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santé - Page 2

  • La covid en France et dans le monde: les faits

    Retrouvez la chronologie de l'épidémie, dans nos départements, en France et dans le monde

    Du premier cas détecté en Chine à la mise en place du confinement, du premier mort en France au 10000 décès annoncés mardi 7 avril, retour sur les dates marquantes de l'épidémie jusqu'à aujourd'hui.

    Les dates-clés de l'épidémie

    Dans nos départements et en France et dans le monde

    10 juillet- La France compte plus de 30 000 décès dûs au covid-19

    1er juillet- L'Europe commence la réouverture de ses frontières extérieures en acceptant les voyageurs d'une quinzaine de pays.

    juin-juillet- Certains pays reconfinent localement : Espagne, Portugal, Royaume-Uni, Allemagne, Maroc, Italie, Serbie, Australie...

    28 juin- Second tour des élections municipales

    22 juin- Tous les élèves de primaire et de collège doivent revenir en classe.

    Les cinémas rouvrent leurs portes.

    15 juin- Les cafés et restaurants (et pas seulement les terrasses) rouvrent en Ile-de-France. Les visites dans les Ehpad sont autorisées. Les frontières rouvrent à l'intérieur de l'Europe.

    La France compte plus de 29400 décès liés au covid 19.

    4 juin-Le nombre d'hospitalisations en  Auvergne-Rhône-Alpes passe sous la barre des 1000.

    2 juin- L'application StopCovid est disponible au téléchargement.

    Deuxième phase du déconfinement:

    En zone verte:

    - la restriction de circulation (100 km autour de son domicile) est levée

    - bars et restaurants, plages, parcs, campings, musées, cinémas et salles de spectacles, zoos, salles de sports, piscines, monuments... sont autorisés à ré-ouvrir progressivement dans le respect des gestes barrières

    - tous les collèges, lycées et écoles peuvent accueillir à nouveau leurs élèves.

    Paris, la Réunion et Mayotte restent en zone orange avec des restrictions supplémentaires.

    Les Français retrouvent leurs terrasses, avec quelques contraintes sanitaires.

    1er juin- Décès à l'hôpital: Rhône: 628 ; Loire: 239 ; Ain: 95: Jura: 61 ; Haute-Loire: 16

    Saône-et-Loire: 195 ; Côte-d'Or: 243

    26 mai: Décès en Ehpad: Rhône: 480 ; Loire: 184 ; Ain: 73 Jura: 40 ; Haute-Loire: 0

    Saône-et-Loire: 87 ; Côte-d'Or: 107

    11 mai- Début du déconfinement progressif.

    Les commerces "non essentiels ouvrent, les bars et restaurants restent fermés.

    Les Français peuvent se déplacer dans un cercle de 100 km autour de leur domicile.

    En zone verte, les écoles et collèges commencent à réintégrer leurs élèves.

    Les préfets peuvent autoriser l'accès à certaines plages.

    Image

    Tous les départements passent au vert, sauf la Côte-d'Or et la Saône-et-Loire

    7 mai- La première carte du déconfinement est publiée. Il sera moins rapide dans les départements rouges.

    4 mai- La France compte plus de 25 000 décès dûs au covid-19 dont près de 40% dans les Ehpad et établissements médico-sociaux

    28 avril- Edouard Philippe présente le plan "Déconfinement progressif"

    26 avril- Décès à l'hôpital: Rhône: 468 ; Loire: 176 ; Ain: 75: Jura: 43 ; Haute-Loire: 9

    Saône-et-Loire: 146 ; Côte-d'Or: 207

    21 avril- Décès en Ehpad: Rhône: 371 ; Loire: 123 ; Ain: 47 Jura: 31 ; Haute-Loire: 1

    Saône-et-Loire: 62 ; Côte-d'Or: 91

    20 avril- La France compte plus de 20 000 décès dus au covid-19 dont 40% (7752) dans les Ehpad et établissements médico-sociaux

    13 avril, Emmanuel Macron annonce la poursuite du confinement jusqu'au 11 mai.

