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  • Le scandale des nounous musulmanes voilées

    Les assistantes maternelles et familiales accueillent à leur domicile 1 à 4 enfants jusqu’à l’âge de 4 ans.

    Quelques 5000 stagiaires sont formées par des professionnels de l’éducation, de la puériculture, du paramédical et du médical, en 60 h par an avant tout accueil, suivies de 60 h après le premier accueil d’enfants.

    Leur formation est censée leur procurer les moyens de s’occuper correctement des enfants et des relations avec les parents.

    L’enquêteur Jacques Maisonneuve a recueilli, dans sa vidéo, le témoignage frappant d’une responsable de formation de ces " nounous ". D’origine maghrébine, elle a manifesté ses profondes inquiétudes devant les pratiques " radicales " envahissantes de certaines  assistantes maternelles musulmanes voilées.

    Face au climat actuel de menaces possibles sur sa vie sociale et de retombées judiciaires absurdes, mais bien réelles, elle a choisi la prudence de l’anonymat pour s’en protéger.

    https://youtu.be/rmWzi3f46zw

    Première constatation: le nombre de musulmanes dans la profession est en très nette augmentation. Dans la formation qu’elle dirige, sur une vingtaine de stagiaires, près d’une quinzaine sont voilées. Ces nounous musulmanes voilées créent de nombreux problèmes Problèmes de comportements:

    – outre le voile, stigmate religieux ostentatoire, porté jusqu’à l’illégalité de la burka, le tabou alimentaire du porc s’élargit même aux non musulmans.  Des parents français se voient refuser de fournir à leurs enfants des repas contenant du porc. Les enfants non musulmans se retrouvent obligés de consommer une viande religieusement halal.

    – certaines nounous musulmanes voilées refusent de serrer la main d’un homme, ce qui est à mettre en parallèle avec l’attitude de musulmans hommes refusant de serrer la main d’une femme (les non-musulmans étant considérés comme " impurs " par l’islam).

    – un comportement de mépris envers les règles élémentaires de l’hygiène a été constaté chez certaines de ces nounous musulmanes (faire manger sur le sol les enfants dont elles ont la charge, " pour imiter le prophète ").

    – on a aussi signalé le cas d’enfants non-musulmans forcés de participer aux prières islamiques par leur nounou voilée.

    Problèmes de revendications réitérées et d’exigences interminables:

    – demandes insistantes de salles de prière dans les lieux de formation (allant jusqu’à exiger le retrait des crucifix accrochés aux murs de la salle) ; sonneries bruyantes sur leur téléphone portable pour indiquer les heures de prière durant les réunions de formation, parents mécontents des attitudes ouvertement religieuses des assistantes maternelles musulmanes, enfants soumis à des placements multiples, face à l’intolérance et à l’intrusion du religieux non choisi dans leur existence.

    – arrogance agressive de nounous voilées devant toutes critiques portant sur leurs compétences ou leurs fautes, critiques dénoncées comme étant " discriminatoires, racistes, xénophobes… ", et accompagnées parfois de menaces et de plaintes aberrantes, mais efficaces.

    La hiérarchie, comme dans nombre d’institutions (RATP, SNCF, aéroports, etc.) recommande systématiquement  de " ne pas faire de vagues " et de fermer les yeux, quand elle ne menace pas les spécialistes de terrain, qui alertent sur les dérives et les dysfonctionnements, de " faire le jeu des fachos " ou de mesures administratives de rétorsions, en cas de récidive…

    Notre témoin a aussi signalé que des stagiaires " radicales " et incompétentes ont reçu l’agrément dans leurs fonctions alors que le rapport de stage préconisait un refus pour incompétence.

    Lâcheté des autorités, absence de soutien, déni de réalité, ou les 3 ensemble?

    De plus, la crainte d’actions judiciaires dans un contexte de complaisance unilatérale de certains juges renforce l’absence de fermeté et l’extrême faiblesse des réactions des responsables hiérarchiques.

    Dans tous les cas, la diffusion de ces réalités dérangeantes est considérée comme une atteinte à l’ensemble de l’institution, donc susceptible de sanctions.

    En attendant, dans bon nombre d’occurrences, le bon vouloir des musulmanes voilées prosélytes influe négativement sur la structure psychique des enfants en cours de développement et sans défenses.

