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femme - Page 7

  • Au secours!

    journée aux urgences de Poissy: vive la diversité!

    Avant d’entamer ma bafouille autour de certaines choses vues, je tiens à planter le décor: les urgences de l’hôpital de Poissy – Centre Hospitalier Intercommunal Poissy/Saint-Germain-en-Laye, exactement. Cet hôpital se trouve au cœur d’un de ces quartiers bucoliques que nous vantent les progressistes, lesquels s’interdisent toutefois d’y vivre pour des raisons qui n’ont rien à voir avec celles que les vilains petits canards racistes invoquent… évidemment!

    Le quartier en question – La Coudraie – a même connu son heure de gloire artistique, puisqu’il a servi de décor à un film du réalisateur français Jacques Audiard, récompensé entre autres d’une palme d’or au festival de Cannes: " Dheepan ". Un film qui, pour n’avoir pas exalté le bonheur de ces lieux enchanteurs, a reçu de la part de la presse bien-pensante de sévères réprimandes. Ainsi, les inénarrables Inrockuptibles se sont irrité le gosier face à ce tableau si noir d’une diversité qu’ils veulent à toute force heureuse, évoquant avec ironie une: "peinture délirante d’une cité française proche du New York 1997 de Carpenter, entièrement aux mains de gangs de dealers qui guettent tels des snipers-sentinelles du haut de barres d’immeuble/miradors. Heureusement que Dheepan est là pour nettoyer la racaille au Karcher".

    Mais je m’égare. Revenons à nos moutons…

    Jeudi 15 août, à la suite d’une chute bête comme nous en avons tous connu, une amie a été accompagnée par les pompiers aux urgences de l’hôpital de Poissy, me demandant dans l’intervalle de l’y rejoindre pour ensuite la ramener chez elle. Les urgences de l’hôpital de Poissy, il faut vous le dire, chers amis lecteurs, provoquent des sueurs froides à tous ceux qui les ont fréquentées. Car là-bas c’est le règne de la diversité la plus décomplexée et il n’est pas rare d’y croiser de longues barbes et des hijabs en veux-tu en voilà, avec la bienséance qui les caractérise!

    Sauf que je ne m’attendais pas à ce que le personnel – clamant pourtant à longueur de banderoles son désarroi et son intérêt pour les patients – suive la route tracée par sa "clientèle" majoritaire.

     

     

    En français dans le texte, la personne que j’assistais dans cette épreuve que sont, hélas, les urgences françaises, souffrait terriblement au niveau de son genou gauche, sur lequel elle était malencontreusement tombée dans sa chute.

    Voici qu’après un certain temps arriva un médecin –lui-même de la diversité–; il ausculta sa patiente, l’envoya à la radio, revint, toujours après un certain temps, la voir, tandis que les urgences, ce soir-là, n’étaient pas trop encombrées, même si l’on entendait gémir de douleur des patients laissés là sur des brancards et sans aucun mot de réconfort. Là, le médecin nous dit que nous pouvions y aller et qu’un Doliprane ferait l’affaire. Devant l’impossibilité pour mon amie de mettre le pied par terre, je suggérai au praticien qu’il serait peut-être judicieux de lui procurer au moins une attelle. Ce qu’il accepta, après une hésitation qui me fit douter de ses compétences, je le confesse.

    Et c’est là que ça devient formidable…

    Une infirmière, plus occupée à plaisanter et minauder avec ses collègues masculins que faire ce pour quoi elle était payée – je l’observais depuis un certain temps, à accomplir des allers et retours sans but dans le couloir –, arriva en traînant des pieds et frappant par jeu lesdits collègues avec l’attelle. Mon amie, toujours en proie à la douleur physique, je lui dis, devant l’infirmière occupée à lui mettre son attelle: "Si tu souffres trop on reste ici".

    L’infirmière en question me balance alors, avec le ton de la Grosse Bertha crachant le feu de l’enfer: "Excusez-moi mais ce n’est pas vous qui décidez!".

    Moi de lui répondre qu’on ne laisse pas partir comme ça une patiente en état de souffrance, qu’ici c’est un hôpital, me semble-t-il".

