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Humain? - Page 273

  • Dégueulasse!

    Morbihan. Le maire fait hospitaliser en urgence une handicapée

    Vendredi soir, le maire de Monterblanc (ici la mairie), en présence des gendarmes, a pris la décision de faire hospitaliser la jeune femme en raison d'un danger pour sa santé.

    Vendredi soir, le maire de Monterblanc (ici la mairie), en présence des gendarmes, a pris la décision de faire hospitaliser la jeune femme en raison d'un danger pour sa santé.

     " C'est lamentable. Je suis tombé de l'armoire lorsque j'ai découvert cette situation ". Gérard Guilleron, le maire de la petite commune de Monterblanc (3 200 habitants), près de Vannes, ne mâche pas ses mots.

    Vendredi soir, il est intervenu en urgence dans un logement social de sa commune pour porter secours à Laurye, une jeune femme handicapée de 28 ans, isolée dans sa maison.

     " J'ai été appelé vendredi après-midi en urgence par son voisin. Lorsque je suis arrivé, j'ai découvert Laurye, allongée dans son lit depuis 15 jours. Pourquoi ? Parce que son fauteuil roulant est cassé et que, semble-t-il, personne ne veut le remplacer ", lance Gérard Guilleron, le maire, qui raconte avoir découvert un logement dans un mauvais état, un frigo vide et des toilettes cassées.

    Un logement inadapté

    Laurye habite seule, dans une petite maison de Vannes Golfe Habitat, le bailleur social. Depuis toute petite, elle souffre du syndrome d'Aicardie-Goutières, une calcification d'une partie du cerveau qui provoque une régression de l'utilisation des membres. " Sans mon fauteuil, je ne peux pas me déplacer. Et même si j'avais un fauteuil, je ne pourrais pas l'utiliser dans ce logement inadapté. Je tape partout et je casse tout ", raconte Laurye.

    Pourtant, trois infirmiers passent à tour de rôle en journée pour lui apporter quelques soins. " Mais ils me lavent rapidement et disent qu'ils n'ont pas le temps ", témoigne la jeune femme qui bénéficie heureusement de l'aide de François, son voisin.

    Quels salauds ces infirmiers!

    Le ménage est aussi fait une fois par jour mais des bouteilles d'eau, avec de la moisissure, ont été retrouvées près du lit. " Quand on voit l'état de la maison, on se pose des questions ", ajoute l'élu.

    Le maire de Monterblanc pointe du doigt des " dysfonctionnements " dans le suivi social de Laurye." Vendredi, nous avons attendu la curatrice qui n'est jamais venue au rendez-vous ", déplore-t-il.

    En fin de journée, le maire, en présence des gendarmes, a pris la décision de faire hospitaliser la jeune femme en raison d'un danger pour sa santé.

    Ce lundi, Gérard Guilleron prévoit de s'occuper en urgence du dossier de Laurye et de convoquer les différents services qui s'occupent d'elle. En attendant, Laurye est en convalescence au centre hospitalier de Vannes.

    A vomir!

     

  • Une équipe travaillant pour TF1 violemment agressée par des jeunes de 15 ans en plein Paris: 5 techniciens blessés

    Quelques heures avant l’agression, deux jeunes étaient venus réclamer de l’argent à la société de production en échange de leur "protection".

    Lire l’ensemble de l’article ici :

    http://www.jeanmarcmorandini.com/article-359522-une-equipe-travaillant-pour-tf1-violemment-agressee-par-des-jeunes-de-15-ans-en-plein-paris-5-techniciens-blesses.html

    Bon, il n’y avait pas de raison. Les journalistes qui depuis des années nous donnent des leçons et épousent les volontés des islamo-collabos commencent eux aussi à avoir les pieds dans la boue.

    Et la boue c’est la violence, c’est les territoires perdus de la République, c’est l’immigration, c’est l’islamisation, c’est le sentiment d’impunité des racailles… tout cela fortement encouragé par les journalistes des medias traditionnels.

    Voilà où l’on en est. Si on est consternés par les blessures reçues par les techniciens qui font simplement le travail demandé en général, on finit par ne plus avoir beaucoup de compassion disponible pour les journaleux-collabos du système qui depuis des lustres nous traitent d’extrême-droite, de fachos… et font tout pour que les Sans-dents ne sachent pas ce qui se passe. L’arroseur arrosé, ça ne nous déplaît pas vraiment.

