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Humain? - Page 260

  • Danger: installez des moustiquaires chez vous, en France!

    L’épidémie de dengue, déclarée depuis début janvier en Nouvelle-Calédonie, a fait une première victime cette année. Une femme de 25 ans est décédée des suites de cette maladie transmise par les moustiques. Les autorités sanitaires appellent la population à la vigilance.

    Il s’agit du premier cas mortel de l’épidémie de dengue en Nouvelle-Calédonie déclarée sur l’archipel depuis début janvier. Une jeune femme de 25 ans est décédée des suites de cette maladie transmise par le moustique Aedes aegypti, a indiqué ce vendredi le gouvernement local.

    Cette maladie infectieuse aiguë, qui provoque forte fièvre, maux de tête et douleurs articulaires, peut en effet être mortelle si elle prend une forme hémorragique. Quant à la victime, elle " ne présentait aucun antécédent médical particulier et n’avait pas voyagé dans les trois semaines précédant sa maladie ", a également précisé l’exécutif.

    http://www.ouest-france.fr/sante/dengue-l-epidemie-fait-un-premier-mort-en-nouvelle-caledonie-4793458

  • Macron: vilain museau!

    Comment Macron m’a séduit puis trahi

    par Adrien de Tricornot,  journaliste au Monde, spécialiste des questions économiques et financières. En 2010, lors de la recapitalisation du Monde, Adrien de Tricornot est vice-président de la Société des rédacteurs du Monde. Il en deviendra le président de 2011 à 2012.

    2010, le journal Le Monde est au bord de la faillite et Emmanuel Macron propose son aide "bénévole" aux journalistes. Mais le banquier d’affaires roulait en fait pour un des groupes qui voulait racheter le journal…

    Je suis Adrien de Tricornot, je suis journaliste au Monde. En 2010, le groupe Le Monde avait de grosses difficultés financières et j’étais vice-président de la Société des Rédacteurs du Monde.

    Nous les journalistes, au travers de la Société des Rédacteurs du Monde, étions les principaux actionnaires du groupe*. Nous savions que nous allions devoir faire appel à de nouveaux investisseurs, et voir nos parts diminuer. Nous allions perdre le contrôle actionnarial du journal. Il fallait nous entourer de spécialistes : avocats, banquiers d’affaires.

    Macron, jeune banquier d’affaires, propose de nous aider

    C’est à ce moment là qu’Emmanuel Macron, jeune banquier chez Rothschild, fait savoir à une journaliste, qu’il est prêt à nous aider "pro bono".

    Emmanuel Macron se présente à nous comme un banquier d’affaires qui fait de l’argent, mais n’y trouve pas du sens, membre de la Fondation Jean Jaurès, voulant défendre la liberté de la presse, ancien assistant de Paul Ricoeur… Et donc prêt à nous aider bénévolement.

    "On allait voir Macron le soir chez Rothschild, quand tous ses collègues étaient sortis, pour se tenir au courant discrètement. "

    Et Emmanuel, puisque c’est comme ça qu’on l’appelait à l’époque, devient vite un conseiller important pour nous. On allait le voir le soir chez Rothschild, quand tous ses collègues étaient sortis ou dans des cafés pour se tenir au courant discrètement. On le trouvait formidable, super brillant…

    J’aperçois Macron avec Alain Minc…

    Le 2 septembre 2010 après-midi, on se retrouve une nouvelle fois dans le bureau d’Emmanuel Macron. On lui rend compte de l’état de nos négociations. On s’apprête à conclure avec l’offre Bergé-Niel-Pigasse, qui n’était pas la direction vers laquelle il nous avait conseillé d’aller. Mais l’entretien reste très cordial.

    Le 3 septembre au matin, nous avions une réunion avec les conseillers de Pierre Bergé [un des futurs repreneurs du Monde], 10 avenue George V. La coïncidence, c’est qu’à la même adresse, il y a les bureaux… d’Alain Minc. Or Minc, ancien président du Conseil de Surveillance du Monde, conseille à l’époque le groupe Prisa qui est un des autres candidats au rachat de notre journal.

    … Macron disparaît et part se cacher

    Après notre rendez-vous, nous discutons quelques minutes entre nous avec Gilles Van Kote, président de la Société des rédacteurs du Monde, notre avocat et sa collaboratrice, en bas de l’immeuble. Je vois la porte de l’immeuble s’ouvrir. Un petit groupe sort autour d’Alain Minc, pour aller déjeuner ; le dernier à sortir est Emmanuel Macron. Je croise son regard, il me semble qu’il me voit également ; il échange quelques mots avec Minc tout en restant sur le pas de la porte, puis Macron disparaît derrière la porte cochère et ne sort pas.

    Là je dis à mes collègues: "vous n’allez pas me croire, mais avec Minc, il y avait Macron". Mes amis me disent que je suis peut-être un peu fatigué, mais que ça n’est pas possible.

    La partie de cache-cache commence

     Je décide d’aller voir si Macron est toujours derrière la porte. Je ne vois personne dans l’entrée, personne derrière la porte, personne dans la cour.

     

    Je reviens sans l’avoir trouvé. Mais avant que nous séparions, je décide de faire une autre tentative, et je demande aux autres de m’attendre.