    À partir de là, les écoles, les crèches rouvriront peu à peu, mais pas les universités, ni les cafés et les restaurants. Et les rassemblements seront interdits jusqu’à mi-juillet.

    La France compte plus de 15 000 décès dûs au covid-19

    Pas de date de réouverture annoncée pour l'instant pour les bars et restaurants

    10 avril- 6,9 millions de salariés sont au chômage partiel. La mesure concerne 628000 entreprises.

    8 avril- La France compte plus de 10.000 décès dûs au covid-19

    8 avril- Décès à l'hôpital: Rhône: 279 ; Saône-et-Loire: 108 ; Loire: 98 ; Côte-d'Or: 83 ; Ain: 49 ; Jura: 18 ; Haute-Loire: 6

    31 mars- La France est entrée officiellement en récession au premier trimestre 2020, pour la première fois depuis 1945.

    27 mars- Prolongation du confinement jusqu'au 15 avril.

    27 mars- Premier décès en Haute-Loire

    21 mars- 130 000 Français sont bloqués dans un pays étranger en attente d'un rapatriement

    17 mars- Entrée en vigueur du confinement en France. L'UE ferme ses frontières extérieures.

    17 mars- Premier décès dans l'Ain

    Premier décès en Côte-d'Or

    Lundi 16 mars 2020 à 20h: Emmanuel Macron annonce l'entrée en vigueur des mesures de confinement à partir du lendemain.

    15 mars- Premier décès dans la Loire

    15 mars- Premier tour des élections municipales

    14 mars- Fermeture des bars, restaurants et commerces non essentiels.

    13 mars

    Interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes.

    12 mars- Premier décès d'un Saône-et-Loirien

    12 mars- Fermeture des crèches, des écoles, des collèges, des lycées et des universités

    11 mars- Premier décès d'un Jurassien

    Premiers cas en Haute-Loire

    9 mars- Interdiction des rassemblements de plus de 1000 personnes.

    8 mars- Premier décès dans le Rhône

    6 mars- Premier cas dans la Loire

    3 mars- Premier cas de Saône-et-Loire

    29 février- Premier cas dans l'Ain

    29 février- Interdiction des rassemblements en milieu confiné de plus de 5000 personnes.

    28 février- Premiers cas dans le Rhône

    27 février- Premiers cas de Côte-d'Or

    25 février- Premier décès d'un Français, un professeur de 60 ans, de Crépy-en-Valois, qui n'a pas voyagé dans une zone à risque

    14 février- Premier décès en France: un octogénaire chinois qui revenait d'une zone à risque

    30 janvier 2020: un médecin étudie l'image pulmonaire d'un patient dans un hôpital de Wuhan dans la province centrale du Hubei en Chine.

    8 février- Premiers malades du covid-19 hospitalisés à Lyon et à Saint-Etienne (des Britanniques en provenance de Haute Savoie)

    La France est en alerte, les hôpitaux se réorganisent pour augmenter leur capacité d'accueil en réanimation.

    23 janvier- Premiers cas déclarés en France: trois ressortissants chinois, un à Bordeaux, trois à Paris

    11 janvier- Premier mort (officiel) en Chine, un patient de 61 ans, à Wuhan.

    Des chercheurs chinois partagent la séquence génétique du virus avec le reste du monde, permettant ainsi la fabrication de tests de dépistage.

    31 décembre - La Chine informe l'OMS mais assure que la maladie est «maîtrisable et évitable» et ne se transmet pas entre humains.

    8 décembre- Première hospitalisation (officielle) en Chine.

    17 novembre- Un journal hong-kongais publie un rapport gouvernemental qui donne à cette date la détection du premier cas de Covid-19 (un homme de 55 ans originaire de Wuhan).

  • Attention zones inondées

    Floride: nombre record d'infections à Vibrio vulnificus en 2024

    Aux Etats-Unis, les autorités sanitaires de l'État de Floride ont signalé un nombre record de cas et de décès dus à Vibrio vulnificus en 2024, en raison des ouragans qui se sont succédé pendant deux semaines sur la côte ouest de l'État à la fin du mois de septembre et au début du mois d'octobre.

