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histoire - Page 5

  • Nadine Morano vous écrit

     Chers Amis,

    La provocation communautariste dans notre pays ne cesse de se développer, c'est inacceptable !

    Le 10 septembre une association musulmane islamiste a privatisé un parc d'attraction réservé aux femmes en burkini et aux enfants. Journée interdite aux hommes et aux garçons de plus de 10 ans...

    Cette discrimination entre les hommes et les femmes avec publicité publique est illégale.

    Je demande l'interdiction de cet événement contraire à nos lois et à notre culture.

    Parrainez Nadine MORANO pour en finir avec ça

    L'exaspération est à son comble en France face à de tels comportements. Nous ne voulons pas de cela chez nous. C'est une insulte faite aux femmes qui se battent dans le monde pour leur liberté et qui luttent contre leur soumission.

    Je demande aux responsables musulmans de condamner publiquement cette manifestation et d'apporter un soutien sans ambiguïté à son interdiction.

    Je compte sur vous pour signer la pétition en cliquant ici et la relayer massivement..

    https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSek9bh9ACEzEs3HbzGF8Nt3p3yXVZK3hrsW9bu_hyQfalTCZw/viewform?c=0&w=1

     

     

  • Les chiens, les charognards, les hyènes sont entrés en France!

    Envoyé par une amie

    :-(( - tristesse

    Mon amie dit:

    un truc: si vous ne comprenez pas pourquoi des gens font des choses aussi abjectes (parce que votre cerveau est incapable de trouver la réponse)

     demandez vous pourquoi, VOUS, vous ne le feriez pas... vous obtenez des réponses (parce qu'on ne pille pas un mort, parce qu'on le respecte..blabla...etc.. mille raisons. )

    Oui, mais nous, nous sommes des Français éduqués et catholiques de surcroit…. et si comme moi vous avez enfoncé votre religion au tréfond de votre passé, vous avez appris à l'école que la France est un pays catholique, Fille Aînée de l'Eglise. NDLR

    puis vous inversez les réponses... et la, vous comprendrez pourquoi certains font des choses abjectes

    La Prom’, le soir du 14-Juillet. Nadia, Daniel et Ludovic, membres de l’Union nationale des parachutistes, racontent une nuit en enfer. Une nuit à veiller les morts et à protéger les vivants.

    Nadia et Daniel ont 70 ans. Ludovic est handicapé. Deux bérets rouges et une femme de béret rouge. Le soir du 14-Juillet, ils sortaient de la Villa Masséna où ils avaient assisté au feu d’artifice avec les autres membres de la section de Nice de l’Union nationale des parachutistes.

    Et le camion de la mort est passé sur la Prom’. Ils étaient là, bérets rouges, chemises blanches, insignes. Ils étaient là. Et ils sont restés. Pour aider. Désespérément. Tenter de ramener à la vie les derniers souffles. Tenir la main à ceux qui s’éteignaient doucement. Veiller les corps. Protéger les vivants. Et les morts des charognards et des voyeurs. (…)

    Voici leurs témoignages.

    Daniel Ziegler et Nadia Mercier.

    Souvent la nuit, elle rêve qu’elle retient un camion fou avec ses mains. Elle n’y arrive pas… Elle se réveille. Et le cauchemar continue. Elle se souvient " les corps, les enfants, les charognards… ". Ils n’ont " pas réfléchi ". Ils sont restés " pour voir s’ils pouvaient aider, sauver des vies ". Et ils n’ont " trouvé que des morts, ou presque ". Leur histoire. Le 14-Juillet. Le feu d’artifice qui se termine.

    Nadia et Daniel l’ont regardé depuis la terrasse de la villa Masséna avec les autres membres de la section de Nice de l’Union nationale des parachutistes (UNP). Puis, ils sont descendus sur la Promenade. " On voulait aller écouter un peu de musique. Mais, arrivés au CUM, on avait mal aux pieds, on s’est dit qu’on allait rentrer. " Et " le camion est passé, les corps sautaient en l’air, ça a été rapide ".

    Daniel est un ancien para. Nadia, veuve d’un ancien para. Bérets rouges, corps et âme. " On n’a pas réfléchi, on est allés voir si on pouvait aider ", dit simplement Nadia. Elle a les mains qui tremblent. Les yeux qui brillent un peu trop. Il lui prend la main. Et son regard se noie.

