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Education - Page 16

  • Confession d’une putain voilée:

    par ce livre, je remercie la France

    Quel regard peut porter une femme née en Tunisie, qui vit en France depuis qu’elle a passé son baccalauréat, sur notre pays, et son inquiétante évolution? Que pense-t-elle de l’islam? De son pays d’origine, d’où sont partis ce qu’on a appelé les printemps arabes? Cette femme, Sonya Zadig, nous ayant envoyé son livre, au titre sulfureux, il nous a paru intéressant d’approfondir quelques questions avec elle. Et c’est passionnant…

    Après le baccalauréat, j’ai quitte la Tunisie pour rejoindre la France

    Riposte Laïque: Vous êtes l’auteur du livre "Confession d’une putain voilée". Avant de parler de ce livre, pouvez-vous expliquer à nos lecteurs votre histoire, et ce que vous faites aujourd’hui?

    Sonya Zadig: J’ai quitté la Tunisie après le baccalauréat pour rejoindre la France et y faire des études. J’ai d’abord suivi un cursus littéraire avant de me spécialiser en linguistique anglaise, ce n’était pas tout à fait ce que je voulais faire au départ, mais mon père en avait décidé ainsi et me destinait à devenir interprète.

    Mon désir profond était plutôt axé sur la psychologie, d’ailleurs après plus de vingt années de bons et loyaux services à l’Education Nationale, j’ai repris des études de psychopathologie clinique et je fais aujourd’hui ce que j’ai toujours rêvé de faire, soigner les âmes en tant que clinicienne.

    Riposte Laïque: Vous apparaissez rapidement dans votre enfance tunisienne, comme la rebelle de la famille, celle qui refuse la place de la femme que la société lui réserve. Comment expliquez-vous cette révolte précoce?

    Sonya Zadig: Ayant grandi dans un univers familial et social plus qu’insécurisant, j’ai développé assez tôt une capacité d’observation et une vigilance accrue à tout ce qui m’entourait. J’ai très vite compris que l’on me destinait à une soumission qui ne me convenait pas, je ne voulais surtout pas être une citoyenne de seconde zone uniquement parce que mon sexe m’y assignait.

    Je voyais bien que les femmes de la famille étaient envoyées à l’abattoir du mariage forcé et cela me déplaisait. Mes lectures ont contribué à cette rébellion précoce, je comprenais qu’il existait un monde où je pouvais me libérer du joug de l’oppression et cela me confortait dans ma position de rebelle.

    Riposte Laïque: Vous semblez, tout au long de votre passionnante narration, très marquée par votre père, un homme qui se dit communiste, mais qui parait sujet à de nombreuses contradictions…

    Sonya Zadig: Ah, mon père ! Dans l’après coup, je pense qu’il était lui aussi victime de la société arabo-musulmane dans laquelle il a lui-même grandi, c’est une figure tragique mon père.

    Fils de notables, il avait essayé de s’affranchir de sa classe sociale et de son appartenance culturelle en s’engageant à "Perspectives", un mouvement politique de gauche et d’extrême gauche des années 60. C’est aussi grâce à lui que j’ai pu découvrir le monde intelligible en accédant à sa bibliothèque, c’était un amoureux des lumières qui vivait hélas dans l’obscurité. Il était très clivé, car son discours dans l’extime était des plus éclairés, il se disait athée et œuvrait pour l’égalité des droits mais dans l’intime, se jouait alors une autre histoire faite de violence et d’oppression surtout à mon égard. Il ne m’a cependant jamais parlé de mariage et voulait vraiment que je m’affranchisse en excellant à l’école mais paradoxalement, il ne supportait pas ma liberté de femme et craignait pour son honneur. Il m’a laissé partir en France car il savait qu’il ne pourrait jamais me soumettre, mais rien n’excuse ses violences à mon égard, "Un homme ça s’empêche" comme disait Camus en citant son père.

    Riposte Laïque: Vous ne cachez pas votre fascination pour la France dès votre adolescence, et votre volonté, au plus vite, d’y poursuivre vos études. Vous y vivez depuis à présent de nombreuses années. Vous définiriez vous, malgré tout, comme une femme de deux cultures?

    Sonya Zadig: Une femme de deux cultures, oui et non. Je ne peux pas nier le fait d’avoir été déterminée par ma culture originaire, d’ailleurs c’est tout le propos du livre où je dis que les choses se cristallisent dans la langue elle-même.

