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Blog - Page 70

  • "C’est une vaste fumisterie":

    la colère monte au sein de La République en marche

    "C’est une vaste fumisterie" : la colère monte au sein de La République en marche

    Beaucoup de membres de LREM critiquent l'opacité des décisions du bureau exécutif autour de Castaner.©ANNE-CHRISTINE POUJOULAT AFP

    Une partie de la base de LREM s’agace de la concentration et de l’exercice vertical du pouvoir depuis Paris, et déplore un fossé qui se creuse avec le "sommet" du parti.

    Si La République en marche revendique quelque 400 000 adhérents, sans obligation de cotisation, sa structure paraît toujours fragile après deux ans d’existence, à l’image de l’important turn-over au sein des référents départementaux, les "préfets" du parti.

    Le lancement d’ambitieux chantiers il y a un an, puis l’adoption d’une nouvelle gouvernance, n’ont pas permis de contrecarrer un essoufflement militant certes logique en année post-électorale, mais dont l’ampleur est jugée inquiétante par certains cadres sur le terrain, notamment hors des grandes métropoles.

    "Aucune info", "pas de discussion"

    Exemple : alors que tous les partis réunissent leurs militants en cette fin d’été, LREM a décidé de faire l’impasse. Pourtant, le mouvement d’Emmanuel Macron aurait pu saisir l’occasion d’enfin rassembler son "Conseil", à savoir le "Parlement" du parti, dont les statuts exigent qu’il soit convoqué deux fois par an.

    Cet organe de 800 membres environ, symbole supposé de démocratie interne, est laissé inerte depuis son intronisation en novembre dernier. "Ça ne vit pas du tout. On a du mal à concevoir notre rôle", témoigne un animateur d’un comité local et membre de ce Conseil.

    "C’est une vaste fumisterie. Le Conseil s’est réuni une fois pour élire Christophe Castaner et c’est tout". Jean-Baptiste Ducatez, animateur local du Conseil de LREM dans le Rhône

    "Aucune info", "pas de discussion", "je m’attendais à ce qu’il y ait plus de contacts", cinglent d’autres membres de cette instance. "Le mouvement ne vit pas", martèle un cadre parisien. "Les gens qui sont venus pendant la campagne étaient là pour faire élire un président. Maintenant, il y a beaucoup de comités locaux où c’est encéphalogramme plat"

    Un mouvement 2.0 "très dématérialisé"

    La dizaine de cadres locaux se plaignent à l’unisson de l’absence de relation avec le "QG", c’est-à-dire le siège parisien, en particulier pour ceux implantés dans des territoires où les députés ne font pas office de facilitateurs.

    "Il nous manque un numéro de téléphone qui réponde", illustre ainsi Michel, un animateur de province, pestant contre l’adresse mail générique mise à disposition. "On est sur un mouvement très 2.0, très dématérialisé et c’est déstabilisant".

    Des moyens financiers limités (1.000 euros en moyenne par département) qui obligent à "la débrouille" voire "à mettre la main au portefeuille", et l’impossibilité d’avoir accès au fichier des adhérents locaux entravent la mobilisation au sein des comités, argue-t-on encore.

    Tous les militants sollicités critiquent également l’opacité des orientations prises au sein du bureau exécutif, l’équipe dirigeante autour de Castaner, qui se réunit en moyenne un lundi sur deux à Paris. "Il n’y a aucun compte rendu, aucun relevé de décisions", souligne un cadre parisien, avant d’ajouter : "Au bout d’un moment, je pronostique un rejet. La base sera brutale".

     

    Tous ces morveux qui croyaient changer le monde....

    j'en ai vu et entendu d'autres... qui s'y croyaient... qui s'y voyaient....

    la mare aux caïmans.... pas facile d'y entrer!

     

     

  • 3 choses à savoir à propos de la Sécu

    SUIVI DE MA PROPRE EXPÉRIENCE DE SEPIANE

    Lorsqu’on a besoin d’elle, la Sécu tient-elle ses promesses? Retour sur quelques clichés.