    “Il y avait des corps disloqués partout, raconte Daniel. Au milieu, une femme était encore vivante. J’ai essayé de la réanimer. Un docteur, qui habitait en face, était là. Il m’a dit: ‘Arrêtez, c’est fini’… Elle est morte comme tous les autres, tous ces enfants… "

    "UN GARS A PRIS LA POUPÉE DE LA PETITE FILLE MORTE, JE ME SUIS BATTU…"

     "On a donné une couverture à un petit gosse blessé. Il était vivant. Dans les bras de son père ", se souvient Nadia. " De temps en temps, je venais et je lui caressais le dos. Il était froid. Son père s’est couché contre lui pour le réchauffer. Il est resté contre son fils bien longtemps après que le petit était mort… " Daniel ajoute: " C’était un de ces silences… Un silence de mort…"

    Mais, le pire, lâche Daniel. " C’était pas ça. Toute cette mort, toute cette douleur. C’était les charognards. Des gens tournaient autour des cadavres. Ils soulevaient les corps avec les pieds… Ils sont venus comme des mouches… "

    Ça l’a brisé, il peine à trouver les mots pour " cette petite fille qui était morte. Il ne lui restait que sa poupée. Une poupée rose à côté d’elle. Un gars est arrivé et a pris la poupée, je me suis battu pour la reprendre ". Il pleure.

    Alors, continue Nadia, "j‘ai pris la petite poupée et je l’ai glissé sous la couverture de survie, tout contre elle, pour qu’elle reste avec elle".

    Daniel s’est " battu plusieurs fois: un type a pris un portable à côté d’un corps. Je lui ai dit: ‘Lâche ça’. Ils sont arrivés à cinq. Ils ont fait tomber mon béret et ils ont pris le portable. Je n’avais pas peur, j’étais dans une colère…"

    Nadia a aussi essayé de les arrêter.

    " Des fois ils étaient trois ou quatre… Je leur disais: “’j'ai été porte-drapeau, si tu me frappes, tu frappes la France’… "Et, puis, il y avait "les gens qui venaient voir. Parfois avec leurs enfants". (…)

    Mardi après-midi, j'étais à l'hôpital Purpan pour faire une IRM; depuis le 1er étage, j'ai vu une femme poussant un bébé devant elle; je ne sais si c'était une fillette ou un garçonnet (vue de haut) mais l'enfant n'avait pas de chapeau sur la tête alors que le soleil occitan brûlait de tous ses feux! le cagnas,  comme d'habitude en été à Toulouse qui vide les neurones du plus intelligent... alors, les QI de merde..... pas étonnant que depuis 2007, la France a perdu plus de 10 points en QI moyen général!

    Voilà, c'est comme cela que commence l'éducation: de nos jours, on éduque plus des enfants, ont fait de l'élevage de marmaille... pour toucher les allocs et autres prébendes distribuées généreusement par notre si grand pays! 52 années de cotisation sécu pour une retraite de merde! apparemment, il y a des Français plus Français que d'autres dans le cher pays de mon enfance....

    http://www.nicematin.com/vie-locale/ils-ont-protege-les-morts-des-pilleurs-de-cadavres-leurs-temoignages-sont-poignants-68641

     

  • La vérité!

    Akram Belkaïd: " Oui, il existe bien un sentiment anti-français chez nombre de Maghrébins de France "

    Extrait d’un article du journaliste algérien Akram Belkaïd sur l’attentat de Nice et ses conséquences, publié dans Le Quotidien d’Oran.

    Après le carnage de Nice, il convient donc d’être réaliste et de ne pas se leurrer: La France est bel et bien prise dans une séquence infernale dont on se demande avec angoisse quel sera le prochain épisode. [...]

    Car, ce qui prime, c’est l’effet produit au sein de l’opinion publique française.

    Au-delà de l’horreur et de la sidération (notons au passage l’usage intensif de ce dernier terme par les médias), il y a la colère et la certitude que tout cela a été accompli au nom de l’islam par un membre des communautés d’origine maghrébine.

