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Savoir - Page 10

  • NON… MAIS….. QUOI?  QUOI?

    Un couple convoqué devant la justice pour avoir prénommé leur fils Fañch avec un " ~ " (diminutif de Frañsez, équivalent breton de François)

    Le prénom de leur fils avait déjà posé problème à d’autres parents. Mais à chaque fois la justice avait validé l’utilisation du tilde et les petits garçons avaient pu garder leurs prénoms.

    Un couple du Maine-et-Loire est convoqué en février devant un juge des affaires familiales pour avoir prénommé, l’été dernier, leur fils Fañch avec un tilde (~), un signe qui reste officiellement interdit à l’état-civil en France, selon un courrier consulté ce dimanche.

    Le Code civil prévoit que "les prénoms de l’enfant sont choisis librement par ses père et mère" mais cette liberté a pour limite l’intérêt de l’enfant, rappelle le parquet d’Angers dans sa décision.

    "On nous dit que nous ne prenons pas en compte l’intérêt de notre enfant. C’est violent. On sous-entend qu’on est de mauvais parents, juste pour un tilde", a déclaré la maman au Courrier de l’Ouest, qui a révélé l’existence de ces poursuites.

    Le couple avait été prévenu à la maternité par l’officier d’état-civil que l’orthographe de ce prénom pouvait poser problème aux termes de la loi mais "nous avons fait le choix de le garder et de nous battre si nécessaire", a expliqué la mère au journal. (…) Le Parisien

    Sur Wikipédia

    François: Frañsez en breton (diminutifs Fañch, Fañchig, Saig, Soaig).

  • Meilleur voeux pour 2004!

    Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns.

    Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer et d'oublier ce qu'il faut oublier.

    Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences.

    Je vous souhaite des chants d'oiseaux au réveil et des rires d'enfants.

    Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir.

    Je vous souhaite de résister à l'enlisement, à l'indifférence et aux vertus négatives de notre époque.

    Je vous souhaite enfin, de ne jamais renoncer à la recherche, à l'aventure, à la vie, à l'amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.

    Je vous souhaite surtout d'être Vous, fier de l'être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable.

    Auteur: Jacques Brel –

    Source: Je vous souhaite "vœux de Jacques Brel sur Europe 1, 1er Janvier 1968".

  • C.Q.F.D.

    Vœux présidentiels 2024: ce que Macron pourrait dire…

     

    Mes chers compatriotes,

    Pour la septième fois, j’ai la joie de partager avec vous ce moment privilégié des vœux de fin d’année. J’en suis très heureux car mon bilan, c’est avant tout le vôtre. Sans votre soutien indéfectible rien ne serait possible.

    Or, comme vous le savez, j’ai été missionné en 2017 pour détruire la France. Souvenez-vous du coup d’État politico-médiatique qui a torpillé Fillon. Fait unique dans les annales de la Ve République!

    Et j’avoue que grâce à votre adhésion totale à ma politique de démolition, puisque vous m’avez réélu haut la main en 2022, les résultats dépassent toutes mes espérances : notre France millénaire est en train de disparaître et plus aucun service public ne fonctionne. À vrai dire, il n’y a plus d’État et c’est très bien ainsi.

    Dans tous les domaines nous détenons le bonnet d’âne de l’OCDE. Soyez-en remerciés. Je n’ai jamais vu une nation aussi riche et aussi prospère il y a trente ans s’effondrer de la sorte en quelques années, sans la moindre réaction populaire. C’est bien le signe que la mondialisation heureuse, vous y croyez.

    Les Gilets Jaunes? Une bande de poivrots illuminés qui croyaient encore au drapeau et à la Marseillaise. Mais tout cela est terminé. Nous allons bâtir le grand village mondial de demain, sans frontières, sans nations, faisant de vous les citoyens du monde, au même titre que les Papous, les Jivaros ou les Esquimaux.

    À vrai dire, je me fichais totalement de ce mouvement sans leader ni organisation, jusqu’au jour où ils ont voulu me déloger de mon bunker élyséen. J’ai dû mettre 600 policiers et gendarmes autour du Palais pour être en sécurité. Mais revenons à notre bilan commun.

    J’ai liquidé le corps des diplomates car une nation appelée à disparaître n’a nul besoin d’une diplomatie propre. C’est ainsi que la France n’a plus aucun pays ami et j’en suis ravi.

