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  • Ouvrez les yeux!

    Retour sur 7 erreurs d’interprétation face au terrorisme qui risquent de coûter cher si nous n’ouvrons pas les yeux.

    Par Jean-Baptiste Noé.

    7 sophismes dangereux sur le terrorisme

    Sur la vague terroriste qui touche actuellement la France, sept erreurs sont couramment faites qui empêchent de bien percevoir le type de terrorisme que nous affrontons.

    1ère erreur : ne pas voir que les terroristes actuels sont de cultures différentes des autres terroristes

    Ce n’est pas la première fois que l’Europe est confrontée à une vague terroriste. La vague nihiliste à la fin du XIXe siècle, avec l’assassinat de nombreuses personnalités politiques (dont l’impératrice d’Autriche, le roi d’Italie et le Président de la République), les années de plomb en Italie, le terrorisme irlandais et basque. Ce qui change aujourd’hui, c’est que les terroristes actuels ne sont pas issus de la culture européenne, même si la plupart de leurs membres sont nés en Europe. De même, l’idéologie qui active le terrorisme, l’islamisme, est née en dehors de l’Europe. En dehors aussi bien de ses frontières que de sa culture.

    Or, nous avons trop souvent tendance à analyser ce terrorisme sous l’angle de notre critère culturel, alors même qu’il est par essence autre que nous. C’est ce que faisait remarquer récemment Rémi Brague : nous pensons l’islam avec les critères du christianisme. C’est d’autant plus une erreur que l’islam est né d’une hérésie chrétienne, en opposition à l’orthodoxie chrétienne.

    Pour le combattre, il est donc d’abord essentiel de comprendre cette différence radicale. L’islamisme n’a rien en commun avec la culture européenne, et les islamistes ne sont pas le fruit véreux de notre culture, comme pouvaient l’être les gauchistes de la Fraction armée rouge. Les islamistes pensent et agissent différemment de nous.

    2ème erreur : croire que l’inculture est le moteur du terrorisme

    Beaucoup disent que c’est l’inculture qui produit le terrorisme. Ce qui sous-entend que si les terroristes étaient cultivés, ils ne se livreraient pas aux massacres qu’ils commettent. Je crois que ceci est une erreur d’analyse : l’inculture n’est pour rien dans ce phénomène. Ce qui signifie que le combat contre le terrorisme islamiste ne se gagnera pas par l’école, avec des cours de morale républicaine et des saluts au drapeau.

    L’islamisme n’est pas né en France, mais dans la zone arabe, au tournant du XXe siècle. Ses penseurs sont issus de la classe bourgeoise civilisée et éduquée. Dans les pays musulmans, ce sont souvent les élites urbaines cultivées qui soutiennent les mouvements islamistes. C’est vrai en Iran comme en Turquie. Ben Laden était un homme éminemment cultivé, tout comme les mollahs iraniens.

    Que les soldats de l’islamisme ne soient pas les personnes les plus intellectuelles qui soit, peut-être, mais cela n’enlève rien au fait que l’islamisme est un véritable mouvement de réflexion intellectuel, qui veut régénérer l’islam, le réformer et le purifier. Il possède tout un corpus intellectuel et de véritables références. Du reste, l’inculture est toujours relative : les terroristes de Nice et du Bataclan savaient lire et écrire, ce qui n’était probablement pas le cas de leurs grands-parents. Au regard des générations, ce sont eux qui sont cultivés, pas leurs aïeux, et ce sont pourtant eux qui mènent ces actions terroristes. C’est grâce à leur culture qu’ils peuvent mener ces actions terroristes : comme ils savent lire, ils peuvent surfer sur les sites internet djihadistes et ils peuvent planifier leurs voyages en Syrie.

    Du temps du marxisme, on expliquait que c’était la pauvreté qui causait les révolutions, alors que celles-ci étaient toujours menées par les classes bourgeoises. Aujourd’hui, on explique que c’est la pauvreté intellectuelle qui est cause de l’islamisme, mais cette approche sociologique est toute aussi fausse.