    Et puis, que tu te couches ou pas devant l’envahisseur ne change rien.

    L’idée est de vivre sur le dos des dhimmis, non musulmans, en leur faisant payer leur tranquillité, leur sécurité. Pas de meilleur moyen pour imposer cela que de faire vivre la France entière dans la terreur des " bandes. Chez nous ça s’appelle le racket, chez les musulmans ça s’appelle la jizya.

    Dans le même ordre d’idée, on se souvient que Luc Besson avait eu maille à partir avec les "jeunes" (traduisez racailles) de Montfermeil, c’était il y a 8 ans. Le tournage de son dernier film en Seine Saint Denis avait  été interrompu: dix voitures appartenant à la production avaient été incendiées, ceux qui venaient travailler sur le plateau risquaient quotidiennement le caillassage… Et les journalistes et autres stars n’en avaient pas tiré de leçon, pas plus que cet imbécile de Luc Besson :

    http://www.nationspresse.info/non-classe/luc-besson-empeche-de-tourner-par-les-jeunes-de-montfermeil

    Voir les réactions de Luc Besson au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo en janvier 2015:

    Extraits

    Luc Besson s’est distingué dans un grand numéro de "padamalgam", rassurant ses "frères" musulmans sur sa présence morale à leurs côtés tout en insinuant que le Français ne serait au fond qu’un sale raciste et proposant aux musulmans de changer notre société afin de le rendre charia-compatible. Préparez la vaseline, ça va faire mal!

    Le problème que l’Occident connaît depuis des siècles avec l’islam, ce serait "à nous tous de le résoudre", refusant de voir que le problème avec l’islam est tout entier contenu dans son livre. "Mon frère, si tu savais combien j’ai mal pour toi aujourd’hui, toi et ta belle religion ainsi souillée, humiliée, montrée du doigt. Oubliés ta force, ton énergie, ton humour, ton cœur, ta fraternité. C’est injuste et l’on va ensemble réparer cette injustice. On est des millions à t’aimer et on va tous t’aider. Commençons par le commencement. Quelle est la société que l’on te propose?".

    Luc Besson se sent-il également investi d’une mission fraternelle lorsque des milliers de chrétiens d’Irak, d’Egypte, de Syrie ou du Nigéria se font massacrer par ses "frères"? Sans doute pas davantage que la foule qui a investi le pavé ce 11 janvier.

    Et où vit-il Luc Besson? A t-il la moindre idée de ce qui se vit dans les cités, lui qui n’y vient qu’en visite comme on se rend dans un décor de cinéma pour en repartir le soir et rentrer chez lui ?

    Exhortant les musulmans à prendre le pouvoir sur notre société, il se met à fantasmer sur le fait qu’il y aurait "mille Cabu et mille Wolinski qui viennent de naître". Plus hors sol, c’est difficile. Encore que dans le genre "padamalgam", le réalisateur Romain Goupil a bien brillé aussi puisque lui a carrément rendu responsable de la menace islamiste Marine Le Pen. Il a en effet déploré "une lepénisation de l’islam", suggérant par là que Marine Le Pen en personne aurait soufflé à Mahomet ses versets post-hégire appelant au meurtre des mécréants. Plus c’est gros et mieux ça passe !

    Lire l’ensemble de l’article de Caroline Alamachère, au lendemain de Charlie Hebdo

    http://ripostelaique.com/pour-abdallah-zekri-cfcm-mahomet-est-depasse-et-il-faut-cesser-de-sen-revendiquer.html

     

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  • Nice: révélations embarrassantes pour le gouvernement

    L’émission Quotidien a révélé des informations qui remettent en question la version donnée par les autorités du Ministère de l’intérieur sur l’attentat qui eut lieu le 14 juillet 2016 à Nice[1]. Les points concernés vont du nombre de policiers réellement présents au déroulé de l’attentat[2]. Ces informations, qui seraient issues d’une fuite du dossier d’enquête de la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire, confirment les questions que nous posions le 22 juillet.

