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femme - Page 25

  • Le présitante, le nouveau dictateur après flamby

    Oradour-sur-Macron

    Il faisait chaud et beau, les calvities précoces ou tardives rissolaient sèchement, en cette fin de matinée.

    Le 10 juin 44, si j’en crois la rumeur, il avait d’abord fait lourd, puis le ciel s’était dégagé. Il faut de la chaleur et beaucoup de soleil pour donner à une division SS l’idée de tout passer par le feu — les vivants et les morts.

    Belle idée d’avoir gardé les ruines en l’état. Lisbonne de même n’a jamais voulu rebâtir le couvent des Carmes, mis à bas par le tremblement de terre du 1er novembre 1755 — celui même dont Candide tire la preuve que tout n’est peut-être pas pour le mieux dans le meilleur des mondes.

    En ce 10 juin 2017, les cameramen escaladaient les tas de pierres pour obtenir le plan le plus significatif sur le président de la République qui remontait les rues du village dévasté, escorté par une noria d’élèves venus de toute la France (1).

    Comme personne ne peut me soupçonner de macronisme aigu, et que d’aucuns me reprochent de ne pas avoir hurlé avec les lèche-culs entre les deux tours de la présidentielle, j’ai d’autant plus de liberté pour dire que le discours que prononça samedi dernier le président de la république était un bon discours. Qu’il ait été écrit, dit-on, par Sylvain Fort (2) importe guère, et l’ex-nègre que je suis sait reconnaître de la belle ouvrage.

    Il y est question d’Histoire, forcément, mais surtout de transmission.

    "Voyez ces ruines qui sont derrière vous, déjà la pluie et le soleil après tant de décennies ont effacé les traces noires de l’incendie dévastateur. L’herbe du Limousin a repoussé dans ce sanctuaire, l’impact des balles tirées ce jour-là sur les hommes, les femmes, les enfants s’est poli sur ces murs et se confond avec l’érosion de la pierre.

    "Il en va de même la mémoire, elle aussi forcément s’érode.

    "Ce qui se transmet risque de s’affadir, sans cesse nous devons raviver la flamme et lui redonner sens. C’est pourquoi j’ai voulu que vous soyez présents ici, présents au côté des enfants d’Oradour et de Limoges, vous, centaines d’enfants des écoles de France, pour que la mémoire soit transmise dans sa substance par la vision des ruines, des tombes, des noms.

    Je sais que cette journée restera pour vous un moment singulier, parce que vous aurez vu ces lieux de vos yeux, parce que vous aurez serré la main du dernier rescapé. C’est ainsi que se perpétue le fil de l’histoire. J’ai voulu que vous deveniez vous aussi des témoins".

    Ce que j’ai entendu là — peut-être la présence de Jean-Michel Blanquer est-elle pour quelque chose dans l’enchaînement de mes idées —, c’est une condamnation de l’enseignement de l’Histoire tel qu’il est censé être pratiqué au nom des programmes de Najat Vallaud-Belkacem (en grand danger d’être définitivement enterrée dans les poubelles de l’histoire par les habitants de Villeurbanne, dimanche prochain — sans doute vendra-t-elle le pied-à-terre qu’elle avait cru bon d’y acheter pour prouver son attachement à un terroir auquel elle n’appartenait pas). Et une réhabilitation d’une Histoire chronologique, de ce "récit" (et non, pas "roman" !) historique que les programmes de Darcos avaient voulu mettre en place, et que condamnent si fort les pédagos d’Aggiornamento et autres officines du désastre. Réhabilitation d’une Histoire de la transmission des savoirs, faisant de nous, selon le mot de Bernard de Chartres, "des nains sur des épaules de géants" — nani gigantum humeris insidentes, comme on dit vulgairement.