    Déjà, vous vous calmez!" se met-elle à grogner, faute d’arguments valables à m’opposer. Et de monter en puissance, de plus en plus menaçante, agitant violemment les bras pendant qu’elle éructe, reprochant à mon amie d’avoir refusé de prendre un Doliprane pour la soigner – un Doliprane aurait-il la vertu de soigner? Jusqu’à ce que je la menace à mon tour d’appeler le commissariat si elle continue ses invectives et ses gestes dignes d’une recrue des cités environnantes…

    Soudain, tandis que deux mâles de la diversité, eux aussi employés de l’hôpital, surveillaient la scène avec le regard mauvais comme il faut, j’ai décidé de laisser tomber car je savais par avance que j’avais tout contre moi et que je risquais de me faire démolir le portrait au moindre geste suspect, ainsi qu’une condamnation en bonne et due forme…

    Avant de partir, j’ai quand même pris le temps de dire à la furie qu’elle avait raison, que j’étais un "imbécile" mais que je n’en resterai pas là, même si je savais par avance qu’elle jouirait d’une totale impunité en cas de plainte. Au fait, m’aurait-elle parlé sur ce ton si j’avais porté une djellaba et mon amie un niqab? J’en doute…

    Dernier point: sur la fiche de sortie de mon amie, il était écrit qu’elle n’était pas accompagnée. C’était faux bien sûr, mais on n’avait plus la force de se frotter à ce petit monde et lui signifier son incompétence.

    Le lendemain, nous sommes allés dans une clinique privée où l’accueil et la compétence, justement, étaient plus notables! Bilan: une IRM – imagerie par résonance magnétique – a été programmée car, selon un avis médical avisé cette fois, ce pourrait être plus grave qu’un simple bobo ne nécessitant qu’un Doliprane. Les ligaments pourraient être touchés, toujours selon le praticien de la clinique. Au fait, l’hôpital de Poissy possède tout le matériel nécessaire pour faire passer une IRM!

    Je tiens aussi à préciser que j’ai fréquenté plusieurs autres urgences d’hôpitaux publics français et que je n’avais, jusqu’à présent, jamais été confronté à une pareille épreuve. Je suis aussi conscient de tout le travail accompli par le personnel soignant en général. Mais les urgences de Poissy sont décidément fidèles à leur déplorable réputation…

    Ghislaine Dumesnil, avec son édifiant témoignage – "Mahomet au volant, la charia au tournant" –, nous avait déjà alertés sur l’atmosphère islamique au sein des transport en commun; nous savions que l’Éducation nationale préférait l’exotisme aux faces de craie ; nous savions ce qu’il en était des tribunaux – où le Blanc est ontologiquement coupable tandis que la diversité bénéficie presque immanquablement de circonstances atténuantes – ; nous n’ignorions pas, notamment à travers le mouvement des Gilets jaunes, que les forces de l’ordre avait comme consigne de cogner plus volontiers sur le peuple réel de France que les hordes des cités; nous constations que les migrants avaient plus de droits que le pauvre clochard visage pâle, juste bon à crever dans la rue, etc. En sera-t-il de même pour la Santé, pleine d’empathie pour l’Autre et de mépris pour l’Autochtone? Question brûlante et non moins effrayante.

    Malgré toutes ces preuves, les progressistes montent sur leurs ergots parce que nous autres, Français de cœur, nous révoltons contre cet état de fait. Nous avons simplement peur de voir notre mode de vie anéanti par de sombres volontés destructrices qui fantasment un monde sans identités ni frontières ; un monde qui n’est qu’une promesse de chaos, comme ces urgences où l’on se défoule sur les proies faciles, à savoir nous, les Blancs! Attention toutefois: "La peur peut faire faire des choses bien plus dangereuses que la colère" (Bernardin de Saint-Pierre).

    Charles Demassieux

     

  • Un logement vide pendant les vacances peut être squatté!

    Elle rentre de vacances et trouve un migrant installé chez elle

    Clermont-Ferrand:

    Un "Tanguy" indésirable s’incruste dans un appartement de Clermont-Ferrand pendant les vacances de la locataire

     […]

    Ce lundi matin, après deux semaines d’absence, une jeune femme se présente l’esprit léger devant son appartement de la rue Philippe-Glangeaud. Elle découvre alors que la porte a été fracturée. Et qu’un homme se trouve tranquillement à l’intérieur.

    La trentenaire prévient aussitôt la propriétaire du logement, qui alerte elle-même les policiers. L’intrus est interpellé dans la foulée. Dans ses poches, des bijoux appartenant à l’occupante régulière des lieux sont saisis.

    Pris avec un portable volé

    Cet Ivoirien de 18 ans avait en fait profité des vacances de la locataire pour s’installer sur place, avec ses oreillers et sa couette personnels. Le jeune homme était également en possession d’un smartphone haut de gamme volé à une passante, le 29 juin, place de Jaude.