    En parlant arabe, j’ai parlé malgré moi la langue du Coran, mais c’est une langue qui à mon sens est sans pensée car dogmatique. Or ce qui fait de moi la femme que je suis devenue aujourd’hui c’est ma pensée et ma pensée s’inspire des lumières. J’ai épousé la culture française qui m’a permis d’advenir en tant que sujet et en tant que femme.

    Riposte Laïque: Lors de la révolution du jasmin, en Tunisie, vous écrivez que vous n’avez jamais cru à la réussite de ce soulèvement, et vous estimez que l’épisode Bourguiba a masqué la réalité d’une Tunisie conservatrice, très attachée à l’Islam. Vous pensez vraiment que la société tunisienne a régressé, depuis 2011, et que l’Islam y progresse?

    Sonya Zadig: Je me souviens très bien de ce 14 janvier 2011, je me souviens que cela avait ouvert une brèche d’espoir mais je savais aussi que nous allions bientôt nous réveiller de cette ivresse avec une gueule de bois terrible.

    La Tunisie de Bourguiba et plus tard de Benali masquait en vérité une réalité beaucoup plus profonde. Le peuple Tunisien se définit prioritairement par son appartenance indiscutable au dogme islamique. Bourguiba n’était malheureusement qu’une convulsion heureuse de l’histoire. L’état naturel est islamique.

    L’Islam est avant tout un contrat social qui prescrit à chacun une marche à suivre à chaque étape de la vie, il est ainsi très difficile voire impossible de s’en affranchir. J’en ai pour preuve ce qui se passe aujourd’hui en Tunisie, Ennahda concentre tous les pouvoirs après avoir été élu démocratiquement par le peuple tunisien. Quelle régression!

    Riposte Laïque: Vous expliquez tout au long de ce livre, que les femmes ne se remettent jamais de la pression qu’exerce l’Islam sur la société, et principalement sur elles. Pouvez-vous développer cette question?

    Sonya Zadig: Votre question est au cœur même de la "putain voilée". Je suis convaincue que la difficulté qu’ont les femmes à se remettre de la pression du dogme islamique réside dans le fait que l’aliénation s’inscrit dans leur corps. L’inscription du discours culturel passe par une servitude corporelle.

    Lorsqu’on vous explique dès votre jeune âge que vous êtes la fille de, la sœur de et que vous vous destinez inéluctablement à devenir la femme de et plus tard la mère de; lorsqu’on vous signifie à longueur de temps que vous n’êtes qu’un X + 1 car être une X seule vous réduit à n’être qu’une putain; lorsqu’on vous dresse à penser que votre corps est collectif et que vous ne pouvez pas en disposer librement, comment voulez-vous advenir en tant que sujet de votre histoire?

    Comment voulez-vous effacer la trace cellulaire et constitutive que le sceau islamique a tatoué sur votre corps de petite fille? Libérez les corps et vous libérerez les femmes musulmanes, et encore ce n’est pas si simple, voyez mon histoire!

    Riposte Laïque: Quel est votre regard de femme ayant quitté la Tunisie adolescente, devant ce que nous appelons l’islamisation de la France. Etes-vous inquiète, notamment devant le fait que selon une étude de l’institut Montaigne, 50% des jeunes musulmans de moins de 25 ans disent préférer les lois de l’Islam, la charia, à celles de la République?

    Sonya Zadig: Un vent mauvais souffle sur la France aujourd’hui, il y’a une régression dangereuse surtout dans la manière de considérer la femme notamment chez les jeunes. Cela est dû à mon sens à l’infiltration insidieuse du discours islamiste dans la société française, je précise que je ne crois pas à l’existence d’un Islam modéré.

    Voyez nos filles qui ne peuvent plus se maquiller ou se mettre en jupe sans se voir taxer de putains, y compris par les jeunes non issus de l’immigration!

    L’étude de l’institut Montaigne ne m’étonne pas du tout. Au-delà de l’Islam comme religion, il y’a une volonté de revendication identitaire qui sous couvert de religion nous prépare des automnes obscurs.

