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Education - Page 19

  • Ils ne sont pas prêt à apprendre le français!....

    Une institutrice

    "J’ai proposé une dictée à mes élèves, un inspecteur m’a demandé de cesser ces méthodes bourgeoises"

        Blanquer a beau dire, certaines habitudes ne changent pas dans l’Education nationale.

        A lire dans @MarianneleMag demain ! pic.twitter.com/UKJbHaAEDT

     

        — Louis Hausalter (@LouisHausalter) December 12, 2019

  • Histoire de France

    Les premiers musulmans arrivèrent en France à la suite de leur conquête de l’Hispanie débutée en 711 et envahirent la Région de Toulouse et avancent leurs incursions jusqu’en Bourgogne. La Septimanie et sa capitale Narbonne furent sous souveraineté musulmane de 719 à 759.

    Un événement connu de l’histoire de France est la bataille de Poitiers, qui voit le maire du palais franc Charles Martel, appelé à la rescousse par Eudes d’Aquitaine, vaincre l’armée musulmane dirigée par Abd el Rahman, tué au cours de la bataille. Cette victoire ne marque pas pour autant la fin des raids arabes dans les royaumes francs: ceux-ci continuent jusqu’à la fin du Xe siècle. Puis vint le règne des Capétiens et de la longue lignée des rois de France…

    Au XVIII° siècle la confrontation n’est plus fondamentalement religieuse comme ça a pu être le cas auparavant. Les Lumières et la Révolution ont laïcisé le pays, l’influence de l’Église est moindre et par conséquent le but n’est pas de sauver la chrétienté de l’islam mais de sauver la civilisation occidentale de toutes ces anciennes civilisations qui n’ont pas fait l’effort de modernisation comme l’a connue la France.

    La première grande période d’immigration d’Afrique du Nord se produit de 1920 à 1924, date à laquelle la France devient l’un des tout premiers pays d’immigration au monde (les Nord-Africains présents sur le sol métropolitain représentait alors 0,3 % de la population française!).

    L’autre grande période d’immigration débute dans les années 1950 jusqu’à nos jours L’autre grande période d’immigration débute dans les années 1950

    En 1990, pour contrer la montée du Front national, le parti de droite Rassemblement pour la République débat, entre autres, sur l’" incompatibilité entre l’islam et nos lois "…

    En 2002, pour que le gouvernement puisse réguler les activités religieuses musulmanes en France, le ministère de l’Intérieur fonde le Conseil français du culte musulman (CFCM).

    L’islam n’a jamais été une religion de France et les patriotes n’accepteront jamais de reconnaitre ce système politique totalitaire qui avance sous le couvert d’une religion tant que cette dernière n’aura pas effectuer son "aggiornamento", c’est-à-dire qu’elle n’aura pas accepté officiellement la séparation de son Eglise et de l’Etat français.

    En dépit de vos anathèmes, les patriotes n’accepteront jamais de renier leur Histoire, et vu votre position ils vous invitent à rejoindre vos collègues en "Macronie" qui semblent sur la même ligne que vous.

    Patrick Verro

    https://ripostelaique.com/lislam-une-religion-francaise-valerie-pecresse-demande-un-droit-de-reponse.html

    Secte: organisation spirituelle ou politique qui régit l’intégralité des actes de la vie de ses adeptes, qui modifie en profondeur et via un dogme stricte la manière de penser et d’agir de ses adeptes, qui interdit de sortir de se dogme ou de s’en éloigner sous peine de mort ou de vengeance, qui accapare la famille, les biens et les revenus de ses adeptes… voila ce qu’est une secte…

     

  • Charlie Hebdo: extrême pourriture!

    Ne comptez pas sur moi pour mettre ici leurs indécentes et ignominieuses parodies

     

    Charlie Hebdo se moque de la mort de nos treize soldats: dégueulasse!

    Les dessins publiés par l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo sont tout simplement  dégueulasses et ne grandissent pas ce journal. Il n’y a pas d’autre mot pour qualifier cette ignominie.

    Dans une superbe lettre à la direction du journal, le général Thierry Burkhard, chef d’état-major de l’armée de Terre, exprime son indignation et sa peine.