    Les discours qui entendent mettre en garde contre tout amalgame, les critiques légitimes formulées vis-à-vis de la politique française au Machrek et les rappels sur le fait qu’un tiers de victimes étaient de confession, ou de culture, musulmanes n’y changeront rien ou presque. Petit à petit, des digues de raison se fissurent et s’installe l’idée que ces communautés abritent en leur sein de dangereux criminels susceptibles de passer à l’action à n’importe quel moment et par n’importe quel moyen, y compris le plus inattendu. [...]

     [...]

    Plus de vingt ans après [la mort de Khaled Kelkal], nous en sommes à un moment charnière où des enfants nés au milieu des années 1990 rejoignent les rangs de Daech et n’ont aucune hésitation à frapper leur pays natal. Et si rien de sérieux n’est accompli dans l’immédiat, on peut se demander ce qu’il en sera en 2025…

    Disons-le franchement, trop de gens font en sorte, ou acceptent, que leurs enfants se complaisent dans une sorte de défiance à l’égard de ce pays qui, quelles que soient ses insuffisances, les éduque, les soigne et leur donne les chances, aussi minimes soient-elles, qu’ils ne trouveront jamais dans la terre de leurs parents. [...]

    Oui, il existe bien un sentiment anti-français chez nombre de Maghrébins de France. Il est plus ou moins assumé et l’on pourrait même le dire " structurel " sans pour autant le qualifier de " haine " ou de " racisme " comme on peut le lire ou l’entendre dans des productions de droite ou d’extrême-droite.

    Bien sûr, cela ne signifie pas que ce sentiment va alimenter une vague d’attentats. Mais cela crée les conditions pour une atmosphère délétère où les condamnations ne sont pas aussi fermes qu’elles devraient l’être, où des excuses sont toujours émises pour relativiser les abjections commises par certains et où l’opinion publique attend en vain des manifestations, ou plutôt des expressions, de loyauté qui auraient l’avantage de rassurer (et de raisonner) nombre de gens pris par la panique. [...]

    Ils le disent eux-mêmes!

     

  • Réponse salée du berger à la bergère

    Vote pro-Brexit: les Anglais sont-ils vraiment idiots?

    Sur le mode humoristique, un florilège des marques de mépris envers les pro-Brexit dans les médias.

    Le Brexit n’a pas l’air de plaire à ceux qui sont au pouvoir. Ils envoient leurs meilleurs chiens de garde pour expliquer que le referendum britannique n’est rien d’autre qu’un triomphe de la bêtise contre l’intelligence, une victoire épouvantable des cons sur les gens éclairés et capables de décider. Une tripotée d’amis qui se tiennent par la barbichette depuis des années pour capter les médias à leur profit et s’y auto-congratuler en infligeant au pays leurs idées toxiques (et lucratives) enrage de voir que les Anglais n’ont pas fait comme on leur avait dit de faire. Et les noms d’oiseaux fleurissent.

    En hommage à tous ces cons auxquels je suis fier d’appartenir, je voulais aujourd’hui présenter une anthologie des meilleures marques de mépris et adresser une rapide réponse forcément très conne à leurs arguments forcément très intelligents.

    Médaille d’or à BHL

    Pour redonner du sens à une situation où la nomenklatura française a perdu le nord, le troisième quotidien le plus subventionné de France: Le Monde, a appelé à la rescousse le plus brillant (et le plus désintéressé) philosophe de notre époque, Bernard-Henri Lévy, qui a écrit:

    "Ce Brexit, c’est la victoire, non du peuple, mais du populisme. (…)

    C’est la victoire, autrement dit, du souverainisme le plus rance et du nationalisme le plus bête.

    C’est la victoire de l’Angleterre moisie sur l’Angleterre ouverte sur le monde et à l’écoute de son glorieux passé.

    C’est la défaite de l’autre devant la boursouflure du moi, et du complexe devant la dictature du simple. (…)

    C’est la victoire des casseurs et des gauchistes débiles, des fachos et hooligans avinés et embiérés, des rebelles analphabètes et des néo-nationalistes à sueurs froides et front de bœuf. (…)

    Ce sera, toujours, la victoire de l’ignorance sur le savoir.

    Ce sera, chaque fois, la victoire du petit sur le grand, et de la crétinerie sur l’esprit“.