     

     

  • Eric Woerth: son guide vient à la rescousse et diffuse d'autres photos

    Par Auteur Amaury Bucco

    Moqué sur les réseaux sociaux pour une photo d'alpinisme, Eric Woerth a démenti tout montage et livré à Valeurs actuelles sa version des faits. Son guide de haute montagne, auteur de la photo, s'est également confié à nous en nous fournissant d'autres photos de l'ascension du député.

    Depuis 24 heures, les détournements et parodies se succèdent sur les réseaux sociaux. Ce lundi 12 août, Eric Woerth publiait sur Twitter une photo de lui en train de redescendre l'aiguille d'Argentière, par le glacier du milieu, dans le massif du Mont-Blanc, prise le premier week-end d'août. Or, plusieurs détails avaient frappé les internautes et discrédité la prouesse sportive du député. Notamment la présence, en bas de la photo à droite, de deux hommes debout sur la même pente, mais aussi l'inclinaison de sa lanière de parqua.

    Conclusion pour les internautes: ce n'est pas tant la pente qui est raide, que l'angle de la photo qui donne cette impression. Eric Woerth aurait tout simplement voulu en jeter plein la vue à la twittosphère par un grossier tour de passe-passe visuel: preuve supplémentaire de l'avilissement des hommes politiques.

     

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    Contacté par Valeurs actuelles, l'intéressé dément tout trucage: "La vérité c'est que c'est tout bêtement une photo de montagne. Je ne me mets pas en scène, c'est juste une photo de moi!". Actuellement en vacances à Chamonix, ce passionné d'alpinisme détenteur du niveau “5 sup” en escalade, s'étonne de l'emballement médiatique.  Ça fait quarante ans que je pratique ce sport, et depuis trois ou quatre ans, une fois par an, je partage une photo de cette passion sur Twitter pour dévoiler une part importante de ma personnalité. L'année dernière, j'avais publié une photo toute aussi impressionnante des Grandes Jorasses. Personne n'en avait parlé!".

    Concernant les personnes debout, dans le coin inférieur droit de la photo, l'ex-ministre se souvient d'elles. "Nous avons aidé ces deux grimpeurs à descendre. Ils étaient plus jeunes et plus rapides que nous. Leur position debout s'explique par l'inclinaison de la pente. Le glacier du milieu de l'aiguille d'Argentière, dispose d'une pente très raide sur 300 à 400 mètres, où je me trouve lors de la prise de la photo. Ce qui n'est pas le cas 150 mètres plus bas, où marchent les deux silhouettes". Un montage? Eric Woerth balaye donc l'hypothèse: " Il ne s'agit pas d'un selfie! C'est mon guide qui a pris la photo avec son téléphone. Sur le moment je n'ai pas vu qu'il prenait le cliché".

    En rouge le glacier du milieu emprunté par Eric Woerth avec son guide

    Pas de quoi pour autant gâcher les vacances du député, même si de nombreux amis l'ont appelé pour lui faire part de l'emballement des réseaux sociaux. "Je lis très rarement les commentaires de mes tweets. Ce qui m'inquiète en revanche, ce sont tous ces esprits tordus et ces thèses complotistes qui circulent sur les réseaux sociaux dès que la vérité est hors-norme. En détournant ma photo, ont créé du mensonge. Ce mécanisme est assez effrayant".

    Pas de quoi non plus amoindrir son amour pour la montagne et l'alpinisme, en partie transmis par son père, randonneur chevronné. "J'aime l'esprit de cordée, le rapport à la nature et l'effort. Mais j'ai aussi un très grand respect pour les hommes et femmes de montagne. Il faut une sacrée dose de courage et d'énergie".  

    Egalement contacté par nos soins, son guide, Jean-Franck Charelet, confirme les dires du député, tout en concédant que l'angle puisse être accentué, du fait de sa propre position sur la pente lors de la prise du cliché. D'où l'impression d'une pente très raide. "C'est un classique en montagne. Les réactions épidermiques des réseaux sociaux traduisent une méconnaissance totale de l'alpinisme. Et un très, très mauvais esprit". Guide d'Eric Woerth depuis une dizaine d'année, Jean-Franck Charelet lui sert aussi de photographe à l'occasion, comme en témoigne les autres clichés de cette même journée. On y voit l'homme politique au sommet de l'aiguille d'Argentière, puis lors de sa descente.