    Le débat sur la sécurité du 14 juillet à Nice

    Sur le déroulé de l’attentat montre que la police, qu’elle soit nationale ou municipale, a été complètement surprise. Il est dit: "Le véhicule de police se retrouve bloqué par les personnes ayant réussi à s’échapper. La progression des policiers n’est donc pas aisée, devant “zigzaguer” entre les personnes apeurées et blessées. À 22 heures 34 minutes et 45 secondes: le véhicule de police est derrière le fourgon à une distance d’environ 60 mètres, bloqué", dans un extrait du dossier. Plus loin, le dossier, cité par Quotidien, ajoute: "le camion terroriste cale. Il ne repartira plus. 43 secondes plus tard, les policiers se trouvent derrière le camion. La fusillade dure 1 minute et 15 secondes. "Il semble aussi qu’une seule voiture bloquait la Promenade des Anglais ce qui montre un dispositif clairement insuffisant“.

    Rappelons que c’est le journal Libération qui avait lancé le débat dans un article du 21 juillet[3]. Il apparaît que seuls 2 policiers municipaux assuraient le contrôle du périmètre au point où le camion du meurtrier est entré dans la partie piétonne de la Promenade des Anglais contrairement au communiqué du 16 juillet du Ministre de l’Intérieur qui dit: "La mission périmétrique était confiée pour les points les plus sensibles à des équipages de la police nationale, renforcés d’équipages de la police municipale. C’était le cas notamment du point d’entrée du camion, avec une interdiction d’accès matérialisée par le positionnement de véhicules bloquant l’accès à la chaussée. Le camion a forcé le passage en montant sur le trottoir." [4].

    De plus, aucune chicane en béton susceptible d’arrêter, ou du moins de ralentir, le camion du terroriste n’était déployée, ni à cet endroit ni 370 mètres plus loin, là où se trouvait la patrouille de 4 hommes de la police nationale. Or ces chicanes sont des instruments standards tant de la police municipale que de la police nationale et elles avaient été employées lors du championnat d’Europe de football pour sécuriser la " FanZone " de Nice.

    Des omissions inquiétantes

    Cela pose la question de savoir pourquoi une telle chicane n’avait pas été déployée. Si la Mairie de Nice ne l’a pas décidée (ce qui est une faute grave) pourquoi le Préfet des Alpes-Maritimes, qui est l’autorité en dernière instance en matière de sécurité d’événements publics, n’a-t-il pas exigé que cela soit fait? Le Préfet avait autorité pour interdire cet événement s’il considérait que les conditions de sécurité n’étaient pas remplies. S’il ne l’a pas fait, cela signifie qu’il considérait les conditions de sécurité comme "suffisante". Il porte donc une responsabilité directe dans le drame qui s’est déroulé. Mais, la responsabilité du Ministre lui-même, Bernard Cazeneuve, et celle du Maire de Nice, sont aussi engagée.

    Il est clair qu’une commission d’enquête parlementaire s’impose. Nous le devons aux victimes, nous le devons aux survivants de cet ignoble attentat, nous le devons aussi à la sécurité des futurs événements qui auront lieu à l’avenir.

    Cinq questions pour une future commission d’enquête

    Cette commission se devra d’établir les faits soit:

    1. Les effectifs de police étaient-ils (a) suffisants et (b) correctement déployés pour une manifestation de cette importance? C’est le journal Libération qui a lancé le débat sur ce point[5]. Contrairement à ce qu’affirme le communiqué du 16 juillet du Ministre de l’Intérieur il semble bien que c’était des policiers municipaux qui assuraient la sécurité du premier périmètre.
    2. Comment un camion de 19 tonnes a-t-il pu circuler à Nice, alors que les rues de cette ville sont interdites à ce genre de véhicule? On sait qu’à toute interdiction correspond des exemptions, de fait ou de droit. Mais, le soir du 14 juillet la circulation d’un tel engin aurait pu et dû mettre les forces de Police en alerte.
    3. Toutes les conditions de sécurité étaient-elles remplies et pourquoi aucun obstacle artificiel (chicanes en béton, grilles anti-véhicules) n’avait été déployé aux entrées de cette manifestation? On savait, depuis l’attentat à la voiture-bélier à Nantes le 22 décembre 2014[6] que ce type de méthode pouvait être utilisée. Des obstructions mobiles étaient disponibles, et avaient été utilisées lors de l’Euro-2016.
    4. Quel était le niveau de préparation des responsables tant municipaux que nationaux à un attentat? Il est clair que la sécurité s’était focalisée sur une bombe ou l’usage de ceintures explosives. Mais croire que l’ennemi va être routinier et va agir comme on le pense est une énorme erreur. Le décideur doit tenir compte de ce que l’ennemi peut faire et non de ce que l’on croit qu’il va faire.

