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Humain? - Page 269

  • Que font les parents?

    Où sont donc les parents des émeutiers mineurs du lycée Suger, d’Aulnay, ou Bobigny?

    Après deux nuits d’émeutes à Bobigny, Saint-Denis et Aulnay, on peut se demander où sont les parents des " jeunes " concernés…

    " Échauffourée " selon Le Parisien, " incidents " pour Libération, une présidente de région qui s’apprête à " porter plainte ", " seuil symbolique " franchi d’après Le Monde, une ministre de l’Éducation Nationale et un premier ministre indiquant que le gouvernement fera preuve de " la plus grande fermeté ", des dégâts évalués à plus de 70 000 euros, 54" jeunes " mis en garde à vue dont une quarantaine de lycéens mineurs… Scènes de la vie ordinaire en République française.

    Un tir de mortier en guise de récréation

    Lycée Suger. Saint-Denis, 93. Mardi 7 mars 2017. Un tir de mortier éclate. Le lycée polyvalent accueille 1300 élèves. Des incendies démarrent dans les toilettes, de l’essence est déversée dans un escalier, des " jeunes " attaquent le lycée. Tirs de fumigènes et de cocktails Molotov. Évacuation. Bataille rangée entre " jeunes " et policiers. Projectiles et barres de fer contre Flash-Ball et gaz lacrymo. Une centaine de " jeunes " prend la direction du centre-ville de Saint-Denis. Cette nuée hostile détruit le mobilier urbain, agresse des policiers et s’attaque aux autres lycées de la commune du 93. Le " 9-3 ". Devenue habituelle, l’expression indique bien que ce département est hors de la République. N’est-ce pas là que l’on rencontre des bars interdits aux femmes ou que des terroristes en fuite viennent se cacher? Une flambée de violences, un début d’émeute. Des élèves ont peur, d’autres sont " euphoriques " disent les enseignants. Pour certains " jeunes " lycéens de 15 à 19 ans, c’est la fête. Beaucoup se contentent de filmer et de diffuser sur les réseaux sociaux. On accuse la police de violences. Sur Youtube. Ces " jeunes " sont des victimes affirme une mère.

    Les institutions de la République sans cesse visées

    Une mère en colère ne comprend pas pourquoi son fils a été " ramassé " par la police et emmené au commissariat " alors qu’il était sous la responsabilité de l’Éducation Nationale". Sur les 54 " jeunes " gardés à vue, 8 sont déférés devant un juge pour violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, attroupement armé et rébellion. Ils sont tous mineurs. Scène de la vie ordinaire : des " jeunes ", surtout ne caractériser aucune origine sociale, géographique ou ethnique, mènent une opération de guérilla urbaine. Contre les institutions de la République.  On ne compte plus les occurrences de ces violences. Des émeutes du même genre ont déjà eu lieu à Saint-Denis mi-février aux abords de la basilique. La presse étrangère, éberluée, observe la rue française et parle de scènes de " guerre civile ". Ces violences ne concernent pas seulement la France. Mais ici, elles sont devenues des scènes de la vie ordinaire. Quotidienne. Comparer le Saint-Denis nocturne contemporain à ce que Saint-Denis symbolise n’est pas anodin. Saint-Denis et Suger, grandeur de la France d’hier. Il y a entre les deux toute la distance séparant la civilisation et la barbarie. Cela doit être dit sans tabou.

    "Ils sont où les parents?"

    La civilisation repose sur l’autorité. " Ils sont où les parents?", se demandait sur France Inter, le 15 février dernier, une jeune femme issue de l’immigration. Après deux nuits d’émeutes à Bobigny, Saint-Denis et Aulnay. La jeune femme évoquait les centaines de " jeunes " incendiaires s’attaquant aux forces de l’ordre. En effet : " Ils sont où les parents?. La perte de l’autorité, depuis longtemps signalée par des intellectuels comme Finkielkraut, est la principale cause de ces violences. Autorité des parents. Autorité de l’école. Autorité de la République. Difficile, l’autorité, dira-t-on, quand on envisage de pénaliser la fessée. Quand une claque à un élève est une maltraitance, parfois " raciste ". On parle de légaliser le cannabis, d’interdire fessées et claques, de multiplier les salles de shoot… La République a le devoir d’imposer son autorité. Aux familles, d’abord. En responsabilisant les parents. Responsabilisation qui passe par la sanction financière. Les familles ont le devoir d’empêcher leurs adolescents de passer la nuit dehors. Que des " jeunes " de CM2 ou de 6e traînent la nuit est irresponsable. Ces "jeunes" doivent être à leur place : chez eux. Cette responsabilité incombe aux familles. Elles doivent rétablir l’ordre dans leurs appartements. La République a le devoir de mettre des mots sur le réel : les " jeunes " issus de l’immigration qui mettent le bordel dans les rues et les lycées doivent être rappelés à l’ordre et punis. Les familles concernées sont minoritaires et connues des services. Elles doivent être sanctionnées.

    Où est la limite?