    Je monte à l’étage et je sonne au bureau de Minc, mais tout le monde est parti manger. Et je me dis, tiens, si j’allais monter voir aux autres étages.

    J’avais une sorte de pressentiment. J’avais vu que Macron se cachait, or quelqu’un qui se cache doit continuer à se cacher. Je monte les marches. Mon téléphone sonne en appel masqué. Je n’ai pas su qui c’était, j’ai raccroché.

    Je retrouve Emmanuel au dernier étage

    Et puis j’arrive au dernier étage de l’immeuble. Je vois que la porte de l’ascenseur est bloquée – et effectivement quand j’avais essayé de prendre l’ascenseur, il n’était pas dispo. Et tout au bout de l’étage, sur le palier, il y avait Emmanuel Macron qui s’était bien " replié " au moment où il m’avait vu !

    "J’ai retrouvé Macron caché au dernier étage de l’immeuble. Il avait bien pris la fuite au moment où je l’ai vu avec Minc"

    Il avait bloqué la porte de l’ascenseur, et je ne sais pas si c’est lui qui m’avait appelé en masqué pour savoir si c’était moi qui montait les marches. On s’appelait beaucoup à l’époque, mais pas en appel caché ! Ceci dit, c’est peut-être juste un hasard.

    Surtout, étrangement, quand j’arrive sur le palier du dernier étage, Macron regarde ses pieds et a son portable à l’oreille et fait comme s’il ne me voyait pas. Et précisément au moment où j’arrive sur le seuil du dernier étage, j’entends " Oui allô c’est Emmanuel… " : Il se met à démarrer une conversation au téléphone. Pile au moment où j’arrive. Je ne sais pas s’il y avait vraiment quelqu’un à l’autre bout du téléphone…

    Et moi je vois ce type juste devant moi, qui fait comme si je n’étais pas là. Je suis totalement sidéré. Je pourrais être en colère de la trahison, car on voit bien qu’il a essayé de nous cacher quelque chose, mais je suis assez content de l’avoir trouvé !

    Je me rapproche à quelques centimètres de lui, mais toujours rien… il continue à " parler " au téléphone. Je lui tends la main et lui dis : " Bonjour Emmanuel. Tu ne nous dis plus bonjour ? Mes autres collègues t’attendent en bas ". J’ai senti à ce moment l’angoisse en lui. Il avait du mal à respirer. Son cœur battait à 200 à l’heure.

    Je lui demande ce qu’il fait là. Il me répond :

    " – J’attends des clients"

    " – Tu attends des clients, comme ça, sur le pas de la porte ? Pourquoi tu ne rentres pas?

    " – Bah, parce qu’en fait on nous prête des locaux ici, mais j’ai pas encore la clé… "

    " – En tout cas mes collègues t’attendent en bas, ça serait bien que tu descendes leur dire bonjour"

    " – Non je ne peux pas, j’attends des clients… "

    Finalement, je lui force la main pour qu’il descende dire bonjour à mes collègues. Macron retrouve petit à petit son aplomb, pendant qu’on redescend au rez-de-chaussée.

    Je repasse la porte d’entrée de l’immeuble, cette fois avec Macron. Là, mes amis, goguenards, s’attendaient à me voir revenir bredouille. Ils passent de l’état goguenard à celui de la sidération. Parce qu’effectivement Macron était bien là !

    Macron discute quelques instants avec notre petit groupe. Parmi mes collègues, notre avocat d’affaires, qui est assez rompu aux négociations d’affaires, sait que dans ce domaine tout est permis, mais était sidéré. Et Gilles Van Kote [à l’époque président de la société des rédacteurs du Monde, puis directeur du journal de 2014 à 2015], qui était aussi présent ce jour-là, m’avait dit un jour :

    " On a été trahis par tellement de gens que si même Emmanuel nous trahit, c’est à désespérer de l’humanité. "

    Quelques minutes plus tard après être parti, Gilles Van Kote m’envoie ce texto :

    " Tant pis pour l’humanité. "

    Je pense que Macron a été se cacher parce qu’il a été surpris. Le fait qu’il soit surpris avec Alain Minc est une sorte d’aveux qu’il a des relations qui ne sont pas connues de nous avec lui. Or Macron est notre conseiller. Il a le droit de rencontrer Minc, soit pour des dossiers qui ne nous concernent pas et où il ne parle pas de nous. Mais s’il parle de notre dossier, il doit nous en rendre compte.

    Cela signifie que, pendant la négociation, Macron avait déjà eu des relations avec Minc, sans nous le dire. Or Minc était le soutien d’une offre qui nous paraissait particulièrement dangereuse, celle de Prisa!

    Plus tard, d’autres éléments ont conforté ces très forts soupçons. Dans le livre de Marc Endeweld, L’Ambigu Monsieur Macron(link is external), j’ai appris qu’un courrier que nous avions nous-mêmes [la Société des rédacteurs du Monde] adressé à Xavier Niel, Pierre Bergé et Mathieu Pigasse pour demander un délai de 15 jours supplémentaires de négociations avec les différents repreneurs potentiels, avait en fait été rédigé à l’origine par Alain Minc Conseil, la société de Minc. Or, c’est Emmanuel Macron qui nous avait transmis la trame de ce courrier !

