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Handicap - Page 17

  • L’oculomotricté…. ça vous dit quelque chose?

    EyeBrain traque les maladies du système nerveux grâce aux mouvements des yeux

    EyeBrain, startup innovante dans le domaine de la santé, installée à Ivry-sur-Seine (94,) met au point des dispositifs médicaux permettant de détecter de potentielles maladies du système nerveux et cérébral grâce aux mouvements oculaires. Syndromes parkinsoniens, sclérose en plaques, dyslexie… : ses machines aident les médecins à compléter leur diagnostic et offrent aux patients des dispositifs non-invasifs comme tests sanguins et autres ponctions lombaires. Ouais, ça fait très mal une ponction lombaire, croyez-moi.

    Et si le mouvement des yeux, l’oculomotricté servait de marqueur des fonctions cérébrales pour aider à diagnostiquer et à suivre l’évolution de pathologies neurologiques et psychiatriques (sclérose en plaques, traumas crâniens légers, dyslexie, Parkinson…) ? C’est l’idée sur laquelle a misé EyeBrain, une des rares sociétés françaises à créer des dispositifs médicaux fondés sur ce principe.

    Des algorithmes sophistiqués pour tester certaines régions du cerveau

    Les machines mises au point par Eyebrain sont basées sur l’étude des mouvements des yeux, à partir d’algorithmes sophistiqués. Leur  technologie permet de tester certaines régions du cerveau. Constituées d’une mentonnière, de deux écrans, d’un ordinateur et de logiciels de stimulation et d’analyse, elles aident les médecins à compléter leur diagnostic avec des résultats " quantifiables et objectifs ". Ce, pour des syndromes parkinsoniens, la sclérose en plaques ou encore la dyslexie. Et, en seulement vingt minutes!

    " Pour chaque pathologie, nous proposons des jeux de tests, des analyses spécifiques et la possibilité d’en tirer un bilan ", explique le président- fondateur d’EyeBrain, Serge Kinkingnéhun.

    Un tiers des CHU français équipés de ces dispositifs

    Outre des diagnostics plus sûrs et un gain de temps, ces machines génèrent des économies. Ce type d’examens coûte en effet moins cher que ceux par imagerie (56 €, versus 150 à 300 € pour une IRM, voire davantage pour un Petscan), avec un remboursement de la Sécurité sociale. Ceci dit, " ils ne les remplacent pas ", mais  viennent utilement " les compléter ", comme tient à le préciser Serge Kinkingnéhun.

     Ces dispositifs sont également non-invasifs, contrairement à des tests sanguins et autres ponctions lombaires. De plus en plus ergonomiques (les dernières versions étant plus légères, plus confortables, plus faciles à utiliser)  et performants, ils facilitent le travail des praticiens. Ils " comblent un vide dans les outils de diagnostic utilisés en neurologie et en psychiatrie ", assure en outre EyeBrain. Et sont " les seuls de ce type à avoir obtenu le marquage CE ", ajoute-t-elle encore. Le coût d’un EyeBrain tracker se situe entre 25 000 et 30 000 euros.

     Aujourd’hui, 30 % des CHU français sont équipés d’une telle machine. EyeBrain envisage aussi d’équiper des cabinets de médecins spécialistes, tels les orthoptistes.

    Eyebrain s’intéresse à la rééducation des membres supérieurs

    EyeBrain entend développer d’autres outils. Son fondateur annonce travailler à une application pour les enfants hyperactifs ou en proie à des troubles de l’attention. Á cet effet, des études vont être menées cette année, notamment en partenariat avec l’hôpital Robert-Debré (Paris) et celui de Rouffach (Alsace). Des résultats pourraient être présentés dès le printemps prochain et éclairer l’utilité ou non des médicaments actuellement utilisés dans cette indication. Les comas et la maladie d’Alzheimer sont aussi, entre autres, dans la ligne de mire d’Eyebrain

     Dans le cadre d’un projet associant quatre universités européennes (britanniques et néerlandaises), la start-up va aussi se pencher sur la rééducation des membres supérieurs et la préhension d’objets avec les mains, que le fonctionnement de ceux-ci ait été endommagé suite à un AVC ou en raison d’un problème périphérique tel la myopathie de Duchenne. " L’analyse du mouvement des yeux va permettre de comprendre ce que veut faire la personne ", insiste Serge Kinkingnéhun. De l’innovation encore et toujours.

