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  • Agriculture : dérapages présidentiels sur le glyphosate

    Toutes les agences sanitaires française (ANSES), européennes (EFSA, ECHA) et internationales, y compris l’OMS maison-mère du CIRC, confirment régulièrement que le glyphosate n’est pas cancérigène.

    Le Président Macron a été vivement interpellé par des agriculteurs lors de sa visite au Salon de l’Agriculture à propos du glyphosate. Ses réponses véhémentes ont de quoi surprendre.

    Le Président a justifié son choix du glyphosate en le comparant à l’affaire de l’amiante.

    Non !

    Le glyphosate a été évalué par les agences sanitaires avant sa mise en marché puis réévalué tous les 10 ans. Il est utilisé dans le monde entier depuis 43 ans sans susciter de problème sanitaire et il est l’un des produits chimiques le plus étudié.

    L’amalgame avec l’affaire de l’amiante, utilisé habituellement  par les écologistes radicaux, n’est pas crédible.

    Le Président a déclaré lors d’un échange avec un céréalier :

    Le glyphosate, il n’y a aucun rapport qui dit que c’est innocent. Il y en a qui disent que c’est très dangereux, d’autres que c’est moyennement dangereux.

    Faux !

    Seul le CIRC classe le glyphosate "cancérogène probable", comme la viande rouge (!), sans prendre en compte l’exposition au désherbant, agence dont l’évaluation du glyphosate est très contestée.

    Toutes les agences sanitaires française (ANSES), européennes (EFSA, ECHA) et internationales, y compris l’OMS maison-mère du CIRC, confirment régulièrement que le glyphosate n’est pas cancérigène.

    Avis confirmé récemment par la plus vaste étude de cohorte (Agricultural Heath Study) publiée en novembre 2017 portant sur 54000 agriculteurs suivis pendant plus de 20 ans qui conclue à l’absence de lien entre exposition au glyphosate et cancer. Pourquoi le Président préfère-t-il s’appuyer sur une agence marginalisée que sur ses propres agences, française et européennes?

    Comment interpréter les étonnants propos du chef de l’État ? Alignement sur les positions de l’écologie politique la plus radicalisée pour répondre aux exigences du ministre d’État Nicolas Hulot ? Ignorance des questions agricoles et scientifiques ? Mauvais usage du principe de précaution, au détriment de l’innovation technologique ? Instrumentalisation de la peur à des fins politiques?

    Une chose est sûre: cette décision politique déconnectée des faits et des avis scientifiques va coûter cher à l’agriculture française.

    Gérard Kafadaroff est ingénieur agronome, ancien cadre de l’agro-industrie, fondateur de l’AFBV (Association française des biotechnologies végétales), auteur de plusieurs livres dont le dernier OGM : la peur française de l’innovation, préfacé par M.Tubiana, ancien Président Académie de Médecine – Éditions Baudelaire (version numérisée et actualisée fin 2015).

    https://www.contrepoints.org/2018/02/27/310618-agriculture-derapages-presidentiels-glyphosate

  • Avec ce froid, une petite tisane?

     Bien sûr, il y a des tas et des tas de tisanes... bio!

     

     

  • Les Crises

    Nos cris d’indignation à propos du siège de Ghouta sonnent creux car nous ne ferons rien pour sauver les civils. Par Robert Fisk

    Comment pouvons-nous protester alors que nous ne faisons rien contre l’opposition islamiste armée à Assad (je ne parle pas ici de l’EI) ou que nous n’essayons même pas d’organiser notre propre cessez-le-feu, même avec l’aide de la Russie ? Après tout, cela fait des années que nous armons ces gens-là.

    Voilà, ci-dessous quelques cruelles réalités à propos du siège de la Ghouta qui ont été enterrées sous de vrais décombres couverts de vrai sang, ainsi que sous d’hypocrites manifestations apocalyptiques d’horreur occidentales. C’est Sergey Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, qui a énoncé la première et la plus importante de ces réalités en déclarant lundi que Moscou et le gouvernement syrien " pourraient faire bénéficier [la Ghouta] de l’expérience acquise lors de la libération d’Alep ". Cette simple phrase – qu’on peut traduire par " il faut tirer les leçons d’Alep " – a été considérée par les rares personnes qui y ont prêté attention, comme un avertissement que la Ghouta allait être détruite.

