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société - Page 264

  • Une si grande dame..... bien plus que vous ne le croyez!

    Simone Veil, ministre de la Santé, pas que devant les caméras

     

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    Dans les années 90, alors que le sida fait des ravages, Simone Veil doit s’entretenir en direct avec un malade. Rien ne se passe comme prévu.

    Le 1er décembre 1994, Simone Veil, alors ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville, doit apparaître à la télévision pour la journée mondiale de lutte contre le sida. Tout est organisé pour le tournage. L’hôpital Broussais. Service d’immunologie. Elle doit sortir de la chambre d’un malade, faire son discours. Et ce discours lancera en direct le JT du 20 heures sur TF1.

    1994, les gens crevaient du VIH. Non! Ils ne mouraient pas du VIH, mais des effets du virus sur la capacité du corps à se défendre, à se gérer. Avec lui, les gens attrapaient tout, n’importe quoi. Puis ils maigrissaient, maigrissaient. Puis ils claquaient.

    Hôpital Broussais donc, dans le XIVe arrondissement, service d’immunologie du professeur Kazatchkine, un personnel engagé dans la course contre la montre et contre la mort qui déferle, soutenu par la présence de volontaires de l’association Aides.

    L’équipe de télévision arrive, se met en place. Puis Mme Veil. Mais, celle-ci joue la difficile. Elle a des exigences. Elle ne veut pas que sa présence soit juste symbolique. Elle refuse de jouer le jeu et de sortir de la chambre vide aménagée pour les besoins du tournage et pour sa tranquillité. Elle exige de parler avec un malade avant le tournage. Elle veut être - au moins pour vingt minutes, le temps d’une conversation - dans le vrai. Un vrai malade dans une vraie chambre.

    En tant que responsable des volontaires, on me demande d’identifier un patient hospitalisé qui serait prêt à jouer le jeu. A parler avec la ministre. A l’aider à se mettre en condition, pour ensuite quitter la chambre d’hôpital devant les caméras et être interviewée, en direct, par les journalistes. Il faut trouver vite. Qui est hospitalisé ce soir-là? Je regarde la liste des personnes. Beaucoup en fin de vie. Pas possible de leur imposer ça sans qu’ils puissent donner un consentement réel. D’autres, moins malades, sans doute capables de jouer le jeu. Mais qui acceptera?

    Puis un nom ressort du lot. De prénom, David. La trentaine. Alité avec plusieurs infections graves. 50 kilos au lieu de ses 70 kilos d’avant la maladie. Mais la tête OK. Quelqu’un avec du caractère. De l’est de la France. David a de l’humour, de la conversation, un point de vue. Il saura jouer le jeu.

    19 h 40. Tout est prêt pour le tournage en direct. Elle entre dans la chambre. Je les présente l’un à l’autre. Je quitte la chambre pour attendre à l’extérieur, les laisser faire leur conversation. Puis je dois attendre les quinze minutes de conversation. Puis taper à la porte vers 19 h 55 pour faire signe à Mme Veil qu’elle devait sortir de la chambre devant les caméras.

    J’attends. Les journalistes attendent. Les techniciens attendent. 19 h 55, je tape à la porte. Rien. 19 h 58, les journalistes commencent à s’énerver. Je tape de nouveau. J’entrouvre la porte. Madame Veil est là. Debout juste à l’autre côté de la porte. Elle me regarde rapidement, puis retourne la tête. Elle pleure. Elle essuie les yeux. Puis elle me regarde de nouveau. D’une voix secouée, mais claire, avec une fermeté qui ne permet aucune discussion, elle me dit, en faisant référence aux équipes et aux journalistes: "Faites que ces gens s’en aillent. Faites que ces gens s’en aillent".

    Elle referme la porte. Je me retourne. J’annonce aux équipes de tournage que c’est raté pour ce soir. Elle ne sortira pas de la chambre devant les caméras. Elle ne parlera pas aux journalistes! Scandale! Ils remballent leurs affaires, énervés. Le journal de 20 heures s’est débrouillé sans le tournage prévu.

    A l’hôpital, Mme Veil est restée encore une demi-heure dans la chambre en question. En sortant, elle s’excuse auprès de moi. Elle me dit: "C’était trop dur. Ça me faisait penser aux camps. Aux camps de concentration. On parlait de choses si graves. Il est si maigre, si maigre. C’était trop dur". Ensuite, elle est partie.