     

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  • Grand bravo!

    Canada: Un jeu vidéo permet de traiter une maladie oculaire

    Des fans de jeux vidéo lors d'un tournoi sur "League of Legends", l'un des jeux en réseau les plus pratiqués, le 9 mai 2014 à Paris

    Des fans de jeux vidéo lors d'un tournoi sur "League of Legends", l'un des jeux en réseau les plus pratiqués, le 9 mai 2014 à Paris

    Deux sociétés canadiennes ont annoncé avoir développé un jeu vidéo accessible sur tablettes qui corrige le décalage de la perception visuelle entre les deux yeux, provoqué par l'amblyopie. Le module s'adresse en particulier aux enfants qui sont les plus touchés par cette maladie oculaire (3% dans le monde, NDLR).

    Le jeu vidéo, nommé Dig Rush, a été mis au point par l'éditeur de jeux Ubisoft et Amblyotech, une société spécialisée dans les applications électroniques pour les déficiences oculaires. Il doit encore être approuvé par les autorités compétentes avant sa commercialisation, mais l'innovation a déjà été brevetée auprès de l'Université McGill de Montréal.

    Fourni par les professionnels de santé

    Le traitement de l'amblyopie est axé sur le renforcement de l'œil le plus faible et le jeu force le cerveau à faire fonctionner les deux yeux de manière identique et simultanée «grâce à la perception de contrastes de rouge et de bleu au travers de lunettes stéréoscopiques», expliquent les concepteurs.

    Plus étonnant encore: le jeu vidéo sera fourni par des professionnels de santé, et son utilisation fera l'objet d'un suivi. «Le médecin pourra mieux ajuster les paramètres du jeu en fonction de l'état de l'œil faible du patient pour permettre aux deux yeux de percevoir ce qui se passe sur l'écran», ont expliqué les concepteurs.

    Voir la vidéo

    http://www.20minutes.fr/sante/1554603-20150304-video-canada-jeu-video-permet-traiter-maladie-oculaire

  • Prêtez vos yeux à un aveugle: une appli solidaire !

    Résumé: Prêtez ses yeux à une personne aveugle pour la renseigner en live, c'est l'idée d'une nouvelle application " Be my eyes ". La personne se connecte en vidéo à l'ensemble de la communauté qui peut répondre aussitôt à sa demande.

    Par Handicap.fr / E. Dal'Secco, le 19-01-2015 

    Voudriez-vous prêter vos yeux à une personne aveugle, même à l'autre bout du monde ? Cette idée, pas si saugrenue, est réalisable par écran interposé, avec un simple téléphone. C'est le tout nouveau concept de « Be my eyes » (Soyez mes yeux). Cette application (sur Apple store) propose de connecter les personnes aveugles avec un réseau d'aides bénévoles dans le monde entier via un chat vidéo en direct.

    Comment ça marche ?

    Une personne aveugle se trouve par exemple seule chez elle et a besoin d'être renseignée sur la date de péremption d'un produit ? Elle adresse une demande au réseau (possibilité de sélectionner la langue) et reçoit une notification lorsque l'un de ses membres est disponible. La connexion vidéo en direct est ensuite établie et le bénévole peut alors détailler ce qu'il voit sur l'écran de son correspondant. Pas de souci si vous manquez l'appel, d'autres membres de la communauté sont en mesure d'y répondre.

    L'idée d'une start-up danoise

    Be my eyes est le projet d'une start-up danoise à but non lucratif, soutenue par l'association nationale de personnes aveugles, la Danish blind society. « J'ai l'espoir, confie son fondateur, Hans Jørgen Wiberg, de créer une immense communauté en ligne pour apporter plus de confort dans la vie quotidienne des personnes aveugles dans le monde entier ». Aujourd'hui âgé de 50 ans, Hans a commencé à perdre la vue lorsqu'il avait 25 ans.

    Cette application gratuite est disponible sur Apple Store. Les possesseurs de smartphones qui sont intéressés peuvent laisser leur contact sur le site du concepteur pour être avertis dès que la version Android sera opérationnelle.

