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futurologie - Page 24

  • Attention aux robots!

    Stephen Hawking: "L'intelligence artificielle pourrait mettre fin à la race humaine"

    ENCORE UNE FOIS: j'ai raison

    http://www.legende-des-siecles.com/futur/index.html

    L'astrophysicien britannique Stephen Hawking a averti que le développement de l'intelligence artificielle pourrait signifier la fin de l'humanité. Dans un entretien avec la BBC, le scientifique a déclaré que ce type de technologie pouvait évoluer rapidement et dépasser l'humanité, un scénario comparable à celui des films Terminator ou 2001, l'odyssée de l'espace, ou du roman Robopocalypse.

    "Les humains seraient dépassés"

     "Les formes primitives d'intelligence artificielle que nous avons déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le développement d'une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à la race humaine", a affirmé le professeur dans cet entretien. "Une fois que les hommes auraient développé l'intelligence artificielle, celle-ci décollerait seule, et se redéfinirait de plus en plus vite", a-t-il déclaré.

     "Les humains, limités par une lente évolution biologique, ne pourraient pas rivaliser et seraient dépassés", a poursuivi M. Hawking, considéré comme un des plus brillants scientifiques vivants.

    Un des premiers à être "connecté" à Internet et moi aussi, en 1996!

    Il reste en faveur des nouvelles technologies de communication et a déclaré avoir été un des premiers à être "connecté" aux débuts d'Internet. M. Hawking a déclaré qu'Internet avait apporté à la fois des dangers et des bénéfices, citant un avertissement du nouveau chef de l'agence d'espionnage électronique britannique GCHQ, selon lequel Internet était devenu un centre de commandement pour criminels et terroristes.

     "Les entreprises d'internet doivent faire plus pour contrer la menace, mais la difficulté est de le faire sans sacrifier la liberté et la vie privée", a soutenu l'astrophysicien âgé de 72 ans.

    Il a affirmé ne pas vouloir changer sa voix robotique

    Atteint de la maladie de Charcot, autrement appelée sclérose latérale amyotrophique ou SLA, Stephen Hawking se déplace en fauteuil roulant et parle à l'aide d'un ordinateur. Il a annoncé mardi que son système de communication, amélioré par le groupe américain Intel, serait accessible gratuitement à la communauté scientifique en janvier 2015.

    Tout en saluant les progrès, le scientifique a affirmé ne pas vouloir changer sa voix robotique, qui provient d'un synthétiseur conçu initialement pour un service d'annuaire téléphonique. "Cette voix était très claire bien qu'un peu robotique. Elle est devenue mon signe distinctif et je ne la changerais pas pour une voix plus naturelle avec un accent britannique", a-t-il dit à la BBC. "Apparemment les enfants qui ont besoin d'une voix synthétique en veulent une comme la mienne".

    OUI, ALLEZ LIRE ET ÉCOUTER MES AVERTISSEMENTS

    http://www.legende-des-siecles.com/futur/index.html

  • ...Sentant sa fin prochainne.... (le laboureur et ses enfants - LaFontaine)

    Des chercheurs américains de l'Université de Chicago, ont trouvé un lien entre l’incapacité à reconnaître des odeurs et le risque de mortalité.

    Selon une étude publiée mercredi dans la revue américaine Plos One, les personnes plus âgées, incapables d'identifier de simples odeurs comme celle de la rose ou de l'orange, ont un risque accru de mortalité dans les 5 ans.

    Sentir venir la mort... Selon une étude publiée mercredi dans la revue américaine Plos One, le dysfonctionnement olfactif s'avérerait être un meilleur indicateur du risque de mortalité qu'un diagnostic d'insuffisance cardiaque, de cancer ou de maladie pulmonaire.

    Seules des pathologies hépatiques graves sont un indicateur plus fort de la probabilité de décéder dans les cinq ans.

    L'équipe de chercheurs, qui comprenait des psychologues, des médecins, des sociologues et des statisticiens ont avancé plusieurs hypothèses pour expliquer ce phénomène. L'une d'entre elles est que le système olfactif est doté de cellules souches, capables de se régénérer. Une diminution de l'odorat pourrait donc signaler une baisse de la capacité générale de régénérescence de l'organisme avec l'âge, et accroître toutes les causes de la mortalité. "Cela n'est pas une cause directe de la mort mais un signe avant-coureur que quelque chose ne tourne plus rond dans l'organisme" tient à préciser le Dr Jayant Pinto, professeur adjoint de chirurgie à l'Université de Chicago, spécialisé dans la génétique et le traitement des maladies olfactives, et un des principaux auteurs de l'étude.