    "Eric Woerth est un excellent alpiniste qui a fait nombre de grandes ascensions telles que l'Eiger, le Cervin, les Grandes Jorasses, la Verte, les Drus, les Aiguilles du Diable... a écrit Jean-Franck Charelet sur son compte Facebook, pour couper court à la polémique, alors qu'il marche actuellement en Italie.  C'est dire si au cours de sa carrière d'alpiniste il s'est trouvé dans des lieux autrement plus impressionnants que celui de la photo. Je suis très étonné que cette simple photo ait suscité tant de commentaires critiques et ironiques de la part d'internautes et d'alpinistes". 

    Des cons, jaloux et incompétents!

  • Macronesse veux plus ressembler à un vieux pruneau...

    Quand je mets pas de photo pour illustrer, c'est que j'ai peur de vomir en relisant mon article!

     

    La femme à macrouille aurait passé trois heures au bloc, avant de partir en vacances avec son mari.

    Ce n’est pas une cliente comme les autres qui serait arrivée à l’hôpital américain de Paris, mardi 16 juillet dernier. Comme le révèle Closer, Brigitte Macron aurait subi une importante opération de chirurgie esthétique avant la coupure estivale.

    L’opération avant Brégançon

    L’épouse du président de la République se serait d’abord entretenue pendant une heure avec un éminent et médiatique chirurgien esthétique, comme l’explique la revue people, avant de revenir le lendemain, le 17 juillet.

    Escortée par deux voitures et quatre gardes du corps (aux frais de la République, bien sûr!) , la dame aurait alors pris le chemin du bloc opératoire, où elle aurait passé trois heures. Si l’opération se serait déroulée sans encombre, nul n’en connaît encore la teneur.

    Brigitte Macron se serait ensuite rendue à la résidence présidentielle de la Lanterne, à Versailles, où elle a pu se reposer, avant de rejoindre son mari, une semaine plus tard, au Fort de Brégançon, où une piscine a récemment été construite.

    Closer précise que le couple devrait privilégier les activités calmes aux habituelles virées en jet-ski et autres balades en vélo.

    Cette opération ne devrait pas manquer de faire réagir les Français, prompts à commenter la différence d’âge du couple présidentiel. “Les vingt ans d’écart, ce qui a pu être dit, c’est tellement rien“, s’était défendue Brigitte Macron à ce sujet dans les colonnes du magazine ELLE, à quelques mois de l’arrivée de son époux au pouvoir. “Bien sûr, on petit-déjeune, moi avec mes rides, lui avec sa fraîcheur, mais c’est comme ça“, avait-elle ajouté.

    Elle a la peau tellement tirée et piquouzée que quand elle hausse les sourcils, sa poitrine remonte!

     

     

  • Si bête et si tache!

    Sibeth Ndiaye : les Français mangent “plutôt des kebabs” que du homard

    Evoquant la démission de François de Rugy, la porte-parole du gouvernement a affirmé que “tout le monde ne mange pas du homard tous les jours, bien souvent on mange plutôt des kebabs”.

    Accusé d’avoir donné des dîners fastueux aux frais de l’Etat, François de Rugy a démissionné du gouvernement ce mardi 16 juillet, estimant qu’il ne pouvait pas se défendre correctement en restant en fonction. Un choix qui a surpris alors que le ministre démissionnaire n’avait de cesse de se défendre et de jouer la transparence depuis les révélations de Mediapart. Invitée à réagir à cette démission, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a évoqué l’affaire des homards, dont des photos ont été publiées par Mediapart. " On doit à chaque fois avoir de la mesure, avoir une certaine forme, parfois, de frugalité car je suis bien consciente, nous le sommes tous, que tout le monde ne mange pas du homard tous les jours, bien souvent on mange plutôt des kebabs ", a déclaré la porte-parole du gouvernement.

    Ne pas confondre vie personnelle et vie publique

    Une manière de simplifier les choses et les goûts culinaires des Français, que certains internautes n’ont pas hésité à moquer sur les réseaux sociaux. " Il faut que nous ayons cette raison qui fait qu’on sait apprécier les choses et on sait doser au bon niveau ses frais de représentation. A aucun moment il ne faut confondre ce qui est notre vie personnelle et les dépenses qu’on a dans un cadre personnel et ce qui est notre vie publique, ce sont deux choses différentes ", ajoute-t-elle. Selon la membre du gouvernement, " notre exemplarité se mesure aussi à notre capacité à bien discerner les choses ".