    D’où découle une question cruciale quant à l’attentat de Nice. Compte tenu des informations raisonnablement disponibles sur le degré et les natures possibles des menaces terroristes à la veille du 14 juillet, les responsables de la Police Nationale, et de l’Etat, à Paris comme à Nice n’ont-ils pas pêché par un sentiment injustifié d’une immunité quant à une attaque survenant après l’Euro-2016?

    1. Le Ministère de l’Intérieur a-t-il fait pression sur la responsable de la vidéosurveillance, Sandra Bertin, policière municipale et secrétaire générale du Syndicat autonome de la fonction publique territoriale (SAFPT) de Nice ? Les accusations portées par cette dernière sont trop graves pour être récusées d’un revers de main, comme affecte de le faire le Ministre de l’intérieur M. Bernard Cazeneuve. Il est bien établi qu’elle a parlé le 15 juillet avec une responsable du Ministère, le numéro 3 de l’état-major de la direction centrale de la sécurité publique (DCSP)[7]. Il est possible qu’elle ait confondu cette personne avec un membre du cabinet du Ministre. Géographiquement, ce n’est pas complètement absurde car la Direction Centrale de la Sécurité Publique est abritée dans un bâtiment adjacent à celui du ministère, précisément rue des Saussaies à Paris. Et, comme l’ensemble de ces directions également, la DCSP est rattachée directement au Ministre.

    Le rapport de la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire confirme que des erreurs graves ont été commises dans la planification des mesures de sécurité pour le feu d’artifice du 14 juillet à Nice. Il faut les rendre publiques, il faut aussi en comprendre l’origine, qu’elle provienne du sentiment de sécurité provenant du succès des mesures de sécurité pour l’Euro-2016, ou qu’elle provienne d’une autre cause.

    [1] http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/09/30/97001-20160930FILWWW00127-attentat-de-nice-de-nouveaux-elements-sur-le-deroule.php

    [2] http://www.20minutes.fr/societe/1934063-20160930-attentat-nice-emission-quotidien-demonte-version-autorites

    [3] http://www.liberation.fr/france/2016/07/20/securite-a-nice-370-metres-de-questions_1467531

     [4] Cité d’après Libération, http://www.liberation.fr/france/2016/07/20/securite-a-nice-370-metres-de-questions_1467531

     [5] http://www.liberation.fr/france/2016/07/20/securite-a-nice-370-metres-de-questions_1467531

     [6] http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/12/22/01016-20141222ARTFIG00352-une-camionnette-fonce-dans-la-foule-du-marche-de-noel-a-nantes.php

     [7] http://www.marianne.net/nice-commissaire-qui-echange-sandra-bertin-est-ndeg3-etat-major-dcsp-100244658.html

     

  • RD Congo: "Le viol des bébés se généralise" (Attention, contenu choquant !)

    Depuis trois ans, Denis Mukwege ne sort de chez lui qu’escorté par la police. Chez lui, c’est l’hôpital de Panzi, près de Bukavu, la capitale du Sud-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). "Je vis là où je travaille, explique le gynécologue de 60 ans. J’essaye de réduire les risques au maximum". La Mission de l’ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco) le protège depuis qu’il a été victime d’une sixième tentative d’assassinat, en octobre 2012, alors qu’il rentrait à la maison.

    [...] Qui peut bien en vouloir au Dr Mukwege, sinon les violeurs? Depuis une quinzaine d’années, le gynécologue a soigné des dizaines de milliers de femmes abusées, violentées, découpées, charcutées pour certaines d’entre elles, leur sexe étant exhibé comme un trophée par leurs agresseurs. On parle de plus de 500 000 victimes. Jamais peut-être, le viol n’avait été utilisé comme arme de guerre de façon aussi systématique.