    Au Liban, j’ai copiné avec le Hezbollah et ce fut un désastre diplomatique.

    En Ukraine, je me suis mis à dos Poutine en pratiquant un double jeu qu’il n’a pas apprécié. Tout en lui parlant de paix, j’ai envoyé en même temps nos canons Caesar à Zelensky pour canarder les Russes.

    À Gaza, en usant d’une argumentation la plus alambiquée possible, j’ai réussi à mécontenter à la fois les Israéliens et les Palestiniens. C’est cela le secret du “en même temps”. Je sais bien que je dis tout et son contraire, mais c’est intentionnel. Plus personne n’accorde de crédit à la parole de la France.

    N’oublions pas les Anglo-Saxons. À vrai dire, depuis Azincourt, on ne peut pas dire que la situation ait beaucoup évolué. Les Anglais viennent encore de nous poignarder dans le dos en torpillant le contrat des sous-marins australiens. Voilà mille ans que ça dure…

    J’ai également mis fin à la Françafrique. Nous sommes chassés de partout. Cela dit, la jeunesse africaine est la bienvenue pour pallier la baisse de natalité de notre pays. Nous avons besoin de consommateurs pour satisfaire le patronat. Rien n’est pire qu’une population qui diminue. Vu que nous n’avons plus rien à exporter, seule la consommation de masse fait tourner l’économie.

    D’ailleurs, j’ai demandé à mes amis Laurent Fabius et Alain Juppé de nettoyer la nouvelle loi sur l’immigration de tous ses articles racistes et antimondialistes. Cette 30e loi depuis 1980 sur ce sujet sensible ne servira donc à rien, mais c’est voulu. Que l’intégration ait échoué n’est un secret pour personne. Mais je ne vais pas demander à nos immigrés de se sentir français et d’adopter notre histoire, alors que je bâtis le grand village mondial supranational et que je déconstruis tout ce qui est gaulois. Disons le, la France arrive au terminus de son Histoire.

     

    L’école républicaine est l’un de mes plus beaux succès. Chaque classement Pisa révèle l’efficacité de ma politique de démolition. Bientôt, nous aurons les bacheliers les plus illettrés de la planète. Mon but n’a jamais été de faire de nos écoliers des prix Nobel scientifiques. Je veux uniquement des consommateurs.

    Le patriotisme, le travail, la famille traditionnelle, tout cela doit disparaître.

    Je suis un patriote du grand village mondial et certainement pas un franchouillard nostalgique de la Gaule de Vercingétorix. Le nationalisme est un fléau. Dans le monde sans frontières de demain, nous vivrons la diversité heureuse et harmonieuse, loin des conflits actuels. Le roman national gaulois, que je juge débile et porteur de frictions, doit disparaître de nos programmes scolaires.

    J’ai développé la plus formidable politique d’assistanat de la planète. La France est le seul pays au monde où on peut vivre des décennies sans travailler. Avec 33 % de budget social partagé avec toute la misère du monde, nous avons la chance d’être la destination privilégiée de tous les déshérités de la Terre. Nous sommes le paradis du tout gratuit qui n’expulse jamais. J’ai d’ailleurs divisé le nombre des expulsions par deux et comme les pays étrangers refusent de coopérer pour reprendre leurs ressortissants, la nouvelle loi soi-disant durcie ne sera jamais appliquée.

    Quant à la famille traditionnelle, elle est un vestige du passé. Soyons ouverts à toutes les révolutions sociétales et aux grandes avancées LGBT. Ne restons pas figés dans cette France rance de nos Anciens.

    J’ai détruit notre industrie et revendu nos plus beaux fleurons industriels. J’ai surtout liquidé la filière nucléaire, ce qui fait que nous importons de l’électricité polluante à prix d’or au lieu d’exporter des mégawatts décarbonés. En fait, nous savons encore tout faire, mais nous importons tout grâce à la judicieuse politique de délocalisation menée depuis trente ans. Du fabuleux héritage des Trente Glorieuses, il ne subsiste que quelques débris résiduels. Gardons le cap car tout doit disparaître.

    Nos paysans manifestent depuis des semaines mais j’ai donné ordre aux médias de taire cette jacquerie. Je sais bien qu’ils sont soumis à une concurrence sauvage et déloyale, mais c’est ainsi. Nous étions exportateurs en agro-alimentaire, le but a été atteint : nous sommes désormais importateurs. Si on veut mener une politique mondialiste, cela implique de sacrifier nos paysans, irrémédiablement condamnés par les accords de libre échange européens. Je ne m’opposerai jamais à la politique de Bruxelles car Ursula von der Leyen fait un travail magnifique.

