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societé - Page 331

  • Chronique d'un monde à l'envers...

    Victime d’un vol, il publie la vidéo de surveillance pour retrouver la voleuse qui porte plainte contre lui

    Une femme de 52 ans, qui a reconnu avoir volé une sacoche dans un cabinet dentaire à Nancy, va porter plainte contre sa victime, à qui elle reproche d’avoir publié sur internet la vidéo du larcin capté par la vidéo-surveillance.

    Publier de telles images, où l’auteur du vol est clairement reconnaissable, "c’est une méthode cavalière, c’est inconcevable", a expliqué aujourd’hui Me Paul Kéré, le défenseur de la quinquagénaire. " Ma cliente est très atteinte psychologiquement, elle va demander des dommages et intérêts", a ajouté l’avocat, précisant qu’il déposerait plainte lundi pour "atteinte à l’intimité de la vie privée".

    Les faits remontent à mardi dernier. Constatant le vol de sa sacoche, laissée derrière le comptoir d’accueil de son cabinet et qui, selon lui, contenait 1000 euros, le chirurgien dentiste s’était rapidement rendu compte que la voleuse était clairement visible sur les images de la vidéo-surveillance. Il les avait alors mises en ligne sur Facebook, avec ce commentaire: "Si l’un d’entre vous reconnaît (la voleuse), je vous serais infiniment reconnaissant de m’en faire part. Cette vidéo est à partager au maximum ". [...]

    "On comprend tout à fait que la personne veuille que justice soit faite, mais ce qu’on n’accepte pas, c’est le procédé", a dit à France Bleu Sud Lorraine une des filles de la voleuse présumée. "Il aurait dû déposer (les images) à la police, pas les divulguer sur internet, car ça revient à se faire justice soi-même. Il n’a pas mesuré les répercussions sur la famille. C’est la porte ouverte à tout et n’importe quoi", a-t-elle ajouté.[...]

    Le Figaro

     [...] Sur la vidéo postée sur son mur, on distingue nettement le petit manège. Toute de noir vêtue, bottines sombres aux pieds, foulard noir sur la tête, lunettes imposantes sur le nez, sacoche en bandoulière, la femme, que le praticien n’a pas reconnue comme étant une de ses patientes, pénètre dans le cabinet et s’accoude au comptoir, près de l’aquarium, attendant vraisemblablement une secrétaire. Les secondes défilent et pendant ce temps, elle observe nerveusement autour d’elle. Le canapé rouge et la salle d’attente sont vides… Mais elle ne remarque pas la caméra qui la filme depuis le début. L’indélicate passe alors derrière le guichet puis ressort pour assurer le coup avant de repasser derrière et de prendre la poudre d’escampette, d’un pas pressé, la fameuse sacoche brune à la main. [...]

    L’Est Républicain

     

  • Copier les Corses?... bonne idée

    Mayotte : les expulsions d’étrangers par les natifs de l’île se multiplient

    C’est un phénomène qui n’étonne plus personne ou presque à Mayotte [101ème département français], les expulsions d’étrangers : expulsions faites par les natifs de l’île, excédés par l’immigration clandestine, immigration qui serait selon certains, à l’origine de tous les maux du département. Une chose est sûre la cohabitation devient de plus en plus difficile.

    www.fdesouche.com

     

     

     

  • On se fou de notre gueule ou comment mordre la main qui est tendue...

    Toulouse: le proxénète tunisien remis en liberté, "je ne savais pas qu’en France c’était puni"

    Le tour de France du sexe s’est achevé mardi, à Toulouse, pour un Tunisien de 29 ans soupçonné d’être à la tête d’un réseau de prostitution via des sites internet. Poursuivi pour "proxénétisme aggravé", cet homme domicilié au Portugal a été interpellé mardi, à Toulouse, par les enquêteurs du groupe de voie publique, de la sûreté départementale et placé en garde à vue. [...]