    La laïcité est pour moi la seule réponse viable, nous ne pouvons plus fermer les yeux sur le projet d’islamisation déjà en marche sous nos cieux. D’ailleurs ce sont ces mêmes jeunes binationaux qui ont voté massivement pour Ennahda en Tunisie et ont largement contribué à installer le parti islamiste au pouvoir.

    Riposte Laïque: Finalement qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre, et souhaitez-vous en écrire un autre? Et comment se le procurer?

    Sonya Zadig: J’ai écrit ce livre par nécessité impérieuse. J’ai écrit ce livre pour témoigner et avertir sur ce qui nous attend si on continue à fermer les yeux au nom du relativisme culturel. La France m’a tout donné, il est de mon devoir de citoyenne de rendre un peu de ce que j’ai reçu de ce pays en publiant ce livre.

    Vous pouvez le commander directement sur le site de mon éditeur Alexandra de Saint Prix ou sur tous les autres sites marchands: Amazon, Cultura et la Fnac…

    Oui, bien sûr qu’il y aura d’autres livres, mais pas forcément sur ce sujet. L’écriture est une passion et je viens de finir un roman intitulé " le dernier voyage " qui n’a rien à voir avec l’Islam.

    Riposte Laïque: Avez-vous quelque chose à ajouter?

    Sonya Zadig: Oui, je voulais vous remercier de m’avoir donné la parole. Ceux qui pourront me critiquer, je leur dirai que mon souci premier est un souci de vérité, et il est plus fort que l’allégeance à un quelconque camp politique. Je suis fatiguée de me sentir muselée par l’injonction du bien dire qui nous éloigne indubitablement de notre liberté fondamentale qui est celle de pouvoir dire ce que l’on pense.

    Certains me reprochent de tenir le même discours que Marine Le Pen sur la laïcité, et alors? Ce n’est pas parce que je suis d’accord avec elle sur ce point-là que je partage ses positions.

    La bien-pensance est entrain de gangrener notre République.

    Au nom d’une tolérance à tout crin, nous fermons les yeux sur une régression intolérable de nos valeurs les plus fondamentales. L’égalité homme-femme est aujourd’hui compromise. La prolifération du voile islamique dans nos rues donne à voir à nos enfants une image fallacieuse de ce qu’est une femme. Nous ne devons pas nous habituer à voir le corps de la femme enseveli sous une burqa ou sous un voile, les effets psychologiques peuvent être des plus délétères.

    Je vous remercie de m’avoir donné la parole car on tend plus volontiers le micro aux femmes voilées aujourd’hui qu’aux femmes qui, comme moi, refusent de se soumettre au diktat d’une religion féminicide et liberticide.

    Propos recueillis par Pierre Cassen

    https://ripostelaique.com/confession-dune-putain-voilee-par-ce-livre-je-remercie-la-france.html

  • Défoncés de la calebasse!

    vraiment basse, la calebasse!

     

    Le genre expliqué aux nuls!

    Envoyé par une amie médecin

    Dans le temps, on pouvait avoir mauvais genre, mais la notion d'être genré, n'existait pas et ne prenait pas la tète.

    J'ai du me  faire raconter cette histoire deux fois, pour être sûre d'avoir bien compris ( parce que c'était raconté un peu dans le désordre) et pourtant je suis assez au point sur le "genre".

    Il s'agit d'une très banale "histoire de genre" parfaitement loufoque comme on sait les faire maintenant

    Histoire drôle .... je vais remplacer Campagnol bientôt... :-)

    Un jeune homme part à Paris faire des études dans le "cinéma“.

    Au bout de quelques mois, il déclare à son père qu'il est finalement une fille, il se sent fille etc... Ce qui est possible après tout par les temps qui courent...

    Le père fait “gloup's“, puis se fait à l'idée.

    Le jeune homme fait une visite à ses parents à Noel, et leur avais dit "je vous amènerai mon copain"...

    Re-“gloup's“, mais quand on aime un enfant, on se fait à  l'idée qu'il pourrait être "homo" en quelque sorte, en plus de se sentir fille... donc les parents se préparent "mentalement"…

    donc le grand jour arrive... et les parents voient arriver: leur garçon (XY) habillé en garçon,  et son copain, mais il s'agit en fait d'une fille XX, mais qui se sent garçon.. et qui pour faire "joli" a mis une robe

    J'espère que vous avez tout suivi

    Donc, le père qui n'y connait rien à ses histoires de genre ne s'en remet pas ...