    Et d’ailleurs, quand Macron propose de repousser le délai de remise des offres de 15 jours supplémentaires, cela permettait à Prisa de rester encore dans le jeu ! Et ensuite, Macron nous a même poussés à ne pas rentrer en négociations exclusives avec Niel-Bergé-Pigasse lors d’une réunion d’information avec les journalistes du Monde où nous l’avions invité, et où sa position a été très mal reçue, compte-tenu du risque qu’il nous conseillait curieusement de courir dans notre situation délicate, puisque nous risquions alors d’être placés sous mandataire de justice par le Tribunal de commerce…

    Encore une autre preuve du double jeu de Macron…

    En fait Macron roulait pour lui-même

    Je pense qu’en cours de route, Macron, en se présentant comme conseil de l’actionnaire majoritaire, a obtenu une certaine visibilité dans Paris, la possibilité de discuter avec des gens… Et puis, il a vu arriver dans la négociation des gens avec qui il était rival, comme le banquier d’affaires Mathieu Pigasse de la banque Lazard.

    Et au final, j’ai l’impression que Macron roulait pour lui-même.

    C’est d’autant plus choquant qu’il prétendait rouler pour une cause d’intérêt général. Nous étions pour notre part, élus, bénévoles, et on n’a rien retiré de cette opération qui visait à sauvegarder un groupe de médias indépendants !

    Je n’ai plus eu de contacts avec Emmanuel Macron depuis ce jour, sauf à un prix du livre d’économie, quelques années plus tard.

    Je crois être la seule personne à avoir joué à cache-cache avec un candidat à l’élection présidentielle… et à l’avoir trouvé !

    * Au sein du " Pôle d’indépendance ", qui était l’actionnaire majoritaire, il y avait la Société des Rédacteurs du Monde, mais également les lecteurs et les autres salariés.

     Propos recueillis par Johan Weisz

    Vidéos sur le site

    http://www.streetpress.com/sujet/1486723160-macron-le-monde

  • Dans la série; toujours à emmerdaver la gauchiasse!

    Résumé: La menace planait sur le Fiphfp depuis août 2016. Elle est désormais officielle. 30 millions seront prélevés sur le budget de l'emploi des personnes handicapées pour financer la sécurité sur les campus universitaires. Ça grince très fort !

    Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco

    Lire les réactions et réagissez !

     30 millions d'euros! Le financement de la sécurisation des universités serait assuré par une exonération du versement de la cotisation au Fiphfp (Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique) pour l'année 2016 (article en lien ci-dessous). L'annonce, dans un tweet de Najat Belkacem, ministre de l'Education nationale, datait du 31 août 2016 : « La rentrée se fera dans des conditions de sécurité renforcée.

    https://informations.handicap.fr/art-ponction-fiphfp-universite-853-9521.php

     

     

     

     

     

  • Bayrou, le soutien de Juppé, se fait remballer par Zemmour!

    Bravo Zemmour!

     

    http://dai.ly/x5b1ehe

     

    Dupont-Moretti: le conn... utile des collabos!

     

    Au fait, je trouve l'accident du jeune très dommageable pour lui et pour le respect que l'on doit à nos policiers....

    Que la justice fasse son travail!

    Si on ne callaissait pas les gendarmes, flics, militaires et sapeurs-pompier dans les cités, il n'y aurait jamais de bavure. CQFD

     

     

  • Macron: roi du pipeau

    Hollande et Macron ont fait passer la dette de la France de 1700 à 2300 milliards….

    A 23h 40 hier la Dette nationale s’élevait à – 2300 milliards 862 millions 050 000,00 € – et nous plombait individuellement de 35.081,68€ chacun. Nous nous endettions en dormant. Le compteur du temps de Sarkozy était parti en flèche jusqu’à frôler le 1700 milliards… Normal Ier a donc fait monter le schmilblic de plus de 600 milliards et il reste encore 3 mois et demi pendant lesquels, dans une frénétique ultime générosité il finira d’affoler le compteur.

    N’oubliez jamais que Macron a été conseiller de Hollande pendant deux ans et ministre de l’économie près de 2 ans aussi….

    Macron a rendu les règles d’obtention des marchés publics inapplicables et invérifiables

    Un passage de l’interview d’Emmanuel Crenne, élu frontiste, par Pierre Cassen, m’a interpellée:

    Les conseils régionaux sont des mastodontes dont les frais de fonctionnement sont extrêmement élevés, qui sont peu efficaces et peu visibles. Ils sont opaques et souvent utilisés à des fins clientélistes par les partis au pouvoir dans les régions. De plus la fusion entre le Languedoc Roussillon et Midi-Pyrénées, présentée initialement comme une façon de réduire les coûts de fonctionnement se révèle plus coûteuse que prévu.

    L’Europe utilise les régions pour affaiblir les Etats nation. La vision du Front National est qu’il faut une proximité entre les élus et leurs concitoyens. Nous croyons au triptyque Commune-Département-Etat et non pas à Communauté de Commune-Région-Union Européenne. La révolution avait détruit les régionalismes en créant les départements. La France a été gérée pendant 200 ans de cette façon et avec succès : nous voulons donc un retour vers un modèle qui a fait ses preuves, qui permettra une plus grande simplicité administrative et une plus grande transparence de gestion.