    Lors d’une interview sur RMC vendredi 12 juillet, François de Rugy s’était défendu en affirmant qu’il était allergique aux fruits de mer. En annonçant sa démission sur Facebook, le ministre a expliqué que " les attaques et le lynchage médiatique dont ma famille fait l’objet me conduisent aujourd’hui à prendre le recul nécessaire. La mobilisation nécessaire fait que je ne suis pas en mesure d’assumer sereinement et efficacement la mission que m’ont confiée le président la République et le Premier ministre ".

    PERSO: je n'en ai jamais mangé: et que le croquemitaine me croque si j'en avale un jour!

    Je préfère la viande de mon boucher: au moins, je sais ce que je mange!

    LA BONNE CUISINE TOULOUSAINE: cliquez

     

     

  • Les" “héroïnes“ de notre époque sont des mollusques décérébrées

    L’héroïsme de pacotille des nouvelles égéries progressistes

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Greta Thunberg, Megan Rapinoe, Carola Rackete... La philosophe Anne-Sophie Chazaud reproche à ces nouvelles figures féminines du combat progressiste de rester sagement dans les sentiers battus du politiquement correct.

    Ouais, y'a pas que ça: si la France était envahie d'ennemis, tu leur colle un fusil entre les mains et elles meurent d'une crise cardiaque instantanément! Où sont nos héroïne des 39-45?

    Anne-Sophie Chazaud est philosophe, haut fonctionnaire et auteur d’un livre à paraître aux éditions l’Artilleur consacré à la liberté d’expression.

    Elles s’appellent Greta Thunberg, Carola Rackete, Megan Rapinoe… Elles circulent avec aisance à travers les airs, les routes et les océans dans un monde qui, d’une certaine manière, leur appartient, afin d’y répandre la bonne parole. Elles font la une des médias, sont portées au firmament par les faiseurs d’opinion "progressistes" (autoproclamés tels), figures de proue de quelqu’improbable armada de la post-modernité bien-pensante. Elles jouent au foot, empochent de prestigieux trophées, pilotent des navires, bravent supposément les interdits, défient les puissants de la planète (surtout occidentale, c’est moins risqué) en décelant paraît-il le CO2 à l’œil nu, alertant sans relâche sur les dangers du réchauffement climatique, du sexisme, de l’homophobie, du racisme atavique de l’homme blanc ou de quelqu’autre grande cause à la mode…

    Ces égéries post-modernes ne font que répandre les poncifs de la morale dominante.

    Ces figures portent des combats, des convictions, qui sont celles du camp du Bien à l’ère politiquement correcte et c’est leur droit le plus absolu: abolition des frontières, écologie, néo-féminisme, luttes pour les minorités, multiculturalisme, rien ne manque et toutes les panoplies du combat sociétal sont représentées comme à la parade.

    Pourtant, si ces égéries sont, pour la plupart, dotées de compétences et de personnalités particulières, ce qui les a conduites là où elles sont, les modalités de leurs interventions et leurs prises de position semblent, sous couvert d’impertinence, bien conventionnelles et bien peu audacieuses au regard de la morale ambiante et dominante dont elles ne font que répandre docilement les poncifs.

    Dans un discours halluciné prononcé lors du retour victorieux de l’équipe américaine de football dont elle est la capitaine, à New York ce 10 juillet, Megane Rapinoe a probablement, en plus de son trophée sportif, remporté également celui de la célébrité progressivo-compatible ratissant le plus large, afin de ne laisser échapper aucune miette de cet indigeste gâteau revendicatif.

    Celle qui s’était distinguée en déclarant avec subtilité qu’elle ne se rendrait pas à "la putain de Maison Blanche" dans un grand moment d’élégance (qui n’a pas été du goût de nombreux Américains) ou qui refuse ostensiblement de chanter l’hymne national, n’est jamais en reste pour adopter les postures les plus donneuses de leçons possibles: invitant tel un télévangéliste chacun à "être meilleur" (au football?), la joueuse de Seattle, solidement campée sur ses petits crampons, n’hésite pas à prendre à tous propos son bâton de pèlerin pour défendre tout à trac les homosexuels (dont on ignorait qu’ils étaient encore institutionnellement persécutés aux États-Unis), les différentes communautés qui sont autant de gruyères dans lesquels faire des trous d’un marché lucratif, pour fustiger les bases naturellement perverses et pourries de son pays, et autres combats ou nobles causes se découvrant à marée basse.

    Le grand frisson de l’interdit bravé n’est ici que pure façade masquant la vacuité d’un système qui s’auto-promeut.

