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Plus de 50 "diplomates" du Département d’Etat des Etats-Unis [Ministère des Affaires Etrangères – NdT] ont envoyé un rapport " dissident " exhortant le président Obama à lancer des frappes militaires contre l’armée syrienne, un signe de plus que ce Ministère a disjoncté de façon collective. Au cours des dernières décennies, le département d’Etat des Etats-Unis qui était jadis une maison raisonnablement professionnelle et réaliste en matière de diplomatie est devenu un repaire de bureaucrates guerriers possédés par des obsessions impériales, un phénomène dangereux souligné par la récente "dissidence" de masse en faveur de nouvelles tueries en Syrie.
51 " diplomates " du Département d’Etat ont signé une note de service distribuée par un " canal de la dissidence " officiel, demandant des frappes militaires contre le gouvernement syrien de Bachar al-Assad dont les forces ont mené la contre-offensive contre les extrémistes islamistes qui cherchent à contrôler cette importante nation du Moyen-Orient .
Le fait qu’un si grand nombre de fonctionnaires du Département d’Etat plaident en faveur d’un élargissement de la guerre d’agression en accord avec l’agenda néoconservateur, qui a placé la Syrie sur une liste noire il y a vingt ans, est révélateur du degré de folie qui s’est emparé du Département d’Etat.
Le Département d’Etat semble être devenu un mélange de néoconservateurs pur jus, de libéraux interventionnistes et de quelques arrivistes qui ont compris qu’il était dans leur intérêt de se comporter comme des proconsuls globaux qui imposent leurs solutions ou recherchent un "changement de régime "plutôt que de se comporter en diplomates respectueux à la recherche de véritables compromis.
Même certains fonctionnaires du Département d’Etat, que je connais personnellement et qui ne sont pas vraiment néoconservateurs ou libéraux-faucons, agissent comme s’ils avaient avalé la pilule et toute la boîte avec. Ils parlent comme des durs et se comportent avec arrogance envers les populations des pays sous leur contrôle. Les étrangers sont traités comme des objets stupides tout juste bons à être soumis ou soudoyés.
Vulgaire. Oui, je revendique.... on ne sait plus à quel saint se vouer dans cette mer-de gauchiasserie médiacratique dans laquelle on nous enfonce chaque minute qui passe... alors, un peu plus, un peu moins.....
Liberté d'expression vs “si les cons étaient satellisés, on aurait du monde autour de la lune!
Par contre, je demande aux Grenoblois s'ils sont dotés de plus de deux neurones pour avoir voté pour cette municipalité de conn..ds. En attendant, payez vos impôts locaux à votre roitelet municipal, bande de rigolots!...
Moins de 15 jours après l'assassinat de deux policiers à Magnanville, la mairie EELV de Grenoble a sponsorisé à hauteur de 25 000 euros une " fresque " représentant 2 policiers en train de bastonner une Marianne à terre tenant ce qu'il reste d'un drapeau français. Le créateur a appelé son "oeuvre": L'Etat matraquant la liberté ! Naturellement, et on le comprend, une polémique s'en suivit. Le maire de Grenoble, entendu sur RMC, a déclaré que c'était ça aussi la liberté d'expression et que nul ne pouvait l'entraver. A aucun moment cet abruti forcément congénital (parce qu'à ce niveau, on ne voit pas comment c'est possible d'être aussi con ) n'a compris que ce n'était pas le dessin en lui-même qui choquait mais bien son indécence dans le contexte actuel. La fresque a été taguée la nuit dernière; réaction de l'artiste: "Les esprits faibles suivent leur berger: la stupidité. C'est justement en période de troubles que la liberté d'expression doit servir de boussole".
Et pendant que tout le monde a les yeux rivés sur ses écrans pour le foot ou le Brexit, très discrètement, le gouvernement vient de décider de la création d'une nouvelle taxe afin d'aider les régions, la taxe spéciale d'équipement régional. A priori, celle-ci sera prélevée sur le foncier des entreprises et des ménages et devrait rapporter 600 millions d'euros dès 2017. Président avait promis qu'il n'y aurait plus de nouveaux impôts; promesse tenue donc, juste de nouvelles taxes.
Faudrait demander à Flamby et toute sa gauchiasserie réunie quand est-ce qu'ils vont cesser de fumer la moquette de l’Élysée et de Matignon?
http://corto74.blogspot.fr/2016/06/ainsi-va-la-vie-en-socialie-49_28.html
Concernant le mec qui a tagué cette merde absolue, j'aimerais qu'il m'explique si, la nuit, il se touche-pipi afin de remplir de foutre le vide sidéral de sa cervelle!...