    Les résultats de cette recherche pourraient en tout cas, selon lui, "permettre de développer des tests cliniques utiles et pas chers, capables d'identifier rapidement des personnes courant un plus grand risque de mortalité".

    Ce travail, mené par des scientifiques de l'Université de Chicago, auprès de 3.000 hommes et femmes âgés de 57 à 85 ans, représentatifs de la population américaine, a en effet révélé que 39% des personnes sondées, qui n'avaient pas réussi à identifier des odeurs simples comme celle de la rose, de l'orange, du poisson, de la menthe et du cuir, sont décédées dans les cinq années suivant le début de l'étude. Contre 19% des personnes avec une perte modérée de l'odorat et 10% chez ceux pouvant sentir normalement. Et l'âge fait une différence: 64% des plus jeunes (57 ans) ont ainsi pu reconnaître toutes les odeurs qui leur étaient présentées pendant la phase de test, contre 25% seulement des plus âgés (85 ans).

    Un signe avant-coureur d'un dysfonctionnement de l'organisme

    L'équipe de chercheurs, qui comprenait des psychologues, des médecins, des sociologues et des statisticiens ont avancé plusieurs hypothèses pour expliquer ce phénomène. L'une d'entre elles est que le système olfactif est doté de cellules souches, capables de se régénérer. Une diminution de l'odorat pourrait donc signaler une baisse de la capacité générale de régénérescence de l'organisme avec l'âge, et accroître toutes les causes de la mortalité. "Cela n'est pas une cause directe de la mort mais un signe avant-coureur que quelque chose ne tourne plus rond dans l'organisme" tient à préciser le Dr Jayant Pinto, professeur adjoint de chirurgie à l'Université de Chicago, spécialisé dans la génétique et le traitement des maladies olfactives, et un des principaux auteurs de l'étude.

    Les résultats de cette recherche pourraient en tout cas, selon lui, "permettre de développer des tests cliniques utiles et pas chers, capables d'identifier rapidement des personnes courant un plus grand risque de mortalité".

    Une anosmie peut avoir de nombreuses causes. Lorsqu'elle est la conséquence d'une rhinite ou d'une sinusite, ce trouble cesse avec la maladie. Elle peut aussi être le symptôme d'une polypose (inflammation qui entraîne une congestion des muqueuses). Certaines affections virales peuvent entraîner une diminution non réversible de l'olfaction. Un traumatisme, notamment crânien, est également une cause fréquente (15-20%) d'anosmie non réversible.

    Ce trouble peut par ailleurs être associé à des intoxications (chrome, asphalte, plomb, zinc…), ainsi qu'à l'apparition de tumeurs. Il rentre également fréquemment dans le tableau clinique de pathologies neurologiques (SLA, sclérose en plaques, maladie d'Alzheimer, Parkinson…).

    Premier constat : 40% des 100 patients ayant reconnu moins de quatre odeurs… ont poussé leur dernier souffle dans les cinq années qui ont suivi.

    A priori, rien d'étonnant, puisque la plupart d'entre eux étaient âgés. Mais en y regardant de plus près, les scientifiques ont montré que, quel que soit leur âge, ces patients dits "anosmiques" avaient un risque de décéder dans ce laps de temps au moins doublé par rapport aux autres (sur-risque estimé entre +100% et +450%).

    Plus prédictif qu'un cancer ou un AVC

    Le fait d'être anosmique apparaît un facteur "prédictif" de décès – en d'autres termes, un indicateur de sur-risque de mortalité – plus pertinent que le fait d'avoir eu un cancer, d'avoir souffert d'une attaque cardiaque ou d'un AVC, voire d'être diabétique.

    Une des explications avancée par les chercheurs est que notre système olfactif est doté de cellules souches capables de se régénérer. Une diminution de l'odorat pourrait donc signaler une baisse de la capacité générale de la régénérescence de l'organisme, qui diminue de fait les risques de survie à toute maladie.

    Source : Olfactory Dysfunction Predicts 5-Year Mortality in Older Adults. J.M. Pinto et coll. PLOS One, 1er oct. 2014 doi:10.1371/journal.pone.0107541

     

  • Une ville sous-marine va naître au Japon

    Cette cité se présente sous la forme d'un gigantesque globe. Elle est capable d'accueillir 5000 résidents permanents. "C'est un véritable objectif, pas un rêve."

    Le Japon projette de construire une cité-sous-marine, à l'horizon 2030. C'est le géant japonais de la construction Shimizu qui a conçu cette cité futuriste baptisée “Ocean Spiral”.