    Les comportements de certaines nounous voilées pose le problème récurrent de l’introduction progressive de l’islam dans le quotidien banalisé et de ses conséquences délétères surmultipliées.

    Guy SAUVAGE

    http://ripostelaique.com/video-choc-le-scandale-des-nounous-musulmanes-voilees.html

  • Tout finit par se savoir!

    La bobosphère se rend compte que, comme pour Théo, Adama et ses frères sont des délinquants…

    La diversité ne déçoit jamais. Après les mises en examen de membres de la famille de Théo Luhaka pour détournement de fonds publics, c’est le grand retour en force de l’affaire Adama Traoré dans les dossiers des juges d’instruction. Adama, souvenez-vous, c’est ce jeune délinquant mort pour s’être lui-même essoufflé dans sa tentative d’échapper à un contrôle policier, en juillet dernier. Les merdias et le PAF avaient déroulé le tapis rouge au déferlement d’amour ayant suivi l’affaire (attaque de commissariat au bus bélier, tirs de mortier et de fusil, incendies de voitures…).

    http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/ce-que-l-on-sait-de-la-mort-d-un-homme-de-24-ans-lors-de-son-interpellation-a-beaumont-sur-oise_1555761.html

    Un décryptage un peu plus poussé révèle cette histoire sous un autre jour.

    http://www.valeursactuelles.com/societe/exclusif-lautre-verite-sur-laffaire-adama-traore-59738

    Au cœur de la nouvelle enquête judiciaire visant la famille Traoré: le grand frère Bagui. Déjà en cellule pour outrages et violences à l’égard de policiers municipaux, voilà qu’il se trouve en première ligne dans l’enquête concernant les tentatives d’assassinat sur les forces de l’ordre lors des émeutes.

    http://www.20minutes.fr/paris/2022075-20170228-adama-traore-frere-garde-vue-soupconne-avoir-tire-gendarmes

    Une crème, ce Bagui. Entre autres affaires judiciaires dans lesquelles il a traîné: extorsion, vol avec effraction, port d’une arme de sixième catégorie… Un parfait " grand frère " pour Adama qui affiche, lui, pas moins de dix-sept procédures à son compteur. On ignore si les Traoré sont forts en maths, mais ils ont déjà donné du fil à retordre aux statisticiens du commissariat de Beaumont-sur-Oise.

    Pour en revenir aux émeutes, la poussière déborde sérieusement du tapis et Le Parisien ne peut que constater les dégâts:

    "Douze gendarmes et un policier avaient été blessés par des tirs qui visaient le plus souvent les visages selon les éléments de l’enquête. Ils avaient été touchés malgré le port des gilets pare-balles et des casques. Signe de la violence des affrontements, un fourgon de gendarmerie, parmi ceux visés par les tirs, présentait environ 400 impacts de plombs. Trente-huit gendarmes ont déposé plainte pour tentative d’homicide".

    Quatre suspects ont déjà été mis en examen et incarcérés. Bien qu’activiste central dans ces débordements, Bagui n’est qu’un nom de plus sur la liste, probablement non exhaustive.

    Les merdias semblent avoir du mal à prendre en considération toutes les données de l’affaire. Il faut avouer que, comme avec Théo, elle prend une tournure pas très " vivre-ensemble ". Plus de tribune accordée à Assa Traoré dans Médiapart, quelle tristesse !

    Pourtant, la jeune femme a des choses à dire. Elle accuse la Justice de vouloir " étouffer l’affaire " et dénonce un " acharnement " à l’endroit de sa famille.

    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/02/28/un-frere-d-adama-traore-en-garde-a-vue-soupconne-d-avoir-tire-sur-des-gendarmes_5087100_1653578.html

    Il est vrai que ses amis de Beaumont se sont limités, grands sages, à un demi-millier de coups de feu contre les forces de l’ordre.

    Le comité de soutien de la famille a annoncé de nouveaux débordements, pardon une nouvelle mobilisation samedi. Gageons que cette fois encore, les " djeun’s " sauront faire montre de leur profonde humanité… en toute parcimonie.

    http://resistancerepublicaine.eu/2017/03/01/theo-adama-blagui-netaient-pas-des-heros-mais-des-delinquants-choc-pour-la-bobosphere/

  • Si vous êtes à Paris: voilà pourquoi vous devez être au Trocadéro!