    3ème erreur : la rationalité gagne toujours, l’irrationalité perd

     

    On se plait à croire que les islamistes sont des fous et qu’en les éduquant ils reviendront à plus de rationalité et donc qu’ils arrêteront leurs crimes. Là aussi, c’est accumuler plusieurs erreurs.

    D’une part, être cultivé n’empêche pas de commettre des crimes. En Europe, nous avons l’exemple des SS et des cadres communistes, qui tout cultivés qu’ils étaient, ont pu encadrer les camps de la mort et conduire à la mort des millions de personnes.

    D’autre part, si la rationalité gagnait toujours cela ferait longtemps que la plupart des mesures proposées par les libéraux auraient été appliquées (comme la privatisation de l’école publique et de la Sécurité sociale). Comme l’a très bien démontré Étienne de La Boétie, il y a en l’homme une préférence pour la servitude volontaire, parce que la servitude est confortable et qu’elle rend irresponsable. La liberté est, elle, très exigeante.

    Enfin, les islamistes ne sont pas fous. Ils suivent une certaine logique, qui est celle de leur discours et de leur pensée. S’ils suivent un chemin de mort, ils n’en sont pas moins dans une certaine rationalité.

    4ème erreur : nous sommes en guerre contre le terrorisme

    Le terrorisme est une arme. On n’est pas en guerre contre une arme, mais contre ceux qui la manient. On n’est donc pas en guerre contre le terrorisme, mais éventuellement contre les terroristes. Du reste, je ne crois pas que nous soyons en guerre.

    À l’époque des Brigades rouges, personne ne disait que l’on était en guerre contre le terrorisme. Il y a certes des actes terroristes en France et en Europe, mais cela ne fait pas une guerre. Il est vrai qu’à employer le mot guerre dans des sens multiples, sa véritable signification se perd. On parle ainsi de guerre contre le chômage ou de guerre contre la pauvreté, mais ce sont des images, non une véritable guerre.

    Pour horribles que soient les morts du terrorisme, nous sommes loin des chiffres d’une véritable guerre. La Première Guerre mondiale a fait 1,8 million de morts en France, soit 1 150 morts par jour. En un jour, il y a eu plus de morts en France que par toutes les attaques terroristes des dix dernières années. En 1914, la France a connu 492 000 morts, et ce sont 179 000 soldats qui sont tombés à Verdun. Nous sommes sur des ratios qui n’ont rien à voir avec la fusillade du Bataclan ou l’attentat de Nice.

    La bataille de France (mai-juin 1940) a causé la mort de 120 000 soldats. La guerre d’Algérie, a causé 25 000 morts chez les militaires français, soit 10 par jour.

    Voilà de véritables guerres, à quoi il faut ajouter les bombardements de ville et les déplacements de populations civiles. La Syrie connaît une guerre, nous non. Ou peut-être pas encore.

    5ème erreur : on peut réécrire le Coran

    Pour les musulmans, le Coran est dieu. Le Coran n’est pas l’œuvre d’un homme, comme l’est par exemple la Bible, mais d’Allah, qui l’a dicté à Mahomet. À ce titre, on ne peut pas changer Dieu. Les paroles de morts et de combats qui sont dans ce livre ne peuvent pas être supprimées ou effacées par les hommes puisqu’elles ne sont pas leur création. Toute la théologie musulmane repose sur le fait que le Coran est issu directement d’Allah. Changer cela, ce n’est pas réformer l’islam, c’est le détruire. On peut ne pas tenir compte de ces phrases, ou les interpréter dans un sens différent, mais nullement les supprimer.

    6ème erreur : croire que l’État peut seul assurer notre sécurité

    Le terrorisme fonde son attaque sur la rapidité et la surprise. Bâtir des palissades ne nous protègera jamais des attaques du terrorisme. Nous ne demandons pas à l’État qu’il nous protège du terrorisme, mais qu’il éradique les terroristes. Il est illusoire de croire que mettre davantage de soldats et de policiers dans les rues évitera les attaques. Il faut retrouver une capacité de mouvement en attaquant les terroristes là où ils sont. Cela, l’armée française a très bien su le faire pendant la bataille d’Alger avec les parachutistes de Massu.