    Mais pendant de nombreux mois, les Russes et les Syriens, ont tout tenté pour faire sortir les civils syriensde d’Alep-Est avant de la reprendre; après que les troupes syriennes ont énormément progressé dans la banlieue, il y a eu, en effet, un exode des innocents et des opposants armés au régime ont aussi pu partir. Beaucoup ont été escortés par des policiers militaires russes armés et en uniforme jusqu’à la frontière turque. D’autres ont préféré – sans doute sans avoir bien réfléchi – partir sous escorte, avec leurs familles, pour Idlib, le grand " dépotoir " de combattants islamistes qui est maintenant évidemment assiégé à son tour.

    Ce dont Lavrov voulait parler, c’est d’un accord similaire avec les rebelles armés de la Ghouta. Les Russes et les Syriens ont des contacts directs avec ceux qu’ils considèrent comme des " terroristes " – un mot cher à l’Occident lorsqu’ils attaquent les mêmes groupes islamistes de Nusrah (al-Qaida) que les Russes; C’est pourquoi, lorsque le siège du dernier district rebelle de Homs a pris fin l’année dernière, des soldats russes en uniforme ont escorté les islamistes armés et souvent encagoulés qui étaient autorisés à partir pour Idlib. J’ai vu ça de mes propres yeux.

    Les " rebelles " / " terroristes " / " islamistes " / " opposition armée " – choisissez le mantra qui vous plaît – sont, bien sûr, l’autre " réalité " du bain de sang de Ghouta que nous devons ignorer, passer sous silence, cacher, nier. Car les combattants de Nusrah à Ghouta – qu’ils aient ou non exercé des pressions sur les civils de la banlieue pour qu’ils leur servent de " boucliers humains " – font partie du mouvement initial d’Al-Qaïda qui a commis des crimes contre l’humanité aux Etats-Unis en 2001 et qui a souvent coopéré en Syrie avec l’EI, la secte diabolique que les Etats-Unis, l’UE, l’OTAN et la Russie (ajouter ici tous les autres défenseurs habituels de la civilisation) ont promis de détruire. Les alliés de Nusrah sont Jaish al-Islam, un autre groupe islamiste.

    C’est une situation très étrange. Personne ne doit douter de l’ampleur du massacre à la Ghouta. Ni de la souffrance des civils. Certes, on ne peut pas s’indigner quand les Israéliens attaquent Gaza (en utilisant le même argument de " boucliers humains " que les Russes d’aujourd’hui) et en même temps excuser le bain de sang à la Ghouta sous prétexte que les " terroristes " assiégés sont des islamistes d’Al-Qaïda proches de l’EI.

    Mais ces groupes armés sont curieusement oubliés lorsque nous exprimons notre indignation sur le carnage de la Ghouta. Il n’y a pas de journalistes occidentaux pour les interviewer – parce que ces défenseurs de la Ghouta nous couperaient la tête (un fait que nous préférons aussi passer sous silence) si nous avions l’audace d’essayer d’entrer dans la banlieue assiégée. Et – fait incroyable – sur les images que nous recevons, il n’y a pas un seul homme armé. Cela ne veut pas dire que les enfants blessés, les enfants morts ou les cadavres ensanglantés – dont les visages sont dûment " floutés " par les sensibles chefs de rédaction de nos télévisions – ne sont pas réels ou que les films sont faux. Cela veut dire que les images ne montrent pas toute la vérité. Ces films – et ceux qui les font – se gardent bien de nous montrer les combattants d’al-Nusrah qui sont à la Ghouta. Et il n’y a aucune chance qu’ils nous les montrent jamais.

    Sur les films archivés de sièges passés – Varsovie en 1944, Beyrouth en 1982, Sarajevo en 1992 – on voit les combattants qui défendaient ces villes, et on voit leurs armes. Mais quand on regarde les images de la Ghouta – où la quasi-totalité des films en provenance d’Alep-Est – on dirait qu’il n’y a là aucun combattant armé. Je n’en ai pas non plus trouvé la moindre mention dans nos réactions sur les souffrances des civils dans les médias américains et européens, à part la mention que la Ghouta est " tenue par les rebelles ". Qui donc a tiré au mortier sur le centre de Damas et tué six civils – et blessé 28 autres – il y a 24 heures ? C’est peu de monde au regard de tous les morts de la Ghouta, c’est sûr. Mais ont-ils été tués par des fantômes ?

