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actualité - Page 18

  • Activité grippale à un niveau d'intensité exceptionnellement élevé à l'hôpital

     poursuite de la diminution des indicateurs de la bronchiolite ; activité du covid 19 toujours à un niveau bas

    En France, en semaine 1 de 2025 (30 décembre 2024 au 5 janvier 2025) l'activité liée aux infections respiratoires aiguës était en augmentation en médecine de ville et à l'hôpital dans toutes les classes d'âge excepté chez les moins de 15 ans. Cette hausse était principalement portée par l'activité grippale.

    1.Grippe saisonnière

    Dans l'Hexagone, l'épidémie de grippe s'accentuait en S01.

    En ville, l'augmentation de l'activité était moins importante par rapport aux deux semaines précédentes probablement en lien avec la période de congés [la part des syndromes grippaux dans les actes médicaux SOS médecin était de 20,3% (+2,1 point par rapport à la S52/2024) ; taux de consultations tous âges confondus pour syndrome grippal était estimé à 352 pour 100 000 habitants vs 218 en S52]. Le niveau d'activité demeurait à un niveau élevé chez les 65 ans et plus.

    En revanche, à l'hôpital on observait encore une forte augmentation des indicateurs dans toutes les classes d'âges excepté chez les 5-14 ans. La part des hospitalisations pour grippe/syndrome grippal parmi les hospitalisations toutes causes se situait à un niveau d'intensité exceptionnellement élevé par comparaison aux saisons antérieures. Les 65 ans et plus représentaient 69% des hospitalisations après passage aux urgences pour grippe/syndrome grippal. Depuis la semaine 40, 318 cas de grippe, ont été signalés par les services de réanimation participant à la surveillance (non exhaustif) ; 79% de ces malades pour lesquels l'information était connue n'étaient pas vaccinés contre la grippe.

    Dans les établissements médicaux-sociaux, le nombre de cas groupés attribués à la grippe continuait d'augmenter.

    De plus la part des décès avec une mention de grippe parmi les décès certifiés électroniquement était encore en forte hausse (6,0% en S01 vs 3,9% en S52).

    En semaine 01, les taux de positivité des prélèvements réalisés en ville par les laboratoires de biologie médicale, en médecine de ville chez les patients consultant pour IRA et en milieu hospitalier étaient respectivement de 33,2% (-1,6 points par rapport à la SE52), 42,6% (-11,7 pt) et 23,1% (+1 pt). Le virus A(H1N1)pdm09 restait le plus souvent détecté mais les virus B/Victoria et A(H3N2) circulaient également de façon active. Les analyses de caractérisation des virus indiquaient que les souches virales A(H1N1)pdm09 et B/Victoria circulant actuellement en France sont apparentées aux souches présentes dans les vaccins grippe 2024-25.

    Dans l’Hexagone, en semaine 01, toutes les régions étaient en épidémie, y compris la Corse. En Outre-mer, la Guadeloupe et la Martinique étaient en épidémie en S52. La Guyane et Mayotte étaient en pré-épidémie.

    1. Bronchiolite

    En S01, une diminution des indicateurs syndromiques de la bronchiolite était observée en ville et à l'hôpital pour la troisième semaine consécutive confirmant le passage du pic épidémique survenu en S50 dans l'Hexagone.

    L'épidémie continuait à suivre une dynamique similaire à celles des épidémies précédant la pandémie de COVID-19, avec une intensité inférieure à celles des épidémies antérieures pour les nourrissons les plus jeunes sur les indicateurs hospitaliers.

    Chez les enfants de moins de deux ans, les bronchiolites représentent respectivement 6,3% (-0,7 point par rapport à la S52) des actes médicaux SOS Médecins, 11,7% (-0,5 pts) des passages aux urgences et 26,8% (-1,1 pts) des hospitalisations après passage aux urgences.

    Le taux de positivité du VRS (virus respiratoire syncytial ) diminuait en médecine de ville comme à l'hôpital.

    Dans l'Hexagone, onze régions restaient en épidémie. L’Île-de-France passait en post-épidémie en S52 et la Corse restait en pré-épidémie. Dans les DROMs, Mayotte était en épidémie depuis S49, la Guadeloupe et la Martinique depuis S43 et la Guyane en épidémie depuis fin juillet (S31). La Réunion était revenue à un niveau de base en S01.

    La campagne d'immunisation passive des nouveau-nés contre les infections à VRS est en cours. Deux stratégies sont possibles : soit la vaccination de la femme enceinte pour protéger le nouveau-né ou le nourrisson de moins de 6 mois soit l'immunisation des nourrissons par un anticorps monoclonal.