    Par Phoebe Ann Moses.

    Toute personne qui travaille paye des cotisations qui alimentent la Sécurité sociale. Mais lorsqu’on a besoin d’elle, la Sécu tient-elle ses promesses?

    Il est agaçant de lire très régulièrement que la Sécurité sociale est indispensable, que sans elle les soins coûteraient si cher qu’on serait tous pratiquement morts, ou pire que seuls les riches pourraient se soigner. Alors revenons sur quelques-uns de ces clichés qui ont la peau dure.

    La Sécu, c’est vital: faux

    Sauf si vous considérerez qu’il est vital de se faire rembourser du paracétamol à 1,20 € la boîte. La Sécu rembourse tous les petits bobos. Les visites chez le généraliste pour le nez qui coule (franchement, avez-vous besoin d’aller contaminer toute une salle d’attente avec votre sale rhume, alors qu’un bon grog et du sommeil pendant une semaine produiront le même effet que du Stoprhume® ou du Nebiensek® pendant 7 jours); les consultations aux urgences pour avoir un arrêt de travail lundi parce que j’ai personne pour garder la petite; ou parce que j’ai pas envie d’aller bosser; ou parce que j’ai l’orteil qui me fait mal depuis 2 mois -ce qui revient au même-; ou sa variante plus expéditive: j’ai mal à la tête depuis 10 minutes il me faut un scanner1.

     La Sécu rembourse le confort. Cela permet d’entretenir les illusions d’une armada d’hypocondriaques qui iront un jour gaiement glisser un bulletin dans une urne.

    Parlons maintenant de ce qui ne fait pas plaisir: les vraies maladies, les tuiles de la vie.

    Seuls les riches pourront se soigner: vrai

    Si par malheur la vie vous fait croiser un de ces maudits machins, vous découvrirez à vos dépens que vous ne pouvez pas vous faire soigner où vous voulez et que la plupart du temps la Sécu ne rembourse pas "les" soins mais seulement une petite partie d’une partie d’entre eux.

    La Sécu prend en charge les soins qu’elle accepte de rembourser, et uniquement ceux-là. Ne pensez pas que ce sont toujours des traitements de pointe: vous aurez accès au traitement que la Sécu accepte de rembourser. Dit autrement, cela correspond au traitement le moins cher ou celui qui a le meilleur rapport qualité/prix dans son domaine. Mais puisqu’on vous dit qu’une Trabant ça roule aussi bien qu’une Porsche…

    Ainsi, puisqu’en France il est impossible de remplacer le système de cotisation Sécu par un système privé, vous avez droit à un système collectiviste, adapté au plus grand nombre (ce qui est déjà pas mal, certes), mais absolument pas personnalisé. À l’heure du séquençage de l’ADN tumoral pour certains types de cancers, il peut toujours être bon de se renseigner pour savoir si le traitement proposé est le meilleur qui soit sur le marché mondial des traitements efficaces. À moins de préférer rouler en Trabant…

    Au passage, il faut reconnaître que certaines spécialités étaient déjà à la pointe du progrès dans ce domaine: par exemple, l’hématologie, spécialité de notre ministre de la Santé.

    De même, si par malheur vous ou l’un de vos proches avez besoin de matériel médical, la Sécu n’en finance qu’une microscopique partie. Par exemple, un fauteuil roulant manuel de bonne qualité coûte aux alentours de 4000 euros. La Sécu rembourse entre 394,60 € et 558,99 €.

    Si vous devez subir une opération chirurgicale, dans le secteur public, l’opération est réalisée par celui qui travaille ce jour-là. Impossible de choisir le chirurgien avec lequel le patient a des affinités.

    Dans tous les cas, la Sécu ne rembourse que le tarif fixé par elle. Le reste est remboursé par la complémentaire.

    N’allez pas croire que le tarif Sécu représente le coût réel d’un acte médical ou chirurgical. Le coût est fixé par l’État et plafonné, il ne correspond à aucune réalité.

