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femme - Page 22

  • Ponctionnaires dans l'âme... quand même!

    Deux secrétaires se croisent dans les couloirs de Bercy.

    - Eh Julie, j'ai une facture de la maquilleuse du ptit chef, où je la mets?

    - Elle est de combien?

    - 260 euros.

    - Seulement? Pour deux mois de travail?

    - Attends, je regarde. Ah, non, 26 000 euros... Je croyais que c'était 260 euros et zéro centime, mais c'est 26 000. La maquilleuse nous fait grâce des centimes.

    - Et ça couvre les frais de maquillage des frais de campagne du ptit chef?

    - J'ai peur que non!

    - Remarque, si le ptit chef sans maquillage, c'est Lee Van Cleef, c'est pas cher, pour le résultat.

    - Et si c'est Attali, c'est donné!

    Les secrétaires rient de bon cœur.

    - Eh, t'as vu? "Docteur" Collomb pense que la psychiatrie peut aider à combattre le terrorisme islamique!

    - Bah tu sais, le vieux devient sénile. A force de lire dans les journaux que les terroristes muzz sont des déséquilibrés, il finit par y croire lui-même!

    - Mais cette info de prétendus " déséquilibrés " envoyée aux médias provient bien du ministère de l'Intérieur, non?

    - Oui, tout à fait. Pour endormir le citoyen.

    - Ah bah, finalement, Collomb s'auto-enfume, alors?

    - C'est tout à fait ça!

    - Il n'a qu'à confier le dossier du terrorisme au père Hulot et à la sinistre de la Santé. Entre lutte contre le réchauffement climatique et traitement de la folie, les terroristes muzz vont avoir du fil à retordre, c'est sûr!

    Les secrétaires, hilares, sont en larmes.

    - Arrête tes conneries, tu vas nous faire repérer!

    - Bon, c'est pas tout ça, mais le chef du cabinet du ptit chef m'a confié la rédaction d'un communiqué de presse sur ses déplacements en Europe de l'Est. Ça va pas être coton, il se prend des claques partout, notre Jupiter: en Pologne, en Autriche, en Hongrie... La première ministre polonaise l'a trouvé "arrogant"!

    - On peut dire qu'elle n'a pas mis de temps à le cerner avec justesse!

    - Mais, qu'est-ce que je fais, moi? Qu'est-ce qu'il veut que je raconte de positif, le Dir Cab?

    - Demande au Premier Ministre de t'aider!

    - Il y a un Premier Ministre?

    - Nan, je déconne. J'ai entendu sur RMC un mec qui se présentait comme étant Premier Ministre, mais il n'avait aucune idée de ce qu'il allait se passer pour le budget à venir : aucun chiffre, aucune date, rien de rien. Ça devait être un sketch de Lafesse ou quelque chose comme ça...

    Pour ton communiqué de presse, je sais pas, moi, parle des tenues du président. Il n'a pas une manche de chemise plus longue que l'autre, il n'a pas la braguette ouverte. Ça nous change! Positive, quoi, merde!

    - Tiens, justement, à propos du clown que tu évoques. T'as entendu que trois mois à peine après avoir débarrassé le plancher de l'Elysée, il donne déjà des conseils en Economie, à son successeur? Non, mais sérieux! Je croyais que le comble du culot, c'était de chier sur le paillasson du voisin et de sonner ensuite à sa porte pour lui demander du papier, mais là, le Flanby fait mieux encore!

    - Tu sais, dans la série "les conseils à la con", t'as entendu le pape qui recommande aux Européens d'accueillir toujours plus de clandos muzz? Avec un tel chef, les Chrétiens doivent se sentir bien défendus!

     - Tu parles! Les Chrétiens d'Orient attendent toujours qu'il vienne leur rendre une petite visite pour les soutenir... alors, les Chrétiens d'Europe peuvent bien se brosser...

    - Il n'en est pas encore à se marrer aux cérémonies d'hommage aux victimes du terrorisme muzz comme la mairesse socialiste de Barcelone, mais ça va venir...

    - Bon, tout ça, ça ne me dit pas ce que je dois faire de cette facture de maquillage!

    - Remarque, si tu l'attribuais au maquillage de mamie Trogneux, 26 000 euros se justifieraient davantage...

    - Oui mais là, il faut que je la mette dans un compte "Gros Travaux". Ou "Entretien et Réparations" peut-être...