  • Innovation : RogerVoice, l’application qui permet aux sourds de téléphoner

    Le projet " RogerVoice, l’appli qui permet aux sourds de téléphoner " a été présenté à la presse et au public le 22 septembre 2014, à l’occasion du lancement d’une campagne de crowdfunding sur la plateforme Kickstarter.

    Le crowdfunding – ou financement participatif – permet à des porteurs de projet de trouver leur public et d’obtenir un soutien pour réaliser leur projet. La campagne a particulièrement bien commencé, avec 200 contributeurs en 7 jours.

    Le projet a bénéficié d’une belle couverture presse, avec notamment des présentations dans Forbes et TechCrunch.

    Comment fonctionne RogerVoice ?

    Concrètement, RogerVoice est une application mobile pour smartphone, qui permet de passer un appel VoIP – comme avec Skype ou avec Viber. Jusque là, rien d’extraordinaire. Mais l’idée, avec RogerVoice, est que les personnes sourdes ou malentendantes puissent enfin appeler un plombier sur son numéro fixe ou un médecin à son cabinet. En effet, RogerVoice transcrit par écrit, automatiquement et quasi instantanément, les conversations qui ne peuvent être entendues.

    L’application suppose que la personne malentendante puisse oraliser à minima ses propos. Ce qui concerne la majorité des sourds et malentendants. Il n’est toutefois pas encore possible de répondre par écrit ou par la langue des signes, il faut nécessairement le faire oralement, et n’est donc pour l’instant pas adaptée aux sourds-muets. Mais les fondateurs de RogerVoice y travaillent, et prévoient pour bientôt une version de l’application avec synthèse vocale, permettant de répondre par écrit.

    Roger Voice est davantage qu’une simple technologie. C’est un projet qui révèle une nouvelle approche de l’accessibilité.

    De nombreux sourds n’ont jamais téléphoné de leur vie. Il existe certes dans certains pays, des centres de relais téléphoniques permettant aux sourds de téléphoner grâce à une assistance humaine.

    Aux Etats-Unis par exemple, le service est gratuit pour les utilisateurs (il est subventionné par le gouvernement, et son coût est de l’ordre de plusieurs centaines de millions d’euros par an). Dans d’autres pays, des centres relais privés ont été développés. Leurs services sont coûteux car les interprètes qui travaillent dans ces centres sont des professionnels diplômés, qui utilisent des équipements spéciaux, et surtout, se relayent pour assurer un service en continu. Mais les particuliers n’y ont pas accès 24h/24. Finalement, que ce soit en raison d’une disponibilité limité ou d’un coût élevé, très peu des sourds ont accès à ces services. Il y a 70 millions de sourds profonds dans le monde, qui ne peuvent pas téléphoner.

    Les fondateurs de RogerVoice ont voulu changer la donne. En utilisant la technologie de reconnaissance vocale, ils espèrent que les services par téléphone seront désormais accessibles pour tous les sourds, de façon permanente, immédiate, et à moindre coût. La reconnaissance vocale fonctionne en plusieurs langues, et peut donc être utilisée dans la plupart des pays.

    Il est vrai qu’aujourd’hui, les performances des systèmes de reconnaissance vocale laissent parfois à désirer. En fonction de l’accent de la personne entendante (dont les propos sont retranscrits), du bruit ambiant, ou de la qualité du micro du téléphone, les résultats peuvent varier.

    L’ objectif de RogerVoice est de permettre aux sourds de passer a minima un appel " administratif " ne pouvant se faire que par téléphone, tel que réserver un taxi, appeler un serrurier, ou prendre rendez-vous avec un médecin.

     

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    Trois facteurs permettent néanmoins à RogerVoice d’être opérationnel et efficace :

    - 1. La reconnaissance vocale est en train de s’améliorer de façon exponentielle, grâce à l’augmentation du nombre de ses utilisateurs. Les algorithmes s’alimentent et s’enrichissent au fur et à mesure que les conversations ont lieu. En quelques années déjà, les progrès ont été énormes.

    - 2. Les échanges d’ordre  " administratif "  sont souvent basés sur un vocabulaire simple et peuvent être compris par la reconnaissance vocale.