    Soupçonné d’être à la tête d’un réseau de prostitution, mardi, un Tunisien domicilié au Portugal a été interpellé et placé en garde à vue à Toulouse.  Poursuivi pour "proxénétisme aggravé", cet homme âgé de 29 ans a été jugé hier après-midi devant le tribunal correctionnel de Toulouse.

    "Je sais que moralement c’est mal mais je ne savais pas qu’en France c’était puni", a-t-il déclaré dans son box. Et c’est sans difficultés que ce dernier a reconnu les faits face au parquet. Pour ce jeune homme, cette petite entreprise du sexe, qui n‘aura d’ailleurs duré que 20 jours, était presque normale.

    [...] Et l’homme a déclaré n’avoir touché qu’une petite partie des sommes récoltées par ces femmes, malgré des enveloppes aux montants assez conséquents, retrouvées dans les deux logements.

    Suite à ces déclarations, le prévenu a été condamné à une peine de 18 mois de prison assortie d’un sursis simple pendant 5 ans. Il est également invité à retourner en Espagne, son lieu de résidence avant les faits.

    La Dépêche

     

  • La chienlit

     Au cours de cette énième "journée d’action" de la "convergence des luttes", 78 fonctionnaires de police et gendarmes ont été blessés, dont au moins trois grièvement, dont un qui finira peut-être en fauteuil roulant. Ayant reçu la mission d’assurer la sécurité des manifestants en faisant preuve de toute la retenue souhaitable, ils ont stoïquement fait le job avec les résultats que l’on sait. Curieusement, les minorités irresponsables étaient présentes partout, que ce soit à Paris, à Nantes ou ailleurs, en tête comme en queue de cortège. Où sont passés les gros bras de la CGT d’antan ?  Poser la question est y répondre… Bref, ils ont tous été touchés dans leur chair par des jets de bouteilles, de lourds morceaux de parpaings et de plaques de macadam dont des hectomètres carrés seront à refaire à vos frais… Des armes létales par destination…

    Bien sûr, cette journée s’est conclue as usual par une déclaration du ministre de l’intérieur laissant entendre quecépabien, par une crispation de mâchoire de Manu-chose (de plus en plus chose) et – comme d’hab’ quand ça gêne – par un silence assourdissant du côté de ce qui sert de chef de l’Etat.

    Comme il fallait s’y attendre et par la force des choses, on recense aussi quelques blessés parmi les "manifestants". Compte tenu de la violence observée, leur nombre limité peut d’ailleurs être porté au crédit du professionnalisme (et du stoïcisme) des forces de l’ordre.

    Bien sûr, l’annonce qu’un policier grièvement blessé à la tête se trouvait en situation "d’urgence absolue" ayant ému l’acuraba de base, il fallait pouvoir changer la Une. On a donc vite trouvé à Nantes un étudiant de 20 ans ayant perdu un œil dans l’affaire. Pour s’être trouvé sur la trajectoire d’un tir de flash-ball dans le contexte d’une situation de violence au contact où la Police en vient à utiliser ce type d’arme, le brave garçon devait être dans les premiers rangs et aurait dû savoir que tout peut y arriver à ses risques et périls. Mais c’est vrai qu’il faisait partie était entouré par des irresponsables... Certes, ce genre d’arme et de munition offre une puissance d’arrêt à courte distance équivalente à celle d’un cal. 38 spécial. Mais ces balles de 28 gr. de caoutchouc faites pour s’écraser à l’impact n’ont jusqu’alors occasionné en dix ans qu’un seul mort (en Belgique, impact au thorax sur un manifestant souffrant probablement déjà d’insuffisance cardiaque) et une dizaine de blessés (dont un œil perdu) Faute-à-pas-de-chance, donc. Mais, bien entendu, le Ministère a illico annoncé qu’une enquête était diligentée par l’IGPN…

    On en reparlera sûrement.

    http://leplouc-emissaire.blogspot.fr

  • Robin et les chaises fantômes de l'Elysée

    Robin est un écolier mahorais ce qui signifie qu'il est, comme chacun le sait, de Mayotte. Il va à la petite école du village de Koungou, un petit village qui a peu de moyen alors dans la classe de Robin, il n'y a que des chaises pourries et des tables branlantes. Robin est malheureux à cause de cela: pour 31 élèves il n'y a que 20 places assises. Alors, comme il n'est pas aussi con qu'il en a l'air, il se décide à écrire à l'homme qui a fait de la jeunesse sa priorité: Président! Et lui demande l'envoi de 18 tables et 36 chaises.