    - Bon, je te laisse à tes problèmes, j'ai les miens... On se revoit à la cantoche?

    - Ok, à tout à l'heure.

    http://saucisson-pinard.blogspot.fr/2017/08/conversation-de-couloir.html

     

     

    CONTRE LA DÉPRIME:

     

     

     

     

  • Dehors! et vite, la folle tarée!

    C'est avec ce genre de tarée que la France perd de la moyenne en QI dans la population!

     

    Lydia Guirous: "Sonia Nour est une élue infiltrée dans les municipalités qui est proche des thèses des islamistes"

    Lydia Guirous (LR, auteur de "Ça n’a rien à voir avec l’Islam?).: "L’électoralisme, évidemment est là. Le clientélisme est là. Et d’ailleurs, Sonia Nour fait partie de ces élus qui sont infiltrés dans les municipalités, dans les partis politiques, et qui sont proches des thèses des islamistes, du CCIF, de l’UOIF et des mouvements comme le PIR (Parti des Indigènes de la République, ndlr) qui sont dans une forme de lutte des races, des religions, en France, et qui exacerbent tout ce qu’il y a de plus rance en chacun d’entre nous (…)"

    – RMC, 5 octobre 2017, 7h41

    "Ca existe partout, de tous les côtés, c’est un véritable problème, j’en parle dans mon livre de cette question de l’infiltration, que ce soit dans l’éducation nationale, dans les lieux de pouvoir, dans la police, dans l’armée également! Il faut absolument qu’on commence à prendre les choses en mains et qu’on mette un frein à cette situation qui va amener la France dans le mur et dans une décennie noire comme a connu l’Algérie. Il faut absolument éviter ça à notre génération, et à celle qui vient. Moi, je suis très inquiète“.

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    Valérie Boyer: “Confondre féminisme et islamisme est une dérive perverse de l’idéologie islamique”

    La députée et vice-présidente de la délégation aux droits des femmes à l’Assemblée nationale Valérie Boyer adresse une lettre ouverte à Marlène Schiappa, Secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes.

    Madame la Secrétaire d’Etat,

    Ce dimanche 1er octobre restera une date qui viendra hanter pendant longtemps nos mémoires. Une de trop.

    Alors que Maurane et Laura, deux cousines, deux jeunes étudiantes âgées de 20 et 21 ans profitaient paisiblement du soleil marseillais, au cœur de notre ville, elles ont été froidement assassinées par haine de ce que nous sommes. Pourtant, au lendemain de l’attaque sur le parvis de la gare Saint-Charles, Sonia Nou, collaboratrice du Maire communiste de La Courneuve, prend la parole sur les réseaux sociaux et définit alors l’agresseur comme un “martyr”. Je cite : “quand un martyr égorge une femme et poignarde une autre là ça fait du bruit. Terrorisme, du sang, civilisation Bla Bla Bla…”, écrit Sonia Nour. “Par contre que le terrorisme patriarcal nous tue tous les deux jours on l’entend moins votre grande gueule”, ajoute-t-elle, faisant bien sûr référence aux violences contre les femmes. C’est ensuite au tour de Zoé Desbureaux, professeure de français et suppléante de François Ruffin (député Les Insoumis) d’apporter son soutien à ces propos.

    Outre les propos orduriers de Sonia Nour, qualifier aujourd’hui le barbare de l’attentat de Marseille de “martyr” est un outrage à la mémoire de Maurane et Laura et une véritable apologie du terrorisme, au sens de l’article 421-2-5 du code pénal. En effet, le “fait de provoquer directement à des actes de terrorisme ou de faire publiquement l’apologie de ces actes et puni de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende”.

    C'est en tant qu'élue et mère de famille que j'ai souhaité rendre hommage à Laura et Mauranne. Jamais je n’oublierai leurs visages souriants pic.twitter.com/eXLcb8oSsr

     — Valérie Boyer (@valerieboyer13) 5 octobre 2017

    Au-delà de cette apologie du terrorisme, il est scandaleux de tenter d’opérer une hiérarchie de l’horreur entre d’un côté les attentats et de l’autre les violences conjugales. Vous le savez, j’ai beaucoup travaillé sur les violences au sein des couples, notamment en déposant une proposition de loi le 29 mars 2016. çBien sûr que nous ne devons pas minimiser ces drames alors que nous ne savons qu’en France, une femme décède tous les trois jours sous les coups de son conjoint. Pourtant, nous devons condamner unanimement les propos de Sonia Nour qui banalise le terrorisme.