    Quelques exemples:

    Une suture d’une rupture de l’isthme de l’aorte, par thoracotomie avec CEC (en langage courant, cela signifie que le chirurgien ouvre le thorax et va recoudre l’artère qui sort de votre cœur, lequel est temporairement mis hors fonctionnement avec une circulation sanguine extra-corporelle).

    La Sécu considère que cet acte vaut 698,91 €.

    Le drainage d’une collection du péricarde, par thoracotomie ou par abord infraxiphoïdien (cela signifie qu’on draine le liquide qui s’est épanché autour du cœur).

    La Sécu considère que cet acte vaut 188,69 €.

    Terminons avec une petite opération pour une appendicite à 176,69 €.

    Ce qui amène très logiquement à l’idée reçue n°3: sans la Sécu on serait tous morts. Eh bien non. Ce qui précède montrerait même plutôt qu’elle est rétive au remboursement de ce qui coûte cher.

    " Chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins": faux

    Les indépendants et les professions libérales le savent bien: si par malheur ils tombent malades, s’ils ont un accident, ils ont un délai de 3 mois avant d’obtenir la moindre indemnité. Cela signifie que pendant 3 mois il n’y a aucune rémunération. Et pendant ce temps, ils sont obligés de continuer à cotiser à la Sécu, et à payer leur crédit, leurs factures, entretenir leur famille. S’ils étaient fonctionnaires, ils auraient une prise en charge immédiate.

    "Chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins"? Il n’y a pas un mot de vrai dans cette phrase.

    EXACT: j'ai été travailleur indépendant durant 34 ans... heureusement, je ne suis malade que depuis 2005!

    Les propos ont été recueillis in situ.

    Lu sur Contrepoints.org

     

    KAFKA PAS MORT

    Il existe un médicament UNIQUEMENT destiné aux personnes atteintes de sclérose en plaques que la sécu a voulu mettre en vignette orange. Et bien, si vous avez oublié de renouveler votre ALD (comme, j'ai fais hélas), ce médicament coûte 175,00 € les deux boîtes nécessaires au traitement mensuel… (pas pris en charge par la mutuelle)

    Il parait que ce médicament est “confort“… ben, merci pour elle, atteinte de sclérose en plaques primaire progressive pour laquelle IL N'Y A AUCUN TRAITEMENT A L'HEURE ACTUELLE!

    J'ai bien précisé: la primaire progressive.

    Parce que, quand on vous dit qu'il y a toute une palette de chimio pour les récurrente-rémittente, ce n'est pas la même SEP. Pour la Primaire Progressive: IL N'Y A RIEN.

    Donc, le confort de ce médicament, je suis obligée d'attendre que les ponctionnaires de la sécu rentrent de congés pour me ré-octroyer mon ALD.

    D'accord, j'aurais dû m'en méfier… faut refaire cette dernière tous les deux ans… j'ai oublié… quand on est attaqué par une SEP PP, on vit un peu au jour, le jour… croyez-moi.

    C'est pour les personnes atteintes de SEP qu'on réserve le médicament à base de cannabis... contre les douleurs... inimaginables.... et qu'à part des médocs qui attaquent les neurones et qui finiront par donner Parkinson ou Alzheimer...  et oui, c'est possible, il existe bel et bien un syndrome où la personne est -à la fois- atteinte de SEP, Alzheimer et Parkinson...

    Il faut bien que la sécu emmerde des malades dont elle sait pertinemment bien qu'ils n'existe aucun traitement et que cette maladie est, actuellement, incurable. Donc, pourquoi nous obliger de refaire un dossier tous les deux ans???

     

  • Ouaip! ATTENTION:

    le mois de décembre risque d'être très, très frisquet!

    Une petite idée, comme cela! L'année de ma naissance (un scarabée est mort… Johnny), en 1950, il a fait partout en France 40° le 10 août surtout, mon jour d'arrivée et lorsque l'enfant paraît, ce jour-là, on a plus transpiré que tremblé… brèfle… sauf que, l'hiver suivant… brrrr… d'ailleurs, les 6 ou 8 années suivantes… brr… et re-brrrr…. rappelez-vous l'appel du curé… c'était en hiver 54… pi, quand j'ai eu 6 ans… il faisait dans les moins 12 à moins 15 à Toulouse… en février 1956… et que c'était très dur… et que je m'en rappelle… et que j'aurais des tas de trucs à vous raconter, si je ne l'avais déjà point fait.