    Selon les données officielles de l'État, la Floride a signalé 83 cas d'infection à Vibrio et 18 décès en 2024, dépassant le précédent record de l'année de l'ouragan Ian, en 2022, où 74 cas et 17 décès avaient été enregistrés.

    Le 26 septembre 2024, l'ouragan Hélène a touché terre sous la forme d'une puissante tempête de catégorie 4 et deux semaines plus tard, le 9 octobre 2024, l'ouragan Milton a touché terre en Floride sous la forme d'une dangereuse tempête de catégorie 3, ravageant les communautés côtières qui avaient déjà du mal à se remettre des tempêtes précédentes.

    En 2024, les comtés de Citrus, Hernando, Hillsborough, Lee, Pasco, Pinellas et Sarasota ont connu une augmentation inhabituelle due à l'impact de l'ouragan Helene.

    La bactérie Vibrio vulnificus se trouve dans les milieux estuariens et est associée à diverses espèces marines comme le plancton, les crustacés (huîtres, palourdes et crabes) et les poissons.

    La maladie résulte le plus souvent de l'infection des plaies, soit par contamination d'une plaie ouverte avec l'eau de mer hébergeant la bactérie, soit par lacération de la peau par le corail ou par un poisson. L'infection peut également survenir après ingestion d'eau ou de coquillages contaminée par la bactérie.

    Il s'agit d'une bactérie très virulente qui peut causer trois tableaux infectieux bien distincts :

     

        Une gastro-entérite aiguë, après ingestion de fruits de mer contaminés, associant vomissements, diarrhée et douleurs abdominales ;

        Une infection nécrosante des plaies survenant 24 heures après une baignade avec une peau lésée ou une blessure par des poissons à épines (tilapia) ;

        Le sepsis sévère à Vibrio. La porte d'entrée est digestive, lors d'un repas d'huîtres ou de crustacés consommés crus. L'incubation est courte (médiane 18 heures). Le développement du sepsis est rapide voire fulminant, avec fièvre, syndrome toxique, et cellulite ou fasciite nécrosantes par dissémination hématogène des extrémités des membres. La majorité des patients est porteuse d'une maladie hépatique chronique ou d'une surcharge en fer (alcoolique, cirrhose, hémochromatose). Les facteurs de risque de moindre importance incluent le diabète, l'insuffisance rénale, la thalassémie, une corticothérapie.

    Pour se protéger contre Vibrio vulnificus, il est donc recommandé :

        d'éviter d'exposer les plaies ouvertes, les coupures ou les éraflures à l'eau de mer ou à l'eau des estuaires.

        d'éviter de consommer des crustacés non cuits.

        de nettoyer et surveiller immédiatement les plaies reçues dans le milieu marin ou provenant de coquillages non cuits; consultez immédiatement un médecin en cas de signes d'infection.

    Source : Outbreak News Today

  • Maladies hivernales

    France: l'activité de la grippe reste intense et la couverture vaccinale de la population à risque de grippe sévère est inférieure à celle de la saison dernière (35%)

    En France, en semaine 03 de 2025 (13 au 19 janvier 2025), l’activité liée aux infections respiratoires aiguës (IRA) était globalement stable tous âges confondus. Toutefois les indicateurs augmentaient chez les moins de 15 ans et diminuaient chez les plus de 15 ans en ville et à l'hôpital. Cette activité était principalement portée par la grippe

    1. Grippe saisonnière

    Dans l'Hexagone, l'activité de la grippe demeurait intense en S03 avec toutefois une dynamique différente selon les classes d'âge. Les indicateurs étaient globalement en hausse chez les moins de 15 ans et en baisse chez les 15 ans et plus.