Je ne m'excuse pas de ne pas demander pardon aux collets-montés! Il arrive un moment où, trop c'est bien plus que trop aberrant l'insignifiance mentale de ces élites merdiques!...
Vote pro-Brexit: les Anglais sont-ils vraiment idiots?
Sur le mode humoristique, un florilège des marques de mépris envers les pro-Brexit dans les médias.
Le Brexit n’a pas l’air de plaire à ceux qui sont au pouvoir. Ils envoient leurs meilleurs chiens de garde pour expliquer que le referendum britannique n’est rien d’autre qu’un triomphe de la bêtise contre l’intelligence, une victoire épouvantable des cons sur les gens éclairés et capables de décider. Une tripotée d’amis qui se tiennent par la barbichette depuis des années pour capter les médias à leur profit et s’y auto-congratuler en infligeant au pays leurs idées toxiques (et lucratives) enrage de voir que les Anglais n’ont pas fait comme on leur avait dit de faire. Et les noms d’oiseaux fleurissent.
En hommage à tous ces cons auxquels je suis fier d’appartenir, je voulais aujourd’hui présenter une anthologie des meilleures marques de mépris et adresser une rapide réponse forcément très conne à leurs arguments forcément très intelligents.
Médaille d’or à BHL
Pour redonner du sens à une situation où la nomenklatura française a perdu le nord, le troisième quotidien le plus subventionné de France: Le Monde, a appelé à la rescousse le plus brillant (et le plus désintéressé) philosophe de notre époque, Bernard-Henri Lévy, qui a écrit:
"Ce Brexit, c’est la victoire, non du peuple, mais du populisme. (…)
C’est la victoire, autrement dit, du souverainisme le plus rance et du nationalisme le plus bête.
C’est la victoire de l’Angleterre moisie sur l’Angleterre ouverte sur le monde et à l’écoute de son glorieux passé.
C’est la défaite de l’autre devant la boursouflure du moi, et du complexe devant la dictature du simple. (…)
C’est la victoire des casseurs et des gauchistes débiles, des fachos et hooligans avinés et embiérés, des rebelles analphabètes et des néo-nationalistes à sueurs froides et front de bœuf. (…)
Ce sera, toujours, la victoire de l’ignorance sur le savoir.
Ce sera, chaque fois, la victoire du petit sur le grand, et de la crétinerie sur l’esprit“.
J’en passe et des meilleures, ce texte étant la longue répétition de la même phrase sous toutes ses formes: les cons ont battu les génies.
Je suis heureux d’avoir lu ce très grand texte de BHL (et je me félicite que le contribuable file 13 millions d’euros au Monde pour publier ce texte plein de reconnaissance pour les "cons"), grâce auquel j’ai compris pourquoi je n’aurais jamais eu l’agrégation de philosophie si je l’avais tentée, et grâce auquel je sais enfin pourquoi certains passent en boucle à la télévision pour y exposer leurs idées. Ils sont intelligents, et moi je suis con. Je suis un rebelle analphabète, voire un hooligan embiéré, en pleine boursouflure du moi. Ceux qui, comme BHL, sont contre le Brexit et pour le Remain appartiennent en revanche à "l’esprit", au "complexe". Moi qui suis soumis à la "dictature du simple", je ne peux pas comprendre leur raisonnement.
C’est d’ailleurs parce que je suis très con que je ne suis convaincu par aucun des brillants arguments de BHL.
Médaille d’argent à Quatremer
Sous la plume d’un Jean Quatremer qui nous a habitués à mieux sur Libération (sixième quotidien le plus aidé de France), on lira des considérations d’une ironie facile sur le choix des Britanniques.
"Amis Anglais et Gallois, merci, du fond du cœur. Vous avez su résister à tous les arguments, des plus rationnels aux plus apocalyptiques, de ceux qui militaient pour le "remain." (…) Vous avez pris le risque de diviser pour longtemps votre société entre, d’une part, jeunes, diplômés et urbains, massivement "remain", et, d’autre part, vieux, peu diplômés et ruraux, massivement "leave", une fracture sociale pour longtemps béante. "
Vouloir le Brexit, ce n’est évidemment pas poser la question du fonctionnement de l’Union Européenne et de sa rationalité économique. C’est seulement appartenir à la catégorie peu ragoûtante des "vieux, peu diplômés et ruraux". On continue:
" Votre sursaut churchillien restera dans l’histoire! Car vous savez ce qui vous attend: après la Seconde Guerre mondiale, vous vous êtes enfoncés dans la dépression économique au point que le FMI a dû voler à votre secours, comme une vulgaire Grèce. Votre PIB, lors de votre adhésion en 1973, était l’un des plus bas de la CEE, et c’est pour cela que vous avez rejoint un projet qui vous répugnait".