    Puis l’étonnant. Madame Veil n’a pas tout simplement disparu. Elle est revenue à l’hôpital. L’Association Aides était présente à l’hôpital Broussais les mercredis soirs. Telle une volontaire de base, elle est revenue le mercredi soir. Pour rencontrer les malades. Pour faire ce que nous faisions aussi, donner de notre temps, écouter, réconforter, discuter, apporter de la vie. Pas tous les mercredis mais régulièrement.

    Une heure, deux heures. Parfois, si c’était en fin de soirée, son chauffeur la ramenait chez elle, puis me déposait chez moi après. On parlait du réel. Du vécu réel des gens dans les hôpitaux, dans les soins, de l’hôpital, de celles et ceux qui y travaillent. Mais tout cela, c’était hors champ, pas devant les caméras.

    David est mort dans les semaines qui suivirent. C’était une époque si dure. Avant l’arrivée des traitements efficaces. Tout le monde crevait. Toutes les semaines, la première question en arrivant: qui est mort cette semaine? Mais on avait une ministre de la Santé. On avait une ministre de la Santé.

    Bon voyage, David. Bon voyage, Simone. Je suis fier d’avoir fait votre connaissance.

     

  • Une si grande dame.....

    Simone Veil, le VIDAL et l’industrie pharmaceutique

    Simone Veil a joué un rôle majeur et peu connu en matière d’information sur le médicament. Elle a notamment soutenu sans faiblir un de ses conseillers qui a repris en main l’information pharmacologique destinée aux professionnels de santé.

    L’histoire que je vais vous raconter n’est pas publique, je la tiens de la bouche d’un ancien conseiller de Simone Veil, qui me l’a racontée il y a une dizaine d’années. Je m’étais promis de la publier un jour et le décès de Simone Veil m’en donne l’occasion.

    Tout le monde ou presque connaît le dictionnaire VIDAL, ce gros livre rouge qui trône sur le bureau de tous les médecins. Il regroupe des notices d’information professionnelles sur les médicaments. Ces notices (appelées monographies) sont strictement conformes aux documents officiels de référence élaborés par les agences du médicament française et européenne et ne comportent donc aucun contenu publicitaire.

    Il n’en a pas toujours été ainsi. Depuis la naissance du VIDAL en 1914 jusqu’à la fin des années 70, ces monographies étaient élaborées en toute liberté par les laboratoires, qui pouvaient y vanter leurs produits sans aucune retenue. Voici par exemple que que l’on pouvait lire dans l’édition 1973:

    En 1976, Simone Veil est Ministre de Santé depuis 2 ans, le tumulte autour de sa loi sur l’avortement est à peine retombé. Un de ses conseillers, Jean-Pierre Bader, est professeur de gastro-entérologie et pharmacologue. Il participe à des commissions internationales sur le médicament. C’est lui qui va être à l’origine de la naissance du "nouveau VIDAL". Je retranscris ci-dessous l’histoire telle qu’il me l’a racontée:

    Alors que je participe à un dîner regroupant des pharmacologues, je suis assis à côté d’un collègue américain qui représente la Food and Drug Administration (FDA) et qui parle français. Quand il apprend que je représente la France, il s’exclame:

    "Waouh, vous, les français, vous avez un truc extraordinaire! c’est le dictionnaire VIDAL! À la FDA, quand une réunion se prolonge et que nous sommes tous un peu fatigués, je sors un VIDAL et je traduis une page ou deux à mes collaborateurs. On rigole un bon coup, ça nous détend, et on peut recommencer le travail. Vraiment, merci, votre dictionnaire des médicaments est trop marrant!".

    Je ris jaune. Dès le lendemain, je parcours la dernière édition du VIDAL (1976). Il avait malheureusement raison: le contenu du dictionnaire des médicaments utilisé par tous les médecins et pharmaciens français était absolument pathétique.

    Je m’en ouvre à Simone Veil et lui propose de monter une commission pour contrôler et réécrire l’information contenue dans le dictionnaire VIDAL. Elle me donne carte blanche.

    Je recrute un jeune pharmacologue, Jean-Michel Alexandre, qui crée avec quelques collègues une commission chargée de reprendre une à une toutes les monographies des médicaments, et d’imposer à l’industriel et à l’éditeur du VIDAL un texte enfin conforme aux données de la science [1] et purgé de ses allégations publicitaires.

    C’est un casus belli pour l’industrie pharmaceutique qui tente à plusieurs reprises de nous faire renoncer à notre projet, mais nous résistons et la Commission Alexandre avance à grands pas. Jacques Servier se déplace en personne au Ministère avec sa garde rapprochée pour m’expliquer que je signe la mort de l’industrie pharmaceutique française! Me sentant soutenu par la Ministre, je tiens bon. C’est alors que son chef de cabinet me convoque et me tient ce discours:

    “Monsieur Bader, une des missions fondamentales d’un chef de cabinet est de protéger sa Ministre. Il se trouve que votre histoire avec le VIDAL provoque des remous dans les plus hautes sphères de l’État. Vous êtes en train de mettre en danger Mme Veil, et je ne peux pas l’accepter. Il faut que vous arrêtiez.”

    Je lui réponds que je comprends très bien la situation, au vu des pressions que j’avais moi-même subies, mais que je n’arrêterais que si Mme Veil me le demande elle-même.

    Une réunion est organisée au Ministère. Nous sommes quatre: Simone Veil, son chef de cabinet, Jean-Michel Alexandre, et moi-même.

    Le chef de cabinet explique à la Ministre à quel point la situation est tendue, du fait des pressions de l’industrie du médicament sur l’appareil politique. Je prends ensuite la parole pour lui expliquer l’importance de notre rénovation du VIDAL pour la santé publique française. Je termine en déclarant que je me conformerai à ses directives.

    Suivent quelques secondes de silence qui me paraissent interminables. Elle lève les yeux pour réfléchir, puis me fixe du regard, et me dit d’une voix ferme "Monsieur Bader, vous continuez". Fin de la réunion!

    J’adore cette histoire, qui honore la mémoire de Simone Veil. Elle illustre une capacité peu répandue chez les hommes (ou femmes) politiques: celle de se mettre en difficulté pour faire avancer une cause juste. L’œuvre de Simone Veil dépasse largement celle de la dépénalisation de l’IVG et touche parfois des domaines peu connus.

    Quelques années plus tard, Jean-Pierre Bader soutiendra le financement d’un projet de revue pharmacologique indépendante: c’est grâce à une subvention ministérielle que la Revue Prescrire pourra se lancer à la même époque, avant de devenir autonome financièrement une dizaine d’années plus tard.

    Jean-Michel Alexandre sera président de la commission d’AMM, avant de devenir consultant pour l’industrie et d’être mis en examen dans l’affaire du médicament MEDIATOR pour ses liens financiers étroits avec les Laboratoires SERVIER.

    Les propriétaires du VIDAL, persuadé que cette "rénovation" ferait fuir les industriels (qui contribuent à la diffusion gratuite du VIDAL auprès des prescripteurs), le vendront à un entrepreneur visionnaire (Vincent Hollard) qui avait compris que bien au contraire, cette nouvelle crédibilité assurerait l’avenir de cette référence pharmaceutique. La société VIDAL appartient actuellement à la société japonaise M3.

    Liens d’intérêt

    Je suis consultant pour les éditions du VIDAL depuis 1992, date à laquelle j’ai été embauché pour rédiger la version grand public du dictionnaire des médicaments, avant d’évoluer vers un rôle d’expert web. Je n’ai pas soumis ce texte à la société VIDAL et j’en assume donc, seul l’entière responsabilité.

    Notes

     [1] Ces monographies révisées se distingueront pendant une dizaine d’années par la présence d’une étoile à côté du titre

    En savoir plus sur http://www.atoute.org/n/article357.html#v8ylUSZ31kxUMTiB.99

  • Ha Mer.... où on est là???????