    Les violeurs, on les trouve dans tous les camps: les rebelles hutus dans un premier temps, puis les combattants locaux maï-maï, les soldats rwandais, mais aussi les forces gouvernementales, les infiltrés des pays voisins, et dernièrement les insurgés du M23. Tous s’y sont mis dans une orgie destinée à entretenir la terreur et faire fuir les populations. "Il n’y a rien de culturel à cela, souligne Denis Mukwege. Cette barbarie est corrélée à la guerre, à l’absence d’État de droit, au déni de justice. On n’avait jamais vu cela auparavant".

    Officiellement, la guerre en RDC est terminée depuis des années. Les zones de combat ont sensiblement diminué, et le nombre des viols avec. Aujourd’hui, le docteur recoud en moyenne 2500 femmes par an, alors qu’en 2004 c’était 4000. Mais les métastases sont là, le mal se propage dans la société. "J’observe de plus en plus de viols sur des enfants, des bébés, parfois de moins de douze mois, cela se généralise. Il n’y a toujours pas de répit pour la population".

    Plutôt que d’être achevés, ces bébés broyés sont déposés devant la maison des parents. "Cela procède de la même logique qu’avec les femmes. Il y a une volonté d’humiliation, de destruction du tissu social, de toute valeur, de tout ce qui est sacré". Un "cercle vicieux infernal" est à l’œuvre: les enfants issus de viols, eux-mêmes rejetés, deviennent parfois à leur tour des violeurs. Et puis, il y a ces histoires d’enfants forcés de découper le sein de leur mère. "On leur a enseigné à perpétrer des atrocités sur leur propre famille avant de les recruter comme combattants", explique le docteur

    [...]

    Il est difficile de démêler les logiques à l’œuvre qui continuent de déchirer la RDC, en particulier l’est du pays où plus de deux millions de personnes ont été déplacées. Mais, Denis Mukwege avance une hypothèse: "Il y a une corrélation entre les zones minières, les groupes armés et les femmes violées". En d’autres termes, le viol comme outil de terreur destiné à faire fuir les populations profite aux combattants qui veulent contrôler les territoires riches en minerais, ce qui ne manque pas dans la région [...]

    https://www.letemps.ch/monde/2016/03/08/apres-femmes-viol-bebes-se-generalise-rdc

     

  • Et si, un jour, c'était vous, le patient!

    Soin à domicile: blessé par son infirmier, quel recours?

    Un patient handicapé a été blessé lors de sa douche, à domicile, par son infirmier. La faute aux cadences infernales selon son kiné qui dénonce une forme de "maltraitance" et appelle à faire le "grand ménage".

    Un infirmier donne sa douche à un homme lourdement handicapé, en fauteuil électrique, à son domicile. Il fait tomber son patient qui, dans sa chute, brise la paroi en verre anti-éclaboussures. Bilan: des coupures aux pieds et aux mains, un hématome au niveau du thorax et sa rééducation qui doit être suspendue durant plusieurs jours.

    Cette affaire est révélée par son kiné, Jean-Luc Corne, qui exerce en libéral auprès de patients souffrant de lourds handicaps. Et d'assurer que ce professionnel ne respecte pas les règles d'hygiène, pénétrant dans la douche à l'italienne avec ses chaussures de ville et en costume". Et, afin de ne pas se mouiller, il ne tenait pas convenablement le patient qui a pourtant des difficultés évidentes de verticalisation, explique-t-il."

    Chiffre d'affaires ou bien-être?

    La faute au manque de temps, qui prive parfois les personnes handicapées de soins bienveillants. C'est en effet, selon Jean-Luc, la cadence, souvent infernale, imposée aux soins à domicile qui est à l'origine de cet empressement qui, au-delà des questions de sécurité, constitue un manque flagrant de respect à la personne".

    Quand le chiffre d'affaire prend le pas sur le bien-être, moi j'appelle cela de la maltraitance, poursuit-il. Je veux bien admettre que 10 minutes suffisent pour la toilette d'un patient peu handicapé mais pour des patients lourds à motricité très réduite ce n'est pas suffisant sans les mettre en danger." Carine témoigne à son tour. Atteinte d'ostéogénèse imparfaite (maladie des os de verre), elle déplore la rudesse de certains intervenants à domicile, et les douches expédiées en moins de quinze minutes sans tenir compte de sa vulnérabilité physique.