    C’est la même action qu’il faut mener aujourd’hui, la torture en moins, fondée sur le renseignement et le ratissage minutieux des quartiers. Le renseignement français actuel fait d’ailleurs très bien son travail puisqu’il est capable de repérer tous les terroristes potentiels : ceux qui ont commis les crimes étaient fichés.

    Ensuite, doit se poser la question de l’armement des milices privées. Dans une situation d’exception comme la nôtre, ceux qui ont le droit de posséder des armes, notamment les chasseurs et les membres de clubs de tir, devraient pouvoir mettre leurs compétences en ce domaine au service de la sécurité de leurs concitoyens.

    7ème erreur : l’occultation du sacrifice

    Je reprends ici la pensée de René Girard, qui m’apparaît fondamentale pour comprendre le moment que nous vivons. Le sacrifice est en effet au cœur de toutes les civilisations humaines, et les religions archaïques consistent à éliminer le bouc-émissaire, chargé de tous les maux, par le sacrifice, afin de restaurer l’ordre de la société. Les sociétés archaïques supposent donc le sang et la condamnation, puisqu’il est nécessaire de désigner le bouc émissaire et le tuer.

    Les islamistes sont exactement dans cette perspective-là. Les boucs émissaires sont pour eux les juifs, les chrétiens, les mauvais musulmans, tous ceux dont ils estiment qu’ils souillent le monde et qu’il est nécessaire de tuer pour restaurer l’harmonie du monde.

    Ce que démontre brillamment l’œuvre de René Girard, c’est que le christianisme détruit la logique du bouc-émissaire, car ici la victime, le Christ, est innocent. On quitte donc le monde des religions archaïques pour entrer dans la modernité de la foi. Le cycle de la violence est brisé. L’harmonie du monde ne pourra plus être restaurée par la violence, en tuant des boucs émissaires, mais autrement ; par exemple par la discussion politique ou l’échange économique.

    Nous sommes, nous Européens, chrétiens ou non, les héritiers de cette façon de voir le monde : tuer un innocent nous répugne, comme nous répugne l’assassinat du père Hamel. Mais pour les islamistes, tuer est la seule façon de restaurer l’ordre du monde : ils sont restés dans cette conception archaïque dont nous essayons de nous détacher depuis deux mille ans. À Saint-Étienne du Rouvray, il y avait deux visions du martyre. Pour la vision archaïque des islamistes, les martyrs sont ceux qui donnent la mort, car ainsi ils restaurent l’harmonie. Pour la vision moderne des chrétiens, les martyrs sont ceux qui sont tués de par leur innocence, et cette mort engendre la vie.

    Nous revenons ainsi à notre première erreur : ne pas comprendre que les islamistes ne sont pas nous, qu’ils sont autres. Ils n’ont pas la même vision de la vie et de l’homme. Alors que nous sommes dans une conception moderne et nouvelle de l’humanité, eux sont dans une conception archaïque. De là la grande incompréhension, de là aussi la raison profonde du combat qu’ils mènent contre nous.

    contrepoints.org

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  • La vérité en Corse

    Pearl De Montferre

    Récapitulatif de Sisco : message de la maman d'un jeune corse agressé....

    """Ce soir Nos enfants sont en état de choc!
    Ils étaient tranquilles a la crique comme chaque jour, armés de leur ... Serviette de plage.

    Le tord de nos enfants, aujourd hui, est : qu ils étaient entrain de regarder de loin de leur rocher, une population musulmane (environ 10 pers) prenant le bain en burka, lorsque ces dernières ont commence a caillasser des touristes qui prenaient le paysage en photo (ils se sont sentis visés par l objectif)

    Nos enfants spectateurs de cette scène ont été vite pris pour cible.
    Ils ont été insultés car ils regardaient..
    De là, les agresseurs sont partis dans leur direction armés de haches
    Couteaux et harpons.
    Ils ont mis un coup de crosse sur la tête du plus petit gabarit d entre eux ( c est important de le préciser)
    et le copain de ma fille, sous ses yeux, a esquiver un coup de couteau dans le ventre...