    Aussi envoyé par mon amie médecin

    environ 50 000 personnes meurent de la rage dans le monde (Asie, Afrique ) / an et le chiffre est SOUS evalué. ( bcq meurent dans des villages isolés et ne sont pas comptabilisés). c'est une mort particulièrement affreuse

    donc il est " normal" que les gens de ces pays aient peur des chiens, les jugent impurs, leur lancent des pierres etc...il y a environ 20 morts/ an de la rage au Maroc... Tous les ans des gens raménent des animaux contaminés par la rage, en revenant de vacances au magreb (chats ): cela coute excessivement cher de retrouver tous les animaux et humains ayant été en contact avec l'animal enragé, pour les vacciner.
    CAR n'y a pas de traitement contre la rage : elle est 100 % mortelle.
    Et je vous prie de croire que les sujets " contacts" sont trés contents de se faire vacciner contre la rage, meme si cette vaccination et immunothérapie est trés contraignante
    parfois, on est obligé de faire appel aux vétérinaires pour qu'ils donnent leur sang ( sont vaccinés contre la rage ) afin de fabriquer un sérum antirabique.. qui " bloque" le virus de la rage, en attendant que le vaccin fasse effet.
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    Agression choquante en plein jour à Vienne : Ingrid T. (54 ans) est à l’hôpital à la suite d’une attaque brutale. Motif : ses deux chiens ! « Ces animaux sont impurs, » telle est la justification de son agresseuse, une Somalienne ayant obtenu le droit d’asile.‎

    Elle bavardait avec des voisins à la porte du jardin;‎‎ Panda, son colley croisé, sourd, presque aveugle, trois pattes ‎‎seulement, paisiblement assis près d’elle, «Poco», dix mois, marchait dans la petite rue en direction de la maison des parents d’Ingrid T. «J’ai aperçu une jolie femme voilée qui s’approchait. Je savais que certaines personnes de ces pays n’aiment pas les chiens, alors je suis allée vers «Poco » et ai voulu le ramener», raconte Ingrid T. sur son lit d’hôpital.‎

    Puis les évènements se sont précipités, comme le raconte cette Viennoise : la Somalienne (18 ans, permis de séjour officiel pour l’ Autriche) l’a attaquée. « Elle a mis ses bras autour de moi, m’a fait tourner et m’a griffée» ‎‎–‎‎ jusquà ce que toutes les deux tombent à terre. Il a fallu trois hommes pour séparer cette femme de 54 ans de son assaillante. «Je ne sentais plus mes jambes», se souvient Ingrid T.‎

    Elle a été opérée deux fois à l’hôpital Wilhelmine ‎‎–‎‎ elle a le genou cassé […]. Pourquoi tout cela ? Il s’agit ici de culture, aurait déclaré le mari somalien à l’hôpital, lorsqu’il a voulu interpeller Ingrid t. : «Nous ne voulons pas de chiens, ils sont sales !»‎
    ‎T. Ingrid va mettre du temps à récupérer. Qui va payer pour tout cela ? Son avocat Manfred Ainedter ne le sait pas. La Somalienne n’a apparemment pas de responsabilité civile. […]‎

    Source

     

  • Une interne violée au sein de l’hôpital de la Timone. Accusations de failles dans la sécurité

    L’information a été révélée ce mardi 18 juillet par le syndicat autonome des internes des hôpitaux de Marseille (SAIHM). Les faits remontent au dimanche 9 juillet date à laquelle une interne en 9e année de médecine a subi une violente agression à caractère sexuel au sein de l’internat de l’hôpital de la Timone 1. « Elle souffre, en plus du traumatisme psychique, de multiples plaies de la face, fractures des os du crâne et d’une hémorragie intracrânienne », précise le SAIHM. Selon La Provence l’information avait été tenue secrète jusque-là pour permettre aux enquêteurs de mener leurs investigations en toute discrétion.

    Le 9 juillet, vers 18 h 30, une première interne est violemment bousculée par un homme et réussit à s’échapper. Quelques minutes plus tard, une seconde jeune femme entre dans le bâtiment réservé aux internes en médecine et pharmacie où elle réside (situé dans l’enceinte de l’hôpital de la Timone). Un homme "l’a suivie, l’a frappé au visage et a tenté de la violer à quelques pas de sa chambre" a expliqué au Quotidien du Médecin Justin Breysse, président du SAIHM. L’agresseur emprunte la porte d’entrée du bâtiment où résident cent-cinquante internes et dans lequel on ne peut normalement entrer qu’avec un badge. « C’est une zone d’accès sécurisée. Mais cette porte était cassée depuis six mois », souligne Justin Breysse.

    Précédentes alertes

    Ce dernier déplore les failles de l’administration qui n’ont pas tenu compte des précédentes alertes. « Depuis 2014, nous réclamons des mesures de sécurité. Il y a deux ans, des cambriolages ont été signalés. Il y a eu aussi des intrusions de personnes sans domicile fixe ou encore des toxicomanes. Nous avons l’impression d’être méprisés par la direction », ajoute le président du syndicat.

