévu que 7000 nouvelles places maximum.

    Il faut restaurer l'autorité de l'État par des sanctions pénales plus fermes et mieux appliquées.

    Exigeons:

    L'abaissement de la majorité pénale pour répondre à la violence d'une délinquance de plus en plus précoce;

    L'instauration de peines plancher pour tous ceux qui s'en prennent à nos policiers, gendarmes, gardiens de prison et pompiers;

    La construction en urgence de 15 000 nouvelles places de prison dans les quatre ans conformément aux engagements qui avaient été pris.

    Le renvoi obligatoire et sans barguinier une demi-seconde des délinquants étrangers et de ceux qui ont gardé la nationalité de leur pays d'origine en obtenant leurs papiers français.... les nouveaux Français beaucoup" ou "Français bon coup".

     

     

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  • La réalité brutale sur les Casques blancs,

    une "structure de propagande occidentale"

    (photos et film sur le site=

    Des médias occidentaux vantent le travail des Casques blancs en Syrie, mais la journaliste indépendante Vanessa Beeley révèle une vérité troublante concernant cette organisation qui serait "une structure de propagande" soutenant les "ambitions néocolonialistes" de certains pays.

    L’image des Casques blancs, que les médias mainstream présentent comme une équipe de volontaires qui aurait sauvé des milliers de civils sous les bombes en Syrie, n’est pas si positive aux yeux des chercheurs indépendants qui travaillent sur place. Il s’agit plutôt d’"une structure de propagande" anti-Assad qui collaborerait avec des terroristes, a déclaré à Sputnik Vanessa Beeley, journaliste indépendante.

    "Celui qui passe quelques heures à Alep Est peut recueillir un grand nombre de témoignages concernant des abus perpétrés ou soutenus par les Casques blancs, y compris l'utilisation de boucliers humains. Ce groupe suit toujours Al-Qaïda* et Daech* dans le pays", a indiqué Vanessa Beeley.

    Collaboration avec les terroristes

    Mme Beeley et d'autres chercheurs indépendants ont documenté de nombreux cas de coopération étroite entre les Casques blancs et des groupes extrémistes tels que le Front Al-Nosra* et Harakat Nour al-Din al-Zenki, à Alep-Est et ailleurs.

    En décembre 2016, les volontaires du Croissant-rouge arabe syrien (SARC) et les civils contactés par Mme Beeley ont dit n’avoir jamais vu les Casques blancs à Alep Est.

    "Le seul groupe de défense civile dont ils ont entendu parler était "La Défense civile du Front al-Nosra*". Certains ont affirmé que ce groupe avait détroussé des morts", a précisé Vanessa Beeley.

    Selon elle, les Casques blancs s’installent souvent dans les même locaux que les terroristes et leurs apportent un soutien logistique en surveillant notamment les itinéraires empruntés par les avions russes et syriens.

    Un film réalisé par Pierre Le Corf, un volontaire humanitaire français qui vit à Alep, démontre que les extrémistes armés et les Casques blancs sont alliés. La vidéo a été filmée dans le centre principal des Casques blancs situé dans l’est d’Alep, après qu’ils ont quitté ces locaux en décembre 2016 dans des bus évacuant également des hommes armés du Front al-Nosra*.

    Dans ce film, Pierre Le Corf examine une ancienne école qui a servi de quartier général à la fois au Front al-Nosra* et aux Casques blancs. Le bâtiment a abrité un camp d’entraînement, un tribunal de la charia, une prison, des salles d’exécution et des dépôts de munitions. Le secteur occupé par les Casque blancs était orné de graffitis et de drapeaux démontrant leur fidélité à plusieurs groupes terroristes.

    Pas si civils

    Les liens étroits des Casques blancs avec des organisations extrémistes ne sont pas surprenants si on se souvient qu’ils opèrent uniquement dans les régions syriennes occupées par les terroristes.

    Sur une vidéo filmée pendant l’attaque du Front al-Nosra* contre Idlib en mars 2015, on voit un Casque blanc battre un civil avant de rejoindre des hommes armés du Front al-Nosra. Une autre vidéo montre un Casque blanc célébrant la "victoire" avec le Front al-Nosra sur la place centrale d’Idlib.

    En plus, des vidéos et photos montrent que des Casques blancs sont présents sur place lors d’exécutions pratiquées par les djihadistes. Ces images ont été mises en ligne par des membres de Casques blancs sur les réseaux sociaux.