    Bon… le volcan qui a sauté à Honolulu (il me semble)… il a envoyé des tonnes et des tonnes de poussières dans l'atmosphère et que croyez-vous qu'elle fera… elle formera un chapeau qui nous protègera du soleil et donc, sous le chapio, on aura plutôt froid.

    Pour être sur-e de ce que j'avance, vérifier la chute des feuilles en automne: s'il vous semble qu'elles tombent plus tôt, rentrez du mazout et du bois pour  l'hiver….

    Ceci dit, cet après-midi, je dois balayer devant ma porte car mes jasmins ont perdus une quantité astronomique de feuilles…. ça craque sous ma semelle… bon, j'aime entendre ce bruit, d'accord

    sur ma chaîne Youtube, regardez le film-textes qui parle de l'ASMR, l'orgasme cérébral (vi).

     

     

  • La tripe du canard

    Éric Piolle, le maire "rouge-vert" de Grenoble, n’a pas eu un mot pour Adrien

    Mercredi 8 août, une marche blanche pour Adrien Perez est prévue, organisée par ses amis place de Verdun, pour dénoncer son meurtre et l’insécurité de plus en plus présente dans l’agglomération grenobloise et en France.

    Pourquoi pas, plutôt, une manifestation de colère devant la mairie ? Car Grenoble, aujourd’hui, c’est le Chicago des années 30: dans la nuit de samedi à dimanche, un adolescent âgé de 16 ans s’est involontairement brûlé en tentant d’incendier une voiture. France Bleu ajoutait naïvement dans son article: " La faute sans doute au liquide inflammable qui s’est répandu sur lui".Non, messieurs de la radio d’État : la faute à lui-même. Cette radio indiquait que, la même nuit, un jeune homme de 27 ans avait été retrouvé gravement blessé à l’arme blanche dans le parc Mistral. Son pronostic vital était engagé. Un suspect s’est rendu à la police, il est actuellement en garde à vue, cela, juste une semaine après la mort d’Adrien.

    Disons-le, la dégradation progressive de la qualité de vie à Grenoble est patente. Comme l’expliquaient des Grenoblois sur un site de collectif citoyen:

    "La place Condorcet est devenue, depuis quelque temps déjà, le lieu de réunion favori d’un groupe de jeunes peu sympathiques qui, sous prétexte de ne rien avoir à faire et de s’ennuyer, empêchent tout le monde de dormir : scooter, musique, cris… jusque très tard dans la nuit. Les menaces sont courantes, on vous demande de descendre vous battre, on vous dit qu’on voit où vous habitez et que vous allez le payer. Les habitants terrorisés se plaignent à la police mais rien ne change".

    "De même les façades et garages sont tagués, les vitrines des commerces ont été cassées, le quartier est jonché de détritus et, dans certains coins, les déchets et encombrants abandonnés s’entassent pendant des semaines".

    Toujours sur le même site, on peut lire:

    "Place des Géants, excédé par le bruit la nuit, un habitant a répandu de l’huile partout où on pouvait s’asseoir, y compris sur les jeux d’enfants. Piscine Jean-Bron, les familles ont dû abandonner les bassins parce qu’une rixe avait éclaté entre une vingtaine de personnes. Quartier Hoche, un restaurateur a été dans l’obligation de fermer, ne pouvant plus faire face aux menaces. Rue de Strasbourg, un commerçant a donné sa caisse à un homme armé. Rue Dr-Mazet, pendant des semaines, une bande pénétrait dans les magasins pour voler de la marchandise. Grenoble bat des records de délinquance. Déjà, en 2014, le niveau était supérieur de 63% à la moyenne nationale".