     

    Ce dimanche, ce sont deux jeunes filles qui ont été visées car dans l’islam radical, la femme est inférieure à l’homme mais impure lorsqu’elle n’est pas voilée car elle exciterait les hommes. Les islamistes développent d’ailleurs un discours victimaire en présentant leurs cibles comme des agresseurs.

    Je regrette que des féministes tentent de justifier cela en voulant nous faire croire qu’il y a d’un côté les “islamophobes fascistes” et de l’autre les “féministes attachées à l’égalité et à la liberté”. On détourne le féminisme pour justifier la barbarie. On confond et on minimalise tous ces crimes. D’ailleurs, les propos de Sonia Nour et le soutien de Zoé Desbureaux ne sont pas isolés et s’inscrivent dans une certaine lignée opérée par l’extrême gauche. En effet, je vous rappelle que la députée Danièle Obono (Les Insoumis) a tenté de nous expliquer qu’un chauffeur de bus qui refuse de conduire après une femme n’est pas forcement “radicalisé” mais qu’il peut être simplement “sexiste”.

    Confondre le féminisme et l’islamisme est une dérive perverse de l’idéologie islamique qui cherche à minimiser ses méfaits.

    Notre pays a appris à pleurer mais a organisé sa propre impuissance. Nous ne gagnerons pas cette guerre avec les moyens de la paix. Halte à la théorie de l’excuse ! Il n’y a aucune excuse à la barbarie. Il est plus que temps de cesser de dédouaner l’Etat Islamique ou ceux qui alimentent le terrorisme par leurs agissements quotidien. Mettons fin à cette naïveté, cette complaisance à l’égard des coupables. La réponse à ce totalitarisme islamique doit passer par le réarmement idéologique et militaire. Le féminisme n’est plus une simple question d’égalité salariale, de parité dans les entreprises, d’évolution des carrières.

    Plus que jamais nous devons comprendre que l’islam radical cherche à s’attaquer aux femmes par des violences physiques ou psychologiques. Nous ne nous leurrons pas, nous ne sommes plus en paix. L’islamisme nous a déclaré la guerre. Ce ne sont ni des “déséquilibrés”, ni des “loups solitaires”, ni des “criminels de droit commun” mais ce sont des mercenaires qui agissent au nom d’une idéologie morbide. Des hommes qui aiment la mort comme nous aimons la vie.

    Se réarmer moralement c’est avant tout cesser de fermer les yeux. Ce réarmement doit se faire dans nos écoles, nos quartiers, nos villes et nos villages. L’Etat ne doit pas abandonner ce combat idéologique.

    Valeurs Actuelles

     

  • Tatouages, détatouages, faux ongles… : comment réduire les risques pour la santé ?

    À la suite d’une séance thématique intitulée "Décoration du corps humain et risques pour la santé", l’Académie de pharmacie a récemment publié des recommandations destinées à réduire le risque d’effets indésirables et de complications liées aux pratiques comme le tatouage, le détatouage, la pose d’ongles synthétiques, le blanchiment dentaire, etc.

    Ces recommandations insistent sur le besoin d’information des publics, de formation de professionnels, de recherche toxicologique et épidémiologique, ainsi que sur l’importance du contrôle et de la traçabilité des produits employés.

    Ces recommandations insistent en particulier sur le flou qui existe autour de la composition des encres de tatouage les plus récentes, ainsi que leur traçabilité. Outre le fait que ces encres peuvent rendre impossible le détatouage au laser, une étude récente a montré que, au-delà du derme, leurs particules les plus fines se fixent dans les ganglions lymphatiques où elles provoquent une désorganisation cellulaire.

    Les bonnes pratiques de tatouage permettent de limiter, mais non supprimer, les risques d'effets indésirables, immédiats ou à long terme (illustration).