    Qu’un lycée soit attaqué n’est pas anodin. Les " jeunes " s’en prennent au lieu du savoir. Le lycée Suger est un lycée polyvalent, associant lycée général, technologique et professionnel. Des lycées conçus comme "outils de mixité sociale". Il sera intéressant de connaître le parcours des " jeunes " en question, tant scolaire qu’ethnique. L’idée peut sembler généreuse : créer des passerelles entre les filières. C’est pourtant mettre la charrue avant les bœufs. L’école ne recommencera pas à jouer son rôle tant que les adolescents ne seront pas réellement encadrés. À commencer par le savoir de base : lire, écrire, compter. Savoir écrire une phrase correcte. Et tant que la notion de limite ne leur sera pas de nouveau imposée. Les adolescents multiplient les incivilités car ces bases ne le sont plus. La limite. Ce qui faisait, jusqu’à une époque récente, que tout jeune savait comment on s’adresse à un adulte, à un représentant du savoir ou de la République en particulier, comment on se comporte en collectivité, où jeter ses canettes et autres papiers de kebab. Tant que le minimum du vivre en commun ne sera plus acquis, aucun prétendu " vivre-ensemble " ne risque d’être possible.

    Où est passée la langue?

    Dans les vidéos des événements, filmés avec des smartphones, on entend distinctement de jeunes filles ricaner, s’amuser de ce qu’elles voient dans un vocabulaire qui dit beaucoup de l’état de l’école : " téma, téma… (…) Wesh, ya la chaleur du feu, y sont passés en balles, wesh. Y zont couru wesh ". Le ton est rigolard, l’excitation perceptible. Cela résume la perte de toute autorité, à commencer par celle du langage et de la culture. Passer une heure dans la cour de récréation d’un collège du " 9-3 " suffit pour entendre que la langue française n’y est plus parlée. Plutôt un sabir déculturé. Et nombre de langues étrangères. La culture dominante n’est pas la culture française mais celle des banlieues multiculturelles, du rap, des casquettes et du shit. L’État a le devoir de rétablir l’ordre républicain et l’ordre de la culture française au sein des établissements scolaires. Une remise en ordre qui passe par la transmission de ce qui fait nation et communauté française : une culture, des valeurs et une langue commune.

    Dire les mots qui fâchent sans tabous

    Dans la France contemporaine, des parents majoritairement issus de l’immigration ne contrôlent pas leurs enfants, ces derniers n’obéissent plus à leurs professeurs, pas plus aux forces de l’ordre. Ces " jeunes ", que l’on se refuse à nommer autrement par déni du réel, ont perdu tout sens de la limite, dans tous les aspects du quotidien, plus préoccupés de shit et de " nique la France " que d’autre chose. Ces " jeunes " n’apprennent rien, ne travaillent pas, refusent toute notion d’effort et sont persuadés, " wesh, téma ", d’être dans le vrai. Pourquoi? Le problème est politique. Au lieu d’inscrire ces " jeunes " dans une culture et une civilisation enracinées, on leur répète combien ils sont victimes, combien ils ont raison de " niquer la France ", combien il est excusable, après les souffrances dont furent victimes leurs ancêtres et dont la France serait coupable, qu’ils crachent à la figure de leurs enseignants, disent " ferme ta gueule " à un professeur quand il commence un cours sur les Hébreux ou attaquent des policiers à coup de barres de fer. Une époque viendra où des comptes seront demandés aux hommes et aux femmes politiques directement responsables de la situation actuelle, situation d’une gravité sans égale, unique à l’échelle des pays développés, et directement issue de l’idéologie libérale libertaire au pouvoir depuis quarante ans. Pour ladite idéologie, l’avenir est dans le communautarisme tandis que l’autorité serait par nature une forme d’oppression. Ce n’est pas seulement une conception politique, c’est une faute.

     

    http://www.causeur.fr/saint-denis-heurts-lycee-suger-violence-

  • Histoire belge: Prions, mes bien chers frères!

    Un déséquilibré détruit les pompes funèbres puis sort son tapis de prières et s’installe dessus

    Mais cela n’inquiète absolument pas  le procureur. Ce n’est pas un djihadiste c’est un Français converti à l’islam comme c’est son droit le plus strict.

    Alors, tout va bien. Pourquoi tant de déséquilibrés sont-ils musulmans ?

    Réponse dans le livre de Wafa Sultan: http://resistancerepublicaine.eu/2016/11/10/livre-choc-de-wafa-sultan-edite-par-rl-lislam-fabrique-de-desequilibres/

    L’histoire se passe en Belgique mais aurait pu se passer n’importe où en Europe…

    Stupeur cette nuit à Sclayn: un Français converti à l’Islam fonce dans la vitrine des pompes funèbres Warzée, sort de sa voiture et se couche sur un tapis de prières

    "On a vécu un truc de fous… ": telles sont les paroles du propriétaire des Pompes funèbres Warzée, à Sclayn, après l’incroyable nuit qui a vu la devanture de son entreprise démolie dans d’étranges circonstances.

    Rédaction en ligne

    "On a vécu un truc de fous… ": telles sont les paroles du propriétaire des Pompes funèbres Warzée, à Sclayn, après l’incroyable nuit qui a vu la devanture de son entreprise démolie dans d’étranges circonstances.

    Les faits ont eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi.