     

    https://www.ladepeche.fr/2019/11/30/militaires-morts-au-mali-des-caricatures-de-charlie-hebdo-provoquent-lindignation,8573342.php

     

    On sait depuis toujours que cette publication a une longue tradition antimilitariste, mais la liberté d’expression et une forte inclination pour l’humour noir n’interdisent  pas un minimum de respect pour nos soldats et leurs familles, qui ont vu leurs vies détruites au cours d’une traque des jihadistes au Mali.

    En associant cinq caricatures plus outrageantes qu’humoristiques à une campagne de recrutement  de l’armée de Terre, Charlie Hebdo s’est vautré dans la boue, alors que toute la nation est dans le recueillement et l’émotion, à 48 heures d’une cérémonie officielle aux Invalides, en hommage à nos héros morts pour la France.

    Alors que les familles de nos soldats sont écrasées de douleur et  de chagrin, il est clair que la direction de Charlie Hebdo a oublié les heures tragiques de janvier 2015, quand les siens tombaient sous les balles des terroristes musulmans, les mêmes que combattent nos soldats au  Sahel.

    Dois-je rappeler que les survivants du massacre du 7 janvier 2015 ont  pu largement exprimer leur détresse et leur douleur au cours des jours et des semaines qui suivirent la tragédie, dans la presse ou en publiant leurs souvenirs?

    Par conséquent, un minimum de décence eut voulu que ces mêmes survivants respectent à leur tour la douleur des familles de nos soldats. Mais c’est trop leur demander. Charlie Hebdo aurait-il le monopole de la souffrance?

    Faut-il pleurer pour Charlie et rire quand nos soldats meurent en Opex?

    Cet hebdomadaire se veut le symbole de la liberté d’expression, ce joyau inestimable qui fait la grandeur des véritables démocraties, soit. Mais un tel trésor, on se doit de le protéger sans le salir, sans le déshonorer.

    Mais visiblement, la direction de Charlie Hebdo, qui n’a pas daigné répondre à la vague d’indignation qui a submergé nos armées et une partie de la classe politique, a perdu la mémoire.

    Dois-je rappeler à cette direction l’immense émotion qui avait gagné le monde entier après la tuerie du 7 janvier 2015 ?

    Dois-je lui rappeler que toute la planète a manifesté son soutien indéfectible aux victimes?

    Dois-je lui rappeler que des chefs d’État étrangers se sont déplacés à Paris pour affirmer leur attachement aux libertés en clamant " Je suis Charlie "?

    Dois-je lui rappeler que devant toutes les ambassades de France à travers le monde, des gens se rassemblaient pour dire qu’ils se sentaient français?

    Dois-je rappeler que cette direction ne crache pas sur la protection policière qui lui est accordée, ni sur l’opération Sentinelle qui protège les citoyens?

    Dois-je  rappeler que Charlie Hebdo fut ajouté à la liste des citoyens d’honneur de la ville de Paris? Voici le discours d’Anne Hidalgo pour l’occasion:

    " Cette distinction, extrêmement élevée, très peu attribuée, est réservée aux défenseurs les plus emblématiques des droits de l’homme de par le monde. Elle a récompensé d’immenses résistants à la dictature et à la barbarie. En choisissant de la remettre à Charlie Hebdo, Paris, notre ville, accorde à un journal héroïque le respect dû aux héros. "

    " Le respect dû aux héros ", ça ne vous dit rien, Messieurs de la direction?

    Il est trop facile de cracher sur les institutions régaliennes, tout en acceptant la protection de l’État et les honneurs officiels. Salir la mémoire de nos soldats morts au combat, c’est cracher sur la nation.

    Dois-je enfin rappeler qu’il y eut trois jours de deuil national en hommage aux victimes de la barbarie islamiste?

    Toute la nation s’est associée à la douleur et à la détresse des survivants de Charlie Hebdo et de leurs familles. L’élan fut unanime dans le monde.

    Tous les pays européens, bien sûr, mais aussi les États-Unis, le Canada, Israël, la Chine, la Russie, le Brésil, l’Inde, la Turquie, l’Argentine, le Mexique et bon nombre de pays arabes, Libye, Égypte, Syrie et bien d’autres, avaient manifesté leur soutien.

    En janvier 2015, c’est toute la planète qui se sentait française en hommage aux victimes de Charlie Hebdo. Tous vous soutenaient.

    Et aujourd’hui, vous osez salir la mémoire de nos soldats avec des dessins sordides qui indignent nos armées et ajoutent à la douleur des familles?

    Un tel comportement vous rabaisse dans des proportions que vous n’imaginez même pas.