    Un Blessé, les autres Affolés, tous sont partis appeler au secours , mon mari et les 2 papas sont arrives en premier sur les lieux pour régler la situation...
    Les femmes voilées ont pris les pneus de notre voiture a coup de couteaux...
    Les hommes ont commencé à vouloir mettre un coup de couteau a mon mari, puis on blesse a coup de harpon le papa du petit déjà blessé.

    C est a ce moment que le reste du village est arrive en renfort ..
    Une scène de guerre!

    Alors qu on remette tout bien a sa place ce soir, car la bande de mes enfants plus calmes, plus gentils plus fairplay ... Il n y a pas !

    Et ces individus sont venus la pour provoquer avec dans leurs sac un attirail d armes blanches!

    Que je n entende pas que cette histoire soit du racisme!

    Et la bande de jeunes corses, sont des ados sans histoires aucunes !
    Ce soir toute leur bande est en état de choc
    Il est hors de question que nous laissons faire ça gratuitement a nos enfants .

    Alors chers Journalistes essayez de ne pas renverser la situation
    De trouver des titres a l "usu"
    Ceux de ce soir ...
    si vous ne voulez pas faire monter la violence déjà au top de toutes mes imaginations!
     
     
  • une femme insultée pour une robe trop courte

    Juvisy-sur-Orge (91):

    A Juvisy-sur-Orge, une passante a été "insultée en pleine rue par un individu estimant que sa robe n’était pas suffisamment couvrante". Elle a déposé une main courante. L’auteur des insultes, s’est révélé être un intérimaire, employé par la municipalité.

    Les faits se sont déroulés mercredi 20 juillet sur les coups de 14 heures, a rapporté le site Internet de l’hebdomadaire de l’Essonne. Accompagnée de son fils de 12 ans, cette jeune mère se trouvait alors dans le centre-ville de Juvisy-sur-Orge lorsqu’une personne s’en est pris à elle et à sa "robe toute simple. Une robe d’été parce qu’il faisait chaud", a précisé le cabinet du maire de la commune au Républicain. "Il a continué en la suivant alors même qu’elle lui disait de s’occuper de ce qui le regarde."

    Robin Reda, le (jeune) maire LR de Juvisy-sur-Orge, s’est alors exprimé sur son compte Facebook pour dénoncer l’incident survenu dans sa commune. "J’ai demandé des sanctions fermes", a-t-il écrit dans un message publié ce jeudi 21 juillet, avant d’affirmer que le contrat de l’intérimaire avait pris fin et de conclure: "L’intransigeance avec les valeurs de la République commence sur le terrain, soyons intraitables."

    Le Figaro

    Sanctions fermes? A porte,…et même plus, jetez-le hors de France!

     

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    Et celle-là, elle est assez à poil pour t'emmer.....?

     

  • Les faits sont têtus!

    François Kersaudy: "Quand arrachera-t-on les racines du terrorisme en France?"

    Les gouvernements de gauche et de droite ont eu leur lot d’attentats. Aucun n’a pris à temps les mesures adaptées à la situation, relève François Kersaudy, historien et chroniqueur au Point. Une situation de violence et de délinquance qui dure depuis 40 ans.

     [...] Que ce soit sous des gouvernements de gauche ou de droite ne fait rien à l’affaire : tous ont eu leur lot d’attentats destinés à semer l’épouvante, et aucun n’a pu prendre à temps les mesures adaptées à la situation. [...]

    Il reste pourtant que le gouvernement ne peut agir que dans le cadre des institutions, des structures, des lois et des contraintes existantes, et que c’est sous cet éclairage qu’il faut considérer les événements de Nice. Voici par exemple un citoyen tunisien bénéficiant d’un titre de séjour temporaire, défavorablement connu des services de police pour menaces, dégradations, vols, violences conjugales et agression ayant entraîné une condamnation judiciaire à six mois d’emprisonnement avec sursis.

    Dans plus de 130 pays au monde, de tels exploits auraient justifié une incarcération plus ou moins longue, suivie d’une expulsion immédiate vers le pays d’origine.