    Il s’agit là d’une omission d’importance, car pour en finir avec ce massacre de civils – il vient encore d’y avoir 250 morts de plus -, il faut pouvoir établir de toute urgence un contact entre les assiégeants armés et les attaquants armés. Les déclarations de Lavrov des deux derniers jours suggèrent que les Russes avaient accepté de revenir au statut de " déconfliction " de la Ghouta, une manière bizarre de nommer un cessez-le-feu permettant d’envoyer de l’aide humanitaire à la Ghouta et de faire sortir les blessés. Mais – selon Lavrov, bien sûr – al-Nusrah a rompu l’accord.

    Vrai ou pas, comment pouvons-nous nous plaindre alors que nous ne voulons pas nous occuper nous-mêmes de l’opposition islamiste armée à Assad (je ne parle pas ici de l’EI), ou que nous n’avons aucune intention d’organiser notre propre cessez-le-feu, même avec l’aide de la Russie ? Après tout, on les arme depuis des années ! Mais nous ne ferons rien de tout ça. Alors nous nous tordons les mains avec toujours plus d’hyperboles hypocrites.

    Au cours des dernières 48 heures, par exemple – et j’attire votre attention là-dessus – nous avons entendu les États-Unis, des ONG et des médecins en contact avec les hôpitaux de Ghouta dire que la banlieue est le théâtre de " flagrants crimes de guerre de dimension épique ", parler de " jugement dernier ", de " massacre du XXIe siècle ", de " violence hystérique " – qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire d’ailleurs ? – et, même la pauvre ONU, elle-même, dire que cela " dépassait l’imagination " et que " les mots leur manquaient ".

    Encore une fois, oui, ce sont les Russes et les Syriens qui sont la cause des souffrances inhumaines, abominables et aberrantes des habitants de la Ghouta pour la seule bonne raison qu’ils se trouvent dans cet endroit de la Syrie pendant cette guerre. Mais les petits saints ridicules de la bureaucratie onusienne – qui, hélas, ne manqueront jamais de mots – et ceux qui décrivent le siège de la Ghouta comme " le jugement dernier " savent-ils au moins de quoi ils parlent ? Gardons le sens des proportions, malgré les atrocités. Auschwitz et l’holocauste juif et le génocide rwandais et l’holocauste arménien et les innombrables massacres du XXe siècle (on peut aussi ici rappeler discrètement les pertes de la Russie aux mains des hordes hitlériennes) étaient beaucoup plus proches du " jugement dernier " que la Ghouta. Comparer ce terrible siège aux crimes contre l’humanité du siècle dernier, c’est déshonorer les millions de victimes innocentes de crimes bien pires.

    La vérité est que ces expressions d’horreur de " notre " camp sont des substituts. Pourquoi l’ONU n’a-t-elle pas été " à court de mots " la première année de la guerre ? De nombreuses victimes syriennes étaient à court de mots dès 2012, notamment parce qu’un grand nombre d’entre elles étaient mortes. Selon les statistiques que nous établissons 400 000 civils sont piégés à la Ghouta. On peut se demander si c’est bien leur nombre réel. On nous avait dit, en 2016, que 250 000 personnes étaient piégées dans Alep mais on a appris ensuite qu’il y en avait plutôt environ 92 000. Mais c’était encore assez pour qu’on puisse parler de crime de guerre. Et si seulement 200 000 personnes étaient piégées à la Ghouta ? Bien sûr, cela serait aussi une catastrophe épouvantable.