    Les villes sous-marines alimentent des fantasmes depuis la nuit des temps. Et elles ont inspiré un nombre incalculable de fictions, mangas, films, et autres productions audiovisuelles dont certaines sont désormais célèbres: l'Atlantide, Star Wars et sa ville sous-marine Naboo... Cette fois-ci, cet univers tant fantasmé pourrait bien devenir une réalité. C'est que laisse entendre le géant japonais de la construction Shimizu, qui a dévoilé les plans de ce projet incroyable.

    Le concept: créer une cité sous-marine capable d'accueillir pas moins de 5000 résidents permanents, rapporte le Guardian. Son nom: Ocean Spiral. "Nous n'exploitons pas suffisamment l'immense potentiel des profondeurs", a expliqué le groupe à l'origine du projet, composé d'un panel d'architectes, ingénieurs, et océanographes. La construction prend la forme d'une immense sphère transparente de 500 mètres de diamètre immergée juste sous la surface de la mer. On y entrera en empruntant une spirale qui serpentera sur 15 kilomètres de long, et abritera logements, commerces, bureaux, hôtels...

    Tout au fond de cette grande structure en spirale, on trouvera "l'usine terrestre", qui produira le méthane nécessaire pour alimenter toute la cité sous-marine en énergie. Avec un budget de 20 milliards d'euros, la construction du projet devrait prendre environ cinq ans. En revanche, c'est de mettre au point la technologie qui permettra la vie dans cet espace qui demandera une quinzaine d'années, estiment les initiateurs du projet. "C'est un véritable objectif, pas un rêve", a tenu à déclarer Hideo Imamura, le porte-parole de Shimizu.

    La société de construction japonaise ne compte pas s'en tenir à ce seul projet pour les années à venir. Shimizu a d'ores et déjà planifié d'autres constructions ambitieuses. Parmi elles, on peut citer notamment une base lunaire, un hôtel dans l'espace ainsi que des cités botaniques flottantes. "J'espère qu'à l'avenir, ces initiatives vont se multiplier et qu'elles vont se démocratiser afin que chaque citoyen puisse avoir un rôle actif dans leur création", explique Christian Dimmer, professeur d'urbanisme à l'Université de Tokyo, qui estime que ce qu'il appelle les "techno-utopias" pourraient résoudre les problèmes de montées des eaux provoqués par le réchauffement climatique.

     

    Histoire racontée sur mon espace youtube: nos descendants de l'an 3000

     

     

     

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  • Des robots portables aident les soldats à porter des charges et des personnes handicapées à marcher

    Déjà utilisés par l’armée pour aider les militaires à déplacer des objets lourds, des exosquelettes dotés d’un ordinateur servent aussi à présent à la rééducation et à l’assistance à la marche.

    Nous utilisons tout le temps des machines pour nous aider dans notre labeur physique.

    Et si nous portions les machines et qu’elles nous assistaient dans nos mouvements quotidiens comme porter des objets lourds ou marcher?

    Costume bionique

    C’est ce que créent aujourd’hui plusieurs entreprises: des costumes bioniques pouvant, par exemple, aider à éviter les blessures chez les soldats lorsqu’ils soulèvent des objets lourds ou aider à surmonter des handicaps chez des personnes paralysées.

    Le coût de ces costumes est en baisse, tandis que leur autonomie s’améliore, si bien que ces visions de science fiction se rapprochent peu à peu de la réalité commerciale et du jour où leur utilisation s’étendra des centres de rééducation aux galeries commerciales ou aux chemins forestiers.

    "Le rêve ultime est de pouvoir aller dans un magasin d’articles de sport pour acheter un exosquelette", a indiqué au New York Times Russ Angold, fondateur et directeur de la technologie d’Ekso Bionics, fabricant de costumes bioniques. "Ils sont un peu les jeans du futur“.

    Un costume d’Ekso qui aide une personne handicapée à marcher de nouveau est composé d’attelles mécaniques qui se fixent autour des jambes et de muscles électriques qui commandent la marche. Un ordinateur dans le dos du porteur contrôle le costume, tandis que les bras tiennent une paire de béquilles qui ressemblent, d’après le New York Times, à des " bâtons de ski futuristes ".

    Lorsque, par exemple, la béquille droite touche le sol, de petits moteurs font avancer la jambe gauche. Pesant 23 kilos, le costume est composé d’aluminium et de titane et est alimenté par des batteries qui durent trois heures. Les personnes handicapées ne peuvent pas encore utiliser seules le costume, si bien qu’un kinésithérapeute doit être présent. Jusqu’à présent, l’entreprise indique que des centaines de personnes ont marché dans son costume sans tomber.