    1. Covid 19

    Les indicateurs syndromiques du covid 19 restaient globalement stables en ville et à l'hôpital par rapport à la semaine précédente et à des niveaux bas.

    Les taux de positivité pour SARS-CoV-2 diminuaient légèrement en médecine (0,8% soit -1,4 point par rapport à la SE52) et laboratoires de ville (4,1% soit -1,2 point) et il restait stable à l'hôpital en S01 (4,4% soit -0,1 points). Une diminution de l’indicateur de suivi du SARS-CoV-2 dans les eaux usées était observée (-10,6%).

    Le nombre de nouveaux épisodes d’IRA dans les établissements médico-sociaux (EMS) augmentait en S51 et S52, une tendance portée principalement par l'augmentation des nombres d'épisodes liés à la grippe et, dans une moindre mesure, au VRS. Ces données ne sont pas encore consolidées.

    La vaccination reste le meilleur moyen de se protéger contre la grippe et à la COVID-19, en particulier des formes graves de ces maladies.

    Il est essentiel de recommander la vaccination à toutes les personnes éligibles, afin de les protéger et de protéger leur entourage : les personnes âgées de 65 ans et plus ; les personnes âgées de plus de 6 mois, atteintes de comorbidités ayant un risque élevé de forme grave de la maladie ; les personnes immunodéprimées; les femmes enceintes ; les résidents en établissement de soins de suite ou dans les établissement médico-sociaux quel que soit leur âge, ainsi que les personnes vivant dans l’entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables aux formes graves de l’infection, y compris les professionnels de santé.

    Dans le contexte des regroupements durant les fêtes de fin d’année, et en complément des vaccinations et des traitements préventifs existants, l’adoption des gestes barrières reste indispensable pour se protéger de l’ensemble des maladies de l’hiver :

        lavage des mains,

        aération régulière des pièces,

        port du masque en cas de symptômes (fièvre, mal de gorge ou toux), dans les lieux fréquentés et en présence de personnes fragiles.

    Source : Santé publique France

     

  • Le chiffre

    94

    Sur les 154 sanctions prononcées à l’encontre de députés à l’Assemblée nationale depuis la création de la Ve République, 94 l’ont été envers des députés LFI — ce qui représente donc 60 % du total des sanctions.

  • Noël est notre histoire

    Noël est notre histoire, Noël est un espoir,

    Et du Ciel à la Terre, il est plaisant de voir

    Cette étrange lumière descendant sur nos âmes

    Qui, dans notre foyer, brûle d’une tendre flamme.

     

    Noël nous appartient, que l’on y croie ou non,

    Nous devons en garder l’authentique tradition,

    Comme d’autres encore qui, toutes, définissent

    La Nation véridique, de nos vies fondatrice.

     

    Noël raconte ainsi les soirées d’autrefois,

    Faisant taire le présent et son rythme sans foi,

    Du sapin à la table, nous réparons le temps,

    Pourvu que ce miracle dure plus qu’un instant.

     

    Noël pour les familles et les cœurs en hiver

    C’est un cadeau sacré, une bonne prière,

    Une force soudaine réveillant le courage

    D’affirmer nos valeurs contre les noirs présages.

     

    Noël ne peut mourir ou alors nous mourrons,

    Parce qu’en le tuant nous tous, nous nous tuerons.

    Alors joyeux Noël, joueuse Nativité,

    Que vous croyez ou pas, vous êtes tous invités…

    Charles Demassieux

     

  • Le Premier Noël

    C'était pareille nuit, le ciel tout aussi pur

    Les étoiles aussi belles, y avait les mêmes fruits

    La lune sur le mur et les oiseaux fidèles

    L'herbe avait des trésors de rosée sur le corps

    Et le vent caressait les ombres qui passaient

    Rayonnantes de joie sous les palmes de soie

    Les bergers du pays, le bœuf et l'âne gris,

    Sur la paille d'or fin, veillaient tous sur le grain

    C'était Noël

    Un enfant, paraît-il

    Un enfant, disaient-ils

    Venait tout droit du Ciel

    C'était Noël

    La nuit parlait de Paix

    Et la Terre y croyait

    C'était Noël !

    Les uns portaient des fleurs, les autres des trésors

    Certains donnaient leur cœur, quelques autres leur or

    On aurait tout donné pour un jour, pour toujours

    Dans la joie, les enfants allumaient de grands feux

    Dans la rue, les passants s'embrassaient, très heureux

    Sous le ciel d'Orient, brillait la route bleue

    Dans l'étable, un enfant, un père un peu tremblant

    Une mère perdue, un tout petit Jésus

    C'était Noël

    Un enfant, paraît-il

    Un enfant, disaient-ils

    Venait tout droit du Ciel

    C'était Noël

    Et les alléluia

    Pour toujours, ce soir-là

    Chantaient Noël !

    par LES COMPAGNONS DE LA CHANSON

    Paroles.net dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)

  • C'est par où, l'asile?