    - 3. La personne entendante est notifiée que l’appel provient d’un malentendant ; elle fera donc a priori un effort pour articuler et parler plus lentement, ce qui rendra la reconnaissance vocale plus efficace.

    Les fondateurs de RogerVoice reconnaissent que l’idéal serait que dans tous les pays un service public gratuit, avec des interprètes disponibles à tout moment, soit offert à la population. Mais la réalité en est toute autre et la plupart des pays ne pourront pas fournir un tel service avant de nombreuses années, voir jamais.

    RogerVoice a donc été pensé comme une passerelle vers l’accessibilité. L’équipe de RogerVoice a refusé de rester les bras croisés, et a décidé d’agir, pour qu’au 21è siècle, l’accessibilité progresse grâce à la technologie, et pour que les sourds se sentent à l’avenir moins isolés. C’est grâce à cette approche, que RogerVoice a su trouver un écho auprès du public et dans la presse.

    " Article original : www.handimobility.org  "

  • Un implant neuronal a vaincu la paralysie chez des rats

    Un implant neuronal, qui a permis à des rats paraplégiques de remarcher, pourrait un jour aider des personnes paralysées à retrouver en partie leur mobilité, selon une étude parue dans "Science".

    Une équipe suisse de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) a développé un implant neuronal qui a la particularité de permettre à des rats paraplégiques de pouvoir remarcher. Cette prothèse, appelée " e-Dura " en référence à la dure-mère, la gaine qui protège la moelle épinière et le cerveau, est implantée directement sur la moelle épinière. Elle contient à la fois des électrodes et un mécanisme de libération de médicaments, expliquent les auteurs helvétiques de cette recherche publiée jeudi dans la revue américaine Science.

    Grâce à son élasticité, cet implant a des propriétés presque identiques aux tissus vivants avec qui il est en contact. Ceci réduit fortement les frictions et l'inflammation : la prothèse est donc très bien tolérée. Jusqu’à présent, les prothèses neuronales testées étaient rigides, ce qui entrainait d’importants dommages dans les tissus nerveux.

    L'implant reste en place pendant de longues périodes

    Le prototype d'implant e-Dura posé sur des rats n'a provoqué ni dommage ni rejet et ce même après deux mois, selon ces chercheurs.

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    Infographie de l'application de l'implant développé par l'EPFL

    " Notre implant e-Dura peut rester en place pendant de longues périodes sur la moelle épinière ou le cortex précisément parce qu'il a les mêmes propriétés mécaniques que la dure-mère elle-même ", explique Stéphanie Lacour, professeur à l'EPFL, co-auteur de ces travaux.

     " Cette avancée offre de nouvelles possibilités thérapeutiques pour des personnes souffrant d'un traumatisme ou de troubles neurologiques, surtout les sujets paralysés à la suite d'une blessure de la moelle épinière ", précise-t-elle.

    La prothèse e-Dura pourrait à l’avenir être fixée sur le cerveau pour traiter par exemple l'épilepsie, la maladie de Parkinson et la douleur chronique. Si des rats dont la moelle épinière avait été lésée ont pu remarcher grâce à cette prothèse, il reste encore de nombreuses étapes à franchir avant de pouvoir envisager de l'expérimenter chez l'homme. Il va notamment falloir miniaturiser e-dura pour le rendre implantable. Chez les rats, l'ensemble du dispositif était relié à l'extérieur par des fils.

    Une étude proche, et réalisée par le même établissement, avait été publiée en octobre dans la revue Science Translational Medicine.

     

  • FRANCAIS, FRANCAISE: VOTRE LIBERTE EST EN DANGER! Faites passer à tout l'internet!

    Mais enfin: ils sont totalement givrés!

    A propos de la grève des médecins: la presse gauchiasse ne parle que de la généralisation du tiers payant, occultant le fait que si la nouvelle loi de santé passe, le secret médical sera largement "entamé".

    Le patient aura le droit de refuser que son secret médical soit accessible  (voir la liste plus bas, ca fait un max de personnes qui pourront avoir accès au dossier).

    Mais s'il refuse, il ne sera plus remboursé!

