journée aux urgences de Poissy: vive la diversité!
Avant d’entamer ma bafouille autour de certaines choses vues, je tiens à planter le décor: les urgences de l’hôpital de Poissy – Centre Hospitalier Intercommunal Poissy/Saint-Germain-en-Laye, exactement. Cet hôpital se trouve au cœur d’un de ces quartiers bucoliques que nous vantent les progressistes, lesquels s’interdisent toutefois d’y vivre pour des raisons qui n’ont rien à voir avec celles que les vilains petits canards racistes invoquent… évidemment!
Le quartier en question – La Coudraie – a même connu son heure de gloire artistique, puisqu’il a servi de décor à un film du réalisateur français Jacques Audiard, récompensé entre autres d’une palme d’or au festival de Cannes: " Dheepan ". Un film qui, pour n’avoir pas exalté le bonheur de ces lieux enchanteurs, a reçu de la part de la presse bien-pensante de sévères réprimandes. Ainsi, les inénarrables Inrockuptibles se sont irrité le gosier face à ce tableau si noir d’une diversité qu’ils veulent à toute force heureuse, évoquant avec ironie une: "peinture délirante d’une cité française proche du New York 1997 de Carpenter, entièrement aux mains de gangs de dealers qui guettent tels des snipers-sentinelles du haut de barres d’immeuble/miradors. Heureusement que Dheepan est là pour nettoyer la racaille au Karcher".
Mais je m’égare. Revenons à nos moutons…
Jeudi 15 août, à la suite d’une chute bête comme nous en avons tous connu, une amie a été accompagnée par les pompiers aux urgences de l’hôpital de Poissy, me demandant dans l’intervalle de l’y rejoindre pour ensuite la ramener chez elle. Les urgences de l’hôpital de Poissy, il faut vous le dire, chers amis lecteurs, provoquent des sueurs froides à tous ceux qui les ont fréquentées. Car là-bas c’est le règne de la diversité la plus décomplexée et il n’est pas rare d’y croiser de longues barbes et des hijabs en veux-tu en voilà, avec la bienséance qui les caractérise!
Sauf que je ne m’attendais pas à ce que le personnel – clamant pourtant à longueur de banderoles son désarroi et son intérêt pour les patients – suive la route tracée par sa "clientèle" majoritaire.
En français dans le texte, la personne que j’assistais dans cette épreuve que sont, hélas, les urgences françaises, souffrait terriblement au niveau de son genou gauche, sur lequel elle était malencontreusement tombée dans sa chute.
Voici qu’après un certain temps arriva un médecin –lui-même de la diversité–; il ausculta sa patiente, l’envoya à la radio, revint, toujours après un certain temps, la voir, tandis que les urgences, ce soir-là, n’étaient pas trop encombrées, même si l’on entendait gémir de douleur des patients laissés là sur des brancards et sans aucun mot de réconfort. Là, le médecin nous dit que nous pouvions y aller et qu’un Doliprane ferait l’affaire. Devant l’impossibilité pour mon amie de mettre le pied par terre, je suggérai au praticien qu’il serait peut-être judicieux de lui procurer au moins une attelle. Ce qu’il accepta, après une hésitation qui me fit douter de ses compétences, je le confesse.
Et c’est là que ça devient formidable…
Une infirmière, plus occupée à plaisanter et minauder avec ses collègues masculins que faire ce pour quoi elle était payée – je l’observais depuis un certain temps, à accomplir des allers et retours sans but dans le couloir –, arriva en traînant des pieds et frappant par jeu lesdits collègues avec l’attelle. Mon amie, toujours en proie à la douleur physique, je lui dis, devant l’infirmière occupée à lui mettre son attelle: "Si tu souffres trop on reste ici".
L’infirmière en question me balance alors, avec le ton de la Grosse Bertha crachant le feu de l’enfer: "Excusez-moi mais ce n’est pas vous qui décidez!".