    Nous avons été dépossédés de notre monnaie, de notre souveraineté budgétaire, diplomatique, judiciaire, militaire et territoriale. N’est-ce pas magnifique de voir que nous ne maitrisons plus rien et que le grand gouvernement mondial se met en place et pense pour nous? C’est reposant.

    Notre dette de 3 000 milliards? Où est le problème? Vu que personne ne la remboursera, je ne comprends pas cette focalisation hystérique sur la dette. Oui, j’augmente la dette publique de 10 milliards par mois, mais il faut bien financer le social pour éviter la révolution. Et si les intérêts atteignent des sommets, j’augmenterai les impôts.

    J’ai d’ailleurs l’intention de faire payer aux propriétaires un loyer fictif. Il n’est pas normal que les retraités propriétaires soient logés gratuitement, tandis que les travailleurs sont majoritairement locataires. Mes services s’en occupent. Il y aurait 11 milliards à gratter… De plus, j’envisage de réquisitionner bientôt tous les logements vacants et d’imposer à tous ceux qui possèdent une pièce vide chez eux d’accueillir au moins un migrant. La France ne peut plus devenir un immense bidonville avec des camps sauvages qui envahissent nos trottoirs. A six mois des JO, Paris est un cloaque.

    L’insécurité? Quelle insécurité? Comme le dit le ministre de la Justice, ce n’est qu’un sentiment d’insécurité totalement injustifié. Au Moyen Âge, c’était pire. Et si les chiffres de la délinquance ont quintuplé depuis 1980, c’est uniquement parce que les statistiques de la police sont meilleures. Ceux qui affirment que la France est devenue le pays le plus dangereux d’Europe mentent. Quant au lien supposé entre immigration et insécurité, c’est encore une fable d’extrême droite. Gérald Darmanin l’a confirmé : durant les émeutes, on n’a vu que des Kevin et des Mattéo se déchainer dans la violence.

    Notre armée est laminée et le peu d’armements qu’elle avait, je l’ai donné à Zelensky. Je sais bien qu’une partie des matériels livrés à l’Ukraine se retrouve en vente sur le darknet et que des armes de guerre remplissent les caves de nos banlieues, mais comme je ne prévois à terme ni une guerre de haute intensité, ni une guerre civile, il est nul besoin d’entretenir des légions de soldats aussi inutiles que coûteuses. Une belle armée du 14 juillet me suffit. Du pain et des jeux et tout ira bien.

    Enfin, pour l’hôpital et les services publics, j’ai fait de mon mieux pour que tout s’effondre. Manque de moyens, manque de personnels, pénurie de médicaments. Comme pour la crise Covid, nous manquons de tout.

    HOPITAL  DE  STRASBOURG: les malades restent jusqu'à 7 heures dans les ambulances car il n'y a pas de place dans les services!

    Nos campagnes sont privées de tous les services publics mais ce n’est pas nouveau. On va repeupler ces zones rurales avec une immigration de masse et nous aviserons. Il n’est pas juste que nos villages ruraux ne bénéficient pas des joies du vivre-ensemble. La diversité heureuse ne doit pas être un privilège réservé aux citadins. Ruinés par la mondialisation, nos paysans ont besoin de sang neuf.

    Voilà mes chers compatriotes le fruit de votre engagement total à mes côtés. La France n’est plus que l’ombre d’elle-même. Grâce à moi, et à vous, notre pays est passé du 5e au 7e rang mondial  en termes de PIB. Parvenir à cela en moins de sept ans, c’est un exploit dont je suis fier. On peut en dire autant de notre armée, tombée au 9e rang mondial. Une armée qui ne tiendrait pas trois jours face à celle de Poutine. Comme quoi, le fait de récolter les dividendes de la paix pendant trente ans a porté ses fruits. Un vrai succès. D’ailleurs, au Sahel, notre armée était à bout de souffle en alignant seulement 5 000 soldats qui manquaient de tout. Il fallait désosser un hélicoptère pour en faire voler un autre. Tout véhicule en panne est une aubaine car il sert de magasin de pièces détachées.