    Vous n’êtes même pas capables de rendre à nos soldats le centième de la compassion et du soutien dont vous avez bénéficié en 2015. Vous êtes pitoyables.

    Certains de ces soldats morts en combattant les jihadistes, ces mêmes fous d’Allah qui vous ont massacrés, avaient à peine dépassé 20 ans! D’autres, plus âgés, laissent une veuve et des orphelins. Et ça vous amuse?

    Ils sont tous des héros. Mais savez-vous seulement ce qu’est le métier de soldat? Le courage, le sens de l’honneur et du devoir, le don de soi, l’esprit de corps et une camaraderie indéfectible? À en juger par vos dessins, pour vous, tout cela est sans doute ringard.

    Des valeurs sublimes dont vous vous gaussez, alors que sans cette jeunesse admirable qui s’engage pour servir et nous protéger, VOUS protéger, les mêmes qui vous ont massacrés en 2015 seraient rapidement les maîtres du pays. Mais en êtes-vous conscients?

    Non, évidemment, et vous venez de le prouver de la façon la plus sinistre qui soit. Depuis la parution de ces dessins sordides, vous êtes davantage le symbole du déshonneur et de l’indécence que de la liberté d’expression!

    Jacques Guillemain

    https://ripostelaique.com/charlie-hebdo-se-moque-de-la-mort-de-nos-treize-soldats-degueulasse.html

     

    Perso, j'avais mis un cartouche “je suis Charlie“ sur fond jaune; jaune comme la colère -contre ces abrutis- car j'avais “vu“ qu'ils allaient encore faire “ch…“ la France et les Français par leurs dessins sordides et leur idée pitoyable de “la liberté de la presse“ que la loi leur accorde.

    Rendez le pognon qui vous a été donné pour vous aider à vous relever!

  • Fête des Catherinettes: faut-il clore le folklore?

    La tradition, que le milieu de la couture et certaines communes, dont Paris, continuent de célébrer le 25 novembre, est accusée d'alimenter une forme de sexisme en stigmatisant les femmes célibataires de 25 ans, alors même que l'âge moyen du mariage n'a jamais été aussi élevé.

    Lucie (1) travaille au Printemps Haussmann depuis quelques mois quand, début novembre, elle s’étonne de découvrir sur son lieu de travail, dans l’espace réservé aux salariés, une affichette sur laquelle apparaît une silhouette mince coiffée d’un chapeau, annonçant la prochaine "fête des Catherinettes". Lucie n’est pas concernée: elle a 24 ans. Comme le veut la coutume, seules les salariées célibataires et sans enfant dans l’année de leurs 25 ans peuvent prétendre au titre de "Catherinette de l’année". L’élection, par les clients, a lieu à l’issue d’un défilé dans le grand magasin parisien.

    "Ça m’a vraiment surprise qu’une entreprise perpétue cette tradition que je trouve sexiste, raconte la jeune femme. Je suis originaire du Grand Ouest et jusqu’à présent, la seule personne que je connaissais qui avait fêté la Sainte-Catherine vivait en Vendée profonde, et a désormais la cinquantaine passée!"

    "Date de péremption"

    Arguant que l’événement "donne l’impression que les femmes ont une date de péremption", la jeune femme tente de protester auprès d’une autre collègue vingtenaire, sans succès. Cette dernière lui répond qu’elle y voit simplement "une occasion de faire la fête". Un argument repris par le magasin, contacté par Libération, qui invoque un "esprit festif" et "une émulation" collective autour de l’événement, auquel devrait participer cette année une quarantaine de jeunes femmes.

    Maquillées et coiffées à leur arrivée sur leur lieu de travail, les salariées participent ensuite à une "distribution de bonbons" dans les rayons du magasin, détaille le service presse du Printemps. Leur journée est banalisée, une pratique en cours dans plusieurs entreprises notamment du milieu de la mode, où la Sainte-Catherine, sainte patronne des célibataires mais aussi des couturières, est particulièrement célébrée. Dans certaines maisons parisiennes comme Dior, les salariées de 25 ans ni mariées ni pacsées reçoivent des cadeaux parfois coûteux, et des soirées fastueuses, en présence des dirigeants, sont organisées. Chez Chanel, tous les salariés ont même droit à un jour de repos le lendemain de la fête des Catherinettes et des Nicolas, leurs équivalents masculins – qui bénéficient d’un sursis de cinq ans, la tradition fixant leur âge à 30 ans.