Bien entendu, l’appauvrissement de la Grande-Bretagne en 1973 n’a rien à voir avec son excès de réglementation et tient uniquement à son absence de la Communauté Européenne à l’époque. Et le retour de la Grande-Bretagne à la prospérité ne doit rien aux réformes lancées par Margaret Thatcher, mais doit tout à sa simple adhésion à l’Union.
Là encore, nous les cons, nous n’avons rien compris et nous devrions nous élever vers la lumière en acceptant sans coup férir une argumentation émise avec beaucoup de finesse par des gens beaucoup plus intelligents que nous.
Médaille de bronze à Jacques Attali
Comme toujours en phase de stress, les bobos du Monde convoquent tous leurs meilleurs amis des salons parisiens pour expliquer ce qu’il faut penser. Plus subtil que BHL, Attali s’est senti obligé d’ouvrir le débat de façon drôlatique, et avec un total manque de clairvoyance (puisqu’il prédisait la victoire du Remain au matin du referendum):
"J’ai toujours pensé que les Britanniques rejetteraient le "Brexit". La sortie de l’Union européenne serait un suicide pour le Royaume-Uni. Il existe, dans l’histoire, des cas où des nations se sont suicidées, mais je ne crois pas que ce soit la tentation des Britanniques“.
On mesure là encore les dégâts que l’influence exercée par Attali peut provoquer sur les politiques français. Les partisans du Leave justifient en effet leur position par leur volonté de préserver leur État-nation face au système communautaire. Réponse d’Attali: vouloir survivre, c’est être suicidaire. La mécanique de renversement des évidences à l’œuvre chez BHL est ici aussi en marche. Simplement, elle se fait plus discrète, moins directement insultante.
Au passage, on notera que dans cet entretien du 23 juin au matin où Attali prédisait la victoire du Remain, il se livrait à une autre prédiction tout aussi fiable:
"Depuis longtemps, je prédis que la troisième guerre mondiale, si rien ne change, est pour 2025-2030. Tout semble se mettre en place“.
Irma Attali.
Prix spécial du jury à Slate
Puisque je parle d’Attali, je ne voulais pas manquer une occasion de parler de l’un des médias dont il est actionnaire (comme beaucoup d’autres adeptes ou acteurs du gouvernement profond): Slate. Ce pure player a mené une campagne hostile au Brexit dont l’argumentation essentielle a reposé sur la logique exposée ci-dessus: d’un côté la lumière, de l’autre l’obscurité.
Je prends au hasard quelques articles:
Vote pro-Brexit
Réactions au vote pro-Brexit
Bravo, Slate, pour cette brillante contribution à l’intelligence contre la toxicité des populistes idiots que nous sommes.
En tant que con fini pleinement assumé, je voulais ajouter un seul point sur ce constat. Manifestement, les partisans de la construction communautaire qui prétend être l’Europe s’obstinent à ne pas voir que le referendum britannique a d’abord consacré un rejet de l’arrogance, et une hostilité profonde à cette confiscation de la démocratie par une élite avaricieuse qui prétend la faire fonctionner seule, et qui attend qu’on lui dise "merci" avec le sourire.
Par Éric Verhaeghe.Contrepoint.org
Toulon: "Marche en short" après l’agression d’une jeune femme
Une centaine de personnes se sont rassemblée samedi à Toulon, dans le Var, pour une "marche en short" après l’agression d’une jeune femme de 18 ans, Maud Vallet, agressée le 13 juin dernier alors qu’elle portait un short.
'Tous en short, liberté, respecte moi", était-il inscrit sur les pancartes des manifestants, hommes et femmes, qui ont défilé vêtus pour la plupart de shorts. "Nous voulons dénoncer un fait de société et porter l’égalité des femmes", a indiqué Cécile Muschotti, organisatrice de la manifestation et ex-colistière de la tête de liste PS aux régionales, Christophe Castaner
Texte de Maud Vallet publié sur son compte facebok:
"Bonjour, je suis une salope".
