Des CRS délogés de leurs chambres d'hôtel par des migrants
valeursactuelles.com
Après avoir procédé à l’évacuation d’un camp de migrants à Grande-Synthe (Nord), des CRS ont découvert avec stupéfaction que leurs chambres d’hôtel avaient été confiées aux expulsés en question, rapporte RT France ce mardi.
Chez les policiers, c’est l’indignation qui prédomine. Sur les réseaux sociaux résonne depuis quelques heures l’histoire d’un bataillon de CRS contraint d’abandonner les chambres d’hôtel qui leur avaient été allouées, pour les laisser aux migrants qu’ils avaient évacués plus tôt dans la journée du 19 septembre. Le site RT France s’en fait l’écho.
“On se fait virer par les migrants”
Les CRS ne s’attendaient pas à avoir de tels voisins de chambre. Mardi 19 septembre, un bataillon de policiers est appelé à évacuer le camp de migrants de Puythouck de ses centaines d’occupants, situé à Grande-Synthe, dans le Nord. Des bus sont mis à disposition des expulsés, par la suite acheminés vers des hôtels dans la région. Mais à leur retour de mission, après 14 heures de service, c’est la stupéfaction : c’est dans leur hôtel qu’ont été placés les migrants. Les CRS ne s’attendaient pas à tant de proximité, et sont contraints de plier bagages.
Sur Facebook, l’association MPC – Mobilisation des Policiers en colère, a relayé un “message privé” reçu par l’administrateur de la page. “Après 14 heures de service, on apprend avec stupeur qu’un bus de migrants interpellés par nos soins arrive dans notre hôtel, dans nos chambres. Il nous est demandé de quitter nos chambres. Oui, oui, les amis. On se fait virer par les migrants. Nous sommes dans l’attente d’un hôtel”, peut-on lire. Le syndicat de police Unsa a partiellement confirmé l’information, soulignant que “comble du comble”, ce sont bien les policiers qui ont dû céder leur place. Pourtant, l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) avait annoncé que 400 places d’hébergement avaient été dégagées dans des centres d’accueil et d’orientation (CAO).