    En ville, l'activité continuait de progresser chez les enfants particulièrement chez les 5-14 ans, était stable chez les 15- 64 ans et diminuait chez les 65 ans et plus. La part des syndromes grippaux dans les actes médicaux SOS médecin était d'un niveau élevé dans toutes les classes d'âge (24,1% soit +1,6 point par rapport à la S02). Cette augmentation concernait les 5-14 ans (+5,6 points) et les moins de 5 ans (+2,6 points).

    A l'hôpital, les indicateurs grippe/syndrome grippal étaient en diminution tous âges confondus (4,1% des passages vs 4,3% en S02), mais on observait une nette augmentation de ceux-ci parmi les passages aux urgences et des hospitalisations chez les moins de 15 ans, particulièrement chez les 5-14 ans. En revanche, ces indicateurs étaient en diminution chez les plus de 15 ans. La part des hospitalisations pour grippe/syndrome grippal parmi les hospitalisations toutes causes se situait toujours à un niveau d'intensité très élevé chez les moins de 15 ans et redescendait cette semaine à un niveau modéré chez les plus de 15 ans. En S03, 18% des passages aux urgences pour grippe/syndrome grippal ont donné lieu à une hospitalisation tous âges confondus (22% en S02). Les 65 ans et plus représentaient 58% des hospitalisations après passage aux urgences pour grippe/syndrome grippal (67% en S02). Depuis la semaine 40, 697 cas de grippe, ont été signalés par les services de réanimation participant à la surveillance (non exhaustif) ; 71% de ces malades pour lesquels l'information était connue n'étaient pas vaccinés contre la grippe.

    Dans les établissements médicaux-sociaux, les cas groupés d'IRA signalés demeuraient majoritairement attribués à la grippe.

    La part des décès avec une mention de grippe parmi les décès certifiés électroniquement diminuait légèrement par rapport à la S02 tout en restant à un niveau très élevé par rapport aux épidémies précédentes (6,8% en S03 vs 7,3% en S02), indiquant une sévérité marquée de l'épidémie.

    En semaine 02, les taux de positivité des prélèvements réalisés en ville par les laboratoires de biologie médicale, en médecine de ville chez les patients consultant pour IRA et en milieu hospitalier étaient respectivement de 32% (+1,5 points par rapport à la SE02), 51,5% (-2,5 pt) et 21,9% (+1 pt).

    Les trois virus A(H1N1)pdm09, A(H3N2) et B/Victoria co-circulaient. Les analyses de caractérisation des virus indiquaient que les souches virales A(H1N1)pdm09 et B/Victoria circulant actuellement en France sont apparentées aux souches présentes dans les vaccins grippe 2024-25. Cette co-circulation de trois virus, qui sont décrits pour avoir un impact différent selon les groupes d’âges, est inhabituelle et pourrait expliquer que toutes les classes d’âges soient touchées de façon importante.

    Dans l’Hexagone, en semaine 03, toutes les régions étaient en épidémie, y compris la Corse. En Outre-mer, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane étaient en épidémie, Mayotte était en pré-épidémie.

    La vaccination reste le meilleur moyen de se protéger contre la grippe, en particulier contre les formes graves de la maladie. Rappelons que dans le contexte épidémique actuel, les autorités de santé invitent tous les professionnels de santé concernés par les campagnes de vaccination contre la grippe saisonnière et en particulier les pharmaciens d’officine, à intensifier la communication auprès de leurs patients, notamment ceux à risque, autour des éléments suivants:

     

        Rappel des gestes barrières nécessaires et efficaces contre la propagation du virus (lavage de mains, port du masque lorsque les personnes sont contaminées) ;

        Incitation à se faire vacciner lorsque les personnes sont à risque de développer une forme grave de la grippe.

    La couverture vaccinale contre la grippe au 30 novembre 2024 (données intermédiaires) était de 35,2% chez l'ensemble des personnes ciblées par la vaccination, de 41% chez les personnes âgées de 65 ans et plus, et de 19% chez celles âgées de moins de 65 ans à risque de grippe sévère. Ces couvertures vaccinales sont inférieures à celles estimées pour la saison 2023-2024 à la même date.