    Au volant de sa voiture, un Français (" Radicalisé ", nous informe le patron de l’entreprise) fonce dans la vitrine des pompes funèbres Warzée.

    Après le crash (voulu ou non), l’homme est sorti de sa voiture avec un tapis de prières et s’est couché dessus. "Il aurait crié à la gloire d’Allah, en disant que l’islam vaincrait l’Europe", selon un des administrateurs du funérarium.

    Forces de l’ordre et ambulance sont arrivées sur place peu après. L’homme, blessé, a été amené à l’hôpital.

    Les dégâts dans l’entreprise de pompes funèbres, dans laquelle reposait cette nuit-là le corps d’un défunt, sont semble-t-il importants.

    Aucun détail n’a encore été communiqué quant à l’identité et les motivations de l’individu.

    "C’est surtout un déséquilibré!"

    Au niveau du Parquet de Namur, on confirme les faits tout en les relativisant. " Nous ne sommes pas du tout dans une situation de terrorisme, dans la recherche d’un djihadiste", réagit le Procureur de Namur Vincent Macq. " Il s’agit bien d’un sujet français de la région de Givet, converti à l’Islam comme c’est son droit le plus strict. Mais il s’agit surtout d’une personne dont l’état mental est plus que préoccupant. Honnêtement, ce n’est pas un djihadiste, mais un déséquilibré“.

    L’homme était d’ailleurs suivi en France pour avoir tenu des propos inquiétants. " Mais les Français le connaissaient aussi surtout comme quelqu’un qui a un problème mental important. " L’attaque du funérarium de Sclayn (Andenne) ne ferait donc pas partie d’un plan terroriste. "L’acte interpelle!", reprend le procureur namurois. " Mais ce n’est pas un acte rationnel. Les médecins qui s’occupent de lui considéreraient même que sa place est davantage en psychiatrie qu’aux urgences.

    Circulez, y'a rien à voir!

     

  • Selon qu'il fasse partie ou non de la gauchiasse.... il sera traité CQFD

    L’Inspection générale des finances soupçonne Macron d’un délit de favoritisme (Màj: Le Parquet national financier n’ouvre pas d’enquête)

    Le "Canard Enchaîné" affirme que des soupçons de favoritisme entourent l’organisation d’une soirée à Las Vegas, en 2016, alors qu’Emmanuel Macron était ministre de l’Économie.

    L’Inspection générale des finances (IGF) soupçonne un délit de favoritisme concernant l’organisation d’une soirée à Las Vegas en 2016, où Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, avait rencontré des entrepreneurs français, affirme Le Canard enchaîné dans son édition de mercredi.

    Le 6 janvier 2016, en plein Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, aux États-Unis, grand-messe mondiale de l’innovation technologique, Emmanuel Macron avait été ovationné par plus de 500 personnalités et dirigeants de start-up français.

    "Cette opération de séduction, montée dans l’urgence, à la demande expresse du cabinet du ministre, a été confiée au géant Havas par Business France (l’organisme de promotion de la French Tech dépendant de Bercy) sans qu’aucun appel d’offres ait été lancé ", révèle Le Canard Enchaîné.

    100.000 euros "rien que pour l’hôtel“. La commande de la prestation Havas est susceptible de relever du délit de favoritisme ", souligne l’IGF après enquête, peut-on lire dans le journal satirique, qui précise le coût de la soirée: " 381.759 euros, dont 100.000 rien que pour l’hôtel, où la moindre chambre était facturée plus de 300 euros la nuit ".

    Reprenant les conclusions de l’IGF, le "Canard" révèle que Business France ou certains de ses salariés " pourraient être incriminés pour ‘favoritisme’  " et Havas France ou ses dirigeants " au titre de la complicité ou du recel“.

    Les "canards" bien pensants, petits ou grands, enchaînés ou déchaînés, sont bien prompts ces jours-ci à révéler les turpitudes de nos élus. C’est tant mieux et il n’est jamais trop tard pour "bien" faire.

    Cependant il n’aura échappé à personne que ces révélations sont très sélectives

    Si les indiscrétions fuitent de toutes parts lorsqu’elles concernent certaines cibles bien identifiées, elles s’évanouissent curieusement lorsqu’il s’agit des "amis":très grande discrétion sur la déclaration de patrimoine mensongère du candidat Macron

    tout aussi grande discrétion sur la mise en examen du candidat Hamon

     

  • Macron le corrompu favorise les labos Servier, responsables des 2100 décès dus au Mediator

    Servier et Mediator ?

    Un énorme scandale que nous avions présenté et expliqué l’année dernière. A lire ou relire attentivement pour comprendre pourquoi et comment l’industrie pharmaceutique est trop souvent mue par l’argent et non par l’intérêt des patients. Avec l’abominable soutien des politiques.

    http://resistancerepublicaine.eu/2015/11/01/mediator-laboratoire-condamne-les-ministres-vont-ils-sen-tirer-sans-etre-mis-en-cause/

    Malgré le scandale du Mediator, Servier a toujours pignon sur rue, vend à prix d’or des médicaments qui, pour certains sont d’une efficacité douteuse mais qui lui rapportent gros. Si gros que Servier peut se permettre de payer 80000 euros de frais de déplacement et de restauration à Jean-Jacques Mourad, cardiologue, pour les 60 conférences qu’il a faites entre 2013 et 2016… Je n’ose imaginer ce que le laboratoire a payé pour les dites conférences…

    Or, il se trouve que Jean-Jacques Mourad avait intégré l’équipe Macron.