    Ce que prévoit la nomenclature

    La nomenclature des AIS 3 (Actes infirmier de soins, qui englobent les soins de base et le nursing) prévoit pourtant 30 minutes pour la toilette. Et, lorsqu'il dépasse le temps imparti, l'infirmier peut coter 2 AIS, c'est-à-dire appliquer une "double facturation". Quitte à ouvrir la porte aux fraudes selon une professionnelle: "Un grand nombre d'infirmiers (ières) de mon secteur passent 8 à 10 minutes en facturant ce 2e acte. Et le décompte sécu que reçoivent les patients est tellement complexe qu'ils sont bien incapables de déceler les escroqueries éventuelles." Selon Jean-Luc Corne, "les toilettes sont devenues certainement l'acte le plus rémunérateur des infirmiers au regard du temps passé...". Et pourtant!

    L'enjeu de la maltraitance à domicile

    L'enjeu est si fort que le ministère du Travail s'est saisi du sujet en publiant un document de "Gestion des risques de maltraitance pour les services d'aide, de soins et d'accompagnement à domicile". La démarche ainsi engagée renvoie à une réflexion plus générale sur les objectifs de la prise en charge des personnes vulnérables, au regard notamment de l'amélioration de la qualité et de la promotion de la bientraitance, pour laquelle des personnels formés et en nombre suffisant sont nécessaires. Mais qu'en est-il sur le terrain où les contrôles sont rares, voire inexistants? Et qui pour alerter? "Les intimidations déguisées de la part d'infirmiers (ières) qui menacent de laisser tomber les soins si la famille n'accepte pas les conditions imposées sont plus courantes qu'on ne le pense, déplore Jean-Luc''.

    Face à la pénurie, quelle garantie a-t-on de trouver une solution rapidement? L'offre de soins n'étant pas en rapport avec la demande, le patient risque en effet de se retrouver sans intervenant, d'autant que rien n'oblige un libéral à accepter un patient. Et cette perspective peut en bâillonner plus d'un..". Je vois cela trop souvent, assure Jean-Luc. En clair, certains doivent accepter de se faire mal soigner sinon ils n'auront pas l'hygiène nécessaire à tout être humain... Dramatique!"

    Ne pas rester muet

    Jean-Luc Corne, lui, refuse de "rester muet face à ces pratiques qui mettent en danger" ses patients".

    Mon rôle est de leur garantir une sécurité optimale quelle que soit la personne qui intervient auprès d'eux. 95% d'entre eux sont lourdement handicapés et leurs familles sont désemparées par l'extrême complexité à gérer ce handicap. N'en rajoutons pas!" Il a donc aussitôt signalé "l'incident de la douche" à l'ARS (Agence régionale de santé) qui a fait son travail en saisissant le Conseil de l'Ordre des infirmiers. Réponse inattendue de ce dernier: "Il m'a contacté pour me dire que mon attitude n'était pas correcte, s'indigne-t-il... Et m'a informé qu'il ne donnerait pas suite. (...) Il n'y a eu aucune excuse de la part de l'infirmier, ni déclaration à son assurance pour réparer les dégâts matériels".

    Faire le "grand ménage"

    Jean-Luc fait alors valoir que le risque de non-assistance à personne en danger ne doit pas être pris à la légère et que cautionner de tels agissements n'est pas dans l'éthique des professions de Santé. Et d'encourager à faire "le grand ménage". D'autres en rêvent mais au point de se demander s'il restera alors suffisamment d'intervenants? "Certains ne sont pas dignes d'exercer... Ce n'est pas parce qu'on a un diplôme de professionnel de Santé qu'on a systématiquement une auréole au-dessus de la tête." Le patient a finalement reçu une réponse de l'ARS qui l'enjoint à saisir lui-même le Conseil de l'ordre pour qu'il étudie l'affaire". Un patient contre un corporatisme, c'est trop facile, pour n'aboutir certainement à rien!" conclut Jean-Luc.

    https://informations.handicap.fr/art-handicap-infirmier-maltraitance-853-9003.php

    Parfois, certaines associations d'aide à domicile ont du personnel formé et diplômé pour aider à la toilette: se renseigner auprès d'elles.... N.D. La Rédactrice

     

  • Après les jeux paralympiques, l'athlète Marieke Vervoort envisage l'euthanasie

     Marieke Vervoort fait partie de ces athlètes paralympiques, inconnus du grand public, qui réalisent l'exploit chaque jour.  Sa maladie dégénérative, qui paralyse ses jambes et lui cause de terribles souffrances,  n'empêche pas la Belge d'avoir une carrière de sportive de haut niveau, au palmarès marqué par trois titres mondiaux en course en fauteuil roulant.

