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  • Ce gros trou dans le programme économique d’Emmanuel Macron

    Une partie de la presse accueille le programme économique d'Emmanuel Macron de manière flatteuse. À y regarder de plus près, il y manque l'essentiel.

    Les preuves de l’inimitié qui lie la gauche à l’économie en général et aux réalités quotidiennes en particulier sont légion. Mais en ces temps d’élection présidentielle, avec le risque toujours plus fort de voir un(e) Président(e) élu(e) sur un programme économique étatique, il est utile de les décortiquer. Ainsi en est-il du programme économique d’Emmanuel Macron, que l’Obs s’empresse de présenter, avec comme introduction flatteuse et un peu rapide: " fini le flou ".

    Sans doute l’Obs se force-t-il de parler chiffres, car il s’agit de son candidat fétiche. Mais tout de même, dans ce programme, ne manque-t-il pas justement l’essentiel? Est-ce l’Obs qui n’y attache aucune importance? Ou est-ce le candidat qui n’en parle pas? Quoi qu’il en soit, ce déséquilibre est encore une fois symptomatique du pathos de la gauche française (les Gracques exceptés)…

    Des économies chiffrées mais sans aucun détail sur les moyens d’y parvenir

    S’engager à réduire la dépense publique de 3 points de PIB en cinq ans, soit 60 milliards d’euros d’économies (" par rapport à la hausse naturelle des dépenses " n’oublie-t-il pas toutefois d’ajouter) c’est formidable, et c’est sans doute un minimum.

    Mais le plus important n’est-il pas la façon de s’y prendre? Comment en effet réduire le train de vie faramineux et asphyxiant de l’État sans générer du chômage supplémentaire, des émeutes de fonctionnaires dans la rue, voire une chute de la qualité des services publics? Emmanuel Macron qui ne souhaitait pas citer, ni même s’engager, sur des chiffres consent à le faire.

    Mais là n’est pas la difficulté. Chacun sait que le diable se cache dans les détails. Et des détails de cette ampleur-là méritent un peu plus qu’une profession de foi, fût-elle agrémentée de nombres. Par quel miracle l’un des membres d’un gouvernement qui n’a vraiment pas brillé par ses économies (hausse des impôts concomitante à une hausse de la dette sans qu’aucun résultat économique ne s’améliore par ailleurs !) pourrait-il sauver de telles sommes? Les citoyens sont en droit d’exiger de telles explications.

    Une baisse de la fiscalité mais sans aucun détail sur les moyens de la compenser

    Il en est exactement de même sur les engagements du candidat Macron quant à la baisse de la fiscalité. La précision des données chiffrées qu’il nous sert (fiscalité sur les entreprises qui passerait de 33,3% à 25%, volume de la baisse des impôts sur les ménages de 10 milliards, etc.) n’a d’égal que le vide absolu concernant la façon dont ces baisses seront absorbées et/ou compensées par l’État. Compte tenu de la situation de l’Hexagone, maintenir un pareil flou sur de telles promesses est tout simplement indécent.

    Aucun changement en matière de social

    Il y a certes un progrès puisque le candidat Macron, en lieu et place d’ajouter au concert de promesses en tout genre, s’engage seulement à maintenir la protection sociale existante. Mais tout de même, celle-ci n’est-elle pas devenue ruineuse? Le spectre de la faillite de la Sécurité sociale ne serait-il qu’une affabulation d’esprits mal tournés? Le fait que la France représente 15% des transferts sociaux de la planète mais seulement 3,5% de son industrie et 1% de sa population ne mériterait-il pas qu’une large part du programme économique se consacre à la façon d’assurer dans le temps un écart aussi vertigineux?

    Or, là non plus, le candidat n’entre pas dans les détails et se cantonne aux aspects positifs de ses engagements. Encore une fois, faire plaisir avec des promesses ne constitue pas une preuve de respect des citoyens. Il s’agit maintenant de proposer une politique, en toute transparence, afin d’interrompre autant que faire se peut le déclin économique de notre pays.