    Emmanuel Macron: “Le problème des urgences dans ce pays, c’est que c’est rempli de Mamadou”

    La Fièvre, cette série qui a intoxiqué Emmanuel Macron et ses conseillers

    L’une de ses autres promesses, c’était celle d’une "société ouverte".

    Le 1er avril 2017, il saluait Marseille ainsi: "Les Arméniens, les Comoriens, les Italiens, les Algériens, les Marocains, les Tunisiens, les Maliens, les Sénégalais, les Ivoiriens, j’en vois des tas d’autres, que je n’ai pas cités, mais je vois quoi? Des Marseillais, je vois des Français! "

    Alors, quand fin 2019, devant ses troupes, le président parle de l’immigration comme d’un "problème" et d’un "défi qui fait peur", beaucoup de ses soutiens se sentent floués.

    "On croirait revivre le film La Traversée de Paris, de Claude Autant-Lara, avec la fameuse réplique de Jean Gabin: “Salauds de pauvres” ", lit-on dans une tribune publiée dans Le Monde. L’auteur n’est pas n’importe qui: l’historien François Dosse, le prof de Sciences Po du jeune Macron, l’homme qui l’a mis en relation avec le philosophe Paul Ricœur et qui, en 2017, avouait avoir pour lui "les yeux de Chimène". En retour, il reçoit un courrier de sept pages à l’encre bleue d’un président furieux de cette "drôle de méthode". Lui seul a le droit de trahir l’autre.

    L’immigration, c’est le sujet sur lequel planchent Emmanuel Macron, Alexis Kohler et le ministre de la santé d’alors, Aurélien Rousseau, un jour d’automne 2023. Lors d’une réunion à l’Elysée, ils évoquent l’hôpital public et l’aide médicale d’Etat aux étrangers en situation irrégulière, que la droite veut supprimer.

    "Le problème des urgences dans ce pays, c’est que c’est rempli de Mamadou,lance le chef de l’Etat.

    – Non, ce n’est pas le premier problème de l’hôpital, nuance le ministre de la santé.

    – Si, si. Vas-y, tu vas voir!".

    Comme souvent, Alexis Kohler tente de polir les certitudes présidentielles, mais pas assez pour éviter une dose de "préférence nationale" dans l’attribution des allocations familiales, avant la censure par le Conseil constitutionnel.

    "LES FRANÇAIS NE VEULENT PAS DE LA GAUCHE"

    Le 9 juin, lorsqu’il dissout l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron n’a pas compris que la gauche sociale-démocrate, qu’il avait détournée de son cours, va s’unir et revenir dans son lit d’origine.

    Le 7 juillet, les Français portent en tête des élections législatives les gauches alliées dans un Nouveau Front populaire. Mais pas question de donner trop d’importance à ces Lucie Castets, ces Marine Tondelier, ces "cocottes", comme il les appelle en petit comité.

    Fin août, le président livre son diagnostic au cours d’une réunion: "Les Français ne veulent pas de la gauche".

    Pour lui, ils veulent moins d’écologie et moins d’immigrés.

     

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/12/19/emmanuel-macron

  • La voiture électrique? non merci!

    Avis à ceux qui sont climato-sceptiques nous serions presque 15 millions. Ouf, je me sens moins seul !

    Mon point de vue sur le sujet n’a rien de scientifique car, je l’ai écrit moult fois, je ne suis pas scientifique. Je suis même d’une nullité crasse sur ces sujets, mais j’ai encore un peu de bon sens et je lis énormément. De plus, je ne suis plus un gamin et je sais que tout ce qu’on nous annonçait lorsque j’avais 20 ans ne s’est pas réalisé: les savants, les économistes, les prévisionnistes que j’ai entendu caqueter sur les plateaux-télé depuis un demi-siècle nous ont raconté des carabistouilles, des sornettes ou… des mensonges destinés à nous conditionner, voire à nous culpabiliser.

    L’homme a-t-il une influence sur le climat? Sans doute, mais pas forcément pour les raisons qu’on évoque généralement. Le problème vient de la démographie, du nombre, de la surpopulation de notre vieille planète.