    Les Catherinettes de la haute couture, et, depuis une quinzaine d’années, leurs homologues masculins, sont même reçus à l’hôtel de ville de Paris depuis 1986. L’objectif est de "souligner la richesse [de leur] savoir-faire", une initiative "complètement décorrélée du côté rétrograde que cela peut avoir ailleurs", assure-t-on à la mairie.

    Rite de passage

    Moins bling-bling, les festivités de la Sainte-Catherine font également office de rite de passage pour les jeunes femmes de Vesoul. Chaque 25 novembre depuis plus de sept cents ans, la commune de Haute-Saône organise une foire agricole qui attire des milliers de personnes. Au programme: démonstrations équestres, exposition de tracteurs, dégustation de cochons en pain d’épice… et concours de Catherinettes. Cette année encore, les conditions sont inchangées: "Les participantes doivent être âgées de 25 ans, célibataires et sans enfants." Et ce alors que l’âge moyen du mariage a augmenté significativement ces dernières années, pour s’établir aujourd’hui à 36 ans pour les femmes, selon l’Insee.

    D’après l’institut de statistiques, environ 4% des femmes nées en 1994 – la génération des Catherinettes 2019 – étaient mariées à l’âge de 24 ans. Le mariage avant 25 ans, encore la norme jusqu’au début des années 1990, est désormais une exception. A Vesoul, la concurrence est d’autant plus rude entre les participantes, invitées à défiler coiffées d’un chapeau "aux couleurs dominantes jaunes et vertes en relation avec leur profession ou à défaut avec leurs loisirs ou activités sportives", précise le règlement du concours. Tout autant que l’originalité de leur couvre-chef, les attributs physiques des jeunes femmes font souvent l’objet de commentaires dans les rangs des spectateurs, se souvient une collègue de Libération, qui a assisté à l’événement plusieurs fois.

    A défaut de susciter des critiques localement, où la tradition est vue comme faisant partie de l’identité de la ville, ce concours quelque peu suranné n’est pas vraiment du goût de certaines militantes féministes. L’association Osez le féminisme, qui y voyait en 2016 "une humiliation pour les femmes", dénonce toujours aujourd’hui une mise en scène "dégradante": "Au nom de la tradition et du folklore, cet événement perpétue des stéréotypes sexistes, et enferme les femmes dans des rôles traditionnels, se marier et enfanter", estime à propos des festivités haut-saônoises et de celles organisées dans plusieurs autres communes la porte-parole de l’association Alyssa Ahrabare, interrogée par Libération.

    Bandes d'abruties décervelées... Plus conn... qu'elles, tu meurs!

    "C’est d’autant plus ironique que la fête tombe le jour de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes", déplore la militante, pour qui "exposer ces femmes au regard des autres sur des critères physiques" est aussi une forme de violence.

    "Sainte-Catherine de lutte"

    Au cours du XXe siècle, la Sainte-Catherine a pourtant été l’occasion, pour les couturières, de prendre la parole et de s’affirmer dans l’espace public, rappelle Anne Monjaret, ethnologue au CNRS, auteure de plusieurs ouvrages sur cette fête. A travers des déguisements s’affranchissant des normes de genre, les "petites mains" des années 20 profitaient de ce jour pour défier l’autorité patronale et dénoncer la domination masculine de manière plus ou moins implicite, détaille la chercheuse dans un article paru en 2015 dans la revue Modes pratiques (2).

    Paradoxalement, la Sainte-Catherine incarnait aussi une "forme d’autonomie féminine", en mettant à l’honneur "la jeune fille célibataire qui travaille et donc qui n’est pas sous la tutelle de son mari", explique Anne Monjaret.

    Le 25 novembre 1975, les ouvrières syndicalistes de la haute couture, épaulées par le Parti communiste, organisent même une manifestation pour réclamer notamment une amélioration de leurs conditions de travail. A défaut de ressusciter cette "Sainte-Catherine de lutte", Alyssa Ahrabare d’Osez le féminisme suggère de transformer l’événement aujourd’hui totalement dépolitisé en une "journée dédiée à la lutte contre les stéréotypes" dans l’entreprise. Soit, résume la militante, "tout le contraire de ce qu’il est aujourd’hui".

    Mais quelle pouf... cette Alyassa à la c...

    (1) Le prénom a été changé.