    J’en passe et des meilleures, ce texte étant la longue répétition de la même phrase sous toutes ses formes: les cons ont battu les génies.

    Je suis heureux d’avoir lu ce très grand texte de BHL (et je me félicite que le contribuable file 13 millions d’euros au Monde pour publier ce texte plein de reconnaissance pour les "cons"), grâce auquel j’ai compris pourquoi je n’aurais jamais eu l’agrégation de philosophie si je l’avais tentée, et grâce auquel je sais enfin pourquoi certains passent en boucle à la télévision pour y exposer leurs idées. Ils sont intelligents, et moi je suis con. Je suis un rebelle analphabète, voire un hooligan embiéré, en pleine boursouflure du moi. Ceux qui, comme BHL, sont contre le Brexit et pour le Remain appartiennent en revanche à "l’esprit", au "complexe". Moi qui suis soumis à la "dictature du simple", je ne peux pas comprendre leur raisonnement.

    C’est d’ailleurs parce que je suis très con que je ne suis convaincu par aucun des brillants arguments de BHL.

    Médaille d’argent à Quatremer

    Sous la plume d’un Jean Quatremer qui nous a habitués à mieux sur Libération (sixième quotidien le plus aidé de France), on lira des considérations d’une ironie facile sur le choix des Britanniques.

    "Amis Anglais et Gallois, merci, du fond du cœur. Vous avez su résister à tous les arguments, des plus rationnels aux plus apocalyptiques, de ceux qui militaient pour le "remain." (…) Vous avez pris le risque de diviser pour longtemps votre société entre, d’une part, jeunes, diplômés et urbains, massivement "remain", et, d’autre part, vieux, peu diplômés et ruraux, massivement "leave", une fracture sociale pour longtemps béante. "

     

    Vouloir le Brexit, ce n’est évidemment pas poser la question du fonctionnement de l’Union Européenne et de sa rationalité économique. C’est seulement appartenir à la catégorie peu ragoûtante des "vieux, peu diplômés et ruraux". On continue:

    " Votre sursaut churchillien restera dans l’histoire! Car vous savez ce qui vous attend: après la Seconde Guerre mondiale, vous vous êtes enfoncés dans la dépression économique au point que le FMI a dû voler à votre secours, comme une vulgaire Grèce. Votre PIB, lors de votre adhésion en 1973, était l’un des plus bas de la CEE, et c’est pour cela que vous avez rejoint un projet qui vous répugnait".

    Bien entendu, l’appauvrissement de la Grande-Bretagne en 1973 n’a rien à voir avec son excès de réglementation et tient uniquement à son absence de la Communauté Européenne à l’époque. Et le retour de la Grande-Bretagne à la prospérité ne doit rien aux réformes lancées par Margaret Thatcher, mais doit tout à sa simple adhésion à l’Union.

    Là encore, nous les cons, nous n’avons rien compris et nous devrions nous élever vers la lumière en acceptant sans coup férir une argumentation émise avec beaucoup de finesse par des gens beaucoup plus intelligents que nous.

    Médaille de bronze à Jacques Attali

    Comme toujours en phase de stress, les bobos du Monde convoquent tous leurs meilleurs amis des salons parisiens pour expliquer ce qu’il faut penser. Plus subtil que BHL, Attali s’est senti obligé d’ouvrir le débat de façon drôlatique, et avec un total manque de clairvoyance (puisqu’il prédisait la victoire du Remain au matin du referendum):

    "J’ai toujours pensé que les Britanniques rejetteraient le "Brexit". La sortie de l’Union européenne serait un suicide pour le Royaume-Uni. Il existe, dans l’histoire, des cas où des nations se sont suicidées, mais je ne crois pas que ce soit la tentation des Britanniques“.

    On mesure là encore les dégâts que l’influence exercée par Attali peut provoquer sur les politiques français. Les partisans du Leave justifient en effet leur position par leur volonté de préserver leur État-nation face au système communautaire. Réponse d’Attali: vouloir survivre, c’est être suicidaire. La mécanique de renversement des évidences à l’œuvre chez BHL est ici aussi en marche. Simplement, elle se fait plus discrète, moins directement insultante.