    C’est notre position et nous la défendons depuis des lustres.

    http://resistancerepublicaine.eu/2017/01/04/enfin-marine-propose-de-supprimer-les-regions/

    Oui, supprimer les régions, supprimer des étages du mille-feuille, qui ligote dans des textes incompréhensibles et imbuvables les petits maires, les petites communautés de communes qui n’ont pas à leur disposition des cabinets de juristes et de financiers capables de s’y retrouver et, surtout, capables de favoriser, sans en avoir l’air, les copains et les coquins.

    Textes incompréhensibles, imbuvables et orientés comme ceux pondus par Macron à Bercy, notamment que l’obtention de marchés publics.

    En mars 2016, Macron était à la tête de Bercy, et il a promulgué un décret transformant  les règles des marchés publics, devenues une incroyable usine à gaz. Et tout cela, une fois de plus, pour obéir à Bruxelles, à d’obscurs calculs – et manigances- électoralistes, et, surtout, aux règles imposées par la mondialisation, la mort des petites entreprises et le développement hyperbolique des multinationales, seules propres, avec de telles contraintes, à obtenir les marchés publics.

    En effet, ces règles nouvelles sont absolument impossibles à appliquer par les petites communes, quoi que veuille bien en dire la presse de propagande aux ordres :

    http://www.lagazettedescommunes.com/dossiers/nouvelle-reglementation-des-marches-publics/

    Un avocat, Maître Etienne Colson, a écrit un texte détaillant la complexité de la chose:

    Résumé des 5 exemples pris par Etienne Colson (si j’ai bien compris le vocabulaire très juridique et donc technique pour le profane…imaginez les maires des petites communes, obligés de se débrouiller touts seuls avec leurs adjoints, pas plus férus qu’eux en droit….)

    1 Quid du bail emphytéotique administratif qui pourra dorénavant être requalifié en Marché de Travaux Publics, bien que ne respectant pas la loi MOP (maîtrise d’ouvrages publics) originale…

    2 Quid de l’article 10 du décret du 25  mars 2016 qui propose aux édiles d’exiger  des candidats à l’obtention d’un marché public un label. Qui décerne les labels? A qui? Trafic d’influence? Quels labels seront exigés? Qui pourra juger de la pertinence d’un label par rapport à un autre?

    3 L’article 71 oblige à négocier les marchés mais…seulement dans la limite des 6 cas possibles prévus par l’article 25, cas qui ont pour obligation d’être innovants ou "sensiblement améliorés"…  Conditions drastiques dont le non respect entraînerait.. la nullité du marché public.

    4 La sous-traitance sera interdite… mais seulement pour les tâches que l’acheteur juge essentielles ! Sur quels critères? Quid de la contradiction avec la loi du  31 décembre 1975 qui établit la liberté absolue de sous-traiter?

    5 Quant aux modifications de marchés publics… une poule n’y retrouverait pas ses petits. 6 cas de modification, fort complexes, sont prévus.. : " s’agissant toujours de l’article 139 précité, les "modifications substantielles" sont de celles, apprend-on, qui "si elles avaient été incluses dans la procédure de passation initiale auraient attiré davantage d’opérateurs économiques ou permis l’admission d’autres opérateurs économiques ou permis le choix d’une offre autre que celle retenue"…Comprenne qui pourra.’

    Aux dernières nouvelles, il y aurait encore et toujours des élus socialistes qui abandonneraient Ben Oït Hamon (ce que l’on peut comprendre) pour suivre Macron ( ce qui est incompréhensible). Imaginez Macron, capable de pondre une usine à gaz comme celle-ci à Bercy aux manettes de tout l’Etat

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    Excellent article de l’UPR sur l’escroquerie Emmanuel Macron aussi bien au niveau des diplômes que des chiffres qu’il annonce de manière assez hasardeuse comme le nombre des adhérents de son mouvement (100.000 selon lui et ses marcheurs !!!) voire les intellectuels décédés avec qui il discute…

    aamacron-demission.jpg

     

     

    En photo ci-dessus : Alors qu’il se rend à Montreuil (Seine Saint-Denis) le 6 juin 2016 pour célébrer le lancement d’un timbre pour le 80e anniversaire du Front Populaire, Macron est accueilli par les huées de la foule, qui lui lance des œufs, dont l’un s’écrase sur sa tempe gauche. Le service de protection est un instant débordé…

        === RAPPELS ===

    Selon le dictionnaire Larousse :

    – un " menteur " est une personne qui n’est pas ce qu’elle paraît être, qui n’est pas conforme à la vérité, qui induit en erreur.

    – un " affabulateur " est une personne qui transforme la réalité, qui construit des récits purement imaginaires, qui les présente comme étant la réalité.

    – un  mythomane" est une personne qui présente la tendance systématique, plus ou moins volontaire, à la fabulation et au mensonge.

    – un "escroc" est une personne qui commet l’action d’escroquer, de tromper la confiance de quelqu’un, en obtenant un bien ou un service au moyen de l’usage d’un faux nom, d’une fausse qualité, de l’abus d’une qualité ou de manœuvres frauduleuses.

    La démission d’Emmanuel Macron du gouvernement ce 30 août 2016 constitue une nouvelle étape dans la décrépitude et la nécrose finale de la scène politique française.