Je suis en colère ce soir.
Nous sommes en 2016 et je viens de me faire agresser parce que je portais un short. Oui, un short. UN PUTAIN DE SHORT
Nous sommes en 2016 et un groupe de 5 FILLES m’a insulté, menacé, craché dessus dans un bus sans que jamais personne n’intervienne, malgré leurs hurlements et les miens. Elles n’ont visiblement pas apprécié tous les arguments que j’ai sorti en faveur de l’égalité homme-femme et de la liberté de disposer de son propre corps puisqu’elles m’ont suivie pour me frapper lorsque je suis sortie du bus et ne sont parties qu’après qu’un homme que j’ai interpellé ait attendu avec moi qu’elles s’en aillent (au bout de 15 minutes, vous captez le délire ?) [...]
Maintenant j’ai la très agréable impression d’avoir fait un bond de quelques siècles en arrière.
Nous sommes en 2016 et malgré ce qu’en disent certains, le combat féministe est bien loin du compte. [...]
Le Figaro
Derrière les désaccords entre syndicats se cache une communion d’intérêts profonde portant sur le financement des syndicats. Un sujet à 30 milliards qui pèse sur l’économie française!
Par Éric Verhaeghe.
Derrière la manifestation l'ombre du financement des syndicats
Officiellement, l’échec de la manifestation d’hier contre la loi Travail témoigne d’une division syndicale intense. Les uns sont réformistes et ne défilent pas, les autres sont contestataires et battent le pavé. Les uns ne veulent pas entendre parler d’inversion de la hiérarchie des normes, les autres la soutiennent. Mais derrière ces paravents de la discorde, se cache une entente plus profonde, une coalition d’intérêts où la division syndicale n’a plus sa place et qui tient en un mot: le financement des syndicats.
Une intersyndicale en pleine division
Il faut lire, dans les colonnes de la Tribune, la publication d’une lettre à Marisol Touraine signée par les cinq syndicats représentatifs au niveau interprofessionnel, pour comprendre quelle unité les organisations syndicales sont capables de trouver dès qu’il s’agit d’assurer leur financement. La lettre porte bien la signature de Philippe Martinez, de Laurent Berger, de Jean-Claude Mailly, de Philippe Louis et du tout nouvel élu de la CGC François Hommeril. On rêve? Non, c’est bien vrai! Alors que les centrales se déchirent sur la loi Travail, elles font, dans l’ombre, leur unité sur une question énigmatique pour le grand public: l’application de la loi du 11 février 1950 sur les pratiques conventionnelles en matière de protection sociale complémentaire.
Qu’en termes élégants et pudiques ces choses-là sont dites!
Un étrange amour pour les très petites entreprises
Dans leur courrier, les organisations syndicales jouent un étrange rôle de composition: elles parlent au nom des très petites entreprises. C’est bien connu! les syndicats de salariés, en France, sont là pour défendre les patrons et les employeurs, rôle qui ne revient pas du tout aux organisations patronales.
Donc, dans l’intérêt des très petites entreprises, ces petites choses en sucre qui ont besoin de la CGT et de la CFDT pour exprimer leurs revendications, la bande des 5 demande à la ministre de préserver les désignations en prévoyance, c’est-à-dire l’interdiction faite aux très petites entreprises de choisir elle-même l’assureur qui couvre les risques de leurs salariés. Dans l’intérêt des très petites entreprises, il faut que le choix de l’assureur revienne aux négociateurs de branche et non aux entrepreneurs eux-mêmes.
La question du financement des syndicats
Bien sûr, ce sujet, qui pèse 30 milliards environ dans l’économie française, est présenté dans l’intérêt des entreprises. Et, comme toujours quand on entend un syndicat de salariés parler au nom des entreprises, il cache une affaire de gros sous.
Car les syndicats ne précisent pas que les accords de branche que leurs représentants négocient en prévoyance complémentaire profitent à peu près systématiquement à un cartel de groupes de protection sociale… gouvernés par les syndicats eux-mêmes et qui sont pour ceux-ci de superbes pompes à phynances. Autrement dit, les syndicats viennent de demander à Marisol Touraine de préserver un système (dénoncé par l’Autorité de la Concurrence comme attentatoire à la libre concurrence) censuré par le Conseil Constitutionnel parce que contraire à la liberté d’entreprendre, aux seules fins de garantir la continuité de leur financement.
contrepoint.org