    1. Bronchiolite

    En SE03, une diminution des indicateurs syndromiques de la bronchiolite était observée en ville et à l'hôpital pour la cinquième semaine consécutive.

    Pour les nourrissons les plus jeunes, l'intensité est restée inférieure à celle des épidémies antérieures.

    Chez les enfants de moins de deux ans, les bronchiolites représentaient respectivement 4% (-0,7 point par rapport à la SE02) des actes médicaux SOS Médecins, 7,3% (-1,2 pts) des passages aux urgences et 15,3% (-4 pts) des hospitalisations après passage aux urgences.

    Le taux de positivité du VRS (virus respiratoire syncytial ) continuait à diminuer en médecine de ville comme à l'hôpital.

    Dans l'Hexagone, en S03, la Corse passait en épidémie. Les autres régions étaient toutes en post-épidémie, sauf l’Île-de-France qui était revenue à un niveau de base en S02. Dans les DROMs, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane étaient en post-épidémie et Mayotte restaient en épidémie.

    La campagne d'immunisation passive des nouveau-nés contre les infections à VRS est toujours en cours. Deux stratégies sont possibles: soit la vaccination de la femme enceinte pour protéger le nouveau-né ou le nourrisson de moins de 6 mois soit l'immunisation des nourrissons par un anticorps monoclonal.

    1. Covid 19

    Les indicateurs syndromiques du covid 19 restaient globalement stables en ville et à l'hôpital par rapport à la semaine précédente et à des niveaux bas.

    Les taux de positivité pour SARS-CoV-2 continuaient à diminuer en ville comme à l’hôpital. L’indicateur de suivi du SARS-CoV-2 dans les eaux usées diminuait également (-24,1%).

    Depuis la semaine 40, 243 cas de covid 19 ont été signalés par les services de réanimation participant à la surveillance ; 68% étaient âgés de 65 ans et plus et 90% des malades dont le statut vaccinal était connu n’étaient pas vaccinés.

    La vaccination reste le meilleur moyen de se protéger contre la COVID-19, en particulier des formes graves de cette maladie. La couverture vaccinale contre la COVID-19 au 30 novembre 2024 (données intermédiaires) est estimée à 12,5% chez l'ensemble des personnes ciblées par la vaccination, à 14,8% chez les personnes âgées de 65 ans et plus, et à 5,7% chez celles âgées de moins de 65 ans à risque de COVID-19 sévère. Ces couvertures sont possiblement sous-estimées.

    La campagne de vaccination conjointe contre la grippe et le Covid-19 est prolongée jusqu’au 28 février 2025.

    Source: Santé publique France

  • Activité grippale à un niveau d'intensité exceptionnellement élevé à l'hôpital

     poursuite de la diminution des indicateurs de la bronchiolite ; activité du covid 19 toujours à un niveau bas

    En France, en semaine 1 de 2025 (30 décembre 2024 au 5 janvier 2025) l'activité liée aux infections respiratoires aiguës était en augmentation en médecine de ville et à l'hôpital dans toutes les classes d'âge excepté chez les moins de 15 ans. Cette hausse était principalement portée par l'activité grippale.

    1.Grippe saisonnière

    Dans l'Hexagone, l'épidémie de grippe s'accentuait en S01.

    En ville, l'augmentation de l'activité était moins importante par rapport aux deux semaines précédentes probablement en lien avec la période de congés [la part des syndromes grippaux dans les actes médicaux SOS médecin était de 20,3% (+2,1 point par rapport à la S52/2024) ; taux de consultations tous âges confondus pour syndrome grippal était estimé à 352 pour 100 000 habitants vs 218 en S52]. Le niveau d'activité demeurait à un niveau élevé chez les 65 ans et plus.