    Mais j’ai peu de temps devant moi pour déclasser la France encore davantage. Cela dit, tout espoir n’est pas perdu. Il me faut un nouveau mandat pour parachever le désastre et j’y réfléchis.

    Une modification de la Constitution me parait impossible. Mais si je démissionne six mois avant la fin de mon mandat, je pourrai me représenter en 2027. En effet, un deuxième mandat non exercé dans son intégralité, m’autorise à me relancer dans la course selon le Conseil d’État. C’est donc jouable si vous me soutenez. Mais sachez que de toutes façons, je me représenterai en 2032. Ce qui me donnera 10 ans de plus pour laisser un champ de ruines derrière moi.

    Mes chers compatriotes, mes fidèles compagnons de route, je vous souhaite une excellente année 2024. Nous avons encore un long chemin à parcourir ensemble et je compte sur votre ténacité pour soutenir ma politique mondialiste dévastatrice. 

    Vive notre République bananière, vive la France tiermondisée, vive le grand village mondial de demain.

    Jacques Guillemain

  • NOEL!, NOEL!  GRANDE  ESPERANCE!

    … et mer… aux laïcards!!!
    Au fait, déboulonneurs compulsifs et décadents de statues: du fait que Chéri-Bibi a fêté Hanouka, la fête juive des lumières, (contraire à la laïcité, selon la loi républicaine: vous devriez dire selon vos directives mentales de malades débiles et islamo-collabos)

    JE VOUS ORDONNE DE DEBOULONNER  L'ELYSEE!!!!!
    Pas deux poids, deux mesures! C'est la loi de 1905!

    Ceci dit, je n'ai absolument rien contre la religion juive ni Israël… si je n'avais été enrôlée, par ma mère, dans la catholique, si j'avais eu le choix, j'aurais préféré la religion juive, cela est sûr et certain… mais, bon, c'est trop tard maintenant. Je garde tout de même le sens du sacré, de la beauté des cathédrales et du travail de nos ancêtres qui ont mis toute leur âme dans la construction de ces magnifiques et extraordinaires vaisseaux de pierre en l'honneur du petit enfant de la crèche. Josyane JOYCE

    Si la France peut revendiquer 2000 ans d’histoire depuis Vercingétorix luttant contre l’envahisseur romain, elle peut aussi s’enorgueillir de ses 1500 ans de chrétienté depuis Clovis, premier roi barbare baptisé chrétien autour de l’an 498.

    Une chrétienté naturelle qui ne posait aucun problème à la Fille aînée de l’Église jusqu’à ce qu’une immigration musulmane de masse ne vienne contester nos racines chrétiennes au nom de la laïcité.

    “Interdire aux cloches de sonner, détruire ensuite les églises, briser les calvaires, cacher les statues, travailler le dimanche, et à Noël, et Pâques, et ne plus prononcer le nom de ces fêtes, ne plus dire "battre sa coulpe" ni "avoir voix au chapitre"… Débaptiser villes et villages portant un nom de saint…, c’est le rêve de nos laïcards intégristes.

    Notre héritage chrétien appartient au patrimoine culturel et à l’histoire de France. Ceux qui veulent effacer nos racines chrétiennes au nom de la laïcité, sont en réalité les fossoyeurs de notre civilisation millénaire.

    A tous et toutes, JOYEUX NOËL!

  • La chasse au Depardieu ou haro sur le Mammouth

    Il est question de censurer ses films. L’audio-visuel “public” français, ce nœud de vipères, joue sa partition conformiste comme prévu. Ni plus, ni moins.

    Censurer Depardieu, interdire qu’on le voie sur un écran, revient à priver les gens d’un bon cinquième de la production cinématographique française de qualité depuis trente ou quarante ans, sans compter l’internationale.

    Gommer Depardieu comme on le fit de Trotski sur une photo, c’est également jeter à la trappe, en sa compagnie, Truffaut et Blier, Audiard et Giovanni, Duras, Sautet, Ferreri, Handke, Comencini et Godart, Rappeneau, Cassavetes, Scola, Jewison… On en veut encore? Ils sont cinquante, cent, sur la liste, du même calibre que ceux-là. Interdis de circuler dans les salles, eux aussi, puisque complices du monstre?