    (J’ai d’autant plus de plaisir à renvoyer le lecteur à cet article qui a déjà deux ans que le Point.fr a cru bon de me remercier — pour cause d’enthousiasme insuffisant à la vague aujourd’hui en marche. Je suis d’ailleurs un tout petit pion dans le rééquilibrage des médias: Paris Première, France 2 ou Europe 1 font le ménage en grand pour complaire à un président dont on ne sait s’il a demandé le grand nettoyage, ou si les rédactions anticipent ses desiderata supposés. La démocratie est un combat, la courtisanerie est une reddition…)

    J’ai passé l’année à faire cours sur la Mémoire — c’était l’un des deux sujets mis au concours des IEP de province. L’année à rappeler à mes étudiants de Bac + 1 — une classe qui n’est pas composée d’héritiers, loin de là — qu’ils sont les derniers maillons, à ce jour, d’une très longue chaîne, et que comme l’a fort bien résumé Laurent Wirth, s’il y a un droit à la mémoire — pour les martyrs d’Oradour comme pour tous ces sacrifiés de tant de guerres, de tant de journées qui ont fait la France (eh non, ce n’est pas une vision réactionnaire! C’est la construction de la nation au sens le plus noble du terme — "Ô soldats de l’an II !"), il y a surtout un devoir d’Histoire.

    Et ce ne sont pas des hommes de droite qui l’expliquent, mais Pierre Vidal-Naquet ou Pierre Nora, qui valent bien les petits coqs du pédagogisme et leurs éructations hystériques. De vrais historiens qui protestent contre l’abus des lois mémorielles, qui permirent à des associations quelque peu partisanes de traîner en justice Olivier Pétré-Grenouilleau, parce qu’il tenait sur l’esclavage un discours vrai mais peu conforme à la loi Taubira. Liberté pour l’Histoire! ont demandé un bon nombre d’historiens — de gauche principalement, car la science n’a pas de couleur politique. Le "politiquement correct" n’a rien à voir avec l’enseignement de cette discipline à hauts risques.

    Ni lois mémorielles, ni "roman" national. Il ne s’agit pas non plus de faire de l’Histoire comme dans le Tour de France de deux enfants, où l’on exaltait l’Histoire et ses mythes pour préparer la revanche. Mais il faut retisser un récit, suivi, chronologique, qui permette aux générations présentes et à venir de penser leur futur en regardant prudemment en arrière. Un coup d’œil dans le rétro n’a jamais empêché d’aller droit — bien au contraire. Savoir d’où nous venons incite à mieux définir où nous allons. La vraie pédagogie, c’est celle-là, et il n’y en a pas d’autre.

    Célébrer Oradour, avec ou sans trémolos malruciens de circonstance, c’est tisser du lien avec le passé, avec les hommes et les femmes du passé; c’est savoir d’où nous sommes issus — et il n’est pas tout à fait indifférent que ce soit de ce passé et non d’un autre. Savoir que la France n’est pas seulement un enchaînement de plaines et de montagnes, mais un paysage sculpté par des générations, légué aux générations à venir comme une œuvre collective qu’il convient de reconnaître, posséder, célébrer.

    Il faut nécessairement réécrire les programmes d’Histoire de la dernière réforme — ou simplement en revenir à ceux de 2008, qui n’étaient pas mauvais, quitte à les amender çà et là. Et s’en tenir là une bonne fois pour toutes. Retrouver le fil de la continuité française, de la geste héroïque française, afin de redonner confiance en la nation — sous peine que les jeunes déboussolés aillent se chercher des exemples héroïques dans quelque Orient compliqué.

    Jean-Paul Brighelli

    (1) Je signale à ce propos au rédacteur qui a publié sur le site de l’Elysée le discours de l’événement que Riom s’écrit avec un "m", et non un "n"…

    (2) Nous avons un point de contact: j’ai jadis servi de nègre à Pierre Brunel, qui fut son patron de thèse

    http://blog.causeur.fr/bonnetdane/oradour-sur-macron-001699.html

     

  • Délirant: avec eux, la France va, encore plus, plonger!!!

    https://youtu.be/HmtUTpWmdK0

     

    https://youtu.be/F8iXtWtsSaQ

     

    https://youtu.be/fHtmEf0FlJ8

     

    https://youtu.be/tYuloLLJBek

     

    https://youtu.be/r-uVn006Lbg

  • Arrêtez de donner du pouvoir à présitante!

    Sans aucune opposition à l'Assemblée, les affaires concernant les ministres d'Emmanuel Macron seront classées sans suite. Aucune enquête parlementaire ne pourra être menée.
    Déjà, Emmanuel Macron a fait disparaître la loi de moralisation de la vie publique, dont il a tant parlé pour se faire élire, pour la remplacer par un projet de loi largement allégé rétablissant la confiance dans l'action publique.
     