    L’affaire Macron a commencé par le signal lancé par Jacques Attali à la presse en février 2015, en leur assurant qu’Emmanuel Macron aurait "l’étoffe d’un président de la République".

    Peu importe que les prophéties de Jacques Attali se soient révélées fausses à 100% depuis des années sur tous les sujets, aussitôt, et comme par enchantement, tous les grands médias du pays (télévision, radio et presse écrite) se mirent à assurer la promotion phénoménale du prétendu prodige repéré par notre faux oracle.

    Alors que Macron vient de présenter sa démission du poste de ministre de l’Économie qu’il occupait depuis deux ans – et où son bilan est proprement nul, sinon catastrophique -, les mêmes grands médias font encore et toujours mousser ce monsieur en s’interrogeant doctement sur sa capacité à être élu président de la République en 2017, à 39 ans donc.

    C’est oublier un peu vite que Macron ne s’est jamais présenté une seule fois devant les électeurs, qu’il recevait des insultes et des œufs sur la tête dès qu’il sortait de son ministère, et qu’un bref récapitulatif de quelques événements et déclarations montrent que, derrière les coups d’encensoir que lui envoie la presse, cet homme camoufle en réalité une personnalité peu reluisante : menteur, affabulateur, arrogant, méprisant, mythomane et escroc.

    Examinons cela. Macron a affabulé quant à sa scolarité

    Début 2012, Macron laisse entendre à plusieurs journalistes qu’il était ancien élève de la prestigieuse École Normale Supérieure (ENS Ulm). En tout cas, il ne s’oppose pas et ne demande pas de démentis lorsque des articles biographiques le mentionne (par exemple Le Nouvel Observateur, 19 janvier 2012). Vérification faite, c’était faux. Il s’est présenté deux fois au concours et a raté les deux fois.

    Macron a menti sur ses travaux de philosophie

    Plusieurs versions circulent sur Internet quant à l’existence ou non d’une " thèse " philosophique que Macron aurait réalisée, de même que sur les relations qu’il aurait entretenues avec le philosophe Paul Ricœur (mort en 2005).

    S’il semble avéré qu’il ait assisté ce philosophe de 1999 à 2001, – en lui cherchant des livres et des références dans des bibliothèques pour permettre la confection de " l’appareil critique " (bibliographie et notes de bas de page) de son livre La Mémoire, l’histoire, l’oubli – il semble également avéré que Macron n’a jamais produit de "thèse".

    Il a indiqué lui-même qu’il avait réalisé un simple "mémoire" – qui est un travail sans comparaison plus simple qu’une authentique " thèse " -, et cela sous la direction d’Étienne Balibar, autre philosophe français et professeur émérite de l’université Paris-Ouest-Nanterre-La-Défense.

    Seulement voilà : interrogé par la presse, Étienne Balibar a indiqué " ne pas avoir de souvenir ni de trace de cet épisode".

    [Source: Magazine Challenges n°450 du 21 avril 2015, p..63 dont la couverture est consacrée à Macron et cf. aussi https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Macron#cite_ref-27]

    Encore un mensonge, donc.

    28 mai 2015: Macron méprise la démocratie

    Lors d’un forum organisé par le journal " Le Monde " le 28 mai 2015, Macron a assuré qu’il n’a pas l’intention d’être candidat aux législatives de 2017 car, selon lui, " passer par l’élection est un cursus d’un ancien temps ".

    6 avril 2016: Macron lance son parti “En Marche” avec un clip-vidéo entièrement mensonger

    C’est Yann Barthès, présentateur de l’émission “Le Petit journal” de Canal + qui dévoile la supercherie le lendemain 7 avril : le clip sur la France présenté par Macron est un mensonge complet.

    Ce clip enchaîne des visages mettant la diversité et les talents de la population française à l’honneur, ainsi que des paysages ensoleillés. Mais la très grande majorité de ces scènes n’ont pas été tournées en France. Elles ont été simplement achetées par l’agence de communication de Macron (payée comment et par qui?) à des banques d’images étrangères.

    En clair:

    – les écoliers montrés ne sont pas français mais américains,

    – une troupe de promeneurs sont des allemands,

    – un adolescent en capuche habite en réalité à New York et est même déjà apparu dans un clip de reggae,

    – un professeur d’université présenté comme français est en réalité américain,

    – des images ont été sciemment trafiquées pour changer une affiche d’anglais en français,

    – une femme d’origine africaine a été reprise d’un clip de la campagne pour les primaires démocrates de Bernie Sanders aux États-Unis,

    Je renvoie les lecteurs à l’analyse que j’ai faite de cette opération de manipulation dans mon entretien d’actualité n°25 du 21 avril 2016.

    10 avril 2016 : Macron ment effrontément sur le nombre des adhérents de son nouveau parti

    Au journal de 20h00 de France 2, regardé par plusieurs millions de téléspectateurs, le journaliste Laurent Delahousse termine son entretien avec Macron en lui demandant s’il va suivre l’entretien télévisé de François Hollande le jeudi suivant sur la même chaîne. Macron répond aussi sec: "Comme toujours".

    Sauf que, comme le repère aussitôt Louis Hausalter, un journaliste de Marianne, Macron sera le même soir à Londres pour un dîner avec des banquiers et des chefs d’entreprise afin de lever des fonds pour son parti politique " En marche ".