    Éducation et gouvernance par-dessus la jambe

    L’Obs ou le candidat Macron ne s’étalent pas sur ces deux domaines, à croire que cela n’est pas important. Le recul régulier et solide de la France dans les classements internationaux de type PISA, les problèmes relatés un peu partout concernant le vrai niveau des élèves sur les fondamentaux, la pénurie de certaines formations professionnelles, tout cela ne mérite-t-il pas la meilleure attention?

    Et quid de la relance de notre compétitivité économique?

    Aucun chapitre n’est consacré à ce domaine (et ce n’est semble-t-il pas la faute de l’Obs), ce qui est, avouons-le, totalement renversant. Le déclin français ne manque pourtant pas de momentum, et chaque année les comparatifs macro-économiques nous le rappellent, que ce soit en PIB per capita, en nombre de chômeurs, en nombre de citoyens sous le seuil de la grande pauvreté, en parts de marché industriel, etc.

    Dans un pays en sérieuse difficulté, ne pas prévoir ce volet est tout simplement scandaleux. Pourquoi? Parce que c’est le domaine qui permet à lui seul la réalisation de toutes les autres promesses. Sans une amélioration de nos résultats économiques, il nous sera impossible de conserver le même niveau de protection sociale (que nous nous offrons déjà en empruntant !).

    Sans une amélioration de notre compétitivité, nous ne pourrons pas réaliser dans des délais normaux et à un coût non prohibitif les économies sur le train de vie de notre État obèse. Sans une amélioration de notre tissu industriel et de nos positions sur les marchés les plus dynamiques, nous ne pourrons pas briser la spirale négative qui frappe notre nation: échec scolaire, échec professionnel, chômage, précarité et même délinquance…

    La gauche toujours aussi étrangère au monde des entreprises

    C’est tellement risible, c’est tellement grotesque. Et pourtant, c’est tellement vrai: la gauche n’a toujours pas assimilé d’où vient l’argent. Pour elle, le revenu disponible, la richesse, en un mot, le gâteau à se partager est à l’abri de la concurrence internationale, et de la lassitude des entrepreneurs qui prennent des risques pour le gagner (et qui peuvent aller voir ailleurs).

    La gauche en est encore à une époque où les frontières sont fermées, les choses sont stables, les riches sont riches, les pauvres sont pauvres, et où il n’est que question d’arbitrer, de transférer, de répartir. Mais cette époque du planisme est terminée. La taille du gâteau disponible ne cesse de diminuer. Sans la remise en marche de la compétitivité de nos entreprises, le pays ne pourra que poursuivre son appauvrissement relatif (la planète s’enrichit, pas la France) et constater jour après jour l’implosion de son tissu social.

    Pour quelle raison ne serions-nous pas capables d’engager les réformes ad hoc comme l’ont fait plusieurs pays autour de nous? La Suède, pour prendre l’exemple d’un pays épris de protection sociale et d’équité, ne l’a-t-elle pas fait avec succès?

    De toute évidence, en n’abordant pas les problèmes structurels de l’Hexagone, le programme économique d’Emmanuel Macron se positionne dans la droite ligne social-démocrate française, celle qui nous a tant fait de mal depuis une trentaine d’année par son rejet des solutions libérales. Quant à l’Obs, le fait qu’il commence son article par "fini le flou" est si cruellement révélateur

    Par Claude Robert.

    https://www.contrepoints.org/2017/02/25/282096-gros-trou-programme-economique-demmanuel-macron

  • Vive la Suède! 2*

    Ce texte a été écrit par un professeur de lycée et a été publié sur le site alternatif de nouvelles suédoises Avpixlat, où il prédit plus ou moins une guerre civile à venir:

    Comme je travaille à l'école suédoise, je prends un grand risque en publiant ces pensées, mais après Peter Springare qui a courageusement contesté l'establishment, tel David contre Goliath, à travers ses messages sur Facebook, je sens que je suis prêt à donner mon impression sur l'école, impression qui est partagée par de nombreux autres professeurs. Et ce n'est pas une bonne impression. Auparavant, je publiais des articles d'opinion au sujet de l'école. Mais à présent, je pense qu'il est temps de parler sérieusement sur ce sujet.