    Le père d’Adrien Perez ne disait pas autre chose :

    "Le niveau de violence dans l’agglomération grenobloise est inadmissible".

    Mais que fait alors la mairie?

    Elle s’oppose… à la pose de caméras de vidéoprotection et refuse d’augmenter les effectifs policiers (103 agents pour 160.000 habitants) et de les armer. Même Jean-Yves Coquillat, le procureur de la République, a publiquement déclaré qu’il n’avait "jamais vu une ville aussi pourrie et gangrenée". Par contre, "Piolle Pot", comme on appelle le maire ici, est prêt à accueillir tous les migrants et les " étrangers " du monde. Entre 2006 et 2014, il y a eu 2.243 Français de plus à Grenoble, contre 2.429 étrangers (aujourd’hui, c’est certainement plus d’étrangers).

    Le plus monstrueux est que notre Khmer vert, deux mois avant l’assassinat d’Adrien (qu’il n’a à notre connaissance, d’ailleurs, officiellement pas condamné, comme le montre son compte twitter qui ne parle que de pic de pollution et d’éco-mobilité…), remettait, contre l’avis du préfet, la médaille de la ville à Cédric Herrou, jugé pour passage illégal de migrants dans la vallée de la Roya: Tout un symbole!

    Chez moi, à Toulouse, quand on est poli, on dit: “il est totalement fadorle, ce maire“.

    Quand on est moins poli: “le maire, il n'a qu'une tripe: manger, chier… comme les canards“… tout dans le calcif, rien dans les neurones...

    Mort aux co….!

  • 20 tweets hilarants

    qui prennent le Président au pied de la lettre 

    Impossible de ne pas avoir entendu parler au cours de la semaine écoulée de l’affaire Lacèhne Benalia, absolument sur toutes les lèvres depuis la diffusion mercredi 18 juillet 2018 de la vidéo montrant ce chargé de mission de l’Élysée brutaliser sans ménagement un manifestant, à Paris, le 1er mai dernier. Un fait qui a alors valu à l'homme une mise à pied de deux semaines, ce qui semble bien trop peu aux yeux de beaucoup, comparativement à la gravité de l'acte commis.

    Après presque une semaine de silence, le président de la République Emmanuel Macron s’est finalement exprimé sur cette affaire concernant son collaborateur, qui était devenu responsable sécurité d'"En Marche !" en décembre 2016. Ce mardi 24 juillet 2018, dans la soirée, le Président a ainsi affirmé : " La République exemplaire n’empêche pas les erreurs. S’ils cherchent un responsable, le seul responsable, c’est moi et moi seul. C’est moi qui ai fait confiance à Alexandre Benalla. Celui qui a été au courant et a validé l'ordre, la sanction de mes subordonnés, c'est moi et personne d'autre".

    Mais M. Macron ne s’est pas arrêté là, et a lâché une autre petite phrase, qui n’est pas passée inaperçue, et qui n’a clairement pas été pensée pour laisser indifférent:

    "S’ils veulent un responsable, il est devant vous, qu’ils viennent le chercher".

    Sans surprise, ce morceau de bravoure macronien a enflammé les réseaux sociaux, et notamment Twitter, qui a vite fait un rapprochement avec l’histoire de France, et comparé le président jupitérien à un monarque provoquant son peuple au risque d'attiser sa haine, ainsi qu'à... Tony Montana, le légendaire baron de la drogue du 7e art, entre autres.

    Voici vingt tweets particulièrement drôles liés au hashtag #AllonsChercherMacron, créé en prenant au mot le chef d’État français !

        #AllonsChercherMacron

        Allez, à 3 vous me chercher... Prêt.... 1....2...3 pic.twitter.com/vtWwbQ64CE

        — La Fée Ganette (@feeclamartoise) 24 juillet 2018

        J'espère que vous avez votre diplôme et que vous savez vous nourrir vous même avant d'aller chercher Manu #AllonsChercherMacron

        — Kevin (@Kev_Trahl) 25 juillet 2018

        "Qu'ils viennent me chercher".