    (2) "Jour de fête pour les midinettes. L’envers de la Sainte-Catherine: les normes derrière la dérision festive", d’Anne Monjaret, paru dans la revue Modes pratiques. Revue d’histoire du vêtement et de la mode, en novembre 2015.

    Juliette Deborde

    https://www.liberation.fr

     

    J'ai trouvé cela sur ce site de gauchiasse, pas étonnant qu'on interviewe des pétasses!

    Laissez tranquille nos traditions, pouffiasses! Si vous n'en voulez pas, changez de pays ou fermez les yeux!

    Perso, de 14 à 19 ans, j'ai été mécanicienne en confection dans plusieurs usines à Toulouse. Les filles ne manquaient pas de fêter Ste Catherine. Je pourrais en être une.

    Mais, je n'ai pas fait de chapeau ce jour-là! Je travaillais comme photograveur offset dans une imprimerie toulousaine… j'aurais eu bonne mine d'arriver avec un chapeau bizarroïde.

    Bon, d'accord, pour faire un bon imprimeur, il faut avoir bon caractère… mais, quand même…

    De toutes façons, je suis encore célibataire mais j'ai eu une enfant à 20 ans… donc, c'était râpé d'avance

     

  • Abonnez-vous d'urgence à Valeurs Actuelles!

    Barthès: roi du ricanement, empereur des coups bas

    Cette semaine, pour la première fois nous publions dans notre magazine une enquête sur le système Barthès et sa clique de l'émission Quotidien.

    Se croyant au dessus des lois, ceux-ci se sont permis de partager le contenu de notre dossier gratuitement sur les réseaux sociaux. En plus d'être déloyal, c'est parfaitement illégal!

    La malfaisance objective de Quotidien

    Pourquoi Quotidien et Yann Barthès partagent-ils notre dossier?

    La réponse est toujours simple et triviale: l'argent.

    Quotidien et toute la gauche morale avec eux rêveraient de nous faire taire.

    Taper au porte-monnaie est l'une de leurs nombreuses techniques de censure.

    Valeurs actuelles étant le seul magazine de droite qui s'assume, nous atteindre leur permet à chaque fois de gagner un peu plus de terrain.

    En plus de ne toucher aucune subvention, contrairement à la majorité écrasante des médias français, Valeurs actuelles fait face seul contre toute la bien-pensance gâvée d'argent public, jouissant de moyens disproportionnés et sévissant sur de nombreuses chaînes de télévision!

    Nous vous en parlions il y a quelques jours, la bien-pensance s'attaque depuis des mois au journaliste Eric Zemmour en le tapant au portefeuille: procès d'abord, puis les annonceurs Nutella, Groupama, MAIF, Monabanq qui retiraient leurs publicités de ses émissions.

    Un peu essouflée, la voilà qui change de cible:

    cette fois-ci c'est nous, Valeurs actuelles à qui l'on vient couper les sources de revenus.

    Faites d'une pierre deux coups:

    en courant acheter demain votre magazine dans votre kiosque le plus proche ou en vous abonnant au Club, vous soutenez Valeurs actuelles et en même temps vous infligez à Yann Barthès la punition qu'il mérite!

    Tentant non ?

    En plus, en vous abonnant cette semaine, vous ne paierez que 7,90€/mois et c'est sans engagement.

    Montrons à Yann qu'il n'est pas tout puissant

    Aidez-nous cette semaine à faire de ce numéro la meilleure vente de l'année 2019 de Valeurs actuelles.

    En achetant ce magazine, vous lirez non-seulement un passionnant dossier sur le système Quotidien mais vous effectuerez également un acte militant en montrant à la bobosphère qu'elle n'a pas tous les droits!

    Cette semaine, à chaque fois qu'un exemplaire de Valeurs actuelles est acheté, quelque-part en France un bien-pensant donneur de leçons tombe de sa trotinette éléctrique.

    Pourquoi rejoindre le Club Valeurs actuelles ?

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    L'abonnement au Club Valeurs actuelles n'est qu'à 1€ le premier mois et sans engagement, en plus il n'est qu'à 7,90€/mois seulement au lieu de 9,90€ jusqu'à la fin de la semaine!