    Une campagne écœurante, des médias abjects et... 101 traîtres. (Plus de 150, désormais)

    N'ayons pas peur des mots: Je suis absolument scandalisé, écœuré et révolté par la tournure que prend cette machination contre François Fillon, ulcéré de voir avec quelle facilité déconcertante les gens se laissent manipuler par les médias et quelques politiciens, révulsé par la lâcheté de ceux qui l'abandonnent.

    Parce qu'enfin, de quoi parle-t-on? François Fillon n'a pas commis de meurtre, il a juste employé, moyennant rémunération, son épouse et deux de ses enfants. Absolument rien d'illégal et jusqu'à preuve du contraire, il est présumé innocent. Rien d'illégal, mieux une situation qui était connue de tous ceux qui pouvaient avoir la curiosité de s'intéresser à ce genre de chose.

    En Juillet 2014, le journal Mediapart sortira la liste exhaustive des députés qui emploient des membres de leur famille. Pensez-vous que cela, à l'époque, ait révolté qui que ce soit? Non. Il faudra deux ans et demi de plus pour que Le Canard sorte opportunément "l'affaire" de manière si tendancieuse que le lynchage et la machine à donner des baffes se mirent en route au quart de tour. Il est vrai qu'entre ces deux parutions, Fillon s'était porté candidat, remportait haut la main la primaire de la droite et du centre et devenait, de l'avis général, le très probable successeur de Présiflan. Il est vrai qu'entre temps, un produit marketing parfaitement élaboré, Emmanuel Macron, devenait le chouchou des médias (plus de 36 couvertures de magazines en 2 ans) et que parmi ces nombreux médias, la plupart est aux mains de personnages qui lui ont apporté officiellement soutien et financement.

    Alors il est vrai que François Fillon, dans cette affaire, aura plutôt mal assuré sa défense et commis des erreurs de langage qu'il paie cher aujourd'hui. Je ne lui tiens pas rigueur pour sa sortie sur de Gaulle visant Sarkozy, une pique on ne peut plus classique pendant une campagne électorale. Je ne lui en veux pas non plus lorsqu'il déclara que si il était mis en examen il renoncerait. Cette éventualité était pour lui, comme pour énormément de gens, tellement improbable qu'il ne pouvait donner d'autre réponse à la question que lui posa un journaliste perfide. Aucun de ses "amis" politiques ne pouvaient imaginer que pour cette histoire Fillon pourrait être éventuellement mis en examen, alors comme un seul homme ils rangèrent tous derrière lui. A la gamelle!

    Mais la machine à détruire Fillon continua son œuvre. Et rétroactivement, les propos de Fillon lui explosent en pleine tronche. Pour le plus grand bonheur des médias, du camp Macron et de ceux que je qualifie aujourd'hui de lâches et de traîtres, ceux qui l'abandonnent honteusement aujourd'hui.

    Contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, ils ne sont pas si nombreux? 101 à l'instant. Mais 101 noms qui comptent dans le landernau politique. Alors, on met en scène outrageusement ces déjections défections, le journal Libération en tenant un décompte en temps réel, BFM et France 2 itou. Et tout est fait pour que l'on fasse croire au lambda que l'affaire est entendue, que Fillon est foutu. Un sondage IFOP le donne à 23,9%, juste derrière MLP et 4 points devant Macron, le sondage est occulté par tous les médias. Un autre sondage le donne 3ème à 19 % - ce qui compte tenu du lynchage est une belle performance - et tous les médias en font état, Ruth Elkrief constatant non sans quelque malice que Fillon "aura beaucoup de mal à continuer".

    Et toujours ces médias qui constatent que Fillon "est plus que jamais dans la tourmente et lâché de toutes parts" mais qui occultent que celui-ci continue d'engranger de très nombreux parrainages, 738 au 1 mars, 1 155 aujourd'hui, soit 417 de plus depuis la fameuse déclaration de Fillon du 1er mars. Selon BFM, Alain Juppé "engrangerait" les parrainages... Il en a un et un seul aujourd'hui!

    Et encore ces médias qui passent quasiment sous silence les protestations de dizaines de magistrats et de juristes qui sont scandalisés par la façon avec laquelle l'enquête est conduite et qui préfèrent donner la parole au syndicat de la magistrature ou au président d'Anticor!