    En France, c’est impossible : le maquis des lois, la pusillanimité ou la compassion des juges, le formalisme et l’engorgement des tribunaux, le foisonnement d’associations de défense du délinquant étranger, la culpabilité post-coloniale, l’antiracisme agressif et sélectif, le droit-de-l’hommisme idéologique, l’absence de contrôles aux frontières, l’hostilité à l’égard des forces de l’ordre, la suppression de la double peine à l’initiative du président Sarkozy, les directives européennes hors-sol, l’omniprésence de médias obnubilés par la quête du sensationnel, le tabou de l’amalgame et le culte de la bien-pensance – autant d’éléments qui se conjuguent de longue date pour assurer la pérennité et la prospérité en France de la délinquance comme de la criminalité crapuleuse et pseudo-religieuse.

    Cette délinquance et cette criminalité, ce n’est pas depuis quatre ans, mais bien depuis quarante ans qu’elles prospèrent et se multiplient dans quelque 700 zones de non-droit , laissées en marge de la République par l’angélisme, l’électoralisme, la démagogie, l’assistanat, l’immigration massive, les petites concessions, les grandes lâchetés, les petits trafics et les grandes émeutes. C’est également depuis quarante ans que des juges, des professeurs, des syndicalistes, des éducateurs et autres idéologues d’extrême gauche se sont crus habilités à contester et à affronter l’État, afin de promouvoir une société utopique à leur convenance. [...]

    Le Point

  • La soumission....

    Reims : un centre de loisirs demande aux fillettes de porter un short sous la jupe

    Un centre de loisirs demande de mettre "un short sous la jupe "de leur fille de 4 ans pour éviter" des situations complexes à gérer". Les parents s’indignent, le Nouvel Obs s’interroge: "sexisme ou maladresse"?

    En fin d’après-midi, lundi 18 juillet, Alice et son mari viennent récupérer leur petite fille de quatre ans au centre de loisirs des Trois Piliers, à Reims. Sans commentaire, un animateur leur remet un mot qu’ils glissent dans le cartable de leur fille avant de partir. Une fois à la maison, les parents découvrent son contenu. Le programme du séjour, et puis cette instruction qui détonne:

    " Nous vous demandons de mettre soit des shorts, pantalons ou de mettre un short sous la jupe de votre fille car dans le groupe des plus de 6 ans notamment cela permettra à votre enfant déjà d’avoir une meilleure mobilité pour les activités et sachez que nous avons des enfants de 10 à 12 ans qui peuvent avoir un comportement déplacé avec une petite fille dont la jupe se soulèverait. Nous voulons juste éviter des situations complexes à gérer“.

    "En voyant ce mot, j’étais très en colère. La responsabilité était déplacée du côté des petites filles qui portent des jupes. Je comprends que le rôle de l’animateur n’est pas d’éduquer les enfants mais il peut dire ‘non’ à un garçon s’il embête une fille parce qu’elle a une jupe. Lui expliquer qu’il ne faut pas soulever la jupe d’une fillette ou l’embêter à cause de cela".

    La publication sur Facebook était destinée "aux proches seulement". Mais elle a été récupérée par une tierce-personne à l’insu d’Alice, et a été partagée sur Twitter plus de 4.300 fois. "Ce message a pris des proportions qui m’ont dépassée", confie la mère. [...]

    Le Nouvel Obs

  • Prévention de la transmission par les moustiques

    Il n’y a pas de vaccin ou d’immunoprophylaxie qui protège contre les infections par le virus Zika. Le CCMTMV recommande que tous les voyageurs qui se rendent dans des régions à risque doivent être avisés de respecter strictement les recommandations concernant l’utilisation de mesures de protection individuelle contre les piqûres de moustiques (voir ci-dessous).