    Il y a un peu de quoi

    Ni l'un ni l'autre du couple, ne veut se faire opérer pour changer de sexe physique, et changent même de "genre"  quand ils veulent... si la fille se sent mec, elle est mec et vis versa.

    Ils sont gender fluid

     

    Tout ceci relève d'une "posture mentale", d'un " genre " qu'ils veulent se donner si je peux m'exprimer ainsi.

    (Opérationnellement et "médicalement", ou physiologiquement, ce sont une fille et un garçon)

    Bref: cela s'appelle du "déconstructivisme"  dont la pseudo théorie du genre n'est qu'une expression.

    Une pseudo-théorie perverse inventée par les féministes américaines sur aucunes bases scientifique, neurologiques, hormonales ou sociologiques (du bla-bla basé sur du vent)

    Si cette histoire vous rend bizarre, ou crée en vous de la dissonance cognitive, c'est tout à fait normal... :-)))) MDR

    Bon maintenant, comme toujours, il faut expliquer le plus drôle:

    Il y a le sexe "physique": XX ou XY, (ou assignation de genre: paf, t'est prisonnier d'un corps pas de chance :-) ), le genre, et l'orientation sexuelle

    Un garçon XY  peut se sentir fille, et se dire homosexuel: donc il couchera avec une fille...

    Au total, il y a 8 combinaisons

    micmac

  • Halte à la sempiternelle repentance de la gauchiasse...

    et des indigénistes à la con! s'ils avaient bien suivis les cours sur l'Histoire à l'école, ils seraient moins débiles...

    La France a colonisé des territoires sans valeurs, juste pour apporter la civilisation à des peuples inférieurs disait jules ferry

    Contrairement à l'Angleterre qui s’appropriait les diamants d'Afrique du sud, les épices d’Inde, les terres fertiles d'Amérique du nord

    Les français préféraient les cailloux du Tchad, les sables du Sahel, les marécages d'Algérie...

  • Royalement stupide!

    Ségolène Royal cite une phrase de Voltaire... qu'il n'a jamais écrite

    Par Auteur valeursactuelles.com 

    “Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire”, a écrit la future ex-ambassadrice des pôles.

    Loupé. Souhaitant s’exprimer sur sa probable éviction du poste d’ambassadrice des pôles, notamment pour manquement à son devoir de réserve, Ségolène Royal, philosophe, a voulu citer Voltaire dans un tweet. Problème: la citation qu’elle a postée sur le réseau social n’est tout simplement pas de lui, rapporte Le Figaro.

    L’esprit voltairien ne nous manque t’il pas? < Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire > VOLTAIRE https://t.co/0oaZ2T89bX

    "Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ", a écrit l’ancienne ministre de l’Environnement avec ce commentaire: "L’esprit voltairien ne vous manque-t-il pas? ".

    Cette erreur vient d’une missive qu’aurait écrite Voltaire à un certain abbé Le Riche, le 6 février 1770, avec ces termes: "Monsieur l’abbé, je déteste ce que vous écrivez, mais je donnerai ma vie pour que vous puissiez continuer à écrire".

    Seulement, cette lettre n’a en fait jamais existé, rappelle Le Figaro.

    Une phrase qui expliquait la pensée voltairienne

    Sur le site Projet Voltaire, Sandrine Campese, auteur d’“Un petit dessin vaut mieux qu’une grande leçon“ explique -en effet- que cette citation provient en fait d’une certaine Evelyn Beatrice Hall, qui tentait de résumer, en anglais, la pensée voltairienne.

    Elle écrivait: "I disapprove of what you say, but I will defend to the death your right to say it’ was his attitude now". Ce que l’on peut traduire en français par: "Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire“ était alors sa pensée".

    C’est en mettant entre guillemets cette citation qu’Evelyn Beatrice Hall a créé la confusion. Une fois traduite en français, on la crut de la main de Voltaire, explique Le Figaro.

    Royalement stupide… non mais, attendez le mieux: on l'a vue avec un ours blanc: Super! Sauf que l'ours était empaillé!

    Elle avait oublié de dire "faut qu'il ait l'air vivant"!

  • La co....rie est un vilain défaut!