    Et revenons à ces lâches qui se cherchent une autre gamelle. Ils reprochent à Fillon de ne pas respecter sa parole et sont prêts à soutenir maintenant un homme qui a été par le passé condamné. Ils lui reprochent de vouloir faire de la manifestation de dimanche une marche contre la justice. Bande d'hypocrites dont les propos sont montés en épingle par les médias, ces mêmes médias qui oublient de dire que c'est le président des Républicains, Bernard Accoyer qui est à la manœuvre en envoyant SMS et emails aux adhérents des messages les conviant à cette manifestations; j'en ai reçu 3 depuis le début de l'après midi! Ces 101 lâches, jouant les vierges effarouchées, foulent au pied, en faisant défection, les résultats de la primaire, la présomption d'innocence et, tant qu'à faire, oublient que Fillon bénéficie de l'immunité parlementaire, immunité constitutionnelle prévue justement pour éviter ce genre de situation. 101 lâches sur 230 000 adhérents à jour de leur cotisation.

    Tout aura été fait et superbement fait pour que Fillon ne puisse pas se présenter et, mieux encore, pour que la droite se divise. Sachant que, comme la gauche, quand il s'agit de se diviser dans l'adversité au lieu de se rassembler, nos politiciens sont champions du monde.

    François Fillon, en acceptant que se tienne cette manifestation, a pris un risque énorme: Si elle est un succès, ce sera tout bénef. Si c'est un échec - gageons que les médias s'emploieront à la faire passer comme tel - il est définitivement cuit.

     

    C'est bien pour cela qu'il faut se mobiliser en masse et y aller.

    Non seulement pour la mettre profond (oups!) aux 101 lâches du jour, aux médias mais aussi aux trop nombreux Français qui sans chercher à savoir se font manipuler dans les grandes largeurs.

    Je ne sais quelle sera l'issue de toute cette histoire mais j'ai une certitude: cette campagne présidentielle laissera un goût très amer, du dégoût. Voilà qui n'est vraiment pas bon pour la démocratie.

    Au fait, qui a donc la responsabilité de préserver la démocratie et siffler la fin de la récré quand celle-ci est en danger?... Je vous laisse deviner.

    Folie passagère 3468.

    http://corto74.blogspot.fr/2017/03/une-campagne-ecurante-des-medias.html

  • Adieu ma France Libre: la guauchiasse ma tuer.....

    Sur les ruines de la démocratie

    Chacun se prononce selon ses opinions personnelles: complot politique manigancé de A à Z ou indépendance de la justice? Il ne m’appartient pas d’entrer dans cette discussion. Mais un constat objectif s’impose à tout le monde: les " fuites " dans la presse, au moment le plus opportun  et décisif du début de campagne, sur des faits remontant à des années, ont entraîné une fantastique curée médiatique et jusqu’à l’annonce fatale de la mise en examen.

    L’opération de déstabilisation de la candidature de François Fillon a d’ores et déjà largement atteint son but. Une manœuvre souterraine, qu’on le veuille ou non, à bel et bien abouti à fausser le déroulement du suffrage universel, donc de la démocratie. Cela, même le plus obtus des idéologues ne peut le nier car ce sont les faits.

    Et franchement, dans ces conditions, je ne vois pas quelle peut être la valeur de l’élection présidentielle quel qu’en soit le résultat. Un chef de l’Etat a pour but de rassembler. L’élection de 2017 résultera d’une manœuvre souterraine, obtenant l’éviction du candidat de l’opposition, représentant la plus grande part de l’électorat et ayant vocation à assumer l’alternance.

    Le candidat issu d’un vote trafiqué sera privé de légitimité. Il ne pourra en aucun cas, dans ces conditions, prétendre au titre de " président de tous les Français ". Il deviendra quoi qu’il arrive la cible de toutes les souffrances, des haines, des frustrations d’un peuple, et vivra comme un fantôme pourchassé, terrifié, errant dans son Palais maudit. C’est pourquoi, face à des élections présidentielles otages d’une tricherie, je compte profondément sur les élections législatives, qui doivent se dérouler indépendamment d’une élection présidentielle, de facto frappée de nullité, pour faire émerger une majorité politique, peut-être une majorité nouvelle, recomposée, d’hommes et de femmes de tout bord désireux de sauver la France, un gouvernement et un Premier ministre puissant dont la tâche, adossé à cette majorité, sera de redresser la France à l’image des grands premiers ministres de notre histoire qui ont émergé lors des crises menaçant la survie de notre pays, les Waldeck Rousseau, Clemenceau, Poincaré, de Gaulle (1943-1946), 1958.