    En revanche, à l'hôpital on observait encore une forte augmentation des indicateurs dans toutes les classes d'âges excepté chez les 5-14 ans. La part des hospitalisations pour grippe/syndrome grippal parmi les hospitalisations toutes causes se situait à un niveau d'intensité exceptionnellement élevé par comparaison aux saisons antérieures. Les 65 ans et plus représentaient 69% des hospitalisations après passage aux urgences pour grippe/syndrome grippal. Depuis la semaine 40, 318 cas de grippe, ont été signalés par les services de réanimation participant à la surveillance (non exhaustif) ; 79% de ces malades pour lesquels l'information était connue n'étaient pas vaccinés contre la grippe.

    Dans les établissements médicaux-sociaux, le nombre de cas groupés attribués à la grippe continuait d'augmenter.

    De plus la part des décès avec une mention de grippe parmi les décès certifiés électroniquement était encore en forte hausse (6,0% en S01 vs 3,9% en S52).

    En semaine 01, les taux de positivité des prélèvements réalisés en ville par les laboratoires de biologie médicale, en médecine de ville chez les patients consultant pour IRA et en milieu hospitalier étaient respectivement de 33,2% (-1,6 points par rapport à la SE52), 42,6% (-11,7 pt) et 23,1% (+1 pt). Le virus A(H1N1)pdm09 restait le plus souvent détecté mais les virus B/Victoria et A(H3N2) circulaient également de façon active. Les analyses de caractérisation des virus indiquaient que les souches virales A(H1N1)pdm09 et B/Victoria circulant actuellement en France sont apparentées aux souches présentes dans les vaccins grippe 2024-25.

    Dans l’Hexagone, en semaine 01, toutes les régions étaient en épidémie, y compris la Corse. En Outre-mer, la Guadeloupe et la Martinique étaient en épidémie en S52. La Guyane et Mayotte étaient en pré-épidémie.

    1. Bronchiolite

    En S01, une diminution des indicateurs syndromiques de la bronchiolite était observée en ville et à l'hôpital pour la troisième semaine consécutive confirmant le passage du pic épidémique survenu en S50 dans l'Hexagone.

    L'épidémie continuait à suivre une dynamique similaire à celles des épidémies précédant la pandémie de COVID-19, avec une intensité inférieure à celles des épidémies antérieures pour les nourrissons les plus jeunes sur les indicateurs hospitaliers.

    Chez les enfants de moins de deux ans, les bronchiolites représentent respectivement 6,3% (-0,7 point par rapport à la S52) des actes médicaux SOS Médecins, 11,7% (-0,5 pts) des passages aux urgences et 26,8% (-1,1 pts) des hospitalisations après passage aux urgences.

    Le taux de positivité du VRS (virus respiratoire syncytial ) diminuait en médecine de ville comme à l'hôpital.

    Dans l'Hexagone, onze régions restaient en épidémie. L’Île-de-France passait en post-épidémie en S52 et la Corse restait en pré-épidémie. Dans les DROMs, Mayotte était en épidémie depuis S49, la Guadeloupe et la Martinique depuis S43 et la Guyane en épidémie depuis fin juillet (S31). La Réunion était revenue à un niveau de base en S01.

    La campagne d'immunisation passive des nouveau-nés contre les infections à VRS est en cours. Deux stratégies sont possibles : soit la vaccination de la femme enceinte pour protéger le nouveau-né ou le nourrisson de moins de 6 mois soit l'immunisation des nourrissons par un anticorps monoclonal.

    1. Covid 19

    Les indicateurs syndromiques du covid 19 restaient globalement stables en ville et à l'hôpital par rapport à la semaine précédente et à des niveaux bas.

    Les taux de positivité pour SARS-CoV-2 diminuaient légèrement en médecine (0,8% soit -1,4 point par rapport à la SE52) et laboratoires de ville (4,1% soit -1,2 point) et il restait stable à l'hôpital en S01 (4,4% soit -0,1 points). Une diminution de l’indicateur de suivi du SARS-CoV-2 dans les eaux usées était observée (-10,6%).

    Le nombre de nouveaux épisodes d’IRA dans les établissements médico-sociaux (EMS) augmentait en S51 et S52, une tendance portée principalement par l'augmentation des nombres d'épisodes liés à la grippe et, dans une moindre mesure, au VRS. Ces données ne sont pas encore consolidées.