    On notera au passage que Macron a besoin de l’argent de banquiers et des chefs d’entreprise pour faire vivre son parti politique, ce qui constitue d’une part l’antithèse exacte de l’UPR et d’autre part une infraction majeure à la loi sur le financement des partis politiques en France s’il était avéré que des banques ou des entreprises ont financé directement le parti de Macron.

    Tout cela n’est cependant qu’une tromperie vénielle par rapport à l’énorme mensonge que Macron a annoncé lors du même journal télévisé, avec un aplomb extraordinaire devant des millions de Français ; à savoir que son parti politique aurait dépassé les 13 000 adhérents cinq jours après son lancement hyper-médiatisé.

    Seulement voilà: comme le révéla quelques jours après le Canard Enchaîné, Macron avait "enjolivé les choses" (c’est-à-dire: menti effrontément) en comptant comme "adhérent" un simple internaute étant allé cliquer sur le site pour voir ce dont il s’agissait!

    À cette aune, l’UPR compterait actuellement plusieurs centaines de millions d’adhérents…

    Au passage, compte tenu du battage médiatique colossal dont avait bénéficié le lancement de "En marche" dans tous les grands médias télévisés et radios, le fait de n’avoir attiré que 13 000 clics sur le site en 5 jours était finalement un échec.

    Suite à ces révélations du Canard Enchaîné, les médias se sentent obligés de corriger le tir devant l’énormité du mensonge.

    Pour ne pas mécontenter l’oligarchie qui promeut leur marionnette Macron, les journalistes usent d’un euphémisme pathétique : ils ne disent pas que Macron a "menti" ni qu’il a "pris les Français pour des imbéciles " – ce qui est la stricte vérité – ; ils titrent sur le fait qu’il a "l’art d’enjoliver la réalité" [ sic !] ou qu’il a "gonflé le nombre de ses adhérents"…

    27 mai 2016  Macron affiche son mépris de classe

    En déplacement le 27 mai 2016 à Lunel, dans l’Hérault, Macron a été interpellé par deux salariés au sujet du projet de loi travail. Dans le cadre d’un échange tendu filmé par BFM-TV, le ministre a perdu patience et a lâché une phrase qui a eu un énorme retentissement national: "Vous me faites pas peur avec vos t-shirts, la meilleure façon de se payer un costard est de travailler. "

    Non seulement le ministre de l’Économie insinuait par là que, – dans un pays qui compte au bas mot 4 à 5 millions de chômeurs du fait des politiques catastrophiques imposées par notre appartenance à l’UE et à l’euro -, ceux qui n’ont pas d’emploi sont tout simplement des tire-au-flanc.

    Mais plus encore, cette remarque a prouvé que Macron affichait sans vergogne un mépris de classe qui a choqué la France entière.

    Juin 2016 : Macron est rattrapé par son mensonge sur l’affaire de l’aéroport de Toulouse

    Parmi les désastres de son passage au poste de ministre de l’Économie figure en bonne place la cascade de scandales auxquels a donné lieu la privatisation de la gestion de l’aéroport de Toulouse-Blagnac par le sieur Macron, dont l’incompétence et la jobardise ont été soigneusement cachées par les grands médias.

    Premier scandale, Macron avait prétendu qu’il ne s’agissait pas d’une privatisation puisque, si les investisseurs chinois faisaient effectivement l’acquisition de 49,9 % de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, l’État gardait 10 % du capital et, avec les collectivités locales (Région, département et ville de Toulouse), disposait toujours de la majorité du capital. Mais il s’agissait d’un mensonge: Médiapart révéla quelque temps plus tard l’existence d’un pacte d’actionnaires secret, qui liait l’État, non pas aux autres collectivités publiques, mais aux investisseurs chinois, et qui donnait à ceux-ci les pleins pouvoirs pour gérer la société française.

    Deuxième scandale, la société “Casil Europe” – représentant les investisseurs chinois – s’imbriquait dans un groupe opaque, détenu par un dénommé Mike Poon et son épouse Christina, dont la holding de tête “Capella Capital Limited” était une holding immatriculée aux îles Vierges britanniques. Cette holding de tête avait pour filiale à 100 % une société dénommée Friedmann Pacific Investiment Holdings Limited, dont le pays d’immatriculation était inconnu et qui détenait d’autres entreprises écrans immatriculées aux îles Vierges britanniques ou aux îles Caïmans, tous pays réputés pour être des centres de blanchiment d’argent sale…

    Troisième scandale : fin juin 2015, plusieurs agences de presse annonçaient que le dénommé Mike Poon avait disparu et que son nom était cité dans un scandale de corruption, mettant en jeu l’une de ses entreprises immatriculée aux îles Caïmans.

    En bref, Macron a donc privatisé la gestion de l’aéroport de Toulouse-Blagnac dans le plus grand secret, en la vendant à une société-écran qui n’a pas pignon sur rue en France et dont le PDG, mis en cause dans une affaire de corruption, a pris la fuite après avoir vendu en catastrophe des actions en sa possession.