    Je sais que cela n’est pas évident, remettant en question les schémas de " toute puissance élyséenne " dont nous sommes intoxiqués depuis des décennies. Mais il faut prendre acte de la réalité d’une déchéance présidentielle, déchéance de l’élection présidentielle, et adapter nos modes de pensée, d’action et d’espérance. Me comprenez-vous?

    Maxime TANDONNET

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    Assassinat politique: les mots prononcés par François Fillon, lors de sa conférence de presse qui faisait suite à l’annonce de sa convocation par les juges pour être mis en examen ne sont pas excessifs. Car cet assassinat n’est pas celui d’un homme, mais de la démocratie française. La théorie du complot n’est pas ici de mise. La question n’est pas de savoir s’il existe une officine mystérieuse qui tire les ficelles de la manœuvre, ni d’accuser les différents acteurs du processus en cours (presse, medias, magistrats). Il suffit de constater les faits en toute impartialité : à la suite de fuites ou de dénonciations destinées à nuire au candidat Fillon, une campagne extrêmement virulente s’est déclenchée, suivie de procédures judiciaires, dont l’effet est de compromettre ses chances d’élection.

    Les faits sont là, qu’il faut avoir le courage et la lucidité de reconnaître: à quelques semaines de l’élection présidentielle, une opération de déstabilisation de la campagne de François Fillon, sur la base de faits qui remontent à des années et qui ont été ressortis opportunément à la veille du scrutin,  est peut-être en train de réussir.

    La destruction par le scandale de la candidature de François Fillon, à quelques semaines du scrutin, est sans aucun précédent historique dans l’histoire de la démocratie française. C’est ainsi que la victoire politique d’un camp, celui des républicains modérés, qui avait jusque-là vocation à prendre la relève en assumant l’alternance, se voit menacée par une opération souterraine. C’est bel et bien le suffrage universel et la démocratie qui se voient ainsi dynamités.

    Fillon en appelle aujourd’hui au peuple et à la résistance. Certes mais les résistances sont en général le fait de minorités animées par l’audace, le courage et la lucidité. Or, l’étiquette maudite de " mis en examen ", si elle était confirmée, semble difficile à surmonter au regard d’un corps électoral aisément influençable par l’air du temps et les messages médiatiques. Tout dépendra du caractère et de l’intelligence de ce peuple. Nous en saurons davantage dans deux mois.

    Nous vivons le paroxysme d’une crise de la démocratie française, dans une nation en plein chaos mental, déstabilisées par les attentats terroristes, le chômage de masse, la désintégration sociale, le discrédit de la politique.

    Quelle peut-être la légitimité du futur chef de l’Etat élu à la faveur d’un gigantesque scandale et d’un assassinat politique ? Les deux favoris actuels des sondages se trouveraient à l’Elysée dans une situation intenable. La candidate lepéniste, quoi qu’elle fasse, en dépit de ses contorsions pour gagner une respectabilité, n’échappera pas à l’histoire ni à l’identité de son parti, à son rejet viscéral par au moins deux-tiers de la population. Quant à l’autre, M. Macron, porté par une fantastique bulle médiatique, à moins de 40 ans, jamais élu, sans expérience de l’Etat ou presque, dépourvu de ligne et de troupes politiques cohérentes, il risque de déchanter tout aussi vite et de devenir, en un rien de temps, à son tour, le parfait bouc émissaire de la nation. Ni l’un, ni l’autre, ne sont en mesure de disposer d’une majorité stable à l’Assemblée nationale, sans laquelle le pays est ingouvernable et le chef de l’Etat réduit à la figuration. Les conditions de leur élection, à la suite du scandale ayant frappé M. Fillon, ne pourront qu’aggraver leur impuissance et leur fragilité. Et même M. Fillon, s’il est élu malgré tout, grâce à la faiblesse intrinsèque des candidatures adverses, devra surmonter dès le départ le handicap d’une image gravement ternie.