Moi de lui répondre qu’on ne laisse pas partir comme ça une patiente en état de souffrance, qu’ici c’est un hôpital, me semble-t-il".
Déjà, vous vous calmez!" se met-elle à grogner, faute d’arguments valables à m’opposer. Et de monter en puissance, de plus en plus menaçante, agitant violemment les bras pendant qu’elle éructe, reprochant à mon amie d’avoir refusé de prendre un Doliprane pour la soigner – un Doliprane aurait-il la vertu de soigner? Jusqu’à ce que je la menace à mon tour d’appeler le commissariat si elle continue ses invectives et ses gestes dignes d’une recrue des cités environnantes…
Soudain, tandis que deux mâles de la diversité, eux aussi employés de l’hôpital, surveillaient la scène avec le regard mauvais comme il faut, j’ai décidé de laisser tomber car je savais par avance que j’avais tout contre moi et que je risquais de me faire démolir le portrait au moindre geste suspect, ainsi qu’une condamnation en bonne et due forme…
Avant de partir, j’ai quand même pris le temps de dire à la furie qu’elle avait raison, que j’étais un "imbécile" mais que je n’en resterai pas là, même si je savais par avance qu’elle jouirait d’une totale impunité en cas de plainte. Au fait, m’aurait-elle parlé sur ce ton si j’avais porté une djellaba et mon amie un niqab? J’en doute…
Dernier point: sur la fiche de sortie de mon amie, il était écrit qu’elle n’était pas accompagnée. C’était faux bien sûr, mais on n’avait plus la force de se frotter à ce petit monde et lui signifier son incompétence.
Le lendemain, nous sommes allés dans une clinique privée où l’accueil et la compétence, justement, étaient plus notables! Bilan: une IRM – imagerie par résonance magnétique – a été programmée car, selon un avis médical avisé cette fois, ce pourrait être plus grave qu’un simple bobo ne nécessitant qu’un Doliprane. Les ligaments pourraient être touchés, toujours selon le praticien de la clinique. Au fait, l’hôpital de Poissy possède tout le matériel nécessaire pour faire passer une IRM!
Je tiens aussi à préciser que j’ai fréquenté plusieurs autres urgences d’hôpitaux publics français et que je n’avais, jusqu’à présent, jamais été confronté à une pareille épreuve. Je suis aussi conscient de tout le travail accompli par le personnel soignant en général. Mais les urgences de Poissy sont décidément fidèles à leur déplorable réputation…
Ghislaine Dumesnil, avec son édifiant témoignage – "Mahomet au volant, la charia au tournant" –, nous avait déjà alertés sur l’atmosphère islamique au sein des transport en commun; nous savions que l’Éducation nationale préférait l’exotisme aux faces de craie ; nous savions ce qu’il en était des tribunaux – où le Blanc est ontologiquement coupable tandis que la diversité bénéficie presque immanquablement de circonstances atténuantes – ; nous n’ignorions pas, notamment à travers le mouvement des Gilets jaunes, que les forces de l’ordre avait comme consigne de cogner plus volontiers sur le peuple réel de France que les hordes des cités; nous constations que les migrants avaient plus de droits que le pauvre clochard visage pâle, juste bon à crever dans la rue, etc. En sera-t-il de même pour la Santé, pleine d’empathie pour l’Autre et de mépris pour l’Autochtone? Question brûlante et non moins effrayante.
Malgré toutes ces preuves, les progressistes montent sur leurs ergots parce que nous autres, Français de cœur, nous révoltons contre cet état de fait. Nous avons simplement peur de voir notre mode de vie anéanti par de sombres volontés destructrices qui fantasment un monde sans identités ni frontières ; un monde qui n’est qu’une promesse de chaos, comme ces urgences où l’on se défoule sur les proies faciles, à savoir nous, les Blancs! Attention toutefois: "La peur peut faire faire des choses bien plus dangereuses que la colère" (Bernardin de Saint-Pierre).
Charles Demassieux