    En 1949, l’année de ma naissance, la population mondiale était estimée à 2,6 milliards de personnes. Elle a atteint 8,2 milliards d’individus en 2024. Elle a plus que triplée en trois quarts de siècle. Notons cependant que l’explosion démographique la plus importante provient de l’Afrique et de l’Inde alors que les plus gros pollueurs sont les USA et la Chine.

    L’homme a aussi une influence sur le climat quand il se mêle volontairement de le changer. Nous savons que la NASA lance des sondes à des hautes altitudes qui sont équipées de bonbonnes de différents composés chimiques, dont du "Tri-methyl aluminum" (TMA), qui seraient parait-il, "absolument inoffensifs pour l’environnement ou la vie sur terre" (2).

    Composés chimiques grâce auxquels on fabrique de faux nuages à des altitudes comprises entre 80 et 400 kilomètres. On est très loin des cumulonimbus et cirrostratus classiques, qui ne montent pas aussi haut. Mais on sait aussi fabriquer de faux nuages "pour la bonne cause", par exemple pour faire pleuvoir sur des régions trop sèches. Des mauvaises langues prétendent que les inondations au Sénégal en septembre, ou celles du Sahara en octobre 2024, seraient dues à la main de l’homme. Je m’étonne qu’on n’aborde jamais ce sujet dans nos médias.

    Compte tenu de ce qui précède, on pourrait croire que, finalement, je ne suis pas climato-sceptique, d’autant plus que je ne nie pas que le climat change. En revanche, je conteste plusieurs choses à commencer par les moyens qu’on voudrait nous imposer pour parvenir à faire baisser le CO2 présent dans l’atmosphère.

    Depuis que les "Khmers verts" ont conquis quelques grandes villes, l’automobiliste et le motard sont invités à y rouler à… 30 km/heure, soit en gros la vitesse de pointe d’un vélo électrique. On en voit d’ailleurs de plus en plus, chevauchés par des "bobos", car cette engeance imbécile adhère, sans aucun esprit de rébellion, à la moindre ineptie, à condition que ce soit "bon pour la planète".

    Le panurgisme – la servilité moutonnière – est un des nombreux maux de notre époque. Les écolos sont obsédés par l’idée de faire disparaître le moteur à explosion. Ils avancent même une date proche: 2035 et même avant, si possible. Mais par quoi le remplacer? Par le moteur électrique: CQFD, c’est une évidence (3) ! Et il est très mal vu d’en douter!

    On nous serine que la voiture électrique, c’est la solution d’avenir et la seule voie pour sauver la planète. Et la France s’est engouffrée tête baissée dans le tout électrique sans discernement.

    Nos dirigeants ont enjoint les constructeurs de tout miser sur l’électrique. Bruxelles leur interdit de faire de la publicité pour les voitures qui ne sont pas électriques ou hybrides, alors même que nous étions devenus leaders en matière de moteurs thermiques. La suppression des motorisations essence ou diesel va tuer 50 à 100 000 emplois nets en France dans les années à venir. Accessoirement, on va encore détruire un secteur industriel sur notre sol. UN DE PLUS!!!

    Comme nous ne voulions pas laisser le marché des batteries à la Chine, nous avons misé sur "Northvolt". Or, l’année 2024 marquera un tournant dans l’histoire de cette entreprise promise à un destin de "champion européen des batteries".

    Ce géant suédois est en train de mourir à petit feu. Après une première restructuration et la suppression de 1600 postes il y a quelques semaines, "Northvolt " est à cours de trésorerie. La firme vient de se mettre sous la protection de la loi américaine sur les faillites. Aujourd’hui, sa dette culmine à 5,84 milliards de dollars (soit environ 5,58 milliards d’euros).

    En se mettant officiellement en redressement judiciaire, "Northvolt" espère se relancer en mettant la main sur 245 millions de dollars. Malgré cette situation délicate, le géant suédois assure que "les opérations continueront de se dérouler comme d’habitude, de la même manière que d’autres entreprises internationales qui ont utilisé le processus du Chapitre 11 pour réorganiser leurs obligations financières".

    "Northvolt" promet que les salaires des employés seront versés. L’entreprise ajoute qu’il ne "s’agit pas d’une procédure de faillite". Pour faire simple, c’est la dernière étape avant un éventuel sauvetage ou la fermeture définitive. Le gouvernement suédois a exclu d’apporter de nouveaux financements. L’avenir de la batterie européenne s’assombrit…

    Pour corser les choses, alors que les ventes de véhicules électriques augmentent, un autre problème vient ternir le tableau (4): l’assurance. De plus en plus d’assureurs tirent la sonnette d’alarme face aux coûts exorbitants des réparations, menaçant même de refuser certains modèles. Ils font face à un véritable casse-tête avec les voitures électriques.