    Au passage, on notera que dans cet entretien du 23 juin au matin où Attali prédisait la victoire du Remain, il se livrait à une autre prédiction tout aussi fiable:

    "Depuis longtemps, je prédis que la troisième guerre mondiale, si rien ne change, est pour 2025-2030. Tout semble se mettre en place“.

    Irma Attali.

    Prix spécial du jury à Slate

    Puisque je parle d’Attali, je ne voulais pas manquer une occasion de parler de l’un des médias dont il est actionnaire (comme beaucoup d’autres adeptes ou acteurs du gouvernement profond): Slate. Ce pure player a mené une campagne hostile au Brexit dont l’argumentation essentielle a reposé sur la logique exposée ci-dessus: d’un côté la lumière, de l’autre l’obscurité.

    Je prends au hasard quelques articles:

    Vote pro-Brexit

    Réactions au vote pro-Brexit

    Bravo, Slate, pour cette brillante contribution à l’intelligence contre la toxicité des populistes idiots que nous sommes.

    En tant que con fini pleinement assumé, je voulais ajouter un seul point sur ce constat. Manifestement, les partisans de la construction communautaire qui prétend être l’Europe s’obstinent à ne pas voir que le referendum britannique a d’abord consacré un rejet de l’arrogance, et une hostilité profonde à cette confiscation de la démocratie par une élite avaricieuse qui prétend la faire fonctionner seule, et qui attend qu’on lui dise "merci" avec le sourire.

    Par Éric Verhaeghe.Contrepoint.org

     

  • La plus belle langue du monde!

    Quelle langue parlera-t-on à Bruxelles si ce n’est plus l’anglais ?

     Avec le brexit, la langue anglaise risque d’être beaucoup plus rare au sein des instances européennes. Qu’attend François Hollande pour sortir son clairon et aller y défendre la langue française?

    Par Yves Montenay.

    Hollande ira-t-il bouter l’anglais hors de Bruxelles?

    Comme le savent les personnes de ma génération, l’Europe, je veux dire le machin qui nous dirige de Bruxelles, ne parlait au début que français. Deux raisons à cela : trois pays sur six avaient le français comme langue officielle ou comme une de leurs langues officielles (France, Belgique, Luxembourg), et la plupart des personnalités, éduquées avant la vague américaine de l’après-guerre, parlaient français.

    Pompidou attendit la mort de de Gaulle pour accepter la Grande-Bretagne, et lui demanda de n’envoyer à Bruxelles que des Anglais bilingues (si, ça existe !). La promesse fut respectée pendant 10 ans. Mais ensuite l’époque avait changé, les générations suivantes avaient été élevées avec l’argent américain dès 1945 à l’ouest, et dès 1990 à l’est, avec un grand effort pour faire passer des élèves et les enseignants du russe à l’anglais. Bref, de nombreux responsables actuels d’Europe orientale nés dans les années 1970 ont appris l’anglais au lycée et fait des études supérieures en Amérique, tandis que leurs aînés ont été couverts de bourses pour s’y perfectionner.

    Ce cadeau à l’Angleterre

    La perfide Albion en a profité pour s’engouffrer dans la brèche pour le plus grand bénéfice de ses entreprises: dossiers d’appel d’offres en anglais, lobbying en anglais. J’ai vu de mes yeux arriver à la banque de Roumanie, alors encore largement francophone, un ordinateur apporté par l’ambassade d’Angleterre sur crédits européens avec des modes d’emploi et logiciel en anglais. J’ai bien sûr expliqué que la France avait payé une plus grande part de ce cadeau que l’Angleterre, mais le mal était fait. Les Marocains ou les Croates savent qu’ils n’ont aucune chance d’avoir une aide dans le cadre de "la politique de voisinage" s’ils ne déposent pas leur dossier en anglais. Il n’y a aucune raison juridique à cela, mais c’est ainsi.

    Le rapport Grin et les études qui ont suivi estiment à un gros paquet de milliards d’euros ce que cette colonisation linguistique a apporté à la très pratique Albion. Ça n’a pas empêché Madame Thatcher de réclamer un autre paquet de milliards (vous vous souvenez: "I want my money back"), puis David Cameron, ce printemps de réclamer encore de nouvelles concessions pour que les Anglais votent de rester.