    Une plaque commémorative souillée par des militants d’extême-gauche qui ignoraient que le “Front National“, pendant l’occupation, était un mouvement de résistance communiste

    Encore une fois, une plaque commémorative de la résistance est salie par de soi-disant "antifa" – déjà violents et idiots utiles du Capital – d'une insondable bêtise.

        Ils ne savent pas que le "front national", pendant l'occupation, était un mouvement de résistance communistes. pic.twitter.com/uNyx26TSK9

     

        — Georges Kuzmanovic (@Vukuzman) January 14, 2020

  • Témoignage d'un professeur

    J’ai enseigné à des Asiatiques, à des Maliens, et à des Maghrébins…

    Dans son article "Bons élèves à l’école, pourquoi les Asiatiques font la course en tête, et les Maghrébins et les Turcs en queue", Jean-Paul Brighelli pointe une réalité que j’ai moi-même observée lorsque j’enseignais dans un collège de Marne-la-Vallée au début des années 1980.

    https://www.valeursactuelles.com

    Un certain nombre d’élèves, fuyant avec leurs parents les crimes génocidaires de Pol Pot mais aussi les boat-people provenant du Vietnam quittant l’enfer du pays "libéré" par les communistes, ont trouvé refuge en France et dans d’autres pays européens.

    Beaucoup de Cambodgiens étaient d’origine chinoise. Ils faisaient partie de l’élite de la population cambodgienne car les Chinois étaient excellents commerçants. Beaucoup avaient donc pu financer un voyage très périlleux. Je me souviens très bien d’une famille cambodgienne qui avait trois enfants, deux filles qui étaient dans ma classe en cinquième et un garçon en primaire. Le père était médecin au Cambodge. Il dut repasser tous les examens pour obtenir une équivalence de ses diplômes afin de pouvoir exercer en France. Ce qu’il fit brillamment.

    Tous les Asiatiques qui avaient trouvé un domicile dans la commune étaient d’excellents élèves et ceux qui ne parlaient pas couramment le français ont rapidement progressé. Leurs parents étaient très attentifs au fait de bien parler la langue du pays d’accueil.

    Non seulement il n’y a jamais eu un seul problème de discipline avec ces élèves, mais ils furent très vite parmi les meilleurs des classes où ils se trouvaient, leurs résultats scolaires étant excellents. Leur soif d’apprendre était évidente. Lorsque je rencontrais les parents (ou les grandes sœurs quand ces derniers ne parlaient pas bien le français), ils montraient une réelle attention aux études de leurs enfants, à leurs progrès et ils soutenaient les professeurs en nous remerciant. Je dois dire que ce fut un des moments les plus agréables de ma carrière. Les parents voulaient que leurs enfants réussissent à l’école pour obtenir un bon métier plus tard. Même lorsqu’ils parlaient le français avec quelques difficultés, ils suivaient de près les études de leurs enfants.

    Au bout de quatre années, le médecin cambodgien dont j’avais les deux filles en classe put monter son propre cabinet. J’évoque ce cas parce que j’ai particulièrement bien connu cette famille, et si tous n’étaient pas médecins parmi les arrivants, tous ont trouvé un travail.

    En conclusion, je peux dire que cette population asiatique établie dans une commune de la périphérie s’est bien adaptée, elle n’a jamais posé de problèmes, a ouvert plusieurs restaurants et commerces chinois ou vietnamiens, ce qui était bien accepté car notre commune faisait partie de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée où tout était à construire.

    Avec la politique de regroupement familial, largement encouragée par la gauche, nous avons vu arriver un contingent de Maliens (tous musulmans) dans cette même commune, ainsi que de nombreuses familles maghrébines.

    Les Maliens qui, pour beaucoup, ne parlaient pas le français, ont tout de suite posé problème. À tel point que dans une commune voisine, qui avait accueilli un nombre explosif d’élèves de ce pays, le collège a dû fermer car les élèves étaient ingérables. C’est ainsi que nous avons récupéré une partie de ces enfants qui, dès l’âge de dix ou douze ans, posaient de graves problèmes d’intégration et de discipline. Je me souviens d’un élève de cinquième, venant de cet établissement, qui avait fait un passage en prison pour le viol d’une élève de sixième dans les toilettes. Il était incapable de s’adapter au travail scolaire et il a fini par être renvoyé pour aller sévir ailleurs. Avec les élèves maghrébins, ce n’était guère mieux ! Les garçons ne travaillaient pas alors que les filles étaient plus soucieuses de réussite scolaire. Certaines ont continué des études supérieures brillantes. Par contre, les garçons, pour la plupart, ne montraient pas une grande appétence pour apprendre et travailler. (Bien sûr, il y avait quelques exceptions !) Dans l’ensemble, ils ne supportaient pas l’autorité et surtout pas celle des femmes professeurs. C’était avec eux une tension permanente. Ils mettaient constamment en cause la notation et prenaient pour une insulte à leur virilité une observation négative ou une mauvaise note pourtant justifiée. On peut dire qu’avec ces nouveaux élèves, le niveau élevé que nous avions obtenu avec les Asiatiques a vigoureusement dégringolé.