    Les coûts de réparation atteignent des sommets en raison de deux facteurs: la complexité des batteries: leur remplacement peut coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros, et les carrosseries en aluminium, plus légères mais aussi plus chères (voire impossibles) à réparer.

    À cela s’ajoute le manque de pièces détachées. Chez certains constructeurs, il n’est pas rare d’attendre trois mois pour une simple portière, ce qui rallonge la durée d’immobilisation du véhicule, et génère des frais supplémentaires. Face à cette situation, les assureurs n’hésitent plus à augmenter drastiquement leurs tarifs. Ils pointent du doigt la responsabilité des constructeurs. Leur politique de remplacement systématique de certaines pièces est particulièrement critiquée. Cette crise de l’assurance des voitures électriques est un rappel brutal: la transition vers une mobilité dite "plus verte" ne se fera pas sans heurts.

    En fait, qu’est-ce que les  "Khmers verts" et Bruxelles reprochent au bon vieux moteur à explosion? Ses émissions polluantes.

    Rappelons que la pollution résultant des hydrocarbures est à 98% le fait du chauffage, des camions, des avions de ligne et des navires marchands: cargos, méthaniers, paquebots de croisière, etc.

    Rappelons aussi que nous, Français, nous pesons 1% de la population mondiale et 0,8% des émissions de gaz à effet de serre. Autant dire RIEN, nada, que dalle!

    Ce qui explique, avant de conclure, mon climato-scepticisme qui ne concerne que MON pays.

    Arrêtons de culpabiliser et de taper au porte-monnaie du "Franchouillard". Notre éventuelle incidence sur les changements climatiques est équivalente de zéro. Si nous arrêtons de rouler au diesel, de nous chauffer au bois, de manger de la viande, etc. ça ne changera RIEN.

    Les industriels, comparses des écolos, invoquent la pénurie de pétrole à court terme. Or c’est un mensonge, un énorme bobard, que j’ai dénoncé dans des dizaines d’articles. Et puis, si nos dirigeants n’étaient pas incultes, ils sauraient que " l’opération Barbarossa " (5) visait à s’emparer des gisements de pétrole soviétiques pour alimenter la force mécanique du 3ème Reich. Les Allemands ont capitulé à Stalingrad le 2 février 1943. Durant la Seconde Guerre mondiale, leurs divisions de panzers, leurs escadrilles, bref toute leur énorme machine de guerre a utilisé du carburant… de synthèse.

    La solution n’est pas de l’éliminer le moteur thermique car il n’a cessé d’évoluer au fil des années. Il est parfaitement au point, solide, économique et, de surcroît, aisément recyclable. Grâce, par exemple, aux filtres à particules pour les diesel, aux huiles plus fluides, aux cylindres réduits pour les modèles à essence, les nouveaux moteurs ont un bon rendement énergétique, et ils demandent peu d’entretien. De plus, la France – que nos dirigeants se sont ingéniés à désindustrialiser depuis un demi-siècle – est encore leader sur le marché du moteur à explosion.

    Alors, pourquoi tuer une industrie dans laquelle la France a largement fait ses preuves?

    Sinon, on l’aura compris, pour obéir servilement au Nouvel Ordre Mondial ?

    Pour ma part, je n’ai ni les moyens ni l’envie de rouler en véhicule électrique. Je viens de remplacer ma vieille moto par une Moto-Guzzi 900 cc.

    J’aime le bruit et les vibrations des gros "V-Twin" qui me donnent l’impression d’avoir encore un peu de liberté ! Et puis, j’en ai marre qu’on me dise ce qui est bien et ce qui est mal. Messieurs les " maîtres-censeurs " (6), je vous emmerde !

    Éric de Verdelhan

    1)- Site "Compte CO2"

    2)- Les composés de baryum, de lithium et d’aluminium, sont utilisés pour colorer les feux d’artifice.

    3)- La première voiture électrique date de… la fin du 19e  siècle. La "Jamais Contente", véhicule électrique, conservée au Musée de la Voiture de Compiègne, est la première voiture à dépasser les 100 km/h en 1899!

    Si c’était la panacée, pourquoi l’avoir délaissée pendant plus d’un siècle?

    4)- Problème que je prédisais déjà en… 2009, comme quelques cadres de l’assurance qu’on traitait – déjà! – de pessimistes ou de passéistes.

    5)- L’invasion de l’URSS par l’Allemagne en juin 1941.

    6)- Référence à l’excellent livre d’Élisabeth Levy publié il y a 20 ans déjà!