     
    Les emplois fictifs du Modem étaient au service de Bayrou et concernent 3 ministres de Macron
     
    Deux ministres sont concernés par l'affaire des emplois fictifs d'assistants parlementaires du MoDem : la ministre des Armées Sylvie Goulard et la ministre des Affaires européennes Marielle de Sarnez. Quant au ministre de la justice François Bayrou, président du Modem, il ne pouvait pas ne pas savoir.
     
    Sylvie Goulard avait comme assistant parlementaire le responsable de la formation des élus au sein du MoDem. Quant à Marielle de Sarnez, ses assistants parlementaires étaient la cheffe de cabinet de François Bayrou, sa secrétaire particulière et une attachée de presse - En Marche pas droit - ...
     
    Devant le silence coupable de l'exécutif, le député du Rhône Georges Fenech a interpellé le gouvernement suite à l'enquête préliminaire visant les emplois présumés fictifs des assistants parlementaires européens du parti MODEM. Pour Georges FENECH cette situation place le président du MODEM, François BAYROU, dans une situation flagrante de conflit d'intérêt.
     
    En effet, en sa qualité de Garde des Sceaux, chef ultime du Procureur de Paris, François BAYROU se retrouve destinataire de tous les éléments synthétiques d'enquête qui le visent personnellement et peut, par voie de conséquence être en mesure d'allumer des contre-feux pour échapper à sa responsabilité personnelle et politique !
     
    Alors même que vient d'être annoncée, à grands renforts de publicité, une nouvelle loi de moralisation de la vie publique, Georges FENECH demande solennellement au ministre de la Justice de prendre toutes les mesures pour se mettre en retrait de ses fonctions ministérielles, l'enquête visant le parti politique dont il est toujours le Président.

     

  • Témoignage : je vis dans une ville musulmane… en France

    Illustration, exemple de ville avec une église sans clocher pour ne pas déplaire aux musulmans…Plaine-saint-denis. Eglise sans clocher. L’église affiche son identité en arborant une lourde croix que l’on peut voir de tout le carrefour. Mais elle n’a ni cloche ni clocher. "Comme le minaret, ce genre de signe ostentatoire qui avait une fonction sonore, n’a plus de raison d’être", assure l’architecte Patrick Berger.

    A quoi bon mettre un enfant dans  les écoles privées où se trouvent beaucoup de petits musulmans ?

    J’avais déjà eu l’occasion de relater une anecdote sur l’introduction d’un tapis de prières au sein d’une classe pour une initiation des élèves par un petit musulman à la prière…je ne parle pas des mères voilées qui entrent en force avec leurs déguisements dans l’école jusque dans la chapelle…et de l’enseignement du catéchisme qui n’existe plus : les élèves ne reçoivent plus qu’une initiation en raison de la mixité qui règne au sein de l’école et par respect pour tous.

    Dernièrement, pour l’organisation de l’anniversaire d’un enfant de maternelle j’ai entendu dans le couloir la maman d’un enfant musulman demander à la mère ayant lancé les invitations de penser à proposer pour le gouter des bonbons halal!

     

    Le problème est que tout le monde se tait et accepte. Ca choque mais on ne dit rien.

    Pour ma part je ne me laisse pas faire. Beaucoup dans l’école connaissent mes positions : nous en payons aujourd’hui le prix.

    Pour le quotidien c’est la même chose : il est impossible chez nous de s’opposer à la situation.

    Une dame me proposait d’en référer aux politiques : on a eu un maire musulman….

    Cela n’a pas vraiment de rapport mais il n’y a pas de clocher à notre église. Lorsque cette dernière a été construite, cela été fait en accord avec la communauté musulmane : à la condition qu’il n’y ait pas de clocher et qu’on n’entende ainsi pas les carillons (cela m’a été raconté par une assistante maternelle faisant le catéchisme dans cette paroisse et elle même convoquée par la police à la demande d’un parent musulman pour avoir installé une crèche à noël dans son domicile…il y a déjà bien longtemps).

    Des exemples…j’en ai des centaines…mais les gens semblent étonnés. Certains parlent d’exagération: je pense qu’il y a beaucoup d’hypocrisie et d’individualisme aussi.

    aaplaine-saint-denis-eglise-sans-clocher.jpg