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société - Page 5

  • Le chiffre

    94

    Sur les 154 sanctions prononcées à l’encontre de députés à l’Assemblée nationale depuis la création de la Ve République, 94 l’ont été envers des députés LFI — ce qui représente donc 60 % du total des sanctions.

  • Les sinistres et la justice

    (…)

    Dans le gouvernement Bayrou, quelques ministres habitués au glaive de la justice, ne prenant que leur courage a deux mains, se sont jetés dans l’arène pour sauver le trublion Macron.

     

    L’homme d’affaires Pierre Ferracci, proche d’Emmanuel Macron, témoin à son mariage, ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie, a été condamné à une amende d’un million d’euros par la cour d’appel de Bastia (son empire financier est estimé à environ 80 millions d’euros.) L’homme avait fait construire, en 2010 et 2013, deux villas de 670 mètres carrés chacune dans le maquis de la baie de Rondinara, à Bonifacio. Le patron du groupe Alpha, et directeur du Paris Football Club, avait en effet édifié ces villas sur une zone classée site remarquable protégé et donc non constructible. L’amende peut paraître importante mais Pierre Ferracci peut s’estimer heureux. La justice, qui a confirmé la décision rendue en première instance, n’a en effet pas ordonné la destruction des propriétés.

    Lecornu, ministre des Armées. En 2023, le parquet national financier a conclu que M. Lecornu avait bel et bien commis formellement l’infraction de prise illégale d’intérêts. Regrettant que le responsable politique ne se soit pas déporté ou n’ait pas renoncé aux 7874 euros de jetons de présence à la SAPN, le PNF a toutefois observé qu’aucun élément de l’enquête ne permettait d’établir que M. Lecornu avait cherché à faire prévaloir les intérêts de la SAPN sur ceux du conseil départemental, ni à remettre en cause l’opportunité de ces opérations ou leur équilibre économique. Après avoir demandé à M. Lecornu de rembourser ses jetons de présence, le PNF a annoncé un classement sans suite.

    Rachida Dati, ministre de la Culture, a été mise en cause par la justice dans le cadre de l’affaire Carlos Ghosn. Les magistrats s’intéressent notamment à la légalité et la réalité des prestations qu’elle a effectuées pour le compte du patron de Renault-Nissan de 2010 à 2012. Mme Dati a touché environ 900.000 euros (hors taxe) d’honoraires pour assister Carlos Ghosn dans la détermination de la conduite de la politique d’extension internationale du groupe, notamment dans les pays du Moyen-Orient et du Maghreb.

    Aurore Bergé, ministre déléguée auprès du Premier ministre, accusée de faux témoignage, la justice saisie. Affaire des crèches privées. Le bureau de l’Assemblée nationale a décidé de saisir la justice du cas de l’ex-ministre macroniste Aurore Bergé. Elle est accusée par des députés de gauche de faux témoignage pour avoir rejeté devant une commission d’enquête tout lien personnel avec une lobbyiste des crèches privées.

    Véronique Louwagie, députée divers droite, en charge dans le gouvernement Bayrou, du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises et de l’économie sociale et solidaire, a été condamnée par les prud’hommes. Elle s’est retrouvée devant la justice (des hommes?) pour le licenciement de sa femme de ménage. Elle a été condamnée à verser 15.635 euros.

    Patricia Mirallès apparaît ainsi dans la liste du nouveau gouvernement, soigneusement étudiée par Emmanuel Macron et Élisabeth Borne. La députée macroniste fraîchement réélue dans la 1re circonscription de l’Hérault a été nommée ce lundi 4 juillet secrétaire d’État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire. Marcheuse de la première heure, elle a pourtant récemment été épinglée pour avoir usé et abusé de notes de frais dans le cadre de son mandat de députée. Selon une enquête de Mediapart, Patricia Mirallès aurait utilisé l’enveloppe réservée aux frais de mandat pour des dépenses personnelles. Nos confrères avaient notamment cité le déménagement de son fils, la réparation du disque dur de sa fille ou encore un séjour à l’hôtel avec son conjoint.

    C’est notre France, pas toujours démocratique, mais progressiste, égalitaire et fraternelle à l’insu de son plein gré qui autorise n’importe quel  "indélicat" (un ministre n’est jamais une racaille, un voleur, un corrompu) d’être ministre de Macron. Mais il est interdit pour les mêmes  "indélicatesses" d’occuper certains emplois ou de diriger une entreprise. Ne voyez aucune faveur présidentielle, c’est la loi (des puissants). C’est uniquement pour leurs compétences qu’ils vont bénéficier des avantages acquis. Cette fois-ci, ne riez pas , c’est de votre pognon qu’il s’agit. (…)

     

  • Noël est notre histoire

    Noël est notre histoire, Noël est un espoir,

    Et du Ciel à la Terre, il est plaisant de voir

    Cette étrange lumière descendant sur nos âmes

    Qui, dans notre foyer, brûle d’une tendre flamme.

     

    Noël nous appartient, que l’on y croie ou non,

    Nous devons en garder l’authentique tradition,

    Comme d’autres encore qui, toutes, définissent

    La Nation véridique, de nos vies fondatrice.