    Je précise aussi que la commune accueillant un grand nombre de Maghrébins, la population asiatique a plié bagage et s’est retirée dans les villages du Val d’Europe.

    Ajoutons que les choses ne se sont pas améliorées avec les réformes insensées de l’an 2000 et surtout la politique de l’excuse et de laxisme à l’égard de ces élèves, imposée par l’Éducation nationale. Et pour montrer qu’il ne s’agit pas d’un problème racial mais culturel, je mentionne que nous avons eu également des élèves africains d’origine catholique. Non seulement, ces enfants ne posaient aucun problème de discipline mais ils travaillaient bien. Je citerai une anecdote révélatrice à ce sujet :

    J’étais professeur principal d’une classe de cinquième. La meilleure élève en français était une fillette de douze ans, venant du Zaïre. Non seulement elle écrivait sans fautes d’orthographe mais elle possédait les règles grammaticales que les petits Français " de souche " ignoraient depuis que la grammaire s’apprend à la volée, à la faveur d’une lecture de texte. Lors de la rencontre parents–enseignants, le père s’est présenté et a reçu les compliments qui convenaient à sa fille. Il m’a fait part de ses remarques : oui, sa fille avait bien appris à lire à l’école catholique au Zaïre. Malheureusement, il était très perturbé par les méthodes d’apprentissage que subissait sa cadette. Il n’y comprenait rien. Ce qu’il constatait, c’est qu’à la fin du préparatoire, elle ne lisait pas très bien et surtout ne savait pas écrire. Il ne reconnaissait pas la rigueur méthodique qui avait permis à sa fille aînée d’être excellente en français.

    Conclusion

    Si "Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits", ils ont aussi des devoirs, envers eux-mêmes, envers leurs concitoyens et envers l’État dans lequel ils ont choisi de vivre. Des générations d’étrangers qui se sont installées par le passé sur notre sol se sont intégrées et ont participé à la mesure de leurs moyens et de leurs talents à l’édification de notre société. Même s’il y a pu y avoir des problèmes de rejet, ici ou là, parce que l’on voyait en eux des concurrents dans le travail, notamment en périodes difficiles, on peut dire que, bon an mal an, l’intégration s’est faite.

    Or, on ne peut éviter de constater qu’il en va autrement avec les populations d’origine musulmane. Leur culture différente, l’excessive valorisation des garçons par les parents – et surtout les mères – qui vivent l’arrivée d’un fils comme une reconnaissance de leur statut de femme/mère, et surtout la religion coranique, érigée en dogme supérieur à toute autre croyance, rend difficile cette intégration surtout quand elle n’est plus exigée par le pays d’accueil. Ajoutons, comme je l’ai mentionné plus haut, que l’Éducation nationale a failli à sa mission en abaissant ses exigences au nom d’une égalité qui ne passe plus par le mérite mais par la discrimination positive – qui n’est positive pour personne. Notons à ce sujet qu’un nombre non négligeable de parents d’origine maghrébine mettent leurs enfants dans des écoles privées catholiques car ils ont compris que les conditions de travail et de discipline y seront plus favorables que dans l’école publique!

    La culture d’un peuple, la valorisation faite ou non de l’apprentissage scolaire et à celui de la Raison, l’acceptation ou non de la culture du pays d’accueil avec le soutien des parents, sont des facteurs qui influent considérablement sur le développement d’un enfant et sa capacité à progresser. Faute de quoi, c’est l’ensauvagement qui prend le dessus. C’est ainsi que l’on peut expliquer que certaines populations réussissent moins bien que les autres.

    Évelyne Tschirhart

    https://ripostelaique.com