    Interdire que l’on voie Depardieu sur un écran, c’est effacer de la mémoire des gens, dans des rôles d’exception, Catherine Deneuve et Fanny Ardant, Nathalie Baye et Isabelle Adjani, Andie Mac Dowell et Jeanne Moreau, Uma Thurman, Monica Bellucci, Sigourney Weawer. On en désire encore? Elles sont nombreuses à avoir fait jeu égal, à avoir été mises en valeur, sublimées par cet acteur sincère et professionnellement altruiste, comme Anne Brochet, dans le plus enthousiasmant Cyrano réalisé depuis celui de Daniel Sorano (TV noir-et-blanc, années soixante).

    C’est ce géant qu’à cette heure l’on condamne, sur témoignages certes forts et troublants, mais sans jugement, que l’on balance du haut de la falaise sous le regard haineux d’une coterie dont la soumission à la pensée conforme n’a sans doute d’équivalent, dans notre histoire nationale, que celle de l’écrasante majorité du “corps artistique” à la schlague bien dosée, intelligente et plutôt subtile, de l’occupant allemand.

    N’ayons pas peur des mots. L’épuration de 1944-45 fut, concernant les artistes, écrivains, etc., coupables ou suspectés de collaboration, bien tendre par rapport à celle que nous avons désormais commencé à subir.

    Une image, simple, résumera tout cela. Prenez les juges d’aujourd’hui, la meute jalouse, déchaînée, qui se rue sur l’imposante carcasse de Gérard Depardieu. Posez-là derrière la table d’un Tribunal, donnez-lui le droit de vie et de mort. Apportez ou non les preuves.

    Ce sont dix, vingt, cinquante condamnés qui accompagneront le seul Brasillach au poteau d’exécution.

    LES CENSEURS, JUSTEMENT

    Les débilités d’Abdul-Malak sur Depardieu et sa Légion d’honneur continuent. Finie la présomption d’innocence. Et nouvelle étape, ces abrutis viennent de retirer sa statue de cire au musée Grevin. Anecdote: la cuisinière dans laquelle Landru cramait ses conquêtes est la propriété de Laurent Ruquier, passionné par le personnage. https://www.causeur.fr/gerard-depardieu-abdul-malak-pulverise-la-presomption-dinnocence-271856?

    https://www.bfmtv.com/people/la-statue-de-cire-de-gerard-depardieu-retiree-du-musee-grevin_VN-202312180582.html

    “Depardieu? Un amateur, un potache. A côté de nos pignoufs d'hommes politiques

    Danielle Moulins et Jean Sobieski

  • En France, on peut mourir à 26 ans aux urgences

    dans un couloir, sans soins

    Lucas est mort après dix heures passées aux urgences d’Hyères, dans le Var, au mois d’octobre. Un poète a chanté que la misère est plus belle au soleil. Hyères est éblouissante dans ses palmiers au bord de la mer. Mais on y meurt comme ailleurs, et bien plus mal qu’ailleurs, quand on est lamentablement abandonné aux urgences.

    Lucas a commencé à se sentir mal le vendredi soir. Alors qu’il devait partir pour la soirée à Marseille, il décide de faire demi-tour et rentrer chez lui avec sa compagne parce qu’il se sent trop mal. Après une nuit mal en point, il décide d’appeler SOS Médecins le matin. Finalement, en début d’après-midi le samedi, comme SOS Médecins n’est toujours pas venu chez lui, il compose le 15. Il respire difficilement. Il a mal aux côtes, vomit, a des diarrhées.

    On l’envoie à l’hôpital d’Hyères. Il y arrive à 15 h 50. Il est installé sur un brancard, dans le couloir. Et puis ? Et puis, rien. Le rapport des pompiers n’a même pas bien été transmis.

    Il souffre. À 18 h 30, on lui administre un anti-vomitif. Vers 20 h un médecin l’ausculte rapidement. Et puis, toujours rien.

    On lui demande s’il fume de l’herbe. Eh bien non. C’est vrai que ses dreadlocks pouvaient le laisser penser. Donc comme on croit qu’il se drogue, on ne lui fait rien. On croit que ça va passer.

    C’est comme un autre jeune, soigné à Vierzon par une interne voilée qui lui avait dit : " Ah, comme tu es chrétien, tu as trop mangé à Pâques. " Comme si les chrétiens après le carême s’empiffraient comme les musulmans les soirs de ramadan. Ben voyons.

    Lucas souffre terriblement, gémit, se retourne sur son brancard. On lui donne du spasfon. La seule personne qui compatit c’est son voisin, un autre jeune homme, horrifié.

