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mec - Page 35

  • Animalité

    Assises de Nîmes : la maman soutient son mari accusé de viol sur son bébé

    Le verdict est attendu dans la journée.

    La petite victime était âgée de 11 mois en juillet 2013. La maman de l'enfant aurait dû être partie civile dans cette affaire sensible.

    Anna (le prénom a été modifié) n'était encore qu'un bébé âgé de 11 mois  Quelques heures avant son hospitalisation, elle jouait, riait. En fin de soirée, à Nîmes, ses parents inquiets ont emmené la petite fille aux urgences de l'hôpital Carémeau de Nîmes. Samir, son papa, a découvert des traces de sang dans les selles du bébé lorsqu'il a voulu changer ses couches. Affolé, il a alerté son épouse partie faire des courses.

    Lésions suspectes et gravissimes au niveau de l'anus

    À l'hôpital de Nîmes, le verdict des médecins est alarmant. Ils constatent des lésions suspectes et gravissimes au niveau de l'anus, des fissures évocatrices d'un abus sexuel. L'enfant est évacuée sur l'hôpital Lapeyronie pour y être opérée. Le parquet de Nîmes confie l'enquête aux policiers de la Sûreté départementale de Nîmes.

    "Je ne peux pas dire ce que je n'ai pas fait", déclare le père de famille, mis en examen pour viol sur mineur devant la cour d'assises du Gard. Kharfiya, la maman de l'enfant, aurait dû être partie civile dans cette affaire sensible. La veille du procès, la mère de famille s'est séparée de son avocat. Maladroitement, elle défend son mari qui conteste les faits reprochés et a été entendue jeudi soir comme témoin. "Quand j'ai emmené ma petite fille aux urgences, elle n'était pas comme ça, assure Kharfiya. C'est peut-être à cause de la Bétadine ?…"

    Il avoue puis se rétracte

    Oui, Samir, son mari, a avoué, lors de sa garde à vue, avant de se rétracter rapidement. C'était lors d'une confrontation avec son épouse. "On était les yeux dans les yeux. J'ai vu qu'il me disait: "Tu crois vraiment que j'ai fait ça à ma fille?" Je sais qu'il n'en est pas capable. Il est prêt à tout prendre sur le dos“.

    "Cela peut-être un coup de pied de mon fils (un enfant d'un an et demi, NDLR)", déclare Samir, défendu par Mes Khadija Aoudia et Rémy Nougier. Ou des lésions dues à des problèmes de constipation ou d'une maladie comme la mucoviscidose, se défendent les parents, qui doutent des experts, des médecins, des psychologues.

    "Mon frère est innocent, a déclaré un peu plus tôt, et en larmes, Issam, le frère de Samir. C'est impossible qu'il fasse une chose pareille. Il nous est arrivé beaucoup de drames dans la famille. On ne mérite pas tout ce qui nous arrive, madame, ajoute Issam en s'adressant à Geneviève Perrin, la présidente de la cour d'assises. On est des gens bien. C'est impossible. C'est un cauchemar. J'en suis sûr et certain."

    Lésions de cause externe

    Les constatations sont pourtant incontestables. Les experts médecins, qui excluent l'hypothèse médicale, ont relevé des lésions de cause externe et une tentative de pénétration anale. Ils n'ont pu déterminer s'il s'agissait d'un sexe ou d'un objet. "La douleur a-t-elle été violente", demande Me Laurence Bourgeon, l'avocate de l'enfant, ou encore l'avocate générale Bénédicte Bertrand. "Extrêmement violente", confirme le médecin expert venue témoigner à la barre.

    L'enquête menée par les policiers n'a pas relevé la présence de sperme. Mais du sang sur la table à langer, dans le lavabo ou sur une lampe torche. "Qu'est ce qui s'est passé ?", reprend Me Laurence Bourgeon s'adressant à la mère de famille. "La couche s'est peut-être déplacée", avance la maman. "Qu'est-ce qui a pu provoquer cela, insiste Me Khadija Aoudia, l'avocat de Samir. Lui, dit que ce n'est pas lui. C'est vous?"