    Quelques mois plus tard, le mystérieux Chinois a réapparu mais l’affaire a de nouveau rebondi en juin 2016. Car, au mépris des engagements qu’ils avaient pris, les nouveaux actionnaires ont décidé de siphonner les réserves financières de la société pour se servir un important dividende. Macron, qui avait juré qu’il ne s’agissait pas d’une privatisation, s’est ainsi retrouvé piégé par son mensonge.

    11 août 2016: Macron démasqué comme mythomane

    Dans son numéro du 11 août 2016, le magazine Match, qui semble avoir été particulièrement chargé de contribuer au "lancement marketing" de Macron, a de nouveau consacré sa "Une" de couverture, pour la 2e fois en quelques mois, à Emmanuel Macron et à sa femme Brigitte Trogneux. Rapportant fidèlement ce que lui a dit Macron, le journaliste de Match précise que le ministre "échange" des idées avec l’intellectuel tunisien Abdelwahab Meddeb.

    Manque de chance, celui-ci est mort en 2014, il y a 2 ans…

    Le mensonge est aussitôt éventé par Xavier Marquet, rédacteur en chef de TV5.

    Ce qui suscite la risée générale sur Internet et Twitter à la mi-août 2016: [Nombreuses sources sur le blog].

    Plus fort que moi: Macron parle aux morts! Pauvre de moi qui ne croit pas du tout à une autre vie après la mort!

    19 août 2016: Macron confirme que son engagement politique était une escroquerie

    À l’invitation de l’ancien ministre Philippe de Villiers, Macron se rend le 19 août 2016 au parc d’attractions du Puy du Fou (Vendée). Il y déclare à la presse: "L’honnêteté m’oblige à vous dire que je ne suis pas socialiste. "

    [Sources innombrables].

    Cette déclaration a fait aussitôt scandale dans toute la France. Non pas que ce soit véritablement une surprise de la part d’un homme venu de la Banque Rothschild et qui a passé son temps, comme ministre de l’Économie, à vouloir démolir tous les acquis sociaux des Français.

    La sensation est venue du cynisme sans vergogne avec lequel ce monsieur, élu par personne, reconnaît implicitement qu’il n’avait adhéré au Parti socialiste, ne s’était déclaré socialiste et n’avait travaillé pour François Hollande que dans un but uniquement carriériste.

    Conclusion

    Le magazine Match du 11 août 2016, très lu dans les salons de coiffure, nous a présenté le couple Emmanuel Macron – Brigitte Trogneux comme deux tourtereaux, photographiés en tenue balnéaire avec de l’eau de mer jusqu’aux mollets, sous le titre cocasse de "vacances en amoureux avant l’offensive".

     

    Mais il est peu probable que "l’offensive" Macron se révèle autre chose qu’un pétard mouillé.

    D’une part, on recherche toujours désespérément les militants et les fameux “Marcheurs de Macron” qui devaient, nous avait-on assuré, parcourir la France entière pour livrer un diagnostic sur l’état du pays. En réalité, il s’agissait d’une affabulation de plus : les “Marcheurs” ont été inventés par une société de communication et n’ont d’autre existence que les quelques photos diffusés par des journaux.

    Encore une affabulation de plus : tous les grands médias nous ont annoncé, fin mai 2016, que la France allait être sillonnée par des milliers de "marcheurs" de Macron. Qui en a vu un seul?!?

    Encore une affabulation de plus : tous les grands médias nous ont annoncé, fin mai 2016, que la France allait être sillonnée par des milliers de " marcheurs " de Macron. Qui en a vu un seul?!?

    D’autre part, Macron a déçu même ses plus fervents soutiens. Son mentor Jacques Attali l’a lui-même méchamment décrit comme "l’incarnation du vide" en politique, dans le magazine Challenges du 13 mai 2016.

    Enfin et surtout, Macron, qui nous est présenté constamment comme un “jeune” est en fait un “vieillard politique” et le représentant d’une politicaillerie d’un autre âge.

    Croyant que les manipulations médiatiques des années 80 fonctionnent encore, n’ayant pas compris le formidable sérum de vérité qu’est Internet – qui démasque dans la demi-heure le moindre mensonge -, Macron pense que ses mensonges, ses affabulations, ses élans de mythomanie et son escroquerie morale ne se voient pas.

    Il n’a pas compris que les Français ne voient que ça et que la façon de faire de la politique qu’il incarne est la quintessence de ce dont ils ne veulent plus.

    La dernière chance qui lui reste peut-être pour continuer à hanter les palais nationaux est de changer de camp. Certains envisagent déjà que, tout comme le socialiste Eric Besson avait rallié Sarkozy en 2007, Macron pourrait rallier Juppé en 2017. Cette trahison parachèverait l’indécence du personnage.

    François Asselineau

    http://www.lelibrepenseur.org/macron-vous-fait-marcher

     

  • les débiles au fond du trou.... et ils creusent encore!

    Fausses nouvelles : les journalistes valent-ils vraiment mieux que les autres ?

    L’analyse politique doit-elle être laissée aux journalistes professionnels ? Ce repli sur l’entre-soi est-il une garantie de leur plus grande objectivité ?

    Par Philippe Bilger.

    Jérôme Fenoglio, directeur du Monde, a récemment publié un éditorial sur "La défense des faits", dans lequel il célébrait un certain type de journalisme qui se fonderait seulement sur les faits et serait donc légitime en allant dénoncer sur Internet les fausses informations. Comme une sorte de chien de garde de la vérité!