    Les bonnes pratiques de tatouage permettent de limiter, mais non supprimer, les risques d'effets indésirables, immédiats ou à long terme

    Un Français sur 10 est tatoué (et 20 % des moins de 35 ans)

    En juin 2017, l'Académie de pharmacie s'est penchée sur la tendance actuelle qui pousse les Français à modifier leur corps à des fins décoratives, "pour séduire ou exprimer sa personnalité". La mode influe aussi sur les choix des motifs (exemple: tatouages maoris inspirés par les images des rugbymen maoris, tatouages visant à reproduire ceux d'une célébrité, etc.).

    On estime que 10% de la population française est tatouée (20% chez les moins de 35 ans), avec plus de 4 000 salons en activité.

    La pratique du tatouage cosmétique (maquillage permanent) s'est également répandue.

    Analyse d'autres pratiques à visée décorative en vogue aujourd'hui

    Au-delà des tatouages, l'Académie a fait le point sur les conséquences sanitaires de pratiques aussi diverses que le piercing, le blanchiment des dents ou la pose d'ongles synthétiques.

    Cependant, elle n'a pas abordé le blanchiment de la peau, autre pratique qui se répand et peut être source d'effets indésirables et de complications.

    Les effets indésirables et les complications des tatouages ont fortement diminué

    Les complications des tatouages sont beaucoup moins fréquents depuis qu'une modification du Code de santé publique, parue en 2008, impose aux artistes tatoueurs (et pierceurs) de suivre trois journées (21 heures) de formation sur l'hygiène et les règles d'élimination des déchets d'activités de soins à risque infectieux et assimilés (DASRI).

    Des risques d'allergies et des infections sont cependant toujours signalées

    Environ 6% des 7 millions de Français tatoués ont fait l'expérience d'effets indésirables, toutes sévérités confondues. Les complications encore observées sont essentiellement des allergies (en particulier aux encres rouges) et des infections (avec une recrudescence des infections à mycobactéries atypiques).

    Sur l'élévation du risque de cancer de la peau possiblement associée au tatouage, régulièrement mise en avant, l'Académie précise qu'entre 1950 et 2012, seulement 54 cas ont été reportés ce qui n'en fait pas un sur-risque évident, ni majeur s'il existe.

    Composition réelle des encres de tatouage, la grande inconnue

    Plus que le risque d'infection, les membres de l'Académie de pharmacie insistent sur le flou qui existe sur la composition des encres de tatouage (en particulier en ce qui concerne les encres de couleur et les conservateurs).

    Des encres récemment apparues sur le marché du tatouage peuvent contenir des laques, des plastiques, etc., mais n'indiquent que rarement leur composition.

    Quid d'un éventuel effet cancérigène des nanoparticules d'encre?

    Une étude post-mortem allemande, publiée dans Nature Scientific Reports en septembre 2017 (après les recommandations de l'Académie de pharmacie), a montré que les plus petites particules contenues dans les encres migraient de façon permanente dans les ganglions lymphatiques drainant la région tatouée, ce qui soulève des questions quant aux effets à long terme de ces particules. 

    Pour arriver à ce résultat, les chercheurs allemands ont utilisé les techniques de fluorescence aux rayons X pour rechercher la présence de particules d'encre de tatouage dans des ganglions lymphatiques de personnes tatouées décédées.

    Confirmant des observations macroscopiques anecdotiques, cette étude a retrouvé des particules fines, voire de l'ordre de taille des nanoparticules, dans les sinus capsulaires des ganglions lymphatiques drainant la région tatouée.

    Ces particules de pigments organiques, de métaux lourds ou d'oxyde de titane, avaient entraîné une réorganisation cellulaire locale habituellement observée lors de phénomènes d'inflammation cutanée. L'impact sanitaire de cette observation reste à préciser.

    Le détatouage, dont la demande augmente proportionnellement avec la fréquence des tatouages, n'est pas toujours possible

    L'Académie de pharmacie précise que, contrairement à une idée répandue, tous les tatouages ne peuvent pas être enlevés par traitement laser (erbium, QS 1064 nm, etc.).

    En particulier, le détatouage n'est pas efficace sur les encres de couleur turquoise ou orangé, ni sur les tatouages les plus profonds ou les plus denses.

    De plus, il est plus difficile de faire disparaître des tatouages de couleur effectués avec des encres récentes, comme celles contenant des laques.

    Les tatouages superficiels à l'encre bleue ou noire peuvent être enlevés en quelques séances, mais des traces brunes subsistent parfois.