    Par ailleurs, étant donné qu'il y a déjà eu des " gags" de la part d'hôpitaux, avec des dossiers patients se retrouvant sur le net, très lisibles, suite à des failles de sécurité, à la vue de tous donc...

    On peut avoir peur

    L'autre gros problème est que la loi donne beaucoup trop de pouvoir aux agences régionales de santé.

    Par ailleurs:

    Notre système de santé coute cher (12% du PIB), est déficitaire, les patients cotisent beaucoup et sont mal remboursés:

    Une personne atteinte d'une grave maladie et qui donc obtient l'Ald doit pourtant payer 50 cts pour chaque boîte de médicament, 1 euro par visite médicale, 2 euros pour chaque transport ambulance (quand elle trouve des ambulanciers qui veulent bien la transporter, et ça n'arrive jamais! sauf si elle est sur un brancard); 50 cts pour chaque passage chez le kiné! Ne parlons pas des sommes qui ne sont pas remboursées sur les actes de radiologie ni les frais d'hôtellerie d'hôpital… et je ne veux même pas vous indiquer les 4 jours de carence pour être mis en maladie…. alors que les ponctionnaires ont vu supprimé leur seul jour de carence “parce que c'était humiliant“ comme à osé le dire leur ministre de tutelle. La plupart des gens ne savent pas qu'il y a quelques années, elle était au Parti Communiste! Encore une qui ne se gêne pas pour retourner sa veste! y'en a qui doivent écouter en bourse la chanson de Dutronc!

    Vous connaissez des gens qui ne vont pas se faire arranger les dents, d'autres qui ne peuvent payer leurs lunettes: alors, imaginez les difficultés financières pour les personnes atteintes de très graves pathologies. Les mutuelles ont l'obligation de ne pas rembourser ces inventions de ticket modérateur…

    Les professionnels de santé (kiné, infirmières, médecins etc.. ) sont les moins payés d'Europe (nous sommes avant-derniers : en moyenne une consultation médicale dans tout pays civilisé coute 40 à 50 euros); une amie médecin me disait qu'au Luxembourg, ils ne remboursent qu'une fois tous les deux ans la visite chez l'ophtalmo!

    Le fonctionnement global de ce système que le monde entier nous envie et que personne ne recopie, n'est donc pas optimal ; on perd de l'argent quelque part.

    De plus, nous sommes en face d'une crise de démographie médicale (désert médical dans Paris par ex. Dans certains coins de France, on va chez l'ophalmo après avoir patienté 9 mois, ici à Toulouse, il faut patienter 6 mois pour un rendez-vous chez une gynéco après avoir appelé une dizaine qui refusent d'augmenter leur clientèle): et les médecins étrangers dont tout le monde espère naïvement qu'ils régleront le problème: s'installent surtout en ville. A l'hôpital. les jeunes diplômés ne sont que 10% à s'installer en libéral.,

    mathématiquement, çà va coincer..

    Pas la peine d'avoir fait l'ENA pour le comprendre.

    vidéo si vous êtes pressés, commencer à 3 mn 30 environ...

    https://www.youtube.com/watch?v=4N1ADLRzq9g&feature=youtu.be

     

    Le texte reprenant en partie la vidéo est ici:

    http://www.contrepoints.org/2014/12/25/192492-projet-de-loi-sante-aujourdhui-est-un-beau-jour-pour-mourir

     

    Extrait: mais tout l'article est bien

    "Aujourd’hui est un beau jour pour mourir" est une parole prêtée aux guerriers Sioux et Cheyennes le jour de la bataille de Little Big Horn contre les troupes de Custer qui attaquaient leur village. Cela veut dire que c’est la dernière bataille, celle où se joue la survie. Le dernier choix libre est la mort au combat.

    Aujourd’hui ce qui reste de la médecine libérale livre son dernier combat pour sa survie. Cette loi santé aura aussi des conséquences graves pour les patients. Il semble que bien peu de gens en soient conscients. Ainsi, non seulement la Sécu rembourse de moins en moins et prélève de plus en plus mais… La loi santé met fin au secret médical.

    Sur ce point les lignes qui suivent sont une synthèse, imparfaite, d’une partie de l’intervention du Dr Didier Legeais qui mérite d’être largement diffusée.