    "Ah, non !", répond la maman. Les débats se poursuivent ce vendredi. Le verdict est attendu dans la journée.

    Drame dans la famille de Samir

    Le 1er  janvier 2010, une grande partie de la famille de Samir a été décimée dans un incendie qui a détruit deux appartements, à Valdegour. Le père de l’accusé, la grand-mère et trois enfants sont décédés. La mère de famille et deux autres enfants ont été grièvement blessés et placés dans le coma. Samir était absent cette nuit-là et a eu à gérer ce drame familial.

    http://www.midilibre.fr/2016/06/10/la-maman-soutient-son-mari-accuse-de-viol,1346824.php

  • FRANCAIS, FRANCAISES: LA FRANCE, NOTRE FRANCE, EST EN DANGER

    Lu sur Fdesouche

     

    Mouloud Achour : « Nous sommes le grand remplacement »

    Téléramadan sera disponible en juin.

    retrouvez ci-dessous l’édito signé Mouloud Achour, Mehdi Meklat et Badroudine Saïd Abdallah.

    Nous sommes le Grand Remplacement. Sûrement pas celui que les fous peuvent fantasmer. Nous sommes un grand remplacement naturel, celui d’une génération face aux « autres », du cycle de la vie. Nous sommes le présent. Nous sommes le Grand Remplacement d’un système archaïque, qui ne nous parle plus et qui ne nous a jamais considérés comme ses enfants. Nous sommes radicaux dans nos idées : nous irons au bout de la beauté. Nous écrirons quand vous voudrez qu’on se taise, et nous nous battrons quand vous aurez décidé qu’il est l’heure qu’on s’endorme. Nous reprendrons notre place, prise par ceux qu’on autorise à penser. Nous ne voulons parler qu’en NOTRE nom. De NOS gouts et de NOS couleurs. Nous sommes le Grand Remplacement d’une génération qui s’active sur Internet pour contrer les coups bas. D’artistes, seul au front, pour porter tous les combats. De révoltés d’une société qui ne sait plus se regarder dans les yeux et écouter les cœurs qui se battent.

     

    (…) Clique Tv

     

     

  • Le poème, étudié en 1960...

    Un chat, nommé Rodilardus (2),
            Faisait de rats telle déconfiture
                Que l'on n'en voyait presque plus,
    Tant il en avait mis dedans la sépulture.
    Le peu qu'il en restait, n'osant quitter son trou
    Ne trouvait à manger que le quart de son soû (3),
    Et Rodilard passait, chez la gent misérable,
                Non pour un chat, mais pour un diable.
                Or, un jour qu'au haut et au loin
                Le galand alla chercher femme,
    Pendant tout le sabbat (4) qu'il fit avec sa dame,
    Le demeurant des rats tint chapitre en un coin
                Sur la nécessité (5) présente.
    Dès l'abord, leur doyen, personne fort prudente,
    Opina qu'il fallait, et plus tôt que plus tard,
    Attacher un grelot au cou de Rodilard ;
                Qu'ainsi, quand il irait en guerre,
    De sa marche avertis, ils s'enfuiraient sous terre ;
                Qu'il n'y savait que ce moyen.
    Chacun fut de l'avis de Monsieur le Doyen :
    Chose (6) ne leur parut à tous plus salutaire.
    La difficulté fut d'attacher le grelot.
    L'un dit : « Je n'y vas (7) point, je ne suis pas si sot, »
    L'autre : « Je ne saurais. » Si bien que sans rien faire
                On se quitta. J'ai maints chapitres vus,
                Qui pour néant se sont ainsi tenus ;
    Chapitres, non de rats, mais chapitres de moines,
                Voire chapitres de chanoines.
     

     

               Ne faut-il que (8) délibérer,
                La cour en conseillers foisonne;
               Est-il besoin (9) d'exécuter,
                L'on ne rencontre plus personne.

     

  • Mais, enfin.... ce n'est pas possible!!!!!!!! ils sont pire que fous!

    Il faut faire quelque chose! que les parents et grands parents envahissent les écoles et protestent!!!!!

    Il en va de l'avenir de vos enfants!