    La réalité est que le siège de la Ghouta continuera jusqu’ à la reddition et l’évacuation. Aucune des paroles que nous prononçons n’empêchera ce sombre scénario de se dérouler jusqu’au bout, et nous le savons tous – ou du moins les gardiens de nos plus hautes valeurs morales le savent. Rien sur le terrain ne changera. Et quand la Ghouta " tombera " – ou sera " libérée ", comme ses assiégeants nous le diront sans doute – alors la destruction de la ville d’Idlib commencera. Et une fois de plus, ce sera le jugement dernier, une " violence hystérique " et le " massacre du XXIe siècle " (probablement pire que les sièges d’Alep et de la Ghouta). Aucune condamnation occidentale n’empêchera l’inéluctable. Nous sommes en faillite, nous crions notre indignation sans le moindre espoir – ni la moindre intention – de sauver des innocents. C’est cela, j’en ai peur, la triste histoire de la Ghouta telle qu’elle sera relatée par les historiens. Et le pire, c’est qu’ils auront raison.

    Robert Fisk est le correspondant du journal The Independent pour le Moyen Orient. Il a écrit de nombreux livres sur cette région dont: La grande guerre pour la civilisation: L’Occident à la conquête du Moyen-Orient.

    Traduction: Chronique de Palestine – Dominique Muselet

    https://www.les-crises.fr/nos-cris-dindignation-a-propos-du-siege-de-ghouta-sonnent-creux-car-nous-ne-ferons-rien-pour-sauver-les-civils-par-robert-fisk/

  • La chienlit française qui se croit au-dessus de tout!

    La mode Gucci ? La décapitation à l’honneur, on défile avec une tête sous le bras

    Oui, vous avez bien lu, bien vu. Les mannequins de chez Gucci défilent avec leur tête sous le bras. Connaissant l’islamophilie de ces milieux de la mode,  doit-on comprendre cela comme un encouragement envoyé aux terroristes musulmans ou bien carrément une invitation aux djihadistes à leur faire subir le même sort qu’à prêtre Hamel ?

    Ils trouvent malin de faire entrer les décapitations dans la vie, dans notre vie… Comme si c’était normal.

    Par la même occasion, ils font entrer les êtres hybrides, les " cyborg " ni homme ni femme, monstre du multi-culturalime issu de toute la planète, dans l’imaginaire… Gravissime.

    En tout cas, il paraît que c’est époustouflant d’originalité, de provocation… Les bobos et autres starlettes à l’abri des contingences se pâment… Ils adorent. Lors de ce défilé particulièrement attendu, le styliste Alessandro Michele a cassé les genres, inventant un nouvel être hybride, un "Cyborg Gucci ".

    Apparemment les dits bobos n’ont pas perdu leurs filles Maurane et Laura.

    Apparemment les dits bobos n’ont pas vu la tête de leur père Hervé Cornara accrochée au grillage de leur usine.

    Apparemment les dits bobos n’avaient pas d’amis morts ou handicapés à vie au Bataclan un certain 13 novembre.

    Apparemment les dits bobos pensent que les décapitations ça n’arrive qu’aux autres.

    Aux autres, assez cons pour s’exposer en travaillant comme Hervé Cornara.

    Aux autres, assez cons pour s’exposer en allant avec la foule des sans-dents écouter un concert.

    Aux autres, assez cons pour aller voir un feu d’artifice avec l’immense foule des lève-tôt au lieu de le regarder depuis le pont d’un yacht privé.

    Aux autres, assez cons, assez pauvres pour voyager en train au lieu de se promener en limousine avec chauffeur.

    Aux autres, assez cons pour publier des caricatures de Mahomet pendant que starlettes et bobos défilent sur les plateaux expliquer que l’islam serait une religion de paix et d’amour ".

    Ces dégénérés sont tellement mal dans leur peau, tellement avides de sensations qu’ils se rient des horreurs de notre monde, se trouvant courageux et intelligents quand il ne font qu’insulter au malheur des autres.

    Le malheur des Français d’origine ils s’en tamponnent le coquillart. Par contre celui des étrangers mérite toute leur compassion.

    A quand un défile de mode organisé par Gucci ou Saint-Laurent pour aider à comprendre l’horreur de la burqa, des pendaisons d’homosexuels et autres lapidations?

    Allez, les snobinards, bougez-vous le derrière intelligemment, pour une fois.

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     LA CONNERIE EST UN TRÈS VILAIN DÉFAUT!!!

     

  • Un peu de paranormal?