     

    J'en profite immédiatement: Valeurs-actuelles.com

     

  • Education

    Maurice Berger: "Non, la violence gratuite n’est pas due à la ghettoïsation"

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Les violences gratuites sont en augmentation constante en France. Pour le pédopsychiatre Maurice Berger, auteur d’un livre sur son expérience auprès des adolescents hyper-violents, elles sont le fruit de facteurs psychologiques et culturels.

    Maurice Berger est pédopsychiatre, psychanalyste, ex-professeur associé de psychologie de l’enfant. Il travaille en Centre Éducatif Renforcé et enseigne à l’École Nationale de la Magistrature. Il vient de publier, Sur la violence gratuite en France. Adolescents, hyper-violents, témoignages et analyses (L’Artilleur, 2019)

    FIGAROVOX.- En tant que pédopsychiatre dans un centre éducatif renforcé (CER), vous êtes confronté quotidiennement aux jeunes qui commettent des "violences gratuites". Un terme revient souvent dans le débat public, surtout récemment: jugez-vous que l’on assiste à un "ensauvagement" de la société?

    Maurice BERGER.- Toutes les deux minutes, une plainte est déposée à la police pour une violence gratuite et tout citoyen peut être confronté à une telle agression. Pour moi, l’ensauvagement, c’est lorsque la parole ne fait plus tiers, lorsqu’existe un différend même minime entre individus.

    Il y a quelques années, 85% des mineurs traduits devant la justice changeaient de comportement après leur rencontre avec l’institution judiciaire, la parole du juge. Ils ne sont plus que 65% actuellement, et c’est d’eux dont je parle ici. L’impulsivité prime, l’autre n’est plus considérée que comme un objet sur lequel décharger la tension qu’on ressent dans l’immédiateté, comme une gêne à éliminer. Ceci soulève la question de savoir quelles sont conditions nécessaires pour qu’un individu se civilise.

    En tant que médecin, j’affirme que ces comportements extrêmes sont de plus en plus fréquents et de plus en plus grave. Cette évolution n’est pas soudaine, j’en écrivais la certitude en 1992. L’attitude des gouvernements successifs a été de penser implicitement "après moi, le déluge", déluge qui est là maintenant ; et aussi de se plier à une idéologie qui définit comme "sécuritaire" et animée d’intentions électorales toute personne qui alarme sur ce sujet.

    En tant que médecin qui, depuis 40 ans, a le plus travaillé en France sur la prise en charge des enfants et adolescents violents, j’affirme que ces comportements extrêmes sont de plus en plus fréquents et de plus en plus graves. Un facteur parmi d’autres est l’impunité importante concernant la première atteinte aux personnes, que j’appelle le droit de tabassage.

    En réadaptation fonctionnelle, où je travaille aussi, je reçois des adultes qui gardent à vie des séquelles physiques ou cérébrales définitives après une agression pour un supposé mauvais regard, et dont l’agresseur mineur n’est puni que d’un sursis car il n’était pas récidiviste. La vie ou la qualité de la vie restante de la victime est ainsi démonétisée. Or c’est simple, quand on n’est pas puni, on recommence.

    FIGAROVOX - À partir de votre expérience, vous choisissez d’écrire ce livre pour dénoncer certaines idées reçues sur la violence: selon vous, l’explication par la "ghettoïsation" et la "stigmatisation" n’est pas la bonne, pourquoi?

    Lorsqu’il existe de graves dysfonctionnements familiaux, donner 3 000 euros à une famille tous les mois n’arrêtera pas, par exemple, un homme de frapper sa femme devant leurs enfants petits, maltraitance qui est souvent liée dans mes recherches à une culture intégrant l’inégalité homme-femme. 69% des adolescents très violents ont été exposés à des scènes de violences conjugales pendant les deux premières années de leur vie. Ils ont en eux l’image violente de leur père qui resurgit lorsqu’ils subissent une bousculade ou un mauvais regard. Détruire, comme frapper, est le jeu de ceux qui n’ont pas d’imagination.

    Les causes premières de la violence se situent dans la petite enfance. Les mères elles-mêmes ont souvent eu une enfance tellement désastreuse qu’elles sont incapables de sourire à leur bébé, de lui parler, de comprendre quand il a besoin d’être rassuré par un câlin. Surtout, ces parents ne jouent jamais avec leur enfant petit (les jeux vidéos ne sont pas de vrais jeux). Ces enfants n’apprennent jamais le "faire semblant", et devenus adolescents, leur pensée est pauvre, le mot qui revient le plus souvent dans mes entretiens est "normal", sans plus d’explication sur leurs actes.