    Faites suivre, faites passer: c'est plus ébouriffant, c'est à pleurer.....

     

    " Sa va dps samedi ? G1 truc a te dir jcroi kon devré fer 1 brek… "

    Manuel scolaire 5ème, 4ème, 3ème, éditions Nathan.

    Voilà, la réforme du collège devient concrète.

    Cette semaine, les enseignants découvrent, effarés, les manuels scolaires conformes aux injonctions ministérielles, préparés dans l’improvisation totale pour la rentrée prochaine. C’est un cours de maths remplacé par un sondage dans la classe sur les discriminations. C’est la littérature et la langue françaises sacrifiée pour des "punchlines" et des SMS. C’est l’immense aventure des sciences qui s’achève dans une curiosité morbide pour la mort de Claude François dans sa baignoire.

    Immense tristesse, immense colère aussi. J’ai la rage au fond du cœur de voir ce délire devenir réalité, avec la collaboration honteuse d’éditeurs serviles et lâches, dans le silence des médias et dans la passivité générale – si l’on excepte la complicité coupable de l’enseignement privé.

    Tous ceux qui coopèrent à cette immense dévastation, à ce mensonge, à ce délire, j’espère qu’ils ont un peu honte, au fond d’eux mêmes. Et j’espère, envers et contre tout, que cette réforme n’ira pas jusqu’au bout. Parce que ce n’est pas possible… Ils n’ont pas le droit. Nous n’avons pas le droit.

    L’école n’a qu’une seule mission : élever les élèves qui lui sont confiés. Chacun d’entre eux porte en lui quelque chose d’exceptionnel, et chacun d’entre eux a droit au meilleur de ce que nous avons reçu. De quel droit allons-nous priver les générations qui viennent de la beauté, de la grandeur, de l’intelligence ? De quel droit condamnons-nous ces enfants à ne plus rien comprendre de leur propre histoire, de leur langue, de leur culture ? Quand la conjugaison est remplacée par l’approximative " impression " des temps, quand toute la maîtrise de la langue consiste à faire de bonnes vannes et à casser avec sa copine, qu’espérons-nous faire grandir chez nos élèves ?

    Le manuel "Le livre scolaire", ici reproduit, comporte une phrase de Abd Al Malik qui résume à elle seule toute cette réforme du collège: "A force de vouloir se faire rue, on est devenu caniveau“.

    Voilà à quoi ressemble une civilisation qui meurt.

    Je voudrais crier partout ma tristesse pour ces enfants qu’on sacrifie… Qui ne trouveront à l’école que ipads, des SMS et des anecdotes people – tout ce qu’ils connaissent déjà en fait, bien mieux que nous, d’ailleurs, et ils nous trouveront bien ridicules de vouloir leur apprendre le "swag“"

    Je voudrais crier ma tristesse pour ces gamins condamnés à la pauvreté culturelle par l’école, le lieu même qui aurait dû être pour eux le chemin de l’évasion vers ce qu’il y a d’universel, d’intemporel – les grands textes, les grandes œuvres, les grandes découvertes, tout ce qui fait grandir le cœur, tout ce qui élargit le regard… Pour ces talents qu’en chacun d’eux nous condamnons à la médiocrité.

    Quand j’avais sept ou huit ans, mon grand-père m’a offert l’Anthologie de la poésie française, de Georges Pompidou, et il m’a dit: "Si tu veux être heureux dans la vie, il faut apprendre deux vers par jour“. Je l’ai fait. Il avait raison. J’ai découvert un savoir, une saveur de la vie que je ne soupçonnais pas, que le quotidien ne donne pas. Je n’ai pas tout compris bien sûr – pas tout entier, pas tout de suite… Mais c’était beau. C’était grand. Et finalement, c’est tout simplement que ce qu’il y a de beau, de grand, se dépose dans un cœur d’enfant pour l’enrichir, par le cœur. Mais qui maintenant aura encore la chance d’apprendre un peu de poésie – par cœur?

    Maintenant que le sujet des manuels de littérature, c’est: "jcroi kon devré fer 1 brek… "

    Voilà à quoi ressemble une génération qui renonce à transmettre.