        Le type il est gaulé comme une crevette croisée avec un phasme et il se prend pour Mike Tyson... #AllonsChercherMacron pic.twitter.com/EPr0n3BHM4

        — Phifi (@Phinsoumis) 24 juillet 2018

        Attends Manu on prépare le matos et on arrive #AllonsChercherMacron pic.twitter.com/fkHBKntkk6

        — Diju (@Diju69) 24 juillet 2018

        "Qu'ils viennent me chercher".#CroisonsLes #Macron pic.twitter.com/TiDMr5nT4h

        — GuillaumeTC (@GuillaumeTC) 24 juillet 2018

        Qui a fait ça ? ?? #AllonsChercherMacron pic.twitter.com/JBdyyuEM9N

        — Soeur Foune (@SoeurFoune) 24 juillet 2018

        1789: "Qu'ils mangent de la brioche"

        2018: "Qu'ils viennent me chercher " #AllonsChercherMacron #Benalla #Revolution

        — Mickaël Correia (@MickaCQFD) 24 juillet 2018

        "Qu'ils viennent me chercher, je suis seul responsable."#Macron va donc :

        - Se présenter devant la #CommissiondEnquete?

        - Dissoudre l'assemblée?

        - Démissionner?

        Non, c'est juste la com bidon d'un politicien dépassé par une affaire glauque.#AllonsChercherMacron#MacronPiègeACons

        — Rémi φ (@Callystor) 24 juillet 2018

     

        Attention l'individu est déterminé, armé et sur cette photo de la personne actuellement recherchée par le peuple français, on ne voit que son couteau.

        Il se serait radicalisé au sein d'un mouvement centriste millénariste.

        Restez prudents. #AllonsChercherMacron pic.twitter.com/8T9JOQ45pY

        — Alexis Poulin (@Poulin2012) 24 juillet 2018

        Quand j’entends "venez me chercher.... "#AllonsChercherMacron pic.twitter.com/6CoBcNypCC

        — David van Hemelryck (@David_vanH) 24 juillet 2018

        La plus belle imitation de #Macron.

        Les inconnus avaient vu juste #AllonsChercherMacron#MacronGate#MacronDestitution pic.twitter.com/RCyQLQyrHZ

        — Brandon Heller (@BrandonHL82) 24 juillet 2018

        Et si on remettait ça ? #AllonsChercherMacron pic.twitter.com/ukwDnTap5w

        — Bastien Parisot (@BastienParisot) 24 juillet 2018

        Le Roy des riches Emmanuel 1er donna grande fête à ses laquais pour dire au peuple qu’ils n’étaient rien#AllonsChercherMacron pic.twitter.com/zxEpzjvNSn

        — Duc de Saint-Frippon (@MFrippon) 24 juillet 2018

        Macron aux Français: "Qu'ils viennent me chercher."

        Très bien Manu, les français arrivent. #AllonsChercherMacron pic.twitter.com/k9CvuHRfDM

        — Jean Hugon (@JeanHugon3) 24 juillet 2018

        #quilsViennentMeChercher pic.twitter.com/ROaODxkiiW

        — L'Indéprimeuse (@LIndeprimeuse) 24 juillet 2018

        #AllonsChercherMacron

        Ta 40 ans aussi con que mon frère aîné rigolo va pic.twitter.com/ekxPx61TTT

        — rafal tweet (@monkeybizness06) 24 juillet 2018

        Ça vite vite sur Facebook https://t.co/N1JhNvCZl5 #AllonsChercherMacron pic.twitter.com/NSNxVzTll9

        — Assma Maad (@Assma_MD) 24 juillet 2018

        Les gens qui tweetent #AllonsChercherMacron y'a moyen qu'on cale une date? Genre vraiment que je puisse me prendre un ticket de train, j'ai hâte là.