     

     

     

     

  • Ce que les merdias, en France, nous cachent

    le scandale de l’affaire de l’uranium

    Comment le président Barack Obama et sa secrétaire d'État, Hillary Clinton, ont aidé la Russie dans ses efforts de parvenir à la domination du nucléaire mondial

    En 2010, l’administration d’Obama a autorisé l’agence atomique russe Rosatom à acquérir une participation majoritaire dans la société canadienne Uranium One. L’accord était controversé, car cette société minière canadienne contrôlait à l’époque 20 % des capacités d’extraction d’uranium aux États-Unis.

    Compte tenu des implications sur la sécurité nationale des États-Unis, l’accord devait être approuvé par le Comité des investissements étrangers aux États-Unis (CFIUS), qui comprenait le département d’État, dirigé à l’époque par Hillary Clinton.

    La Russie ne cachait pas son intention d’accaparer le marché mondial de l’uranium afin d’exercer un contrôle politique sur d’autres pays. En 2006, la Russie a annoncé qu’elle dépenserait 10 milliards de dollars pour accroître de 600 % sa propre capacité de production d’uranium.

    L’uranium est un élément clé pour la production des armes nucléaires et de l’énergie nucléaire. Un rapport de Energy Information Administration des États-Unis, publié en juillet 2011, a révélé que l’approvisionnement en uranium des centrales nucléaires américaines dépendait à 92 % des importations, dont 23 % provenaient de la Russie.

    Alors pourquoi le président Barack Obama et le département d’État dirigé par Hillary Clinton ont-ils approuvé l’accord qui a affaibli la sécurité et l’indépendance énergétique des États-Unis ?

    En se basant sur des sources publiques, y compris le livre Clinton Cash de Peter Schweizer, Epoch Times a reconstitué les connexions et les événements liés à l’acquisition par la Russie de la société Uranium One.

    Cette reconstitution montre que lorsque le département d’État sous Hillary Clinton envisageait d’approuver cet accord dans le cadre du processus d’approbation de CFIUS, la Russie et les principales parties prenantes de l’accord ont versé des millions de dollars à la Fondation Clinton.

    Bill Clinton lui-même s’est rendu à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine quelques mois avant l’approbation de l’accord. Pour un discours prononcé à Moscou, M. Clinton a également reçu 500 000 dollars de Renaissance Capital, une société d’investissement ayant des intérêts dans l’affaire d’Uranium One et des liens avec le président russe Vladimir Poutine.

    À l’époque, le FBI était au courant du fait que les autorités russes avaient organisé une opération à grande échelle afin de faire du chantage et racketter des sociétés américaines liées à la production et à la transportation d’uranium.

    Le FBI avait également une source interne au sein de l’industrie de l’uranium qui a fourni de nombreuses preuves de pots-de-vin et de corruption.

    Toutefois, l’enquête a été arrêtée en 2015 par James Comey, alors directeur du FBI, et l’informateur clé a reçu un ordre lui interdisant de commenter sur cette affaire. Il a aussi été empêché d’en parler devant le Congrès des États-Unis par Loretta Lynch, la procureure générale d’Obama.

    Cette consigne du silence a été levée l’année dernière par le procureur général Jeff Sessions, et trois comités du Congrès ont interviewé William Campbell, l’informateur du FBI, le 7 février dernier.

    Selon le reportage du journal The Hill du 7 février, William Campbell a révélé comment le gouvernement russe avait utilisé APCO, une firme de lobbying américaine, pour verser des millions de dollars à Global Initiative de la Fondation Clinton.

    En décembre 2017, l’actuel procureur général Jeff Sessions a annoncé qu’il réexaminait les éléments de preuve obtenus par le FBI dans le cadre de l’enquête sur l’affaire de Uranium One.

    Le 12 janvier, le département de la Justice des États-Unis a dévoilé les 11 chefs d’inculpation contre l’ancien coprésident d’une société de transport de matières nucléaires du Maryland, accusé de participation dans une affaire de corruption impliquant un responsable russe lié à l’Agence fédérale de l’énergie atomique de Russie (Rosatom).

     Jasper Fakkert et Joshua Philipp

    http://www.epochtimes.fr/infographie-scandale-minerai-duranium-190237.html