    Étant donné que les moustiques qui transmettent le virus Zika peuvent piquer à n’importe quel moment (y compris pendant les heures de jour), des mesures de protection individuelle devraient être utilisées tout au long de la journée et de la nuit. L’adoption des mesures de protection individuelle fournira une protection contre le virus Zika ainsi que contre d’autres maladies vectorielles associées, comme le paludisme, la dengue et le chikungunya. Les recommandations en matière de mesures de protection individuelle se trouvent dans la Déclaration relative aux mesures de protection individuelle pour prévenir les piqûres ou morsures d’arthropodes du CCMTMV Note de bas de page 17. Ces recommandations sont résumées comme suit :

    Mesures de protection individuelle pour prévenir les piqûres ou morsures d’arthropodes

    1) Couvrez-vous :

    Portez une chemise ample de couleur claire à manches longues rentrée dans un pantalon, des chaussures ou des bottes (évitez les sandales) et un chapeau.

    2) Utilisez un insectifuge sur la peau exposée :

    Il est recommandé que les adultes utilisent des insectifuges contenant du DEET (20-30 %) ou de l’icaridine (20 %).

    Il est recommandé que les enfants âgés de six mois à douze ans utilisent des insectifuges contenant de l’icaridine (20 %). Comme autre option, ce groupe d’âge peut utiliser des insectifuges présentant des concentrations de DEET appropriées à son âge selon l’étiquette. Depuis la publication des lignes directrices en matière de mesures de protection individuelle le p-menthane-3,8-diol (20 %) est maintenant offert au Canada et il représente une option.

    Si les piqûres ne peuvent pas être évitées en utilisant une barrière physique, envisagez d’utiliser jusqu’à 10 % de DEET ou d’icaridine pour les enfants de moins de six mois.

    3) Protégez les lieux de vie de l’entrée des moustiques :

    Séjournez dans une chambre climatisée bien protégée par des moustiquaires ou complètement fermée.

    Réduisez vos risques dans les lieux de travail et d’hébergement en fermant les avant-toits, en éliminant les trous dans les murs et les toits, et en fermant toutes les autres ouvertures.

    4) S’il est impossible d’empêcher l’entrée des moustiques dans les lieux de vie (p. ex. par des moustiquaires):

    Utilisez une moustiquaire (p. ex. pour dormir ou se reposer à l’intérieur), de préférence imprégnée d’insecticide.

    Des moustiquaires peuvent également être utilisées pour protéger les enfants dans leur parc, berceau ou poussette.

    Les moustiquaires fourniront également une protection contre des maladies comme le paludisme.

    5) Appliquez de la perméthrine (insecticide) sur les vêtements et les autres accessoires de voyage pour une meilleure protection :

    Bien que les traitements à la perméthrine pour les vêtements ne soient pas grandement accessibles au Canada, les cliniques de santé des voyageurs peuvent vous indiquer comment acheter de la perméthrine et du matériel prétraité avant ou pendant votre voyage.

    Les traitements des vêtements à la perméthrine sont efficaces pendant plusieurs lavages.

    Suivez toujours les instructions figurant sur l’étiquette lors de l’utilisation de la perméthrine.

    Évitez de vaporiser la perméthrine directement sur la peau.

     

    La sécurité des insectifuges, des moustiquaires imprégnées d’insecticide et des vêtements traités à la perméthrine/des traitements des vêtements à la perméthrine ont été examinées au Canada ou aux États-Unis. Leur sécurité est établie pour les enfants, les femmes enceintes et celles qui allaitent, s’ils sont utilisés conformément aux instructions figurant sur l’étiquette.

    Prévention de la transmission sexuelle

    L’ARN du virus Zika a été détecté dans le sperme deux mois après la fin de la maladie aiguë Note de bas de page 16,Note de bas de page 57. On ne sait ni combien de temps peut durer l’élimination virale dans le sperme, ni à quelle fréquence cela peut se produire lorsque l’infection est asymptomatique, ni la facilité avec laquelle le virus peut être transmis par contact sexuel. Cependant, le nombre de rapports indiquant une transmission sexuelle montre une augmentation, ce qui suggère que cette voie de transmission ne serait pas rare. Utilisés correctement, les condoms réduisent au minimum le risque de transmission sexuelle.