    Quand on n’a pas joué à faire des accidents avec des petites voitures, ou avec des figurines de pompiers qui viennent éteindre le feu en faisant "pin pon", on ne sait jouer qu’en vrai. Un jeune m’explique "on s’ennuyait, alors on a mis le feu à un entrepôt" (coût 1.700.00 euros totalement remboursés par les assurances responsabilité civile scolaires).

    Pas de "comme si" signifie que tout mot peut être pris au sens littéral. Ces adolescents ne comprennent pas le mot "rêvasser". Quand je demande ce qu’ils feraient s’ils gagnaient un million d’euros au loto, rêverie universelle, la réponse est "votre question est bête, je n’y penserai que lorsque j’aurai le million posé devant moi".

    Dans ce contexte, détruire, comme frapper, est le jeu de ceux qui n’ont pas d’imagination. Faire venir les pompiers pour les attaquer n’est pas une révolte contre l’uniforme en général, c’est un jeu des plus sommaires, qui peut être à "mort réelle".

    Il est évident qu’avec une pensée aussi endommagée, la scolarité au collège unique est vouée à l’échec et que ces sujets ne progressent qu’avec des dispositifs qui passent par des apprentissages manuels: "Il faut me montrer pour que je comprenne". Faute d’attention et d’échanges avec leurs parents, certains jeunes que vous accompagnez ne sont même pas capables de reconnaître les émotions d’autrui…

    Un bébé ne sait qu’il sourit que s’il rencontre un sourire en miroir sur le visage du parent, il ne reconnaît ses émotions que si un adulte lui nomme ce qu’il ressent. Conséquence, certains de ces jeunes ne sont pas capables de comprendre la structure d’un visage. Les émotions qu’exprime le visage d’autrui peuvent être aussi indéchiffrables et ses mimiques sont alors interprétées comme menaçantes, donc il faut l’attaquer. Aucun des jeunes que j’ai rencontrés n’a manifesté de réel sentiment de culpabilité pour ses violences.

    Le plus grave est l’absence d’empathie, de capacité de comprendre ce que l’autre peut ressentir. Ainsi je demande à un jeune qui a mis un adulte dans le coma pour un supposé mauvais regard, pourquoi il n’a pas tué sa victime. Réponse: "parce qu’un copain m’a tiré en arrière par mon sweat". Je l’interroge sur ce que cela aurait fait à la mère de sa victime si son fils était mort. "Elle aurait été triste un moment, puis il faut passer à autre chose, ne pas s’apitoyer toute sa vie, c’est ballot. Il aurait dû mourir un jour de toute manière". Aucun des jeunes que j’ai rencontrés n’a manifesté de réel sentiment de culpabilité pour ses violences, ce qui est très déstabilisant pour les professionnels, il faut passer par d’autres voies.

    FIGAROVOX - En quoi les structures familiales sont-elles en partie responsables de l’apparition de comportements violents?

    Je demande à chaque jeune que je rencontre de me raconter son histoire, et il apparaît que dans la région où je travaille, la grande majorité de ces mineurs sont issus de l’immigration originaire du Maghreb. Ce qui m’a amené à travailler à partir des écrits de psychologues maghrébins, et les membres de l’équipe de Centres Éducatifs Renforcés, en majorité originaires eux aussi d’Afrique du Nord, m’ont aidé à comprendre. Les codes du groupe priment sur la loi extérieure.

    Les familles concernées ici, et ce n’est pas le cas de toutes les familles d’origine maghrébine en France, où prime la solidarité, ont un fonctionnement clanique, c’est un corps dont chaque individu est un membre, sous l’autorité d’un patriarche ou d’une matriarche. Si un sujet s’éloigne géographiquement, ou se met à penser différemment, le groupe se vit comme amputé d’un membre et va chercher à le récupérer.

    Alors que le but d’une famille devrait être que les parents cherchent à ce que leur enfant se construise une pensée personnelle et puisse s’éloigner d’eux pour se construire un projet personnel, dans une famille clanique le mode de pensée est indifférencié, le but n’est pas qu’un sujet pense par lui-même, son identité est d’abord d’appartenir au groupe. Ainsi 50% des jeunes admis au CER ont pour projet de vivre à l’âge adulte dans l’appartement familial ou dans le même immeuble, et quand je demande ce qui se passerait si leur épouse souhaitait un appartement avec plus d’intimité, la réponse est "elle dégage".