     Les ongles de synthèse peuvent aussi provoquer des complications, nécessitant des précautions spécifiques

    La pose de faux ongles est devenue populaire, avec des ongles de divers matériaux fixés par une grande variété de colles. Souvent la pose de ces ongles nécessite le durcissement de substances à l'aide d'une lampe UV.

    L'Académie de pharmacie rappelle que cette pratique (et en particulier la dépose de ces ongles pour les changer) peut provoquer des troubles: dermite de contact, paresthésies, décollement de la tablette unguéale, infections, etc.

    De plus, des brûlures superficielles des mains ont été observées avec des lampes UV non conformes aux normes européennes.

    Sur les conséquences sanitaires de la pose d'ongles, l'Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) a publié une liste de précautions qui rappelle que les personnes âgées de moins de 16 ans, les femmes enceintes et le personnel soignant doivent s'abstenir de cette pratique.

    Des recommandations en termes d'information des personnes souhaitant se faire tatouer

    Dans ses recommandations, l'Académie de pharmacie insiste sur la nécessité d'informer les personnes qui sollicitent ces décorations sur les bonnes pratiques (recours à un professionnel) et sur les conséquences qu'elles peuvent avoir (difficulté à détatouer, comportement dans le temps des différentes couleurs d'encre, risque en terme d'exposition au soleil, etc.).

    Cette information devrait être délivrée par les professionnels aux clients potentiels, mais aussi aux adolescents par le biais des enseignants, animateurs, parents, etc.

    Des actions de formation devraient être mises en place auprès de ces professionnels, ainsi que des actions de vulgarisation vers les publics concernés.

    Des recommandations concernant la déclaration des effets indésirables et la traçabilité des produits

    L'Académie de pharmacie recommande aussi d'améliorer la connaissance de la composition des produits utilisés (encres, colles, etc.), leur contrôle et leur traçabilité, ainsi que de favoriser systématiquement la déclaration d'effets indésirables par les professionnels et les clients, sur le modèle de ce qui est fait pour les médicaments.

     

    Les Académiciens souhaitent également que les professionnels et les publics soient avertis des dangers du recours à des produits non contrôlés disponibles sur internet (encres bon marché, kits de pose d'ongles, kits de blanchiment des dents, etc.).

    Enfin, l'Académie regrette qu'ait été supprimé, en janvier 2016, le CAP de styliste ungulaire exigé pour l'inscription des boutiques posant des faux ongles à la Chambre de commerce.

    Et des recommandations concernant des pistes de recherche

    Enfin, l'Académie de pharmacie exprime son souhait de voir davantage d'activités de recherche autour de l'impact sanitaire des pratiques de décorations du corps, dans les domaines de l'anthropologie, de la toxicologie, de l'identification et de l'évaluation des risques, ou en termes de connaissance des produits utilisés.

    Par Stéphane KORSIA-MEFFRE - Vidal News

  • Des traces de glyphosate trouvées dans des produits de consommation courante

    Sur ce coup-là, Mesdames et Messieurs les agriculteurs, je ne suis pas d'accord avec vous!

    Sur 30 produits de consommation courante analysés, 16 contenaient des traces de cet herbicide controversé.

    L'ONG Générations futures a fait analyser 30 produits de consommation courante. Elle publie ses résultats jeudi 14 septembre : sur 30 produits, 16 renferment contiennent des traces de l'herbicide.

    Le glyphosate est le principal actif du Roundup. Il s’agit d’un herbicide non sélectif, découvert en 1970 par un chimiste de Monsanto. C’est l’herbicide le plus utilisé dans le monde.

    Des membres de l’ONG ont acheté des produits dans deux supermarchés français : paquets de lentilles, de pois cassés, pâtes, biscottes, céréales pour le petit-déjeuner.

    Il y a surtout des traces de glyphosate dans les céréales (Muesli Alpen Swiss, Weetabix Original, Muesli Jordan Country crisp, Country store Kellogs, Granola flocons d'avoines grillés aux pommes Jordans, All Bran Fruit'n Fibre Kellogs) ainsi que dans les lentilles (Lentilles vertes Vivien Paille et Lentilles blondes Leader Price) et les pois chiches (Pois chiches St Eloi et Pois chiches Leader Price).

    Les taux relevés peuvent atteindre 2 microgrammes/kg d'aliment. L'ONG estime que cela pose à terme un risque pour l’organisme.