    Soins médicaux sélectifs et douteux

    Quant aux soins médicaux, les Casques blancs les prodiguent avant tout aux radicaux blessés et non aux civils, d’après de nombreux témoignages recueillis par Mme Beeley en Syrie.

    Les Casques blancs, moyen de l’Otan pour continuer la guerre en Syrie

    L’examen des vidéos filmées par les Casques blancs pendant leurs missions dites humanitaires en Syrie soulève des questions concernant leurs véritables objectifs.

    "En visionnant une vidéo, j'ai pensé que les mesures infligées aux enfants, certains d'entre eux sans vie, étaient bizarres, non médicales, non salvatrices, et même contre-productives s’il s’agissait de leur sauver la vie", a notamment affirmé Leif Elinder, pédiatre suédois.

    Selon Mme Beeley, les Casques blancs, qui affirment avoir sauvé au moins 90.000 vies, n’ont jamais présenté de documents qui l’attestent, ni précisé les noms des personnes sauvées. Il va de même pour les gouvernements occidentaux qui soutiennent cette organisation.

    D’autres groupes internationaux d’aide ont trouvé que les opérations de sauvetage des Casques blancs présentaient des défauts majeurs.

     

    Or les médias mainstream occidentaux ne cessent de louer cette organisation. D’après Vanessa Beeley, cela montre que la vraie mission des Casques blancs est différente.

    Le ministre syrien de l’Information sur "le mensonge des Casques blancs"

    "Les Casques blancs ont joué un rôle important dans la campagne de propagande anti-Assad, fournissant des "preuves" d’attaques chimiques ou d’autres violences présumées commises par les forces gouvernementales, qui ont été utilisées comme prétexte à une intervention militaire. Plus tard, il s’avère souvent que ces attaques ont été soit des mises en scène, soit organisées par les forces d’opposition", a noté la journaliste.

    Origines sombres

    Les Casques blancs ont été créés en mars 2013 en Turquie et non en Syrie par des civils touchés par les hostilités. Cela a attiré l’attention de Vanessa Beeley, d’après elle, tout comme l’identité du fondateur de cette organisation. James Le Mesurier est un ancien officier des services secrets et ancien conseiller auprès de la société militaire privée Olive Group (2005-2008) qui a plus tard fusionné avec la société américaine privée Academi, ex-Blackwater.

    Des Casques… pas si blancs encore invités à l’Assemblée nationale

    Toutefois, le site officiel des Casques blancs ne dit pas un mot sur son fondateur, bien que M.Le Mesurier ait déclaré lui-même en 2014, dans une interview pour Men’s Journal, qu’il avait fondé les Casques blancs alors qu’il se trouvait en vacances à Istanbul.

    "Compte tenu de son background, je refuse de croire que sa présence en Turquie a été fortuite ou que la création des Casques blancs a été spontanée. Cela s’est passé alors que la donne changeait en faveur d’Assad en Syrie et que les pressions internationales contre le Président étaient en train de s’essouffler", note Mme Beeley.

    D’après M.Le Mesurier, il a rapidement recueilli 300.000 dollars au Royaume-Uni et aux États-Unis.

    Syrie, les chancelleries occidentales jouent-elles aux "pompiers pyromanes"?

    Les versements ont ensuite atteint 100 millions de dollars grâce aux efforts d’ONG occidentales et du Golfe. Parmi d’autres donateurs figurent les Pays-Bas (4,5 millions de dollars), l’Allemagne (4,5 millions de dollars), le Danemark (3,2 M USD) et le Japon (chiffre inconnu). En février 2018, le groupe bénéficiait déjà d’un fonds de plus de 150 millions de dollars, affirme Mme Beeley.

    "Les Casques blancs fournissent des images d’un "désastre humanitaire" et de "crimes de guerre" aux pays qui les financent, aux hommes politiques et médias comptant sur l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne en Syrie. L’histoire récente nous apprend que la création d'une telle zone risque de transformer la Syrie en un État en faillite comme en Libye. Il ne faut pas leur permettre de se présenter comme une organisation humanitaire", a conclu Vanessa Beeley.

    Sputnik s’est adressé aux Casques blancs pour obtenir leur commentaire concernant ces révélations, mais n’a jamais eu de réponse.

    * Organisation terroriste interdite en Russie

    https://fr.sputniknews.com/international/201803131035483518-casques-blancs-propagande-occidentale/