    Tel un galet qui ricoche sur l'eau, le contenu de la lettre, de bureaux de postes en twitter, rebondit sur la toile pour atterrir finalement dans l'oreille du grand homme. L'affaire est jugée suffisamment importante pour que Président donne consigne à sa chef de cabinet de traiter ce dossier devenu prioritaire. Et quelques jours après, le quotidien France Mayotte est content de relater l'affaire: les chaises et les tables ont été envoyées... Elles arrivent! J'imagine la joie de Robin! D'autant plus que le service de communication de l'Elysée prévient la terre entière et confirme par un tweet adressé au frère de Robin:

    Aucun doute, Président est un grand homme et pense à tous les Français, d'où qu'ils soient. Sauf que, car vous en doutez bien il y a un sauf que, si les chaises et les tables sont bien arrivées à l'école du petit Robin, ce n'est pas l'Elysée qui les a envoyé, ni personne de métropole. Les chaises et les tables, sur la photo, sont bien celles qui ont été livrées à l'école mais ce cadeau du ciel n'a rien de présidentiel.

    C'est tout simplement la commune de Koungou qui les a acheté! Ce qui permet au journal France Mayotte, dans son édition de ce vendredi 22 avril, de transmettre le communiqué de la municipalité de Koungu:

    " Vous croyez sincèrement que François Hollande sait où se trouve Koungou et que c'est lui qui a financé le mobilier ? C'est la mairie qui a passé un marché, attribué à une entreprise locale qui a fait en sorte que des chaises soient arrivées. La mairie a financé sur fonds propres et cela n'a rien à voir avec l'Elysée. " Et pour donner plus de crédit à sa dénonciation, le maire joint les copies des appels d'offre, de l'avis d'attribution et la preuve qu'elles ont été financées sur les fonds propres de la commune.

    Résultats des courses: la mairie de Koungu est furieuse que l'Elysée ait voulu, par un tweet habilement rédigé, s'attribuer ce bienfait, Président et ses services, en plus d'avoir menti, passent pour des andouilles et le petit Robin voit s'envoler une de ses illusions: Président n'est pas le père Noël!

    Et France Mayotte après avoir écrit " Scandaleux mensonge [de l'Elysee] "de conclure par: "Il serait toutefois préférable que le président accorde des dotations globales aux communes mahoraises, cela éviterait sans doute aux enfants de sombrer dans la mendicité." ...

    Quand je vous dis que cette équipe qui nous dirige n'est composée que de branquignols, vous me croyez maintenant?

     

    photo, femme, fille, mec, société

     

     

     

     

  • Toxiques pour votre santé

    Plus de 20% de la population mondiale souffre d’allergie ou d’intolérance alimentaires. Une origine environnementale à ces réactions alimentaires secondaires est fortement suspectée. Dans ce contexte et pour la première fois, une équipe de chercheurs de l’Inra à Toulouse vient de montrer qu'une exposition périnatale à de faibles doses de Bisphénol A (BPA), considérées sans risque pour l'Homme, pouvait augmenter le risque de développer une intolérance alimentaire à l’âge adulte. Ces résultats appuient la décision des pouvoirs publics français qui ont interdit l'utilisation du BPA dans les contenants alimentaires destinés aux nourrissons dès 2013, et pour tous les emballages alimentaires en 2015.