    Je m’attends au pire concernant ce que réclameront des Anglais pour organiser la sortie. Il y aura deux ans de négociation paraît-il, et à ce petit jeu, les Anglais sont les meilleurs. Je le sais pour m’être souvent frotté à eux et avoir entendu : " notre proposition est effectivement moins intelligente que celle proposée par nos amis français, mais c’est la nôtre et nous bloquerons tout autre solution ".

    Et si l’Europe revenait au français?

    La plupart des dirigeants français du public ou du privé ne font pas attention à ces questions linguistiques, budgétaires ou réglementaires. Sauteront-ils sur l’occasion de revenir au français ? Il y a là une magnifique occasion de sauver notre langue en nous alliant avec les Allemands, qui souffrent linguistiquement, et donc commercialement, encore plus que nous. En effet, à Bruxelles, seule l’Irlande aura l’anglais comme langue officielle, la quasi-totalité des cadres anglophones vont partir et le petit personnel est francophone (j’en arrive: tout ce qui était intéressant était en anglais, seuls les panneaux destinés au personnel étaient en français).

    Il y a peut-être là un débouché pour François Hollande qui voit dépérir ses perspectives en France. Qu’il saute sur son cheval, mette le sabre au clair, crie " Montjoie et Saint Denis ! " et fonce sur Bruxelles! Ou qu’il se fasse parachuter avec un commando appuyé par ces soldats tchadiens qui se sont illustrés avec nous au Sahara… l’occasion de montrer à nos amis européens qu’ils auraient mieux faits de nous donner un coup de main en Afrique, là où nous nous battons pour eux, plutôt que de pérorer en mauvais anglais à Bruxelles.

    Contrepoint.org

     

    MOI, JE DIS

     

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  • Retour à la barbarie du bas/Moyen-âge*

    Comme il y a mille ans, notre continent est confronté au problème identitaire. Certains ont décidé de le nier. D’autres d’en faire le cheval de bataille de leur campagne.

    Dans son merveilleux Bilan de l’histoire, René Grousset avait défini le haut Moyen Âge comme une période liée au déclin de l’Empire romain d’Occident et marquée par la baisse de la démographie, d’importants phénomènes migratoires, avec notamment l’invasion du sud de l’Europe par l’islam et le morcellement des empires, se traduisant par un violent affrontement des identités. Curieusement, il y a quelques années, l’essayiste Alain Minc a produit un livre intitulé le Nouveau Moyen Âge. Ouvrage ô combien prémonitoire dans lequel il laissait envisager l’arrêt et le refus de la notion de progrès, et la fin de l’ordre. Aussi bien l’ordre du monde, résultant des traités de Westphalie, du congrès de Vienne et des accords de Yalta, que l’ordre propre au bon fonctionnement de chaque État-nation.

    Ces deux visions émanant de deux personnages très différents nous conduisent à la même conclusion : nous voici aujourd’hui à l’aube d’un nouveau Moyen Âge. Tous les ingrédients sont malheureusement réunis pour que nous renouions avec cette période sombre de notre histoire : la fin de l’Occident, la montée d’un islam conquérant, une démographie faible, des phénomènes migratoires incontrôlés et dangereux, la défiance généralisée envers le progrès, et une forme de désordre mondial, européen, national et sociétal.

    Tout cela peut paraître bien théorique. Mais l’actualité de ces derniers jours est un concentré de tous ces phénomènes. La montée en puissance de cet islam conquérant à travers l’épouvantable attentat qui a frappé Orlando, aux États-Unis, aussitôt revendiqué par les forces obscures de Dae’ch, et l’assassinat de deux policiers français par un djihadiste. L’afflux ininterrompu de migrants venant de l’autre côté de la Méditerranée. Selon les données communiquées par le Haut Commissariat pour les réfugiés : au cours des cinq premiers mois de l’année, 203 981 personnes ont déjà effectué la traversée. Près des trois quarts d’entre elles sont parties depuis la Turquie vers la Grèce avant la fin mars, et quelque 46 714 d’entre elles ont effectué la traversée vers l’Italie.

    Et puis cette installation du désordre à un point que nous n’avons jamais connu en France depuis des épisodes de guerre. Il y a toujours eu des manifestations syndicales. Mais désormais elles sont toutes infiltrées par des jeunes dont le seul but est de détruire et de casser. Et le spectacle donné par les hooligans et certains supporters de l’Euro de foot au cours du week-end dernier, ajouté à l’impéritie des pouvoirs publics, n’avait rien à envier aux hordes de brigands qui infestaient les forêts il y a mille ans. Jules Ferry disait que " l’ordre est la condition du progrès ". Ne nous étonnons donc pas si ce retour de la sauvagerie, de la violence gratuite et de comportements bestiaux s’accompagne chez nos concitoyens d’une méfiance accrue à l’égard de toute forme de progrès.

    Ce n’est pas non plus un hasard si l’explosion des empires — y compris peut-être bientôt de l’Union européenne avec le Brexit —, si l’arrivée incontrôlée de migrants ne voulant pas s’assimiler et si l’absence d’autorité à la tête de nos très molles démocraties davantage gouvernées par l’opinion que par les convictions posent la question principale du moment : celle de l’identité. Dans ces colonnes, Édouard Balladur avait annoncé il y a quelques semaines que la prochaine élection présidentielle se jouerait sur ce seul facteur et non sur les programmes économiques, qui se ressemblent tous. Le message a été bien reçu par François Fillon, qui ne cesse de rappeler les racines chrétiennes de la France, et par Nicolas Sarkozy, qui a largement pointé du doigt le malaise identitaire de nos compatriotes lors d’un important discours effectué il y a une semaine.

    Cette question identitaire n’est pas que française. On la voit surgir en Autriche, en Allemagne, en Grande-Bretagne, surtout depuis que le maire de Londres est musulman, en Espagne avec le problème catalan, en Belgique, en Italie, et même aux États-Unis où elle explique en partie le succès de Trump lors des primaires. Contrairement à ce qu’Alain Juppé — chantre de l’identité heureuse, curieux concept assez éloigné de ce que vivent nos concitoyens — avance, l’identité n’est pas un repli sur soi. C’est d’abord et avant tout la volonté de retrouver le destin de notre futur commun et de ne pas l’abandonner à des technocrates bruxellois, à des fédéralistes européens ou à des apôtres du “vivre-ensemble” avec un islam qui n’est pas compatible avec la République. Pour avoir sombré dans un vaste renoncement, l’Empire romain a plongé l’Europe dans l’obscurité d’un Moyen Âge tourmenté et violent. Le général de Gaulle, dont le père était professeur d’histoire, répétait que "les grands pays le sont pour l’avoir voulu". Mais le voulons-nous encore?

    Valeurs Actuelles

     

    *Bas Moyen-âge: après la Gaule romaine et les rois Fainéants (300) jusqu'à l'avènement de l'amour courtois (vers 1100 – 1200) et l'intronisation des Rois de France à la Basilique St Denis. N'oubliez pas le baptême de Clovis qui a pérennisé la chrétienté en France

    La Bas Moyen-âge est encore le temps des invasions Barbares qui ravagent, détruisent, pillent, massacrent tout et tous. L'âge de l'obscurantisme: celui qu'on veut nous forcer à adopter.

    NDLR: ci-dessus, ces quelques phrases sont un raccourci rapide de cette époque.  La France, deux fois millénaire: origines chrétiennes avérées.

    Notre beau pays possède une à deux églises (et plus) par commune, sans parler des calvaires à chaque carrefour où le voyageur s'arrêtait pour prier avant de poursuivre son chemin.

    Ce n'est pas parce que j'ai cessé de prier depuis l'âge de 12 ans que je méconnais l'âme de Ma France, mon Pays Éternel.

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    avertissement: FRANCE ÉTERNELLE VIVRA ÉTERNELLEMENT COMME ELLE L'A TOUJOURS FAIT, SANS PERDRE SON ÂME

    c'est écrit dans La Marseillaise:

    ... Contre nous de la tyrannie,

    l'étendard sanglant est levé

    entendez-vous dans nos campagnes,

    mugir ces féroces soldats,

    qui viennent jusque dans nos bras

    égorger nos fils et nos compagnes

    Aux armes citoyens!...

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