    "Quand je m'assieds dans mon fauteuil de compétition, tout disparaît, confiait la sportive, son regard gris déterminé planté dans les yeux du journaliste de France 2. J'expulse toutes les idées noires, je boxe la peur, la tristesse, la souffrance, la frustration. C'est comme ça que je remporte les médailles d'or".

    La dernière en date: celle des jeux de Londres, en 2012, sur le 100 mètres chaise. Mais aussi l'argent, en 200 mètres. Et un triplé de championne du monde à Doha, l'année précédente (100m, 200m, 400m). Et puis quatre records du monde, en 400, 800, 1 500 et 5 000 mètres (catégorie T52).

    A Rio de Janeiro, où les Jeux paralympiques se tiendront du 7 au 18 septembre, les roues de Marieke Vervoort fileront sur le 100 mètres et le 400 mètres". Il y a une chance de médaille, mais ce sera très dur, car la concurrence est très forte ", estime l'athlète, interviewée par RTL.

    Le Brésil sera la dernière étape de "Wielemie" ("La roue et moi" en français), comme la surnomment les Belges. L'athlète a annoncé samedi, à 37 ans, qu'elle mettrait fin à sa carrière après ces Jeux". Rio est mon dernier souhait. Je m’entraîne très dur même si je dois lutter jour et nuit contre ma maladie (...). J’espère finir ma carrière sur un podium à Rio", a-t-elle déclaré à L'Avenir.

    "L'entrainement est ma seule raison de vivre"

    "Après, nous verrons bien ce que la vie m’apportera et j’essayerai de profiter des meilleurs moments" ,élude-t-elle. Son corps la trahit, il lui devient de plus en plus difficile de s'entraîner". C'est très dur de constater, année après année, ce que je ne peux plus faire". Impossible de continuer le basket, le golf, l'escrime, le surf, le triathlon, la plongée ou le golf, tous ces handisports que Marieke Vervoort a testé". J'espère qu'elle va tenir le coup jusqu'à Rio, parce que je vois ses capacités physiques se dégrader ", s'inquiète l'une de ses amies.

    Le sport de haut niveau, sa seule raison de vivre

    L'hyperactive sait qu'en terminant sa carrière, elle abandonne sa "seule raison de vivre". Le sport de haut niveau lui permet de survivre au mal, orphelin et incurable, qui la poursuit depuis ses 14 ans. L'athlète envisage l'euthanasie, légale en Belgique, à condition de réunir l'accord écrit de trois médecins. Les papiers sont prêts. Et l'enterrement, imaginé: "pas d'église, pas de gâteaux". Je veux que tout le monde ait une coupe de champagne à la main, et une pensée pour moi".

    "Tout le monde me voit rire avec ma médaille d'or, mais personne ne voit la face sombre, confie-t-elle. Je peux souffrir énormément, parfois ne dormir que dix minutes par nuit, et quand même aller chercher l'or". Plusieurs fois par jour, la blonde platine revient de ses évanouissements grâce à sa chienne qui lui lèche le visage jusqu'à son réveil. Quand le soleil se couche, la douleur ne s'endort pas et provoque les hurlements de souffrance de Marieke Vervoort". Et je dois continuer à m'entraîner, affirme la native de Diest, au cœur de la Belgique flamande. Pour les autres, s'entraîner c'est normal".

    A d'autres malades et paralysés qu'elle rencontre, la battante assène: "ça ne sert à rien de se plaindre". Regardez ce que vous pouvez encore faire, et constatez comme vous êtes riches". Marieke Vervoort sait qu'elle peut encore participer aux Jeux de Rio. Et viser le podium, une dernière fois.

     

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