        — Nagero (@Nagero5) 25 juillet 2018

        "J'assume avec mon immunité."#AllonsChercherMacron pic.twitter.com/DQDbMingGo

        — Dimebagou (@victor_berson) 24 juillet 2018

     

    Et si j'avais mon compte tweeter, j'aurai écrit

    J'échange ma maladie auto-immune contre ton immunité

     

  • Ils feraient mieux d'apprendre à écrire,

    lire et parler la vraie langue française… ces bouffons!

    "Une victoire au foot, c’est aussi le moment où les hommes réaffirment des valeurs virilistes"

    Sur les Champs-Elysées, dimanche.

    A l’issue de la demi-finale mardi, comme de la finale dimanche, de nombreuses femmes en France ont fait part sur les réseaux sociaux d'agressions sexuelles en pleine rue.

    Mardi 10 juillet, 22h30. La France vient de battre la Belgique 1 à 0 et accède à la finale de la Coupe du monde, de quoi faire espérer une deuxième étoile sur le maillot des Bleus vingt ans après le premier sacre de 98. Avec ses amis, Julie, 26 ans, fête la victoire de l’équipe de France dans un bistrot du XVIIIe arrondissement de Paris, ravie de l’effervescence collective. Avant d’être victime d’une agression sexuelle en pleine rue. "Quand vient le moment de rentrer, je m’aperçois que le service de bus tourne au ralenti : le prochain est dans vingt minutes, je checke mon portable qui me propose un itinéraire – à pied – moins long et plus économique qu’un taxi, raconte-t-elle à Libération. Je traverse le périph pour rentrer chez moi quand un mec, visiblement bien imbibé – et pas que de ferveur footballistique – m’empoigne fermement les deux bras et me sort "Qui a gagné ? Qui a gagné ?" J’ai à peine le temps de répondre qu’il me saute dessus et force un bisou – sur la bouche. Je rentre en tremblant et en colère."

    Main aux fesses

    Le récit de Julie, qui avait pourtant choisi de ne pas trop s’éloigner de chez elle afin de "pouvoir rentrer en sécurité" après la finale, n’est pas isolé. Comme elle, ces derniers jours, plusieurs femmes, et des témoins, ont fait part des violences sexuelles subies lors de ces moments de liesse populaire dans les rues de grandes villes françaises. Si les autorités policières n’ont pas communiqué sur le nombre de plaintes éventuelles déposées, la presse – à l’instar de BuzzFeed – s’est fait écho de plusieurs témoignages, la plupart du temps partagés sur les réseaux sociaux et en particulier sur Twitter. Citée par LCI mardi après-midi, une source judiciaire fait elle état à ce jour de deux interpellations à Paris pour agression sexuelle, dont celle lundi d'un individu pour des faits d'exhibition sexuelle. Invité sur Europe 1 mercredi matin, le préfet de police de Paris Michel Delpuech a invité les femmes victimes à porter plainte.

        Une copine vient de se battre dans les rues de Paris pour ne pas être embrassée de force.

        S’il-vous-plaît, soyez vigilant-es et intervenez.

        — Juliette Lancel (@Oniromanie) 15 juillet 2018

    C’est par exemple le cas de Laura (1), 19 ans, qui vit aux Sables-d’Olonnes, en Vendée, agressée lors de la finale. "J’ai assisté à une partie du match au travail, puis je suis rentrée en voiture, détaille la jeune femme auprès de Libération. Dix minutes après être arrivée dans un bar, à 50 mètres de chez moi, deux grands gaillards ont commencé à discuter avec moi. Sauf qu’ils m’ont attrapée par la taille et m’ont demandé de les embrasser. Je les ai repoussés et je leur ai dit non un peu brusquement pour qu’ils comprennent." Deux minutes après, un de leurs amis lui touche les fesses sans son consentement : une agression sexuelle, selon le code pénal. Laura décide de rentrer chez elle, mais les deux hommes repèrent sa voiture et viennent la solliciter à son domicile à deux reprises : "A la fin du match, ils sont venus toquer chez moi pour me demander de sortir "faire la fête avec eux", me dire que je n’avais "pas de raisons d’avoir peur", etc. Ils sont revenus vers minuit et j’ai failli appeler la police mais ils ont déguerpi rapidement après."