    Or, il se trouve que Macron avait annoncé l’augmentation de remboursement pour un certain nombre de médicaments contre la pression artérielle, spécialité du laboratoire Servier…

    Or, il se trouve, cerise sur le gâteau, que Jean-Jacques Mourad est le frère de Bernard Mourad, le plus proche conseiller-collaborateur de Macron…

    Ça fait beaucoup, comme confllits d’intérêts. Ça commence à se voir… Alors Jean-Jacques Mourad a démissionné officiellement de l’équipe Macron il y a deux jours. Ce qui n’empêchera pas la collusion d’intérêts de continuer, n’en doutons pas…

    Il est évident que Macron connaît/connaissait parfaitement les liens entre Mourad et Servier. Si L’association Formindep, qui milite pour une information médicale indépendante, n’avait pas donné l’alerte il y a quelques jours, il est évident que les deux Mourad continueraient tranquillement leur travail de lobbying pour Servier auprès de Macron.

    A ce stade, il ne s’agit plus de conflit d’intérêt, mais de corruption. Et le corrompu c’est Macron. Mais au vu des casseroles qui s’accumulent sur le quidam, malgré le religieux silence de la presse de propagande, on s’en doutait…

    Imaginez ce type à la tête de l’Etat…

    De combien de campagnes de vaccination inutiles et nuisibles ne serait-il pas responsable pour assurer des revenus confortables à ses amis ?

    En complément, ce petit rappel :

    http://resistancerepublicaine.eu/2016/02/23/ces-produits-chimiques-vaccins-et-medicaments-qui-nous-tuent/

  • Message transféré --------

    Sujet :     TR: A gauche les emplois fictifs ils ne connaissent pas

    *Il y en a eu.......des poursuites judiciaires !!!!!!!!*

    *Les Pilleurs d'Etat crient ' haro sur le baudet ! '*

    *Salaires fictifs, détournements de fonds, abus de biens sociaux, escroqueries, captations d'héritages, faux et usages de faux... tout est bon pour les socialistes qui, pour cacher leurs malversations permanentes, hurlent avec toute la presse de gauche : " haro sur le baudet... Fillon " !*

    Une députée PS, Sylvie Andrieux (photo ci contre) condamnée à 4 ans de prison pour détournement de fonds publics et qui siège toujours à l'Assemblée avec son bracelet électronique'

    un élu ayant détourné 20 millions d'euros qui n'est condamné qu'à 20.000 euros d'amende avec sursis' des dizaines de parlementaires qui s'achètent un appartement avec l'indemnité représentative de frais de mandat (IRFM), laquelle n'est ni déclarable ni justifiable'

    Après "/*Délits d'élus ' 400 politiques aux prises avec la justice*/" paru en 2014,*Philippe Pascot*a publié en mai un nouveau livre, "* Pilleurs d'Etat *", dans lequel il dénonce tout le système des abus et des privilèges inouïs dont bénéficie la " mafia " des politiques, que ces pratiques soient légales ou illégales'*Ancien adjoint au maire Manuel Valls à Evry*, ancien conseiller régional, il milite désormais pour la transparence de l'exercice de la vie politique.

    La liste de ces délits d'élus est impossible à établir de façon exhaustive.. Néanmoins il est plus qu'évident que dans le hit-parade se trouve une majorité de socialistes, à l'instar de MM. Michel Vauzelle et Michel Delabarre, nommés " préfets " (fictifs) par François Mitterrand pour encaisser la paye... et la retraite sur le dos des contribuables !

    *Emplois fictifs '.. pour des préfets fictifs !*

    Les emplois fictifs ne datent pas d'hier et certains, n'ont suscité aucun commentaire de la Presse servile ! A l'instar de ces " politiques " nommés préfets pour bénéficier d'avantages liés à la fonction' sans jamais en avoir exercé la moindre compétence.

    Parmi ces préfets fantômes, figurent deux stars de la politique, les députés et anciens ministres de François Mitterrand, Michel Vauzelle, alors âgé de 66 ans, et Michel Delebarre, alors âgé de 65 ans. Tous deux indiquent, sur le site informatique de l'Assemblée nationale, la même profession : préfet. Pourtant, le premier est avocat de profession et le second cadre supérieur de collectivités locales. En fait, ces deux grands notables locaux du Parti socialiste qui n'ont jamais exercé les fonctions de préfet avaient été nommés à ce titre, de manière discrétionnaire, par le président François Mitterrand, en 1985 pour le premier et en 1983 pour le second. Quel intérêt de nommer un préfet fantôme ' C'est un joli cadeau' financier, facile à comprendre. Le 28 avril 2011, Michel Delebarre a fait valoir ses droits à la retraite de préfet, à l'âge de 65 ans, tout comme l'avait fait le 15 août 2010 Michel Vauzelle. Cela permet à ces deux caciques du PS de toucher aujourd'hui une pension mensuelle de 4.000 ' brut, qui vient s'ajouter à leurs indemnités de parlementaires et d'élus locaux : soit 15.124 ' brut (Michel Delebarre) et 9.760 ' brut (Michel Vauzelle). Sans compter pour chacun une indemnité (forfaitaire) représentative de frais de mandat de député de 6000 ' net. Et cela, en toute discrétion.