    La vaccination reste le meilleur moyen de se protéger contre la grippe et à la COVID-19, en particulier des formes graves de ces maladies.

    Il est essentiel de recommander la vaccination à toutes les personnes éligibles, afin de les protéger et de protéger leur entourage : les personnes âgées de 65 ans et plus ; les personnes âgées de plus de 6 mois, atteintes de comorbidités ayant un risque élevé de forme grave de la maladie ; les personnes immunodéprimées; les femmes enceintes ; les résidents en établissement de soins de suite ou dans les établissement médico-sociaux quel que soit leur âge, ainsi que les personnes vivant dans l’entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables aux formes graves de l’infection, y compris les professionnels de santé.

    Dans le contexte des regroupements durant les fêtes de fin d’année, et en complément des vaccinations et des traitements préventifs existants, l’adoption des gestes barrières reste indispensable pour se protéger de l’ensemble des maladies de l’hiver :

        lavage des mains,

        aération régulière des pièces,

        port du masque en cas de symptômes (fièvre, mal de gorge ou toux), dans les lieux fréquentés et en présence de personnes fragiles.

    Source : Santé publique France

     

  • Coucou, la Covid revient!

    Le covid-19 revient en force avec un nouveau sous-variant XEC de la famille Omicron. Et avec lui, un nouveau vaccin ARNm dit répliquant ou auto-amplifiant. Les Japonais, qui servent de cobayes, parlent de "troisième bombe atomique". Après Hiroshima et Nagasaki…

    Alors que la variole du Singe a subitement disparu des radars (et des écrans télé), le Covid-19 fait un retour remarqué. Identifié en juin 2024 à Berlin, le sous-variant XEC du SARS-CoV-2, de la famille Omicron, se propage à grande vitesse dans toute l’Europe et notamment en France. Une campagne de vaccination automnale est annoncée par la Direction Générale de la Santé: elle se déroulera du 15 octobre 2024 au 31 janvier 2025 en même temps que la campagne de vaccination contre la grippe.

    Les vaccins ARNm utilisés contre le Covid-19 durant la pandémie n’ont pas été très efficaces. Bien souvent, ils ont eu des effets secondaires graves que les autorités sanitaires refusent de reconnaître. Aujourd’hui, de nouveaux vaccins arrivent sur le marché. Ce sont des vaccins dits auto-amplifiants ou réplicatifs, déjà acceptés au Japon depuis 2023.

    De quoi s’agit-il? Réponse de Jean-Marc Sabatier, docteur en biologie cellulaire et microbiologie, directeur de recherche au CNRS, HDR en biochimie: " Dans ces ARNm de nouvelle génération, une portion d’ARN a été insérée, codant pour un complexe réplicase. Le complexe réplicase a une activité ARN polymérase ARN dépendante. Cela veut dire qu’il est capable de créer le brin d’ARN complémentaire au brin d’ARN initial, avec les nucléotides appariés. Il va donc produire un ARN double brin. Ce second brin complémentaire ne peut pas être traduit en protéine par le ribosome de la cellule, mais il va servir de matrice pour fabriquer un autre brin d’ARN identique à l’ARN messager auto-amplifiant. D’où le terme “auto-amplifiant”.

  • Quand je dis que l’eau du robinet est souvent contaminée

    Norovirus est l'un des cinq genres existants de la famille des Caliciviridae. On distingue à ce jour 7 génogroupes subdivisés en plusieurs génotypes, mais certaines souches restent encore non classées. Les Norovirus sont très résistants dans le milieu extérieur et ont une grande capacité de survie sur les surfaces.

    L'homme est le réservoir des Norovirus humains qui sont excrétés en grande quantité dans les selles des personnes infectées. Ces virus persistent dans le milieu extérieur et ils sont résistants à certains traitements d'épuration qu'ils soient physiques ou chimiques. Des pluies abondantes diminuent le temps de séjour des eaux usées dans les stations d'épuration, permettant une plus grande libération de particules virales dans les eaux traitées.