    « Le directeur de la Timone s’est rendu sur place et a apporté son soutien à l’interne blessée notamment afin qu’elle puisse bénéficier des conditions optimales de sécurité et de calme lors de son hospitalisation, précise France Bleu Provence. Un soutien psychologique lui a également été proposé. »

    Le SAIHM et la direction hospitalière ont confirmé que la victime avait porté plainte. L’agresseur a été interpellé lundi 17 juillet. Il était déjà connu des services de police, indique l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille. Une surveillance de l’internat par caméra a été mise en place. Un agent de sécurité est en poste depuis le 10 juillet devant l’entrée de la résidence. Et la porte cassée a finalement été réparée.

    A demain

    1 Créé en 1974 au sein de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille, le Centre Hospitalier de la Timone est le plus important de la région PACA. Il est considéré par son activité, son équipement de pointe et ses moyens humains comme le troisième hôpital européen.

    https://jeanyvesnau.com/2017/07/18/une-interne-violee-au-sein-de-lhopital-de-la-timone-accusations-de-failles-dans-la-securite/

    L'amie médecin qui m'envoie cela m'écrit aussi:

    9 eme année de médecine , agression sexuelle, tentative de viol : fractures crane, plaies du visage, hémorragie intracranienne: j'espère qu'elle n'aura par de séquelles neurologiques.. psychologiques, c'est sur

    de mon temps : l'internat, quand il y en avait un, était une espèce de bâtisse dans laquelle il y avait une cuisine et des chambres pour les internes de garde de porte ( d'urgence ) et pour ceux de spécialités dans les grands hôpitaux type CHU... ( bâtisse plus ou moins en bon "état"  dans les hôpitaux de province et lits pourris la plupart du temps )

    et bien évidemment, personne d'autre que les internes ne rentraient dedans...les internes  de médecine se trimbalaient dans tout l’hôpital, de nuit, en empruntant l'hiver les  grands couloirs dans les sous sols, histoire d'avoir moins froid...'ils pouvaient etre amenés à aller dans tous les services (bcq de marche à pied et de " course" à pied aussi  quand l'hopital avait une structure " pavillonnaire" : c'est à dire à l'ancienne, avec un pavillon pour la pneumologie, un autre pour la médecine etc...)

    sur le compte Twitter ( cliquez sur le lien ci dessous ) : https://twitter.com/hashtag/timone?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=http%3A%2F%2Fwww.ouest-france.fr%2Fsociete%2Ffaits-divers%2Fmarseille-une-jeune-medecin-victime-d-agression-sexuelle-l-hopital-5144034

    on s'apercoit que les internes sont mal logés, dans des locaux vétustes dont les escaliers sentent l'urine : 2 microondes pour 100 internes, dernier étage condamné pour vétusté, cafards, parfois pas d'eau au robinet,  pas de lampadaire devant l'internat, ampoules mortes dans les couloirs....  etc etc...des drogués sur le parking

    Mais on est où, la.....

    chouette ambiance quand on rentre crevé d'une garde de 24 H.... l'agression en prime... ( et après, il y aura des zozos pour se demander pourquoi les internes ont un mal être et se suicident... )

    c'est un peu comme à l'armée finalement, il faut amener son matos.

    ah oui, et on demande des mesures de sécurité.... alors que dans le temps, il y avait ipso facto la sécurité... et un minimum de propreté dans les internats de médecins...

    bon, je conçois que la direction n'ait rien pu faire,vu qu'ils n'arrivent déjà pas à se débarrasser des cafards dans l'hosto et que les rares douches sont d'une saleté répugnante (conversation avec une patiente pas bégueule, mais qui se demandait en sortant d'anesthésie, et essayait vaguement de se "remettre",  pourquoi sa voisine passait son temps à taper par terre avec sa pantoufle.... (un carnage de cafards)

     

  • Au-delà de la polémique, l’enjeu démographique africain

    Ha la gauchiasse ne perd jamais une seconde pour dire n'importe quoi!