    Et ce n'est là qu'une infime partie des abus de la caste socialiste sur le dos des " finances publiques " et donc de tous les contribuables !

    *Rappelez vous....*

    *Jean-Christophe Mitterrand*, fils aîné de l'ancien président de la République, le surnommé " Monsieur Afrique " qui a été pendant plusieurs années salarié (fictif) d'une fondation suisse, financée par Elf : le CRES ou Centre de Recherches Entreprises et Sociétés... avec un salaire de 30.000 Francs/mois...

    En 1993 et 1994, Jean-Christophe Mitterrand a été mis en examen par la justice française dans le cadre de l'affaire des ventes d'armes à l'Angola. Il était suspecté d'avoir mis ses relations politiques au service de Pierre Falcone pour vendre des armes russes au gouvernement angolais du président José Eduardo dos Santos. Il sera relaxé de cette accusation par la cour en octobre 2009.

    Le 22 décembre 2000, Jean-Christophe Mitterrand est écroué à la prison de la Santé par le juge Philippe Courroye pour complicité de trafic d'armes, trafic d'influence par une personne investie d'une mission de service public, recel d'abus de biens sociaux, recel d'abus de confiance et trafic d'influence aggravé. Il est suspecté d'avoir reçu illégalement d'importantes sommes d'argent pour faciliter la vente d'armes en 1993 et 1994 au gouvernement angolais. Il reconnaît avoir perçu une rémunération de 1,8 million de dollars (13 millions de francs) de la Brenco sur un compte en Suisse, mais nie toute participation à un trafic d'armes.

    Le 11 janvier 2001, Jean-Christophe Mitterrand est libéré contre le versement d'une petite caution de 770 000 euros (5 millions de francs), que sa mère Danielle Mitterrand s'est chargée de réunir " auprès de la famille et auprès d'amis " en qualifiant la somme de " rançon déshonorante ".

    La procédure ayant été annulée par manque de plainte du ministre de la Défense, seul habilité à saisir la justice, Jean-Christophe Mitterrand est remis en examen, pour complicité de trafic d'armes par les juges Philippe Courroye et Isabelle Prévost-Desprez.

    Le 17 octobre 2001, Jean-Christophe Mitterrand est de nouveau mis en examen pour recel d'abus de biens sociaux par le juge Courroye. Il est accusé d'avoir bénéficié d'un virement de 300 000 dollars effectué par la Brenco, correspondant, selon son avocat, à des " prestations de conseil à M. Falcone ". La veille, il avait déposé une plainte pour faux en écriture publique contre le juge Courroye, concernant une ordonnance rédigée en juillet 2000 par le magistrat.

    En 2004, selon une expertise financière remise en mai au juge Philippe Courroye chargé de l'affaire, 2,2 millions d'euros (14,3 millions de francs) ont été virés par Pierre Falcone sur un compte suisse appartenant à Jean-Christophe Mitterrand qui en a retiré 1,7 million d'euros (11,5 millions de francs) en espèces pour les transférer sur celui de sa société de pêcherie d'Iwik Investissement en Mauritanie. Jean-Christophe Mitterrand a déclaré avoir été consultant auprès de Pierre Falcone, mais, concluent les auteurs du rapport, n'a pu expliquer la nature exacte des missions qui lui étaient confiées et qui pourraient justifier des rémunérations d'une telle importance.

    mais aussi et encore... depuis les années 80'

    *Monnate, Emmanuelli, Laignel, Pezet, Sanmarco... L'affaire Urba*

    19 avril 1989 : début de l'affaire. A Marseille, les policiers découvrent, au siège de la société Urba (dirigée par Gérard Monate, un ancien syndicaliste policier), des documents du directeur administratif établissant un financement occulte du Parti socialiste.

    1990 : une dalle de béton s'effondre sur un chantier de construction. Deux salariés de l'entreprise Heulin trouvent la mort.

    8 janvier 1991 : un juge d'instruction du Mans, Thierry Jean-Pierre, enquête sur l'accident. Il interroge un ancien responsable socialiste qui passe aux aveux : le système, qui a fonctionné de 1973 à 1990, reposait sur la facturation de prestations fictives à des clients qui bénéficiaient par ailleurs de contreparties sous forme de marchés communaux ou autres. L'argent était reversé au PS.

    Avril 1991 : le juge Jean-Pierre perquisitionne au siège parisien de la société Urba.

    Janvier 1992 : fait sans précédent : le nouveau juge d'instruction, Renaud Van Ruymbecke, perquisitionne le siège du PS.

    Septembre 1992 : président de l'Assemblée nationale, Henri Emmanuelli est inculpé de " recel et de complicité de trafic d'influence " à propos de fonds récoltés dans la Sarthe par la SAGES, filiale d'Urba. Une poursuite qui s'explique par les anciennes responsabilités de l'homme politique : à l'époque des faits, il était le trésorier du PS.