    Dans ce cadre indifférencié, certains parents nous déclarent avoir décidé de ne jamais dire non à leur enfant! Les conséquences de ce fonctionnement sont d’abord que les codes du groupe priment sur la loi extérieure. Et la représentation que ces jeunes ont de la relation n’est pas de personne à personne mais de groupe à groupe. Si l’un d’eux est en difficulté dans une relation, il rameute son groupe: "mes frères vont venir te tuer". Un autre demande que le stage professionnel que l’éducateur lui cherche se situe précisément dans l’arrondissement où il vit. Le terme de ghettoïsation est donc inexact, car on est enfermé dans un ghetto ; alors qu’ici au contraire, la contrainte est intérieure, auto-sécrétée, car c’est l’éloignement qui est angoissant, en pensée, ou physiquement hors du territoire.

    FIGAROVOX - En quoi la réponse judiciaire est-elle insuffisante? Comment "mettre une butée", pour reprendre votre expression?

    Le plus souvent, il n’y a pas eu d’interdit cohérent dans ces familles, mais des moments de collage alternant avec des moments de rejet.

    Ces jeunes ont besoin d’un interdit d’agir réel, d’une butée matérialisée, pour comprendre que la loi a une existence.

    Les pères sont souvent partis car pas intéressés par l’enfant. Dans ces conditions, aucune loi ne peut être intégrée, sauf celle du plus fort. Nous, nous n’avons pas besoin d’agir pour savoir que la loi existe, alors que ces sujets n’ont pas la loi dans la tête, certains me disent que les lois ne servent à rien, et ils ont besoin d’un interdit d’agir réel et non symbolique, d’une butée matérialisée, pour comprendre que la loi a une existence et arrêter de commettre des actes au moment même où cela leur vient à l’esprit.

    Nous avons du mal à comprendre qu’il faut d’abord empêcher ces sujets d’agir pour qu’ils se mettent à penser. La décision judiciaire est très souvent le seul repère qui fournit à un jeune un reflet de la gravité de ses actes. La progressivité de la sanction prive certains de ce miroir nécessaire qui leur indique ce qui est permis ou défendu, sans même parler de ce qui est bien ou mal. Et certains jeunes ne profitent du travail éducatif qu’après un passage dans un lieu de privation de liberté, privation de la liberté de frapper. La question n’est pas la prison en soi, mais la qualité de contenance et de pensée qui peut y être proposée.

    La multiplication des sursis, cette justice de la dernière chance, peut alors être pour ces sujets précisément une perte de chance. Ceci est loin d’être compris par beaucoup de responsables politiques. Et c’est souvent seulement lorsqu’une réponse judiciaire est suffisamment ferme que certaines familles sont obligées de venir s’interroger sur leurs dysfonctionnements.

    FIGAROVOX  - Jugez-vous qu’en règle générale, y compris en l’absence de drames familiaux comme ceux évoqués précédemment, cette autorité tend à diminuer?

    Oui, l’autorité diminue. Elle vise à réguler les désirs de chacun, à passer du "je" veux ça au "nous". Qu’est-ce que cela donnerait si tout le monde faisait comme moi et ne respectait pas les lois? Mais pour un parent, poser un interdit cohérent nécessite d’accepter de ne pas être aimé temporairement par son enfant, de souhaiter avoir un enfant aimable par les personnes extérieures à la famille et qui ait envie d’être un citoyen; d’être un parent capable de sortir de son confort personnel pour faire l’effort d’interdire, donc de délaisser temporairement la télévision ou son jeu vidéo, et ne pas se dire que l’école ou le club de foot fera ce travail à sa place.

    Tout ceci est d’autant plus difficile à comprendre qu’à notre époque, les interdits ne sont plus "portés" par le groupe social, beaucoup de parents ne prennent plus en compte le "qu’en-dira-t-on", le regard des autres qui souligne que "ça ne se fait pas", sorte de honte qui aidait les parents à réguler les comportements de leurs enfants. Difficile aussi à notre époque où beaucoup de médias tournent systématiquement en dérision toute tentative de rétablissement des interdits nécessaires. Pourtant il est devenu inévitable de re-légitimer un principe d’autorité très ferme à tous les niveaux (école, respect de la police, etc.) pour restructurer notre fonctionnement collectif et pour empêcher la perte de toute idée de "bien commun".

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