    L’Agence internationale de recherche sur le cancer, qui dépend de l’OMS, a classé le glyphosate « cancérogène probable » en 2015. La Californie lui a emboîté le pas en 2017, mais pas l’EFSA en Europe, ni l’EPA aux Etats-Unis, ni l’Autorité canadienne de régulation des pesticides, ni l’Agence de sécurité alimentaire du Japon, des positions contrastées qui reflètent des interprétations divergentes des données scientifiques.

    En juillet 2017, la Commission européenne a proposé le renouvellement pour 10 ans de la licence du glyphosate.

    Source : Générations futures

  • Arts divinatoires: une escroquerie à cinq millions (de victimes)

    Je rappelle que l'association INAD fait payer une forte adhésion aux voyants pour qu'ils soient reconnus “honnêtes“ et “sérieux“; c'est même une très forte somme!!!

    Ils m'ont a plusieurs reprises écrits pour me dire de prendre “leur protection“!!! Surtout, les voyants indiqués comme “sérieux“ sur leur site ne le sont que parce qu'ils ont payés une adhésion de plusieurs centaines d'euros par an… et, à renouveler tous les ans: Donc, prudence.

    Ne croyez pas votre “copine“ qui vous donne un numéro: vérifiez son degré d'intelligence avant de la croire! (désolée d'être abrupte… mais, j'ai tout entendu en 35 ans de métier!!!).

    Ils se disent voyants, marabouts, ou encore guérisseurs. Derrière leur description parfois amusante se cache une réalité bien plus trash : des dizaines de milliers de personnes victimes d'escroqueries. Enquête sur des gens qui ont les boules.

    Paris. Avril 1986. C’est décidé, Christine*a choisi de franchir le cap. Pour la première fois, elle va se rendre chez un voyant. Mère de quatre enfants, elle vient tout juste d’acheter un appartement avec son mari. Or, celui-ci vient tout juste de quitter le domicile conjugal. La situation lui donne encore la nausée. Et c’est avec une boule au ventre qu’elle foule le trottoir de la rue Faubourg Saint-Martin afin de rencontrer l’homme dont le cabinet figurait sur un magazine d’astrologie.

    Un mariage, un endettement

    Le voyant sort un jeu de tarot et lui demande une somme équivalente à 300 euros pour lui garantir " le retour de l’être aimé ". Ne pouvant concevoir une vie sans conjoint, elle ne se fait pas prier et le paie rubis sur ongle. Rebelote toutes les trois semaines à chaque consultation. Hasard ou coïncidence, son mari est de retour le 7 septembre. Sauf que le voyant oublie d’apporter une petite précision : le conjoint de Christine semble développer une indifférence totale à l’égard de sa femme. " Je n’étais plus qu’une étrangère pour lui ainsi que pour mes enfants ", confie Christine. La méthode de travail de son voyant a toujours été un mystère pour elle. " Il me répétait toujours qu’il travaillait en équipe et qu’il allait me la faire rencontrer. Cela ne s’est jamais produit. " Pourtant, le voyant la rassure et lui martèle que les sentiments de son mari sont toujours présents. Effectivement, un changement s’opère en début d’année 1987. " Il était beaucoup plus affectueux ", confirme Christine. Mais les années passent et sa situation économique se détériore fortement. Tant bien que mal, elle continue de payer chaque consultation. Et finit par demander le divorce en 2002.

    Comme Christine, ils espéraient trouver le conjoint parfait, le retour de l’être aimé, ou un  jour de fortune. Ils se sont retrouvés sans rien dans les poches. Mais les consultations de voyance n’ont rien d’insolite. Au contraire, elles se déroulent souvent de la même manière : créer l’angoisse chez le patient, le persuader qu’un envoûtement s’est abattu sur lui, camoufler la contrepartie financière en incantation et le tour est joué. Aujourd’hui, on ne compte plus le nombre de victimes de ces pratiques, qui prolifèrent depuis quelques années. Si l'INSEE répertorie " seulement  " 2 300 entreprises d'arts divinatoires, ce sont bel et bien des dizaines de milliers de voyants qui exercent en France en profitant des personnes seules ou psychologiquement fragiles.

    "Le monde de la voyance est composé de 70% à 95% de charlatans", estime Youcef Sissaoui, président de l’Institut national des arts divinatoires (INAD). Assis dans son vaste bureau, il passe ses journées à recenser toutes les escroqueries liées aux arts divinatoires. Sissaoui en dénombre plus de cinq millions en France, entre 2010 et 2014. "Les premières victimes sont les personnes seules, malades ou retraitées", poursuit le quinquagénaire. La technique est souvent la même : proposer une consultation téléphonique à un euro symbolique puis demander les coordonnées bancaires des clients. "Le téléphone est canal propice à la manipulation, notamment pour faire de la "magie cérémoniale", continue-t-il, en citant une expression répandue chez les marabouts. Selon lui, une consultation ne doit pas durer plus de dix minutes car le marabout connaît au préalable la raison de votre présence. " Il faut se méfier de celui qui demande impérativement de l’argent. C’est contraire à leur éthique ", avertit le président de l’association.

    Marie-Ange, Channel et Canal +

    Ces "brouteurs", comme il les appelle, on les retrouve en masse sur des plateformes en ligne telles que marabouts.com, Wengo ou Cosmoplace. Opérant par consultation privée, les forfaits peuvent grimper jusqu’à 700 euros par mois. " Ce qui n’empêche pas les gens de devenir addicts ", commente Youcef Sissaoui. Les plateformes dégagent des flux financiers énormes à l’image de Wengo qui s’est spécialisée dans le consulting et qui propose également  des services de voyance. "Suite à une très douloureuse séparation sentimentale, je suis tombée "dans le piège" de Wengo. Une addiction qui m'a coûté plus de 5 000 euros, sans compter les faux espoirs ", peut-on lire dans la rubrique " commentaires" du site de l’entreprise. On retrouve également des témoignages de la part d’anciens collaborateurs. "Travaillant sur cette plate-forme, je suis dégoutée de leur système qui profite de la détresse des consultants", affirme une voyante sur le site de l’INAD, assurant par la suite avoir quitté son job parce qu’elle refuse d’être perçue comme une escroc. "La voyance est une véritable vache à lait et sa pratique  anarchique, dépourvue d'éthique et de sens moral Wengo est une véritable vache à lait", estime Youcef Sissaoui. La plateforme, qui appartient au groupe Vivendi (et détient entre autres Canal +, ndlr), " agit comme un véritable lobby ", et procède " régulièrement à des abus depuis le départ de son ancien responsable Patrick Amiel " poursuit-il.

    Outre l’arnaque de la voyance en ligne, la consultation en cabinet compte parmi ses praticiens un bon nombre d’imposteurs. Victime d’une escroquerie de 19 000 euros, Sonia* a accepté de témoigner pour cafébabel. L’histoire débute le 29 avril, alors qu’elle se promenait dans un centre commercial de Créteil, " lorsqu’une femme d’un certain âge m’interpelle soudainement pour me dire qu’un sort a été jeté sur ma mère ", souligne-t-elle. Intéressée, elle paie trente euros pour en savoir plus.

    La voyante, qui prétend s’appeler Marie, lui annonce voir en elle un blocage lié aux hommes. Sonia n’étant pas mariée et n’ayant pas d’enfant y voit là un signe. Au fil de la discussion, la voyante annonce que le désenchantement de la mère coûterait 1000 euros. " Elle m’a mis en confiance et m’a rassurée en prenant mon numéro de téléphone. Elle me répétait de ne pas m’inquiéter et qu’elle allait bientôt me rappeler. " Sonia n’est pas totalement convaincue mais lui donne quand même 400 euros. Le soir même, la voyante adresse un coup de fil à sa cliente et la met en relation avec une collègue " Marie-Ange " qui parle mieux français. Elle propose alors à Sonia une consultation de voyance par téléphone. Les trois femmes conviennent d’un rendez-vous pour le lendemain. On demande à Sonia  d’apporter avec elle une liste de toutes ses affaires de valeur dans le but de réciter des prières avec. Aucune demande d’argent n’est formulée jusque-là. Quelques jours plus tard, les deux voyantes déclarent qu’une personne a voulu faire du mal à sa mère et a enterré quelque chose dans un cimetière. De plus, elle aurait dormi sur des biens de valeur pour que le sort se réalise. " Elles me demandent ensuite combien je peux donner pour sauver ma famille ", confie-t-elle. Marie-Ange prend les choses en main et révèle à Sonia qu’elle a pour habitude de collaborer avec la ville de Lourdes et notamment avec le père Antonio " qui m’a affirmé après l’avoir contacté trop tardivement qu’il ne faisait pas ce genre de choses ", regrette la jeune femme. Mais elle leur faisait confiance. " Ce sont des femmes assez âgées et elles sont croyantes. Je peux leur faire confiance ", se dit-elle, avant de leur annoncer qu’elle possède 19 000 euros sur son compte bancaire. C’est depuis ce jour que débute le harcèlement. " Elles m’appelaient tous les jours et me demandaient si j’avais fait les démarches pour retirer l’argent tout en m’interdisant d’en parler à qui que ce soit afin que la "guérison" puisse fonctionner ", confie-t-elle.

    Une fois l’argent donné (en liquide), une relation de confiance s’installe entre les trois femmes. "Elles m’ont même amenée au restaurant", s’étonne-t-elle. Les voyantes vont même jusqu’à lui demander des cartes bancaires. Encore une fois, Sonia fait confiance. À sa grande surprise, son compte en ligne affiche des factures liées à des enseignes plutôt atypiques pour le domaine de la voyance : Yves Rocher, Channel ou encore Hermès. Quelques achats plus tard la jeune femme décide de porter plainte. " J’ai gardé contact avec ces femmes, sous demande de la police. Aujourd’hui je suis interdit bancaire et j’ai plus de 20 000 euros de dettes ", raconte Sonia. Elle n’a pas pu livrer l’identité des arnaqueuses. La poursuite judiciaire est donc impossible.

    Lacunes juridiques

    "Il n’existe pas de contrôle, de surveillance des activités dans le domaine des arts divinatoires", atteste Youcef Sissaoui. En effet, jusqu'au 1er mars 1994, l'exercice de la voyance était un délit inscrit dans le Code pénal. Depuis l'abolition de cette loi, la voyance n'est pas contrôlée. " Les voyants utilisent toujours un nom d’emprunt afin d’éviter d’être poursuivi", poursuit le président de l’INAD en faisant référence à de nombreuses interventions réalisées auprès des différents gouvernements dans le but de les éclairer sur le sujet. Ne sachant pas quoi faire, Sonia décide de contacter l’INAD afin de demander conseil. L’association, qui compte des avocats parmi ses membres, aide les victimes à trouver des solutions en les accompagnant en justice. " On écrit un rapport au procureur de la République, puis on confie l’affaire à nos avocats. Cela passe ensuite par un procès si l’escroc refuse de rembourser", explique son président.

    Curieusement, quand on examine dans le détail le site de l’INAD, on s’aperçoit qu’il existe un annuaire de professionnels des arts divinatoires recommandés par l’institut lui-même. On y retrouve des voyants, des médiums, des guérisseurs, des numérologues, ou encore des tarologues. "Il n’y a pas d’arnaque possible. Chaque praticien s’est engagé sur l’honneur en signant la charte de déontologie", explique Youcef Sissaoui en assurant n’avoir aucun lien avec ces personnes. Selon lui, la charte aurait même été saluée par le ministère de l’Économie et des Finances, mais il regrette de ne pas recevoir de subventions de la part de l’institution. "On fait cela bénévolement. On reçoit uniquement les dons de nos adhérents", clarifie-t-il.

    Après le décès de son ex-mari, Christine a décidé de passer à l’action. Et c’est justement vers l’organisation de Youcef Sissaoui qu’elle s’est tournée. " J’ai gardé tous mes justificatifs de carte bancaire que j’ai  transmis par la suite à l’INAD ", révèle-t-elle avec fierté. Son président contacte aussitôt l’escroc et encourage la victime à porter plainte pour se faire rembourser. Victime de recel et d’abus de confiance de la part de son voyant, Christine vient d’envoyer la somme de 1060 euros à l’INAD afin d’essayer de se défendre. Au total, elle aura dépensé près de 20 000 euros en consultations depuis 2002, et 50 000 depuis sa rencontre avec le voyant trente ans auparavant. Habitué à lire l’avenir, il n’a cependant pas pu prévoir le sien : un procès est prévu à son encontre.

    http://www.cafebabel.fr/style-de-vie/article/arts-divinatoires-une-escroquerie-a-cinq-millions-de-victimes.html

     * Les prénoms ont été modifiés