    Statuant sur le volet marseillais de l'affaire Urba, la chambre d'accusation de la cour d'appel de Lyon a ordonné vendredi le renvoi en correctionnelle d'Henri Emmanuelli et d'André Laignel, en qualité d'anciens trésoriers du Parti socialiste pour "complicité de trafic d'influence", parmi les 50 personnes prévenues dans ce dossier. Au total, 50 personnes se retrouveront devant le tribunal correctionnel: élus, responsables des bureaux d'études Urba, chefs d'entreprises. Au côté d'Henri Emmanuelli et André Laignel, parmi les prévenus les plus connus figurent Michel Pezet et Philippe Sanmarco, anciens députés socialistes des Bouches-du-Rhône, Gérard Monate, ex-PDG des bureaux d'études Urba et Joseph Delcroix connu pour ses cahiers, saisis par l'inspecteur Gaudino, décrivant tout le système. La chambre d'accusation a prononcé huit non-lieux au bénéfice de dirigeants de sociétés satellites d'Urba et de dirigeants de sociétés. Les chefs de prévention varient selon leurs fonctions: les quatre responsables d'Urba sont poursuivis pour trafic d'influence, les 10 élus pour complicité de trafic d'influence et les 36 chefs d'entreprises pour corruption active.  L'instruction concerne la période allant du 11 mars 1988 à avril 1989, date à laquelle l'inspecteur Antoine Gaudino a effectué la perquisition dévoilant l'affaire.

    A la suite de ses découvertes et après son éviction de la police, l'inspecteur Gaudino avait publié un livre sur ce dossier intitulé l'Enquête impossible.

    Le montant total des fausses factures transitant par les cabinets d'études Urba s'élève à 9,4 millions uniquement pour les marchés marseillais ! Condamné pour complicité dans l'affaire Urba, Emmanuelli a également été mis en examen en 1998 dans le cadre de l'affaire Destrade de financement illégal du Parti socialiste.

    A noter également qu'Henri Emmanuelli, comme Jack Lang et Maitre Lombard... furent inquiétés dans l'affaire de captation d'héritage de l'Héritière Suzanne de Canson en 1987. Une affaire sordide démélée par le juge toulonnais Jean-Pierre Bernard et qui, in fine, se traduisit par le dépouillement de la milliardaire décédée... au profit d'officines du Parti Socialiste !

    *Gérard Colé et les emplois fictifs d'Air France !*

    L´affaire des emplois fictifs d´Air France débusquée par un juge d´instruction de Nanterre, en juin 1995, au siège de la compagnie aérienne. Enquêtant sur les fiches de paye de Gérard Colé, ex-conseiller à l´Elysée payé par Air France par un salaire fictif (28.000 F par mois), le juge découvre une série d´autres cas identiques. Parmi eux, Michel Vauzelle (toujours lui), alors porte-parole du président de la République.

    Le magistrat, qui n´est saisi que du cas de*Gérard Colé*, communique les autres dossiers au parquet de Nanterre et suggère l´ouverture d´enquêtes distinctes.

    "/Premier enterrement/", constate Maître Baduel.

    > > > > En avril 1996, cet avocat pugnace décide d´alerter le parquet de Paris./" Un an plus tard, raconte-t-il, je recevais un avis de classement

    indiquant que le parquet saisissait la Cour des comptes. /

    /J´attends toujours "/, poursuit-il.

    Gérard Colé, ami de Jacques Séguéla et de Jacques Pilhan fut récompensé par Tonton qui le fit Président du Loto en 1989 et de la Française des Jeux !

    Il faudra attendre 1994 et 1995 pour qu'enfin la Justice s'intéresse à son cas.

    Il sera mis en examen pour abus de biens sociaux, ingérence, faux en écritures, et obstacle aux vérifications des commissaires aux comptes. Au cours d'une instruction pénale qui s'étalera sur 6 années les chefs d'inculpation s'effondreront les uns après les autres et Gérard Colé ne sera condamné qu'en 2001 à une amende ridicule .

    *En 2011 : le sénateur Pastor et ses fausses factures*

    Le sénateur Jean-Marc Pastor (PS) est accusé de " notes de frais frauduleuses et fausses factures " le 27 juin 2011 après avoir transmis à la trésorerie du Sénat deux factures de restaurant émises dans le Tarn, son département, pour un montant total de 2492 '. Médiapart révèle l'histoire et Pastor pour éviter le clash, produit un faux communiqué de Gérard Larcher, alors Président du Sénat, avant de se rétracter et de rembourser l'intégralité des sommes extorquées.

    et puis, sans oublier ...

     

    *Pierre Mauroy*, Premier secrétaire du PS décédé le 7 juin 2013 (mais aussi Sénateur) fut condamné à 20 000 ' d'amende " avec sursis " pour abus de confiance et devra rembourser 19 654 ' à la suite d'une condamnation en 2011 pour " emplois fictifs ".