    La polémique stérile est devenue une figure imposée de la vie politico-médiatique française. Un mot, une phrase, ressentis comme sortant des sentiers battus de la pensée correcte, et la crise d’hystérie se déclenche. Le psychodrame de la semaine est venu du chef de l’Etat en personne. "Des pays ont encore sept à huit enfants par femme. Vous pouvez décider d’y dépenser des milliards d’euros, vous ne stabiliserez rien". Cette déclaration a provoqué un tollé dans une partie de la presse et des médias. Le mot de "racisme" a même été lâché. Ces paroles méritent-elles une pareille accusation? Le sujet de la démographie africaine doit-il relever du tabou absolu?

    En vérité, d’après la division des populations de l’ONU, le taux de fécondité moyen de l’Afrique subsaharienne est de 5,4 enfants par femme, contre 1,5 en Europe. Toutefois, il est de 7,6 enfants au Niger, 7,1 en Somalie, 6,8 au Mali et au Tchad. A cet égard, M. Macron n’a fait qu’énoncer une réalité.

    D’après les estimations de l’ONU, le nombre d’habitants du continent africain, de 808 millions en 2000 atteint aujourd’hui 1,2 milliard et sera de 4,2 milliards en 2100, soit un tiers de la population mondiale. L’Afrique sera alors 9 fois plus peuplée que l’Europe (500 millions d’habitants). Or, la démographie relève de tendances lourdes, difficiles à infléchir sur une ou deux générations: 41% des Africains ont aujourd’hui moins de 15 ans et rien ne laisse prévoir pour l’instant une baisse de la natalité future.

    La croissance économique permettra-t-elle à l’Afrique subsaharienne de nourrir cette population et de vivre dignement? Telle est la vraie question… Or, la course de vitesse entre les courbes de la croissance démographique et de la croissance économique est loin d’être gagnée. Depuis deux ans, la première, de 2,7% par an, excède même la seconde (1,5% en 2016 et 2,5% en 2017 selon la Banque mondiale) même si quelques pays réalisent plus de 7% de croissance économique (Ethiopie, Rwanda, Tanzanie). La pauvreté est globalement en recul en Afrique, mais les inégalités internationales se creusent. Ainsi, selon la banque mondiale, le revenu annuel moyen en France est de $42 250 et celui du Niger de $410: une différence de plus de 1 à 100! 250 millions d’Africains sont sous-alimentés (PNUD). Un tiers des enfants n’est pas scolarisé.

    Toute l’histoire de l’humanité démontre que le développement économique et l’accès à la prospérité s’accompagnent d’une transition démographique et d’une chute de la fécondité. Pourquoi l’Afrique subsaharienne ferait-elle exception à ce constat? Il n’est pas illégitime de souligner, comme l’a fait M. Macron, le lien entre démographie et développement.

    L’enjeu est colossal pour l’avenir de la planète. Si l’Afrique ne s’engage pas à la fois dans un processus de stabilisation de sa démographie et de progrès économiques, politiques et sociaux de grande ampleur dans les décennies à venir, ce continent risque de devenir une poudrière. L’émergence de gigantesques métropoles livrées à la misère se traduira alors par une explosion de conflits ethniques et religieux, une montée des fanatismes, de la violence et du terrorisme. L’émigration fournira sans doute une solution à une partie de la population mais elle se heurtera inévitablement aux limites des capacités d’accueil et aux enjeux de cohésion sociale des pays de destination. Si l’Afrique devait sombrer dans le chaos, à l’horizon du siècle à venir, l’Europe y plongerait avec elle. L’avenir de l’Europe et celui de l’Afrique sont indissociables.

    Il est entendu que le futur de l’Afrique dépend des Africains eux-mêmes. Cependant, dans un monde global, certaines questions fondamentales relatives à l’Afrique s’imposent aussi à l’échelle planétaire: le volume et la réforme de l’aide au développement ; les règles du commerce international; l’action internationale pour faciliter la modernisation économique, politique et sociale, la stabilisation et la transition démographique du continent africain. L’émancipation de la femme par l’instruction et le contrôle des naissances, notamment, est un sujet de caractère universel qui devrait transcender toute forme de tradition.

    L’avenir du continent africain représente sans doute l’un des grands enjeux planétaires du siècle. Le destin de l’Afrique au cœur de l’avenir de l’humanité, mérite mieux qu’un procès en inquisition et une misérable polémique franco-française.

    Maxime TANDONNET

    https://maximetandonnet.wordpress.com/