     

    Noël raconte ainsi les soirées d’autrefois,

    Faisant taire le présent et son rythme sans foi,

    Du sapin à la table, nous réparons le temps,

    Pourvu que ce miracle dure plus qu’un instant.

     

    Noël pour les familles et les cœurs en hiver

    C’est un cadeau sacré, une bonne prière,

    Une force soudaine réveillant le courage

    D’affirmer nos valeurs contre les noirs présages.

     

    Noël ne peut mourir ou alors nous mourrons,

    Parce qu’en le tuant nous tous, nous nous tuerons.

    Alors joyeux Noël, joueuse Nativité,

    Que vous croyez ou pas, vous êtes tous invités…

    Charles Demassieux

     

  • Le Premier Noël

    C'était pareille nuit, le ciel tout aussi pur

    Les étoiles aussi belles, y avait les mêmes fruits

    La lune sur le mur et les oiseaux fidèles

    L'herbe avait des trésors de rosée sur le corps

    Et le vent caressait les ombres qui passaient

    Rayonnantes de joie sous les palmes de soie

    Les bergers du pays, le bœuf et l'âne gris,

    Sur la paille d'or fin, veillaient tous sur le grain

    C'était Noël

    Un enfant, paraît-il

    Un enfant, disaient-ils

    Venait tout droit du Ciel

    C'était Noël

    La nuit parlait de Paix

    Et la Terre y croyait

    C'était Noël !

    Les uns portaient des fleurs, les autres des trésors

    Certains donnaient leur cœur, quelques autres leur or

    On aurait tout donné pour un jour, pour toujours

    Dans la joie, les enfants allumaient de grands feux

    Dans la rue, les passants s'embrassaient, très heureux

    Sous le ciel d'Orient, brillait la route bleue

    Dans l'étable, un enfant, un père un peu tremblant

    Une mère perdue, un tout petit Jésus

    C'était Noël

    Un enfant, paraît-il

    Un enfant, disaient-ils

    Venait tout droit du Ciel

    C'était Noël

    Et les alléluia

    Pour toujours, ce soir-là

    Chantaient Noël !

    par LES COMPAGNONS DE LA CHANSON

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  • Une interview pour rien

    Soporifique. Bayrou, c’est Macron en plus vieux et en moins antipathique. Le même discours usé jusqu’à la corde, éculé, et son lot de phrases creuses.

    Le 19 décembre au soir, le Premier ministre a accordé son premier entretien télévisé, sur France 2, après avoir reçu dans la journée les chefs des différentes forces politiques, hormis le RN et LFI. S’il a abordé la question du budget, dont il espère une adoption "mi-février", et le drame humanitaire à Mayotte, dont il souhaite la reconstruction d’ici "deux ans", c’est la composition du gouvernement qui était au cœur de l’entretien.

    La constitution du gouvernement, c’est pour quand?

    "Dans le week-end", a-t-il indiqué dans un premier temps, avant de s’octroyer un délai supplémentaire: "Avant Noël".

    Le Béarnais, dans un numéro d’équilibriste particulièrement précaire, doit s’assurer de la non-censure à sa gauche comme à sa droite, pour que son gouvernement ne tombe pas trop vite. François Bayrou prétend qu’il peut contenter tout le monde, oubliant que vouloir concilier des projets politiques antagonistes est chimérique.

    Il fait donc un pas vers la gauche, promettant de ne pas recourir au 49.3 pour faire passer en force le prochain budget, "sauf blocage absolu de l’Assemblée", s’est-il empressé de préciser. Et sur les autres textes, un 49.3 est-il envisageable? "Sauf catastrophe énorme", indique le Premier ministre d’un ton un peu moins assuré.

    À force d’édicter autant de conditions, le 49.3 finira bien par être dégainé un jour ou l’autre. Autre signal envoyé sur sa gauche? Il dit "croire" à une alternative concernant la retraite à 64 ans et est ouvert au débat sur ce sujet, "une porte ouverte de bonne foi", selon lui.

    Une porte que la gauche pourrait bien lui claquer au nez, Olivier Faure indiquant "ne pas avoir trouvé de raison de ne pas censurer" le prochain gouvernement.

    Quelques signaux sont également envoyés à la droite. Il souhaite que Bruno Retailleau reste à l’Intérieur, fait part de sa volonté de "faire des économies" et de présenter début 2025 un "plan de rééquilibrage de nos finances publiques".

    "Nous ne pouvons pas nous en sortir si nous ne sommes pas ensemble", a-t-il plaidé, demandant le "soutien de la droite républicaine" et de la "gauche démocratique et de gouvernement".

    Le macronisme chimiquement pur, en somme!

    Comme ci cette doctrine n’avait pas déjà fait la preuve de son inefficacité.

    LE CHIFFRE DU JOUR: 66%

    C’est le pourcentage de Français jugeant négativement les débuts de François Bayrou comme Premier ministre, selon un sondage Odoxa publié le 19 décembre par le Figaro. Alors qu’il est entré à Matignon avec 42% d’opinions favorables, les récentes polémiques --comme sa présence au conseil municipal de Pau, alors que Mayotte est victime d’une catastrophe naturelle, ou sa proposition de rétablir le cumul des mandats, rejetée par 71% des Français — érodent sa cote de popularité.

  • C'est à lire, très important!

     

    lisez, c'est très important