    C’est en février que l’entreprise a commencé à expédier des exosquelettes pour la kinésithérapie. Chacun coûte 140.000 dollars, plus 10.000 dollars pour un contrat d’entretien annuel; 15 centres de rééducation l’utilisent. La toute dernière version du costume aide non seulement les personnes à marcher de nouveau, mais fait aussi office de machine de kinésithérapie, demandant au patient de marcher avec différents niveaux de difficulté.

    Lorsqu’un patient apprend pour la première fois à marcher avec le costume, le kiné peut définir la foulée et la vitesse, puis il appuie sur un bouton pour déclencher chaque pas. Le niveau suivant permet au patient de déclencher ses propres pas à l’aide de boutons sur les béquilles. Dans le mode le plus avancé, le patient peut faire un pas simplement par transfert de poids.

    Ces costumes aident déjà les militaires.

    En 2010, Raytheon a sorti un costume destiné aux soldats visant à empêcher les blessures lorsqu’ils soulèvent de lourdes charges. D’ailleurs, Ekso était à l’origine financée par l’armée. L’entreprise a collaboré avec l’université de Californie à Berkeley et le sous-traitant militaire Lockheed Martin pour créer un robot portable appelé Hulc, qui permet aux soldats de porter jusqu’à 90 kg d’équipement sur un terrain mixte.

    S’ils deviennent encore plus légers, puissants et abordables, ces costumes pourraient un jour être utilisés par des personnes handicapées dans leur vie quotidienne, par exemple pour se déplacer chez elles.

     

    exosquelette_ekso.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Un gel qui s’étire de 21 fois sa longueur pourrait remplacer le cartilage

     

    Ce gel est composé à 90% d’eau, et pourtant il peut s’étirer de 21 fois sa longueur au repos sans rompre. Même un élastique ne s’étire que de six fois sa longueur au repos.

    Étant donné qu’il est compatible avec les tissus vivants, il pourrait un jour être utilisé dans l’organisme, par exemple pour remplacer le cartilage (comme dans les rotules), les disques intervertébraux ou d’autres tissus. Des hydrogels similaires sont actuellement utilisés pour établir des contacts.

    Toutefois, cet hydrogel-là est le plus extensible et le plus résistant jamais conçu.

    "C’est sans doute l’hydrogel le plus robuste dont nous ayons entendu parler ", affirme Zhigang Suo, ingénieur en mécanique à l’université de Harvard et auteur de l’article, qui a été publié dans Nature." Jusqu’ici, personne n’a contesté cette affirmation“.

    De quoi est-il fait?

    Les gels sont généralement cassants. Pour pouvoir créer un gel extensible, les ingénieurs doivent combiner entre eux des gels dont les structures dissipent l’énergie. En général, la combinaison choisie est un gel robuste et rigide composé de polymères à forte densité et un autre avec un réseau de polymères à faible densité.

    Ces deux gels fonctionnent de telle manière que si le gel rigide craque (autrement dit, si ses liaisons chimiques sont rompues), la souplesse du second gel réduit la cassure.

    Or, même les gels conçus de la sorte se rompent régulièrement, ce qui les affaiblit.

    Pour résoudre ce problème de fatigue, Zhigang Suo et ses collègues ont utilisé pour leur second gel une variante composée de polymères reliés par des ions de calcium. Ainsi, les liaisons ioniques peuvent se rétablir facilement.

    S’il apparaît qu’une fissure est sur le point de se former, les ions de calcium "se détachent“ pour dissiper l’énergie, ce qui permet aux liaisons covalentes de l’autre gel de rester intactes.

    Comme l’explique le Los Angeles Times, " plus tard, lorsque la tension décroît, les ions de calcium peuvent revenir à leur position initiale, rétablissant ainsi les liaisons ioniques. "

    Ce nouvel hydrogel doté de capacités d’auto-rétablissement peut endurer une contrainte mécanique jusqu’à neuf fois supérieure au cartilage, ce qui le rend aussi performant que le caoutchouc naturel. De plus, il garde son élasticité et sa robustesse même après avoir été étiré de nombreuses fois. Tout ce qu’il lui faut, c’est un temps entre chaque étirement pour que le calcium se remette en place.

    Ses capacités d’auto-rétablissement sont telles, en fait, que les chercheurs ont démontré que s’ils pratiquaient une incision de 5 cm dans le gel, il pouvait toujours s’étirer de 17 fois sa longueur de départ.

    Et n’essayez même pas de le déchirer à mains nues. C’est impossible.

    gel_extension.jpg