    On peut toutefois s’interroger sur le niveau réel de bravoure que cela requiert pour quelque star que ce soit de s’opposer publiquement au président Trump et de relayer en battant sa coulpe le sanglot de l’homme blanc. Cette hostilité affichée ne constitue-t-elle pas au contraire un passage obligé? N’est-ce pas plutôt l’inverse qui serait particulièrement dangereux et risqué? Imagine-t-on le traitement médiatique et la popularité d’une quelconque célébrité se déclarant ouvertement pro-Trump ou hostile aux vagues migratoires incontrôlées, ou considérant que les combats sociétaux ont été assez loin et qu’il est peut-être temps de cesser d’hystériser et d’exacerber les revendications minoritaristes?

    Celle-ci récolterait sur-le-champ l’opprobre et sa carrière serait barrée. L’originalité, la transgression de ces postures vindicatives, le grand frisson de l’interdit bravé qu’elles représentent sont de pure façade et masquent la vacuité d’un système qui s’auto-promeut complaisamment. Ces postures constituent à la fois la bibliothèque rose de l’engagement public mais aussi l’indispensable sésame pour recueillir la précieuse onction médiatico-mondaine laquelle n’est, comme chacun sait, pas décernée par l’électorat populaire de Donald Trump.

    Dans un autre style, la jeune (et légèrement inquiétante) Greta Thunberg, manifestement échappée de quelque thriller scandinave, n’est pas en reste, sillonnant l’espace européen pour sensibiliser les grands de ce monde quant aux méfaits du réchauffement climatique. Elle-même fait d’ailleurs l’objet d’une évidente instrumentalisation de la part de son entourage et de certains militants écologistes et investisseurs experts en greenwashing qui la poussent ainsi sous les feux des projecteurs, sans souci de préserver sa jeunesse ou son évidente fragilité.

    On peut pourtant se demander si, se placer ainsi du point de vue de la jeunesse pour interpeller des adultes dont on postule a priori qu’ils sont fautifs, inconscients et irresponsables est si audacieux, si risqué, si dangereux, si anticonformiste, dans une société où les parents sont systématiquement culpabilisés, où toute forme d’autorité et d’expertise dans la prise de décision est contestée, comme le démontre par exemple la logique théorique inhérente à la récente loi dite "anti-fessée" laquelle vient, précisément, de l’exemple (pourtant désormais contesté) de la Suède qui fut naturellement précurseuse en la matière. L’infantilisation du combat social et l’infantilisme sociétal vont main dans la main depuis une bonne quarantaine d’années: pour l’audace, la nouveauté et la disruption, il faudra donc repasser.

    Le "progressisme" fonctionne par une opposition manichéenne entre Bien et Mal.

    Carola Rackete, quant à elle, médiatique capitaine allemande du navire "humanitaire" Sea Watch, qui a accosté de force à Lampedusa avec l’onction de toute la bien-pensance européenne, ne prend pas non plus grands risques à relayer la ligne autoritaire et dominante imposée par exemple par le Traité de Marrakech ou par la vulgate libre-échangiste en matière d’acceptation de l’immigration non maîtrisée.

    C’est contester cette dernière qui constitue une prise de risque au regard de la morale ambiante. S’opposer théâtralement à Matteo Salvini est le plus sûr moyen de se notabiliser, de s’attirer les sympathies du camp progressiste, d’en recueillir là encore l’onction et la reconnaissance. C’est la garantie d’une carrière médiatique assurée.

    Peu importe que cela se fasse en surfant sur le business des passeurs et autres trafiquants de chair humaine et de main-d’œuvre à bas coût: tous les moyens seront bons pour asseoir la vulgate en vogue et le marché qui l’accompagne.

    Le "progressisme" on le sait fonctionne par oppositions binaires et manichéennes entre le Bien et le Mal. Ce paradigme permet une simplification du débat public mais aussi une stigmatisation prompte de ceux dont on disqualifiera ainsi les points de vue déviants. Cette partition sommaire entre les "déplorables" (comme les avait nommés sans vergogne Hillary Clinton) et les fréquentables se reflète aussi dans le schématisme caricatural de ces égéries, lesquelles finissent par conséquent par ressembler plutôt à des produits marketing. Les marchés de niche des Social Justice Warriors ont tendance à créer des combattants qui s’apparentent in fine plutôt à des têtes de gondoles. Gageons donc qu’elles seront pareillement remplaçables, au gré des évolutions du marché de la revendication, ou en fonction de l’air du temps.

    Anne-Sophie Chazaud