    Violences banalisées

    Des agressions sexuelles ou des comportements sexistes qui ne sont pas spécifiques aux manifestations sportives, et qui se retrouvent dans différents types de grandes fêtes publiques en plein air : fêtes de Bayonne ou de Pampelune en Espagne, théâtre d’un viol collectif en 2016, ou encore festivals de musique. Ces dernières années, des festivalières se sont d’ailleurs exprimées pour dénoncer les agressions sexuelles dont elles avaient été victimes lors de ces événements musicaux. En mai, Vera Papisova avait raconté dans une enquête publiée dans Teen Vogue (dont Libération s’était fait l’écho) avoir été "pelotée 22 fois" contre son gré lors du festival Coachella, en Californie. La cinquantaine de festivalières qu’elle avait interrogées avaient elles aussi été agressées ou harcelées sexuellement lors du festival. Selon une étude américaine publiée en début d’année, 90% des femmes qui se sont rendues à un concert ont déjà subi une forme de harcèlement sexuel.

    "Ces problèmes se posent dans toutes les fêtes alcoolisées où les comportements sexistes et machistes s’aggravent, expliquait en 2016 à Libération Yves Raibaud, chercheur, géographe à l’université de Bordeaux-Montaigne et spécialiste des questions sur le genre et la ville. La conquête de la rue par les filles ne va pas de soi. On accepte qu’elles fassent la fête parce qu’on a besoin d’elles pour que ça soit "joli" dehors mais c’est à leurs risques et périls. […] La rue, comme les villes en général, reste un espace de domination masculine." "Une victoire comme celle-ci au foot, c’est aussi le moment où les hommes réaffirment des valeurs virilistes, ou se sentent obliger de les réaffirmer, sous peine de ne pas être vus comme de vrais hommes, analyse de son côté l’anthropologue et urbaniste Chris Blache, à l’initiative de la plateforme de réflexion Genre et ville. Dans un événement de liesse, libérateur et bienvenu, il est aussi admis qu’on peut se lâcher, ce qui malheureusement banalise ces violences, très mal vécues par les femmes qui en sont victimes."

    "On me dit que je gâche l’ambiance"

    Dans le sillage de #MeToo, certaines femmes utilisent les réseaux sociaux pour parler des agressions subies, y compris lors de ce genre d’événements. Contactée par Libération, Elsa (1), jeune femme de 29 ans à l’origine d’un thread qui a compilé sur Twitter des témoignages d’agressions et de harcèlement sexuel, explique avoir voulu montrer "la quantité et le contenu des témoignages pour que chacun se fasse son propre avis sur la question". "Hier encore j’ai entendu dans des discussions avec mon entourage que les comportements dans la rue étaient tous "normaux" et "tolérables" compte tenu des circonstances et d’autres dires qu’une femme qui sort dehors, en ville, pour cet événement ne devrait pas s’étonner de ce qu’il lui arrive…" poursuit l’internaute d’origine toulousaine, restée en partie chez elle par peur de ne pas se "sentir en sécurité dans la foule".

        #MeTooFoothttps://t.co/bKp61KtWkl

        — Kateya (@KateyaV) 16 juillet 2018

    "En 1998, cela ne devait pas être bien glorieux, mais on n’en parlait pas, complète la chercheuse Chris Blache. Depuis, même si le sujet reste complètement tabou au nom d’une certaine gauloiserie, la parole s’est libérée." Mais gare au retour de bâton en ligne pour celles qui osent parler. "Après mon tweet, j’ai reçu quelques insultes, on me traite de menteuse, on me dit que je gâche l’ambiance, que je n’avais qu’à pas aller fêter la finale, que j’ai pris des risques, ajoute Laura. Comme si j’étais responsable des agissements des hommes."

     (1) Certains prénoms ont été changés pour garantir l’anonymat des victimes.

    Juliette Deborde , Florian Bardou

    Sur Libération

     

    qui ferait mieux de changer de titre car les mecs, ils sont tellement libérés qu'ils se comportent comme des cloportes!