    Il est temps d’ouvrir les yeux ; le présidentialisme à la française, cette grande illusion d’un seul homme incarnant la puissance publique, otage des crises d’hystéries, des scandales, de la propagande médiatique, est désormais à l’agonie. Nous l’avions constaté depuis 2000 et surtout avec la présidence Hollande. L’actualité le confirme. Les politiques sont tellement attachés à leur rêve de prestige sous les ors de l’Elysée qu’ils ne parviennent pas à l’admettre. Aujourd’hui, la démocratie française est à refonder sur des bases nouvelles, celle d’un Premier ministre puissant et responsable, conformément au texte – bafoué – de la Constitution de 1958, à la tête du gouvernement de la France, adossé à une majorité parlementaire, un nouveau Waldeck Rousseau, Clemenceau, Poincaré, de Gaulle (1943-1946 et 1958), Pinay, PMF… L’enjeu essentiel, désormais, sur le champ de ruines de la démocratie française, n’est plus celui de la présidentielle. Il est celui des législatives et de l’émergence d’une majorité d’alternance, solide et déterminée, indépendamment des présidentielles fracassées, d’où naîtra le futur gouvernement de la France. Encore faut-il que le peuple, dans la tourmente actuelle et le chaos politique, conserve sa lucidité pour permettre à une telle majorité d’émerger.

    https://maximetandonnet.wordpress.com/2017/03/02/sur-les-ruines-de-la-democratie/

  • "Brillante" à gros pognon, la femme de Hamon!

    Portrait de la femme de Benoît Hamon, vainqueur de la primaire de gauche ce dimanche soir.

    Elle n'est pas encore aussi connue que Penelope Fillon mais nul doute qu'on devrait parler d'elle à l'avenir. La femme de Benoît Hamon se nomme Gabrielle Guallar et vit loin de la scène politique. Et l'ex- président des jeunes socialistes s'en félicite.

    Une discrétion voulue par celle qui travaille au secrétariat général de LVMH ( propriétaire du Parisien), en tant que responsable des affaires publiques. Gabrielle Guallar est une «première de la classe», diplômée de Sciences Po Paris – en tant que major de sa promotion, et du Collège de Bruges, sorte d'ENA européenne, dont elle est sortie avec la mention «très bien» selon le Figaro Madame. «Je suis très fier que ma femme soit cent fois plus diplômée que moi», confiait d'ailleurs récemment Benoît Hamon sur le plateau de l'émission «Punchline», sur C8.

    «Au-delà du fait que la communication au sein de LVMH est très maîtrisée, Gabrielle est une femme naturellement très discrète», confie encore Benoît Hamon. «Elle n'a jamais voulu jouer un rôle public en politique et, à vrai dire, je ne lui ai jamais demandé de le faire» précise le socialiste frondeur. Benoît Hamon, qui dresse lui même le portrait de sa femme dans cette interview au Figaro Madame, souligne «qu'à part ses potes, personne ne la connaît. Elle n'est jamais venue dans ma circonscription, elle n'est jamais venue dans mes meetings. Tout cela s'est fait très naturellement» ajoute-t-il. «Pour l'instant on reste tous les quatre (avec leurs deux filles, NDLR), comme d'habitude», avoue le père de famille.

    Elle lui joue du piano (pipo?)

    Le couple qu'il forme avec Gabrielle Guallar se veut à contre-courant de la tendance actuelle de la «peopolisation» des politiques. Le candidat à la primaire de la gauche a ainsi refusé de participer à l'émission de Karine Le Marchand, «Une ambition intime». Karine Lemarchand avait même décrié cette décision sur l'autel des fonctions de sa femme chez LVMH pour l'animatrice.«Insinuation scandaleuse», avait alors précisé l'équipe de campagne du candidat socialiste.

    Seul vrai indice sur la complicité qui lie le couple : «Elle me joue souvent du piano, c'est ce qui m'apaise le plus» finit par révéler un Benoît Hamon, aussi discret sur sa vie privée que sa femme. Le dirigeant socialiste, vainqueur de la primaire socialiste, disait mardi dernier que sa compagne se montrerait peut-être «après dimanche (29 janvier, ndlr), si je sors gagnant». La victoire de ce dimanche risque donc d'obliger Mme Hamon à sortir de l'ombre.

      laparisienne.com

    LVMH une des plus grandes sociétés françaises de LUXE, donneur d'ordre de la petite société LOGO, fabricant de lunettes depuis 1896 à Morez qui, depuis septembre 2016 est en liquidation judiciaire avec 172 salariés!