    *Jean-Paul Huchon*(PS), alors président de la Région Ile de France, a été condamné pour prise illégale d'intérêt sur marchés publics en 2007, condamnation confirmée en appel en 2008 et en 2011 par le Conseil d'Etat.

    *Harlem Désir*(n°2 du PS Député européen) condamné en 1998 à 18 mois de sursis et 30 000 F d'amende pour recel d'abus de confiance. De novembre 1986 à octobre 1987, il a reçu un*_salaire fictif mensuel de 10 500 francs_*de l'Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants, basée à Lille. L'actuel n° 2 du Parti socialiste occupait alors la présidence de SOS-Racisme

    *Bertrand Delanoë*, condamné en 2010 pour atteinte au droit du travail, a financé avec l'argent du contribuable une bonne trentaine de postes de permanents CGT, planqués dans une des mutuelles de la ville : la MCVPAP !

    *Jean-Christophe Cambadelis*, premier secrétaire du PS, a été condamné en 2006, alors qu'il était député PS de Paris, pour recel d'abus de confiance... à 6 mois de prison avec sursis et à 20 000 ' d'amende, dans*_l'affaire des emplois fictifs de la MNEF_*.

    Il avait été rémunéré par la mutuelle proche du PS entre 1991 et 1995, à hauteur de*620 500 francs*au titre d'une activité fictive de conseil.

    *Jérôme Cahuzac et ses comptes cachés*

    Le pompon en matière de fraude fiscale et de fuite de capitaux cachés... revient assurément à Jérôme Cahuzac,  ministre délégué chargé du Budget auprès du ministre de l'Économie et des Finances, au sein des gouvernements Ayrault, (du 16 mai 2012 au 19 mars 2013)...

    Malgré de nombreux dénis mensongers, il fut obligé de démissionner après les graves accusations de fraude fiscale qui pesaient sur lui. Face au scandale... Il fut ensuite exclu du PS et du renoncer à retrouver un mandat de député. Le 8 décembre 2016, il fut condamné à trois ans d'emprisonnement ferme et cinq ans d'inéligibilité pour " fraude fiscale " et " blanchiment de fraude fiscale " dans l'affaire de ses comptes cachés en Suisse et à Singapour.

    *Et la liste ne s'arrête pas là...*

     (voir sur Internet)

    *KUCHEIDA JEAN-PIERRE *(Député-maire PS) le soutien de Hollande, mis en examen dans UNE AFFAIRE DE CORRUPTION PEUT ÊTRE DE GRAND AMPLEUR AU SEIN DE LA FÉDÉRATION PS DU PAS DE CALAIS Condamné le 21 mai 2013 à 30 000 ' d'amende dans une affaire d'ABUS DE BIENS SOCIAUX. Nouvelle mise en examen EN JANVIER 2014 pour corruption et recel d'abus de biens sociaux.

    *NAVARRO ROBERT*(Cadre PS) dans l'équipe de campagne de François Hollande, objet d'une plainte du PS pour enrichissement personnel et ABUS DE CONFIANCE EN 2012, pour des frais personnels et des pizzas entre 2008 et 2010 pour 42.000 ' ...Soutien de François Hollande à la primaire socialiste, il intègre son équipe de campagne durant l'été 2011.

    *DOUCET PHILIPPE *député PS du Val d'Oise et ancien maire d'Argenteuil (3e ville d'Ile-de-France), qui a ruiné la ville en un mandat et qui fait l'objet d'une enquête du Parquet national financier pour FAVORITISME, TRAFIC D'INFLUENCE ET DÉTOURNEMENT DE FONDS PUBLICS

    *DESTRADE JEAN-PIERRE*(Conseiller Général PS) Condamné en 2005 à 3 ans de prison dont 2 avec sursis et 10.000 euros d'amende dans une affaire d'ESCROQUERIE ET TRAFIC D'INFLUENCE, une peine couverte par sa détention provisoire

    *TEULADE RENÉ*sénateur-maire PS d'Argentat (Corrèze), avait été condamné en juin 2011 à 18 mois de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende pour abus de confiance par le tribunal correctionnel de Paris. En octobre 2012, Hollande lui avait rendu hommage lors du Congrès de la Mutualité Française :"Je salue les présidents qui ont marqué l'histoire de votre organisation. René Teulade auquel je suis lié par une fidélité corrézienne (....)

    *ABDI MOHAMED*conseiller spécial de Fadela Amara, la secrétaire d'État chargée de la politique de la Ville, a été condamné par la Cour de cassation à la mi-octobre à 18 mois de prison dont douze avec sursis pour escroquerie

    *ANDRIEUX SYLVIE*(Député PS) condamnée aujourd'hui à 3 ans de prison dont deux avec sursis, à 100.000 euros d'amende et à 5 ans d'inéligibilité. complicité d'escroquerie et détournement de fonds publics.