    Ses parents sont sur le parking de l’hôpital mais on leur interdit d’entrer. Ils suivent par SMS l’état de leur fils. Ils ne le reverront qu’intubé et dans le coma : trop tard.

    Vers 21 h 30, Lucas fait un malaise dit vagal. Un médecin lui prend sa tension et trouve 5,3. Mais comme Lucas parle, il n’y croit pas.

    Lucas multiplie les arrêts cardiaques. On le met enfin en réanimation. On lui fait un massage cardiaque pendant 45 minutes. Mais c’est trop tard et surtout le diagnostic n’est pas fait.

    Son voisin de couloir témoigne: "Un infirmier sort de la salle de déchoc en hurlant parce qu’il n’y avait pas d’adrénaline. Tout le monde court dans tous les sens pour en chercher dans l’hôpital. Rien ! C’est finalement dans l’ambulance du Smur qu’un infirmier en a trouvé, revenant avec quatre petits flacons!".

    C’est la grande pauvreté de l’hôpital. En 2023.

    Lucas meurt à deux heures du matin, d’une infection à méningocoque. Il a une bactérie dans l’abdomen. Son agonie aura duré dix heures, abandonné dans un couloir, sur un brancard.

    Sa famille a décidé de porter plainte pour homicide involontaire. Elle estime qu’il y a eu des négligences et veut que cela ne se reproduise plus.

    Cela souligne les failles du système hospitalier. Malgré ses symptômes alarmants, son admission aux urgences a été marquée par un manque de suivi médical et des retards dans les soins. Les résultats d’analyses, révélant une grave infection bactérienne, n’ont pas été traités avec l’urgence requise. Sa mère dénonce un manquement aux obligations de prudence et de sécurité, ayant contribué à la mort de son fils.

    Mais cela se reproduit tous les jours. Dans un autre hôpital une de mes amies a failli mourir il y a quinze jours de la même chose. On ne lui a pas diagnostiqué une infection. Grâce à l’insistance de sa sœur, qui a donné l’alarme et cogné aux portes, et l’a elle-même transportée aux urgences, on a pu guérir sa septicémie. De justesse.

    Comment est-ce que cela pourrait ne pas se reproduire ? Après quarante ans de numerus clausus abscons, on manque de médecins. On a fait des économies de bouts de chandelles. On manque d’infirmiers. On manque de tout.

    Macron et ses prédécesseurs se sont fait une gloire, pendant le covid, d’avoir fermé des lits d’hôpitaux. J’avais un vieil oncle qui, lui, médecin chef dans un hôpital, se faisait une gloire d’ouvrir des lits. À cette époque quand on le voyait, il nous disait bonjour puis tout de suite après il nous disait : "j’ai fait rouvrir trois lits, six lits". Il en était très fier. Mais c’était avant. Avant le grand malaise de la médecine. Nous avions une des meilleures médecines du monde. De nos jours elle est dans un état comateux. Et les Français avec elle.

    Forcément on ne peut pas accueillir et soigner toute la misère du monde. À un moment, ça craque.

    L’Aide médicale d’État (AME) doit être supprimée de toute urgence. Il est inadmissible qu’on dépense chaque année plus d’un milliard d’euros pour soigner des gens qui sont en France par effraction, alors que les Français sont abandonnés. Le Sénat a essayé de le faire, le 7 novembre. Mais elle a tout de suite été rétablie. Sa suppression ne suffirait sans doute pas pour remonter notre système. Mais ce serait toujours cela de pris. Et l’assurance pour les Français d’être soignés les premiers, dans leur pays.

    Une tribune du Monde a déclaré : "La remise en cause de l’AME ferait courir un risque majeur de désorganisation du système de santé, d’aggravation des conditions de travail des soignants et de surcoûts financiers importants". Quelles sornettes. Ce serait tout le contraire.

    L’appel d’air serait supprimé. Est-ce qu’il y a beaucoup de Français qui vont exprès se faire soigner à l’étranger ? Aux USA par exemple on ne soigne que ceux qui sont assurés. Avant d’opérer, on s’assure qu’ils pourront payer. Point.

    En attendant, en plus de risquer à tout instant le coup de couteau de l’égorgeur, le viol du frustré sexuel qui n’a pas nos codes, le cambriolage des déplacés qui croient que la France est à eux, les Français courent aussi le risque de mourir faute de soins, misérablement abandonnés dans un couloir d’hôpital.

    Sophie Durand