    Ce n’est tout de même pas à cet homme fin, si doué pour manier l’équilibrisme cher au quotidien qu’il dirige, qu’il convient de rappeler cette évidence que les « faits » ne constituent pas un socle fixe et incontestable qu’il suffirait au journaliste de transmettre mais qu’ils sont d’une certaine manière, à partir d’un noyau dur souvent infime, construits, élaborés et interprétés. Le fait n’est jamais à disposition telle une denrée stable, même sa matérialité peut prêter à discussion.

    Plus gravement, au-delà, évoquer "la défense des faits" néglige l’élément capital que l’information tient moins à leur identification qu’à leur sélection, à leur exclusion ou à leur hypertrophie. Un exemple parmi d’autres de cette étrange discrimination. La mairie de Béziers fait l’objet d’une vigilance médiatique constante mais, pour qui connaît la réalité de cette ville et de sa gestion, frappée d’une infirmité regrettable : l’essentiel qui obligerait à en dire du bien est occulté au profit d’épisodes montés en épingle dont le seul mérite est de donner bonne conscience à la partialité de la plupart des journalistes.

    Défiance à l’endroit des journalistes politiques

    Ces considérations s’inscrivent dans un mouvement général qui, selon une enquête réalisée par l’Institut Kantar pour La Croix, confirme pour 2016 une pente descendante nette pour la confiance qu’inspirent au public les supports d’information. Tous sont concernés : radio, télévision, journaux et web. Particulièrement, une forte majorité de sondés éprouve une défiance envers les journalistes politiques « qui ne seraient pas indépendants des pressions des pouvoirs politiques et du pouvoir ».

    Année après année, cette approche négative s’amplifie à proportion, me semble-t-il, de l’appréciation très positive, quand on les écoute ou qu’on les lit, dont les journalistes continuent à se prévaloir. Comme s’il y avait chez eux, notamment pour l’analyse de la politique, quelque chose d’irremplaçable.

    Tout démontre au contraire que pour un citoyen bien informé – et il en est de nombreux qui passionnés sont capables de s’appuyer sur le même terreau que celui des journalistes spécialisés -, il n’y a pas de partage à opérer entre les amateurs et les professionnels. L’intelligence, la psychologie, l’analyse des rapports de force, l’humus à la fois divers et au fond vieux comme le monde qui imprègne l’actualité politique et sociale ne paraissent pas représenter une frontière infranchissable entre ceux qui ont fait de ces exigences un métier et tous les autres qui se projettent dans cet univers avec une curiosité et une liberté d’autant plus intenses qu’elles ne sont ligotées par rien ni personne.

    La chambre d’écho journalistique

    Mon expérience personnelle, toujours dans un aimable contexte, m’a confronté parfois à cette situation. Pressenti pour une émission, j’étais reporté au motif que le sujet devait être d’abord traité par des journalistes.

    Par exemple à une ou deux reprises pour C dans l’air.

    Caroline Roux que j’apprécie au plus haut point fait pourtant, assez souvent, débattre des journalistes entre eux.

    Comme si leur présence garantissait une vision plus clairvoyante et offrait une capacité d’intelligibilité qui dépasserait par principe celle d’autres invités « profanes » eux aussi épris de joutes intellectuelles et politiques. Ce n’est pas en offenser certains, piliers de cet emblématique moment, que de les écouter certes avec intérêt mais sans être frappé de saisissement par l’originalité de leur perception.

    Je pense même – je rejoins sur ce plan Daniel Schneidermann et la défiance considérable à l’égard des journalistes politiques – qu’ils n’ont qu’un avantage, mais pervers et préjudiciable, par rapport à l’amateur éclairé : ils connaissent tous les politiques et ont des liens de complicité avec eux, qui ont forcément une incidence sur les modalités de leur analyse et de son expression. Quand il y a connivence, c’est pire.

    C’est la raison qui explique cette impression que j’ai souvent ressentie en écoutant les journalistes de droite ou de gauche : une liberté encadrée, un souci de vérité mais limité, de l’audace contrôlée, des susceptibilités à ménager, des évidences à ne pas dire, un enlisement dans les données techniques mais des tiédeurs intellectuelles, des prudences calculées pour ne pas insulter l’avenir. Règne alors comme une objectivité molle, plus précautionneuse qu’exigeante.

    Sans doute ne serais-je pas autant sollicité par cette envie d’universalité au détriment des enfermements professionnels si ce n’était pas chez moi une obsession qui touche bien d’autres domaines. La Justice est trop fondamentale pour être laissée aux seuls magistrats : les citoyens aux assises sont une bénédiction. Le football est un sport trop populaire pour être abandonné aux commentateurs et experts qui nous en privent en mauvais français. Le cinéma est une passion trop partagée pour être livrée aux seuls spécialistes. J’imagine le Festival de Cannes ouvert aux vents du grand large.

    J’en suis sûr.

    Les citoyens sont des journalistes comme les autres.

    Contrepoints.org

    C'est écrit très bisounours: perso, j'ai envie de dire, comme beaucoup d'autres...

    journalistes? parle à mon "tchoul*" leur tête est malade!

    *tchoul est en occitan, pas besoin de traduction!