    *ANNETTE GILBERT*(PS) Actuel Maire de Saint-Denis de la Réunion, ancien Député,condamné en 1996 à 200 000 francs d'amende, cinq ans de privation de ses droits civiques et trente mois de prison dont douze avec sursis pour CORRUPTION DANS DES PROCÉDURES DE MARCHÉS PUBLICS À LA VILLE DE SAINT-DENIS

    *BATHO DELPHINE*la nouvelle Ministre délégué à la Justice, refuse toujours de quitter, son logement du parc social de Paris alors qu'elle encaisse 22.650 euros par mois selon LE MONDE, et même après en avoir été "priée" par le Maire de Paris de dégager les lieux

    *BERNARDINI FRANÇOIS*(Maire PS) condamné en 2002 pour une ingérence, détournement de fonds publics, abus de confiance et abus de biens sociaux. à 18 mois de prison avec sursis, 400 000F d'amende et cinq ans d'inéligibilité.

    *CIOT JEAN-DAVID*le premier secrétaire fédéral et collaborateur de Guérini, mis en cause pour recel de détournement de fonds publics.

    *DALONGEVILLE GÉRARD*(Maire PS) condamné faux en écriture et usage de faux, détournements de fonds publics, favoritisme et recel de favoritisme

    etc, etc....

    *Il faudrait plusieurs tomes pour arriver au bout de cette longue liste de " Ripoux " socialistes, payés avec l'argent des contribuables !*

    *Et sans doute un seul tome pour traiter des " pilleurs de deniers publics " que sont Jack Lang et Laurent Fabius.*

     

  • La retraite d'un sénateur?

    La retraite d’un sénateur au terme d’un seul mandat de 6 ans: 1 932 euros bruts par mois

    On croyait tout savoir du manque d'exemplarité des 348 sénateurs et de leurs privilèges monarchiques: 6 000 euros mensuels de frais "remboursés" sans justificatif, super-retraites, absentéisme endémique... L'auteur révèle les privilèges fiscaux que se sont octroyés légalement ces princes de la République et le vaste système de triche qui permet à une partie d'entre eux, les "intouchables", de ne rien faire ou presque... Extrait de "Le Sénat - Un Paradis pour des parlementaires fantômes", d'Yvan Stefanovitch, aux éditions du Rocher 2/2

    Dans Enquête sur les super-privilégiés de la République, nous avions publié l’étude du régime de retraite des sénateurs par l’association Sauvegarde Retraites, qui entend promouvoir l’équité entre la retraite des salariés du privé et celle des autres actifs (fonctionnaires, ressortissants des régimes spéciaux…). Ce travail soulignait le " rendement hors norme " du régime du Sénat: compte tenu de l’espérance de vie et de son âge de départ en retraite (67,5 ans), un sénateur " moyen " percevra, avant son décès, 4,90 euros de pension pour chaque euro cotisé pendant sa carrière – contre 1 euro de pension environ pour un salarié du privé et 2 pour un fonctionnaire.

    Un ex-sénateur ayant effectué un unique mandat de six ans empoche 1 932 euros de retraite mensuelle bruts. Soit, explique Sauvegarde Retraites, " 30% de plus que la retraite moyenne d’un salarié du privé après une carrière complète ". Seule condition, presque toujours remplie: avoir cotisé double, comme tout sénateur en a la possibilité pendant ses quinze premières années dans la " maison " (480  euros de cotisation "  salariale  " par mois). Cette cotisation double est aujourd’hui interdite. La réversion (retraite de veuf et veuve d’élus) est aussi bien plus favorable que dans le régime général, soit un taux de " réversion " de 66 % de la pension d’un sénateur contre 50 % dans la fonction publique et 54 % dans le privé. Enfin, " les plus vernis étaient les sénateurs issus de la fonction publique (39 % de l’Hémicycle) ", écrit Sauvegarde Retraites. Ils pouvaient continuer à cotiser 7,85  % du salaire qu’ils auraient touché dans leur administration d’origine, l’État ajoutant 60,14 % comme pour tous ses agents. Au final, ils cumulaient donc retraite pleine de fonctionnaire et retraite de sénateur, sans plafond. Aujourd’hui, c’est également interdit depuis quelques années.

    La pension mensuelle moyenne nette de retraite d’un sénateur, hors les 10 % de majorations pour enfants, était en juin 2015 d’environ 4 512 euros. L’âge auquel les sénateurs peuvent prétendre au versement de leur retraite est passé progressivement de 60 ans, pour ceux nés avant 1951, à 62 ans, pour les autres nés à compter de 1955. La durée de la cotisation a été relevée à 41 ans.

    Cette apparente générosité n’empêche pas la caisse des sénateurs d’afficher une belle santé financière. Et ce, malgré la mauvaise situation démographique de ses ressortissants: 1,7 pensionné pour 1 cotisant (contre 1 retraité pour 1,4 actif dans le régime général). Par quel miracle? Un soutien massif des contribuables? Pas vraiment: la cotisation " employeur ", versée par le Sénat, représente 2,4 fois la cotisation " salariale " des sénateurs. C’est plus que dans le privé mais nettement moins que dans la fonction publique ou tout autre régime spécial (pour les députés, le contribuable verse 7 fois plus que les élus eux-mêmes !).

    http://www.atlantico.fr/decryptage/retraite-senateur-au-terme-seul-mandat-6-ans-1-932-euros-bruts-mois-senat-paradis-pour-parlementaires-fantomes-yvan-stefanovitch-2717960.html#olHlOFb7RoErAUoY.99