    Femmes enceintes et leur partenaire masculin

    Lorsqu’un voyage dans une région à risque ne peut être évité, les femmes enceintes et leurs partenaires masculins devraient pratiquer l’abstinence ou utiliser des condoms jusqu’à ce qu’on en sache davantage  au sujet de l’élimination prolongée du virus Zika dans le sperme.  Si un homme s’est rendu dans une région à risque, ce couple doit également pratiquer l’abstinence ou utiliser des condoms (y compris après son retour) pendant la durée d’une grossesse.

    Couples prévoyant une grossesse

    Compte tenu des renseignements actuels sur la période d’incubation et la durée de la virémie ainsi que de l’incertitude concernant la durée de la persistance virale dans les tissus, les femmes qui souhaitent devenir enceintes devraient attendre au moins deux mois après leur retour d’une région à risque avant de tenter de concevoir un enfant. Pour un couple où le partenaire masculin s’est rendu dans une région à risque, il est raisonnable d’attendre six mois avant d’essayer de concevoir un enfant.

    Couples dont la femme n’est pas enceinte ou ne prévoyant pas actuellement une grossesse

    Les hommes qui reviennent d’une région à risque et qui désirent réduire la possibilité de transmission sexuelle à leur partenaire (en dehors du contexte d’une grossesse) peuvent le faire par l’utilisation appropriée des condoms. Même si, jusqu’à présent, la transmission n’a été signalée qu’après une infection symptomatique, et même s’il est plausible que le risque après une infection asymptomatique est plus faible, il n’existe pas de données à l’appui de la formulation de recommandations différentes pour les hommes symptomatiques ou asymptomatiques. L’utilisation de condoms confère probablement la plus grande protection dans les premières semaines suivant la maladie, mais compte tenu de la possibilité de la persistance à long terme dans le sperme, elle devrait être envisagée pendant les six mois suivant le retour d’une région à risque.

    Analyses en laboratoire dans le contexte de la prévention de la transmission ou de la surveillance des femmes enceintes

    Les analyses en laboratoire pour l’infection par le virus Zika sont entièrement décrites ci-dessous. En théorie, selon les renseignements issus d’autres infections virales semblables, l’absence d’anticorps anti-virus Zika spécifiques au moins deux semaines après la dernière exposition possible signifie que la personne n’a jamais été infectée, et qu’elle n’est pas contagieuse pour son partenaire sexuel ni pour le fœtus. De telles personnes séronégatives peuvent envisager l’abandon du suivi intensif des complications liées au virus Zika pendant la grossesse ainsi que des mesures pour prévenir la transmission sexuelle. L’absence d’ARN du virus Zika dans un échantillon de sperme pourrait indiquer l’absence de contagiosité, mais il n’existe pas de données à l’appui de cette pratique à l’heure actuelle. Le risque théorique de faible sensibilité de l’analyse pour certaines souches du virus Zika demeure. Toutefois, à l’heure actuelle, les tests sérologiques et la détection de l’ARN au Canada ne sont accessibles que pour les personnes symptomatiques et les femmes enceintes. Le dépistage des personnes asymptomatiques (hommes ou femmes non enceintes) n’est pas systématiquement offert.

    Traitement

    Il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement antiviral précis pour traiter une infection par le virus Zika. Le traitement en est un de soutien et consiste en la prescription d’antipyrétiques (acétaminophène durant la grossesse), d’une hydratation et de repos. L’aspirine et autres médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont à éviter jusqu’à ce que le diagnostic de la dengue puisse être écarté afin de réduire le risque d’hémorragie

    En général, la maladie symptomatique dure sept jours ou moins. Des soins médicaux d’urgence sont recommandés en présence de tout symptôme associé au SGB, et il importe que les fournisseurs de soins de santé soient informés des voyages récents du patient dans une région où circulent le virus Zika et/ou les symptômes de cette infection.

    Advenant une infection par le virus Zika confirmée pendant la grossesse, une consultation auprès d’un spécialiste de la médecine fœto-maternelle ou d’un infectiologue sera demandée. La présence d’une microcéphalie, de calcifications intracrâniennes ou d’autres anomalies requiert les conseils appropriés d’un néonatalogiste et d’un spécialiste pédiatrique en maladies contagieuses prodigués aux parents au sujet du développement neurologique potentiel de leur nourrisson.