    Et qui est à la tête de LVMH? Gabriella GUALLAR ! La femme de Benoit HAMON dont il se garde bien de parler et avec qui il ne s'affichera pas, étant en pleine campagne présidentielle, lui, l'homme de gauche, l'homme du petit peuple?..lui qui a refusé une émission sur M6 car il devait parler d'elle, ce qui aurait pu contrecarrer ses ambitions.

    Tout le monde a le droit d'être brillant et de bien gagner sa vie mais il ne faut pas faire de politique et surtout prétendre vouloir aider les plus démunis quand on partage la vie de quelqu'un encore plus riche que Madame FILLON?..et qui n'hésite pas à faire fermer une petite usine?. pour continuer à faire du grand LUXE., sans aucun regret.

     

  • Ce gros trou dans le programme économique d’Emmanuel Macron

    Une partie de la presse accueille le programme économique d'Emmanuel Macron de manière flatteuse. À y regarder de plus près, il y manque l'essentiel.

    Les preuves de l’inimitié qui lie la gauche à l’économie en général et aux réalités quotidiennes en particulier sont légion. Mais en ces temps d’élection présidentielle, avec le risque toujours plus fort de voir un(e) Président(e) élu(e) sur un programme économique étatique, il est utile de les décortiquer. Ainsi en est-il du programme économique d’Emmanuel Macron, que l’Obs s’empresse de présenter, avec comme introduction flatteuse et un peu rapide: " fini le flou ".

    Sans doute l’Obs se force-t-il de parler chiffres, car il s’agit de son candidat fétiche. Mais tout de même, dans ce programme, ne manque-t-il pas justement l’essentiel? Est-ce l’Obs qui n’y attache aucune importance? Ou est-ce le candidat qui n’en parle pas? Quoi qu’il en soit, ce déséquilibre est encore une fois symptomatique du pathos de la gauche française (les Gracques exceptés)…

    Des économies chiffrées mais sans aucun détail sur les moyens d’y parvenir

    S’engager à réduire la dépense publique de 3 points de PIB en cinq ans, soit 60 milliards d’euros d’économies (" par rapport à la hausse naturelle des dépenses " n’oublie-t-il pas toutefois d’ajouter) c’est formidable, et c’est sans doute un minimum.

    Mais le plus important n’est-il pas la façon de s’y prendre? Comment en effet réduire le train de vie faramineux et asphyxiant de l’État sans générer du chômage supplémentaire, des émeutes de fonctionnaires dans la rue, voire une chute de la qualité des services publics? Emmanuel Macron qui ne souhaitait pas citer, ni même s’engager, sur des chiffres consent à le faire.

    Mais là n’est pas la difficulté. Chacun sait que le diable se cache dans les détails. Et des détails de cette ampleur-là méritent un peu plus qu’une profession de foi, fût-elle agrémentée de nombres. Par quel miracle l’un des membres d’un gouvernement qui n’a vraiment pas brillé par ses économies (hausse des impôts concomitante à une hausse de la dette sans qu’aucun résultat économique ne s’améliore par ailleurs !) pourrait-il sauver de telles sommes? Les citoyens sont en droit d’exiger de telles explications.

    Une baisse de la fiscalité mais sans aucun détail sur les moyens de la compenser

    Il en est exactement de même sur les engagements du candidat Macron quant à la baisse de la fiscalité. La précision des données chiffrées qu’il nous sert (fiscalité sur les entreprises qui passerait de 33,3% à 25%, volume de la baisse des impôts sur les ménages de 10 milliards, etc.) n’a d’égal que le vide absolu concernant la façon dont ces baisses seront absorbées et/ou compensées par l’État. Compte tenu de la situation de l’Hexagone, maintenir un pareil flou sur de telles promesses est tout simplement indécent.