    L’exposition humaine aux perturbateurs endocriniens, en particulier celle au bisphénol A, est omniprésente dans notre quotidien. Les risques potentiels pour le consommateur de ce contaminant chimique issu majoritairement des emballages alimentaires ont fait l'objet de plusieurs rapports, parfois contradictoires, des agences sanitaires françaises et internationales au cours des cinq dernières années. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a publié en avril 2013 un avis sur le bisphénol A recommandant de limiter l'exposition à cette substance et de revoir à la baisse les seuils toxicologiques sur lesquels est basée l'évaluation du risque. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a d'ailleurs, quelques mois plus tard, proposé d'appliquer au bisphénol A une valeur limite dix fois plus faible que celle jusque-là en vigueur, soit 5µg/kg poids corporel/jour.

    Les chercheurs de l’unité de Toxicologie alimentaire (TOXALIM) de l’Inra à Toulouse ont démontré chez des rats qu’une exposition périnatale (in utero et pendant l’allaitement) au bisphénol A (BPA), à de faibles doses, a des conséquences sur le développement du système immunitaire et prédispose leur descendance à une intolérance alimentaire à l’âge adulte.

    Dans leur étude, les chercheurs de l’Inra ont utilisé deux groupes de rates gestantes. Un groupe a reçu par voie orale une dose quotidienne de BPA, à 5 μg/kg de poids corporel, depuis la gestation jusqu’au sevrage des nouveau-nés à 21 jours. L’autre groupe (témoin) n’a pas reçu de BPA. Ce sont ensuite les nouveau-nés issus de ces deux groupes qui ont été étudiés. A l’âge adulte, soit à 45 jours, ces animaux ont été nourris avec de l’ovalbumine, une protéine du blanc d’œuf, qui ne figurait pas précédemment dans leur régime alimentaire. Les scientifiques ont alors observé une réaction immunitaire dirigée contre l'ovalbumine chez les animaux qui avaient été exposés au BPA au cours de leur développement. Les rats descendant du groupe témoin ont quant à eux développé une tolérance alimentaire vis-à-vis de l'ovalbumine, qui se traduit par une absence de réponse immunitaire. De plus, l’administration orale répétée de l’ovalbumine chez les rats exposés par leur mère au BPA a induit une inflammation du côlon de ces animaux, attestant d’une intolérance alimentaire.

    Dans l’étude réalisée à l’Inra les chercheurs ont testé différentes doses (0,5, 5 et 50μg/kg poids corporel/ jour) et mis en évidence une relation non linéaire entre les doses de BPA et les effets indésirables observés. En particulier les perturbations les plus importantes ont été observées à la dose de 5μg/kg poids corporel/jour, c'est-à-dire à la dose considérée sans risque pour l'Homme par l'EFSA. Ces nouvelles données soulèvent la difficulté de fixer une dose journalière tolérable sûre pour le BPA.

    Ces nouveaux résultats contribuent à caractériser les effets délétères du BPA sur le système immunitaire, à de faibles niveaux d'exposition, et à des âges auxquels l'individu est particulièrement vulnérable car immature : le fœtus et le nourrisson.

    Ces résultats appuient la décision des pouvoirs publics français qui ont interdit l'utilisation du BPA dans les contenants alimentaires destinés aux nourrissons dès 2013, et pour tous les emballages alimentaires en 2015. Les approches mises en place pour étudier les effets du BPA sur le système immunitaire pourront être appliquées à d'autres perturbateurs endocriniens, en particulier aux substances candidates au remplacement du BPA pour les emballages alimentaires de nouvelle génération.

    L'étude a été menée par des équipes de l’unité Toxicologie alimentaire (Toxalim) au centre Inra de Toulouse Midi-Pyrénées, et financée par le département " Alimentation humaine " de l’Inra et par l'Agence Nationale pour la Recherche, dans le cadre du projet PERINATOX coordonné par Eric Houdeau depuis 2010.

    Référence

    Menard, S., Guzylack-Piriou, L., Leveque, M., Braniste, V., Lencina,C., Naturel, M., Moussa, L., Sekkal, S., Harkat, C.,Gaultier, E., Theodorou, V., Houdeau, E. Food intolerance at adulthood after perinatal exposure to the endocrine disruptor bisphenol A. The FASEB Journal, August 2014. doi:10.1096/fj.14-255380

     

    Toutes les informations des poisons toxiques en cuisine ici: