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société - Page 328

  • Les raisins de la colère anti-flic

    En ce jour de manifestation des policiers contre la "haine anti-flic", France Inter proposait ce matin une intéressante conversation (1) entre la commissaire de police Céline Berthon, du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN), et Fabien Jobard, chercheur au CNRS et spécialiste de la sociologie de la police (2).

    Le discours nécessairement pro-police de Mme Berthon mettait en avant la neutralité politique de la police, qui avec ses moyens limités doit faire face à des bandes de casseurs très équipés infiltrant les mouvements sociaux (Nuit Debout) et les manifestations a priori pacifiques. Elle insiste sur le fait que les actions de la police sont déterminées par les ordres des politiques (préfet et au-delà) qui gèrent la situation en temps réel. Cette exception culturelle française de la gestion politicienne de l’action policière fut pointée par Mr Jobard qui rappela que, dans les pays anglo-saxons, c’est la police elle-même qui gère l’action et prend les décisions en matière d’intervention lors des manifestations. Autrement dit, c’est bien cette particularité de la gestion policière à la française qui permet l’instrumentalisation à visées politiques, instrumentalisation récemment dénoncée par certains policiers eux-mêmes: lire cet entretien avec Alexandre Langlois dans l’Humanité du 4 mai (3) intitulé " Tout est mis en place pour que ça dégénère".

    Extrait: Prenons l’exemple du 9 avril. En fin de journée, nous savons qu’un groupe de casseurs dangereux vient d’arriver gare du Nord pour aller perturber Nuit debout, à République. Une compagnie de CRS se trouve sur leur passage, prête à intervenir. Mais l’ordre leur est donné par la préfecture de se pousser dans une rue adjacente ! Les collègues leur signalent l’imminence de l’arrivée du groupe de casseurs. Mais ordre leur est confirmé de les laisser gagner place de la République, avec les conséquences que l’on connaît ! Par contre, quand il s’est agi d’aller protéger le domicile privé de Manuel Valls, ce soir-là, cette fois les ordres ont été clairs…

    Fabien Jobard précise que les casseurs ne sont pas plus nombreux ni plus équipés qu’auparavant, bien au contraire citant des exemples des années 70 et 80 où les manifestants, les sidérurgistes en l’occurrence, étaient eux effectivement équipés et bien plus dangereux que les jeunes cagoulés d’aujourd’hui. Il invalide ainsi l’argument policier d’une augmentation de la violence desdits casseurs pour justifier leur propre violence. Il enfonce le clou en mentionnant l’énorme effectif policier dédié au contrôle social en France: 30 000 gendarmes mobiles et CRS uniquement destinés au maintien de l’ordre, plus les compagnies d’intervention de la préfecture de police, les brigades d’intervention de voie publique, les BAC, bref la plus importante force de ce type en Europe. Et malgré cela la police s’estime en difficulté face aux manifestants, dénonçant le support implicite voir explicite des manifestants lambda avec la frange des casseurs.

    Pour Fabien Jobard, ce rapprochement entre les manifestants classiques et les extrémistes est simplement le résultat de la mauvaise gestion, volontaire ou non, des manifestations par la police. Le fait de gazer tout le monde, de faire des nasses qui prennent au piège les familles totalement vulnérables au même titre que les éléments durs, l’absence totale de dialogue et d’explication des actions policières auprès des publics concernés, induit et nourri ce mouvement anti-flic.

    Je doute que ce soit accidentel. Un régime autoritaire aux abois tel le régime Hollande-Valls a besoin de mettre en avant l’ennemi intérieur pour justifier l’omniprésence policière dont il a besoin pour se maintenir au pouvoir. La vache à lait terroriste lui a permis de tirer le maximum de l’état d’urgence, mais y ajouter voir y assimiler la majorité des manifestants ne peut pas faire de mal et se réalise via une logique imparable: la prédation policière fait peur et vise à faire rester chez lui le manifestant traditionnel qui n’a aucune envie de se retrouver otage d’une zone de guerre, augmentant de ce fait la proportion de jeunes qui veulent bien en découdre, confortant ainsi la thèse manifestants = casseurs.

    J’ignore si les flics sont dupes, mais en tout cas certains semblent se rendre compte où peut mener une telle politique: à un moment donné ça risque de se passer plus mal pour eux que pour ceux d’en face.

    Notes:

    (1) http://www.franceinter.fr/emission-le-79-celine-berthon-et-fabien-jobard

    (2) http://www.laviedesidees.fr/_Jobard-Fabien_.html

    (3) http://www.humanite.fr/tout-est-mis-en-place-pour-que-ca-degenere-606373

  • Les chiens sont dans la rue!

     

    attaque du musée de l'armée, on se demande pourquoi

    http://www.bvoltaire.fr/videos/lincroyable-video-buzze-hier,257304

  • Le poème, étudié en 1960...

    Un chat, nommé Rodilardus (2),
            Faisait de rats telle déconfiture
                Que l'on n'en voyait presque plus,
    Tant il en avait mis dedans la sépulture.
    Le peu qu'il en restait, n'osant quitter son trou
    Ne trouvait à manger que le quart de son soû (3),
    Et Rodilard passait, chez la gent misérable,
                Non pour un chat, mais pour un diable.
                Or, un jour qu'au haut et au loin
                Le galand alla chercher femme,
    Pendant tout le sabbat (4) qu'il fit avec sa dame,
    Le demeurant des rats tint chapitre en un coin
                Sur la nécessité (5) présente.
    Dès l'abord, leur doyen, personne fort prudente,
    Opina qu'il fallait, et plus tôt que plus tard,
    Attacher un grelot au cou de Rodilard ;
                Qu'ainsi, quand il irait en guerre,
    De sa marche avertis, ils s'enfuiraient sous terre ;
                Qu'il n'y savait que ce moyen.
    Chacun fut de l'avis de Monsieur le Doyen :
    Chose (6) ne leur parut à tous plus salutaire.
    La difficulté fut d'attacher le grelot.
    L'un dit : « Je n'y vas (7) point, je ne suis pas si sot, »
    L'autre : « Je ne saurais. » Si bien que sans rien faire
                On se quitta. J'ai maints chapitres vus,
                Qui pour néant se sont ainsi tenus ;
    Chapitres, non de rats, mais chapitres de moines,
                Voire chapitres de chanoines.
     

     

               Ne faut-il que (8) délibérer,
                La cour en conseillers foisonne;
               Est-il besoin (9) d'exécuter,
                L'on ne rencontre plus personne.

     

  • Je ne savais pas que j'étais aussi célèbre!!!!!

    J'ai reçu cela! s'ils savaient que je déteste toute cette gauchiasse....

    J'ai une poésie, de Jean de La Fontaine (Le chat et les rats)  me semble-t-il qui me revient en mémoire:

    J'ai maint conciles vu

    Qui pour néant se sont ainsi tenus....

    Les guguss du gouvernement:

    ça parle, ça parle... le temps passe.. rien ne va... regardez les infos...

     

    Et puis, je veux aussi dire,

    A tous les gendarmes et à toutes les polices:

    84% des Français vous aiment!

    Moi aussi!

    RESPECT

     

     

     

    Le 17/05/2016 à 19:13, ORGANISATION PRESSE a écrit :

    > PRÉSIDENCE

    >     DE LA

    > RÉPUBLIQUE

    >     ______

     

    >       Service de presse

    > Paris, le 17 mai 2016

    > NOTE AUX REDACTIONS

    > Le Président de la République, François HOLLANDE, présidera la Conférence nationale du Handicap, qui se tiendra le jeudi 19 mai 2016 au Palais de l’Elysée, en présence de Mme Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre de l’Education nationale,

    > de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mme Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales et de la Santé, Mme Myriam EL KHOMRI, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social,

    > Mme Emmanuelle COSSE, ministre du Logement et de l'Habitat durable et Mme Ségolène NEUVILLE, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion.

    > Programme prévisionnel

    > 9h00                Ouverture de la Conférence par Marisol TOURAINE et Ségolène NEUVILLE.

    > Pool image et presse accréditée

    > 9h20                Interview de Marie-Sophie DESAULLE, chargée du projet « Une réponse accompagnée pour tous » par Etienne PETITMENGIN, modérateur et secrétaire général du Comité interministériel du handicap.

    > Pool image et presse accréditée

    > 9h40                Tables rondes successives sur les thèmes suivants :

    > -          Le logement accompagné ;

    > -          L’emploi accompagné ;

    > -          La scolarisation, l’enseignement supérieur et la formation tout le long de la vie.

    > Pool image et presse accréditée

    > 11h05              Visite du Président de la République de l’exposition valorisant les innovations liées au handicap.

    > Pool image

     

    > 11h25              Table ronde finale en présence du Président de la République.

    > Pool image et presse accréditée

    > 12h00              Allocution du chef de l’Etat.

    > Pool image et presse accréditée

    > Merci de vous accréditer avant le mercredi 18 mai à 17h auprès de :

    > organisationpresse@elysee.fr

     

     

  • Ben oui, l'intégration chez nous, pas plus compliquée que ça!

     

     

  • Quand on travaille en France, on parle le Français.... normal, non?

    Chalon-sur-Saône (71): le maire veut imposer l’usage du français sur les chantiers

    A Chalon-sur-Saône, l’usage du français va devenir obligatoire sur les chantiers. Dans un communiqué publié jeudi 12 mai, le maire LR de la commune, connu pour avoir voulu faire disparaître les menus sans porc dans ses cantines, a annoncé vouloir imposer l’usage de la langue française sur les chantiers du BTP.

    Prétextant vouloir lutter contre les fraudes des travailleurs détachés, c’est-à-dire des salariés envoyés par leurs employeurs dans un autre Etat, Gilles Platret se positionne en défenseur de l’emploi local.

    "Outre le fait que cette situation, source de concurrence déloyale pour les entreprises de notre bassin de vie, nuit gravement à l’emploi local, elle comporte, en outre, en termes de sécurité des risques qui ne sont pas à prendre à la légère", estime le maire de Chalon-sur-Saône, d’après Le Bien Public. L’édile estime en effet que  les consignes de précaution ne sont pas forcément comprises par les ouvriers et en cas de situation d’urgence sur le chantier, les difficultés de communication accentuent le risque d’accident ". [...]

     

    MetroNews