    La transmission à l'homme peut se faire en ayant un contact direct avec une personne malade, en touchant des surfaces ou des objets contaminés par des Norovirus et en portant ensuite ses doigts à la bouche, ou en consommant des aliments ou des liquides contaminés par des Norovirus (les aliments peuvent être contaminés à la source comme les huîtres ou lors de leur préparation par un personnel infecté).

    Clinique:

    Après contamination, l'incubation qui peut varier de 4 à 77 heures, est en moyenne de 24 à 48 heures. L'infection par le norovirus se caractérise par un tableau associant nausées, vomissements, diarrhée, fièvre modérée et douleurs abdominales, et le taux d'asymptomatiques a pu être estimé de l'ordre de 20%. En général, la maladie dure d'un à trois jours.

    La déshydratation est la complication la plus importante de l'infection. Elle survient surtout chez les très jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes atteintes d'une maladie grave préexistante. Chez le sujet immunodéprimé, les norovirus peuvent être responsables d'infections chroniques parfois sévères avec une excrétion prolongée du virus dans les selles.

    Épidémiologie :

    Le Norovirus est le virus le plus fréquemment responsable de TIAC. La contamination des aliments se fait par le biais d'eau souillée ou lors de la manipulation des aliments par une personne porteuse du norovirus. Les norovirus seraient impliqués dans 10 à 26% des TIAC. Tous les types d'aliments peuent être en cause. Les TIAC sont dues à des norovirus de génotype II autre que GII.4, et dans 37% des cas, les TIAC sont des infections mixtes où le génotype GII.4 est incriminé. Les norovirus GI, sont généralement associés à des épidémies d'origine alimentaire, hydrique ou environnementale car supposés plus résistants aux facteurs environnementaux que les norovirus GII. Les norovirus GI sont ainsi souvent retrouvés dans les épidémies consécutives à la consommation de coquillages crus.

    Pour les voyageurs, la base de la prévention repose sur l'observation des règles d'hygiènes alimentaires, à savoir :

        se laver fréquemment les mains à l'eau et au savon, en particulier avant toute prise alimentaire ou après être allé aux toilettes ;

        éviter l'usage des serviettes collectives ;

        ne manger que des aliments cuits et encore chauds ;

        éviter de manger des aliments servis à la température ambiante ;

        éviter la consommation de poissons, coquillages, ou fruits de mer autrement que bien cuits ou frits ;

        peler soigneusement, à défaut cuire ou désinfecter les fruits et légumes ;

        évitez les produits laitiers et les jus de fruits non pasteurisés ;

        ne boire que de l'eau minérale en bouteille capsulée ou de l'eau traitée (par chloration, par Troclosène sodique ou par ébullition) ;

        les boissons gazeuses en bouteilles ou en boîtes commerciales scellées non ouvertes ainsi que les boissons faites à partir de l'eau bouillie servies très chaudes comme le café et le thé sont généralement sûres ;

        ne pas consommer de glaçons, de crèmes glacées ou sorbets en vente sauvage.

    Dans le cadre d'une croisière, les recommandations des CDC sont les suivantes :

        Si vous êtes malade, signalez-le.

            Avant le voyage, si vous êtes malade : demandez à votre compagnie de croisière s'il existe d'autres options de croisière et consultez un médecin pour savoir si vous pouvez naviguer en toute sécurité.

            Pendant le voyage, appelez le centre médical du navire et suivez les recommandations du personnel médical.

        Lavez-vous souvent les mains

            Pour éviter de vous exposer et d'exposer les autres à tout ce qui peut causer des maladies et propager des germes.

            Quand? Lavez-vous les mains souvent, mais surtout après être allé aux toilettes et avant de manger ou de fumer.

        Quittez les lieux si vous voyez quelqu'un tomber malade (vomissements ou diarrhée).

        Signalez-le au personnel de la croisière s'il n'est pas déjà au courant.