    La Loi santé prévoit la création d’un secret médical partagé sous contrôle de l’Assurance maladie avec des données médicales et administratives. Cette base de données est donc contrôlée par le financeur. Le malade peut s’y opposer mais s’il s’y oppose il n’aura plus accès aux soins parce que, en pratique, une personne ne pourra avoir accès aux soins que si elle figure dans cette base de données.

    Le secret médical sera confié à un groupe de professionnels. Quand quelqu’un confiera son intimité à un médecin, elle appartiendra à l’ensemble du groupe y compris les secrétariats médicaux administratifs, les infirmières, les aides-soignantes et les services d’urgence etc.

    Elle crée le Système national des données médico-administratives qui regroupe toute les données sociales y compris revenus, aides sociales, subventions.

    L’article L1461-1 prévoit "un système national des données médico-administratives qui rassemble et met à disposition

    – Les données issues des systèmes d’information hospitaliers mentionnés

    – Les données du système d’information de l’assurance maladie

    – Les données des causes de décès mentionnées

    – Les données médico-sociales notamment de l’action sociale et des familles

    – Les données de remboursement par bénéficiaire transmises par les organismes d’assurance maladie complémentaires".

    Tout médecin, tout système hospitalier, c’est-à-dire tous les hôpitaux, toutes les cliniques, tous les cabinets, tout lieu où la personne passe, renseignent la base de données.

    À l’intérieur il y aura toutes les données de l’assurance maladie, toutes les cotisations, tous les montants, tous les volumes, les données des causes de décès, les données médico-sociales notamment celles de l’action sociale des familles, allocations familiales, naissances, logement, les données de remboursement par les complémentaires santés.

    Mais que viennent faire les caisses d'allocations familiales dans notre secret médical?

    L’accès à ces données est réservé à des intermédiaires: laboratoires de recherche ou bureaux d’études publics ou privés qui présentent à la CNIL un engagement de conformité à un référentiel incluant des critères d’expertise ou d’indépendance.

    Vous croyez qu'ils vont respecter ce qu'ils exposent à la CNIL les laboratoires privés?

    C'est très, très grave! la gauchiasse porte atteint à nos libertés fondamentales!

    Et nous avons donné la lumière au monde? et nous indiquons aux dictatures comment être des pays démocratiques: on est des fous furieux!

     

    Bla-blabla de merde qui veut rien dire

    "Les données du système national des données technico-administratives permettant une identification directe (…) ne peuvent être utilisées dans les conditions définies par la loi du 6 janvier 1978 que pour permettre des traitements dans l’intérêt des personnes concernées ou en cas de menace sanitaire grave pour tout ou partie de la population ou pour effectuer des appariements de fichiers ou des agrégations de données répondant aux finalités mentionnées à l’article L 1461-1:

    "Les agents de l’agence régionale de santé n’ont accès aux données de santé à caractère personnel que si elles sont strictement nécessaires à l’accomplissement de leurs missions".

    L’État crée un numéro d’identification national pour l’identification directe. Ce numéro est à la disposition de l’État. Seul l’État définit ce qu’est une menace sanitaire grave… comme la grippe par exemple (souvenir, souvenir !).

    La base de données est alors accessible immédiatement et la personne n’a pas son mot à dire. Appariements de fichiers ou des agrégations de données autorisent toutes les dérives. Les données personnelles sont soumises également à l’arbitraire des agents des ARS s’ils estiment en avoir besoin pour leurs missions:

    "Art L 1111-8-1: le numéro d’inscription au registre national d’identification des personnes physiques est utilisé comme identifiant de santé des personnes pour leur prise en charge à des fins sanitaires et médicosociales dans les conditions prévues". ça, c'est pour les allocs.

    Lors de la première consultation une personne peut le refuser mais il est indispensable à la facturation et à la prise en charge de tous ses soins y compris de l’aide médicosociale, allocations familiales etc.

    L’État est en train de mettre en place une base de données qui aura pour objectif de contrôler l’intégralité de l’intimité des personnes. Le secret médical et le reste sera asservi à un système politique. Tout cela ne peut se mettre en place qu’à une seule condition: le tiers payant généralisé obligatoire.

    Je vous souhaite un bon réveillon: remplissez votre panse, demain, vous pleurerez!