    Aucun changement en matière de social

    Il y a certes un progrès puisque le candidat Macron, en lieu et place d’ajouter au concert de promesses en tout genre, s’engage seulement à maintenir la protection sociale existante. Mais tout de même, celle-ci n’est-elle pas devenue ruineuse? Le spectre de la faillite de la Sécurité sociale ne serait-il qu’une affabulation d’esprits mal tournés? Le fait que la France représente 15% des transferts sociaux de la planète mais seulement 3,5% de son industrie et 1% de sa population ne mériterait-il pas qu’une large part du programme économique se consacre à la façon d’assurer dans le temps un écart aussi vertigineux?

    Or, là non plus, le candidat n’entre pas dans les détails et se cantonne aux aspects positifs de ses engagements. Encore une fois, faire plaisir avec des promesses ne constitue pas une preuve de respect des citoyens. Il s’agit maintenant de proposer une politique, en toute transparence, afin d’interrompre autant que faire se peut le déclin économique de notre pays.

    Éducation et gouvernance par-dessus la jambe

    L’Obs ou le candidat Macron ne s’étalent pas sur ces deux domaines, à croire que cela n’est pas important. Le recul régulier et solide de la France dans les classements internationaux de type PISA, les problèmes relatés un peu partout concernant le vrai niveau des élèves sur les fondamentaux, la pénurie de certaines formations professionnelles, tout cela ne mérite-t-il pas la meilleure attention?

    Et quid de la relance de notre compétitivité économique?

    Aucun chapitre n’est consacré à ce domaine (et ce n’est semble-t-il pas la faute de l’Obs), ce qui est, avouons-le, totalement renversant. Le déclin français ne manque pourtant pas de momentum, et chaque année les comparatifs macro-économiques nous le rappellent, que ce soit en PIB per capita, en nombre de chômeurs, en nombre de citoyens sous le seuil de la grande pauvreté, en parts de marché industriel, etc.

    Dans un pays en sérieuse difficulté, ne pas prévoir ce volet est tout simplement scandaleux. Pourquoi? Parce que c’est le domaine qui permet à lui seul la réalisation de toutes les autres promesses. Sans une amélioration de nos résultats économiques, il nous sera impossible de conserver le même niveau de protection sociale (que nous nous offrons déjà en empruntant !).

    Sans une amélioration de notre compétitivité, nous ne pourrons pas réaliser dans des délais normaux et à un coût non prohibitif les économies sur le train de vie de notre État obèse. Sans une amélioration de notre tissu industriel et de nos positions sur les marchés les plus dynamiques, nous ne pourrons pas briser la spirale négative qui frappe notre nation: échec scolaire, échec professionnel, chômage, précarité et même délinquance…

    La gauche toujours aussi étrangère au monde des entreprises

    C’est tellement risible, c’est tellement grotesque. Et pourtant, c’est tellement vrai: la gauche n’a toujours pas assimilé d’où vient l’argent. Pour elle, le revenu disponible, la richesse, en un mot, le gâteau à se partager est à l’abri de la concurrence internationale, et de la lassitude des entrepreneurs qui prennent des risques pour le gagner (et qui peuvent aller voir ailleurs).

    La gauche en est encore à une époque où les frontières sont fermées, les choses sont stables, les riches sont riches, les pauvres sont pauvres, et où il n’est que question d’arbitrer, de transférer, de répartir. Mais cette époque du planisme est terminée. La taille du gâteau disponible ne cesse de diminuer. Sans la remise en marche de la compétitivité de nos entreprises, le pays ne pourra que poursuivre son appauvrissement relatif (la planète s’enrichit, pas la France) et constater jour après jour l’implosion de son tissu social.

    Pour quelle raison ne serions-nous pas capables d’engager les réformes ad hoc comme l’ont fait plusieurs pays autour de nous? La Suède, pour prendre l’exemple d’un pays épris de protection sociale et d’équité, ne l’a-t-elle pas fait avec succès?

    De toute évidence, en n’abordant pas les problèmes structurels de l’Hexagone, le programme économique d’Emmanuel Macron se positionne dans la droite ligne social-démocrate française, celle qui nous a tant fait de mal depuis une trentaine d’année par son rejet des solutions libérales. Quant à l’Obs, le fait qu’il commence son article par "fini le flou" est si cruellement révélateur

    Par Claude Robert.

    https://www.contrepoints.org/2017/02/25/282096-gros-trou-programme-economique-demmanuel-macron