    J’ai tant de tristesse au cœur…

    Pourquoi ne nous réveillons-nous pas?

    http://www.fxbellamy.fr/blog/2016/04/30/jcroi-kon-devre-fer-1-brek/

     

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  • Ce qu’un jeune pense de Nuit Debout

    Comment la jeunesse doit-elle se positionner parmi ces revendications ? Un lycéen nous livre son analyse du mouvement Nuit Debout.

    Par Lyvann Vaté.

    Etudiant en classe de première, Lyvann Vaté, né en 2000 à Auxerre, vit sur la Côte basque. Il publie régulièrement sur son blog (https://lyvannvate.wordpress.com ) où il traite de littérature ou de sujets de société et a collaboré à la revue littéraire La Règle du jeu.

     

    https://www.contrepoints.org/2016/05/01/250121-nuit-debout-lorniere-jeunesse

     

    Il a tout juste 16 ans!

     

    Ouf!!! Il y a encore des jeunes gens qui ont les pieds sur terre, en France!

  • Robin et les chaises fantômes de l'Elysée

    Robin est un écolier mahorais ce qui signifie qu'il est, comme chacun le sait, de Mayotte. Il va à la petite école du village de Koungou, un petit village qui a peu de moyen alors dans la classe de Robin, il n'y a que des chaises pourries et des tables branlantes. Robin est malheureux à cause de cela: pour 31 élèves il n'y a que 20 places assises. Alors, comme il n'est pas aussi con qu'il en a l'air, il se décide à écrire à l'homme qui a fait de la jeunesse sa priorité: Président! Et lui demande l'envoi de 18 tables et 36 chaises.

    Tel un galet qui ricoche sur l'eau, le contenu de la lettre, de bureaux de postes en twitter, rebondit sur la toile pour atterrir finalement dans l'oreille du grand homme. L'affaire est jugée suffisamment importante pour que Président donne consigne à sa chef de cabinet de traiter ce dossier devenu prioritaire. Et quelques jours après, le quotidien France Mayotte est content de relater l'affaire: les chaises et les tables ont été envoyées... Elles arrivent! J'imagine la joie de Robin! D'autant plus que le service de communication de l'Elysée prévient la terre entière et confirme par un tweet adressé au frère de Robin:

    Aucun doute, Président est un grand homme et pense à tous les Français, d'où qu'ils soient. Sauf que, car vous en doutez bien il y a un sauf que, si les chaises et les tables sont bien arrivées à l'école du petit Robin, ce n'est pas l'Elysée qui les a envoyé, ni personne de métropole. Les chaises et les tables, sur la photo, sont bien celles qui ont été livrées à l'école mais ce cadeau du ciel n'a rien de présidentiel.

    C'est tout simplement la commune de Koungou qui les a acheté! Ce qui permet au journal France Mayotte, dans son édition de ce vendredi 22 avril, de transmettre le communiqué de la municipalité de Koungu:

    " Vous croyez sincèrement que François Hollande sait où se trouve Koungou et que c'est lui qui a financé le mobilier ? C'est la mairie qui a passé un marché, attribué à une entreprise locale qui a fait en sorte que des chaises soient arrivées. La mairie a financé sur fonds propres et cela n'a rien à voir avec l'Elysée. " Et pour donner plus de crédit à sa dénonciation, le maire joint les copies des appels d'offre, de l'avis d'attribution et la preuve qu'elles ont été financées sur les fonds propres de la commune.

    Résultats des courses: la mairie de Koungu est furieuse que l'Elysée ait voulu, par un tweet habilement rédigé, s'attribuer ce bienfait, Président et ses services, en plus d'avoir menti, passent pour des andouilles et le petit Robin voit s'envoler une de ses illusions: Président n'est pas le père Noël!

    Et France Mayotte après avoir écrit " Scandaleux mensonge [de l'Elysee] "de conclure par: "Il serait toutefois préférable que le président accorde des dotations globales aux communes mahoraises, cela éviterait sans doute aux enfants de sombrer dans la mendicité." ...

    Quand je vous dis que cette équipe qui nous dirige n'est composée que de branquignols, vous me croyez maintenant?

     

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