    Je travaille en tant que professeur depuis 2005 et je possède des antécédents liés à la gauche suédoise. Aujourd'hui, je travaille en tant que professeur de lycée pour les branches d'anglais et d'histoire. J'accuse le gouvernement actuel de ne pas être légitime. Lorsque les partis politiques se voient refuser le droit de montrer des publicités, qu'ils ont leurs réunions sabotées, que leurs membres sont battus avec l'approbation du gouvernement, et que le parti est constamment attaqué par les médias d'Etat, le processus démocratique a disparu et les gouvernements formés au cours de ces élections sont, selon moi, illégitimes.

     (...)

    Certains étudiants non-assimilés ont déclaré ouvertement qu'ils détestaient les Blancs, ils haïssent les Juifs, ils veulent que la Suède adopte la Charia. J'ai rencontré des étudiants et j'ai eu une longue discussion au sujet de leur vision d'un monde "où tous les Blancs ont été tués" et par conséquent, " où le racisme n'existe plus."

    Contrairement à la gauche libérale de la classe moyenne, je parle à ces étudiants. Je les respecte, quel que soit leur point de vue ou leurs valeurs. Ce sont des gens qui préconisent les lois de la charia ou qui prétendent vouloir exécuter une personne tel que moi. Les opinions sont respectées, mais contrées poliment et objectivement. En tant qu'individu, je travaille pour essayer de leur donner une bonne vie, en tant que citoyen, je vois les mécanismes cruels de la guerre civile rampante toujours plus proche de mon école chaque jour. Les guerres sont menées non pas par un monstre, mais par des gens ordinaires avec des préjugés ordinaires, qui se trouvent être du côté opposé dans un conflit.

    Que les notes aient chuté en raison de l'absence d'assimilation ne devrait guère être une surprise.

    J'accuse les gouvernements non légitimes suédois, et les médias traditionnels de cette évolution. Je ne crois pas une seule seconde que ces évolutions sont dues à la naïveté des dirigeants. Ils savent que toute leur puissance repose sur la division et le mensonge.

     (...)

    Depuis de nombreuses années, nous avons construit une école ségrégationniste, avec des étudiants non-musulmans dans un groupe et des étudiants musulmans et africains dans le second groupe. Ce n'est pas une "vision raciste." C'est une description de la réalité dans les écoles suédoises aujourd'hui. Une situation créée par les politiciens et les médias qui feront tout pour nier que ce que je vous écris est vrai et qui le présenteront comme une attaque contre tous les immigrants.

    Je les vois tous les jours. Les jeunes Suédois de souche et les naturalisés. Ils se cachent presque dans les salles de classe. Tout l'espace est laissé aux jeunes non-assimilés. Exception occasionnelle avec des gens qui ont été totalement endoctrinés qui rejettent la faute de tous les problèmes sur les "racistes" et les "hommes". Ils prennent également beaucoup d'espace avec leurs tirades haineuses, accusant tout le monde sauf les politiciens coupables et les médias.

    (...)

    Source Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

    A noter que ce professeur a été dénoncé auprès des autorités par un anonyme à la suite de cette déclaration:

    https://www.facebook.com/lilouandjohn/

    http://lesobservateurs.ch/2017/02/11/allemagne-ladministration-detourne-300-millions-afin-de-financer-des-cours-dallemand-pour-refugies-cela-se-solde-par-un-desastre/

    " Je confirme. J’ai donné des cours d’allemand à un groupe de 16 " réfugiés ". Deux seulement avaient vraiment l’intention d’apprendre et deux autres, avec des diplômes universitaires, se débrouillaient déjà assez bien. Parmi ces deux derniers, un a vite arrêté de venir, parce qu’il perdait son temps. Parmi les deux très motivées (deux femmes), une se donnait beaucoup de mal, mais n’avait pas les capacités intellectuelles.

    Puisque les autres ne connaissaient pas l’alphabet latin, le cours commençait à 8 heures et demi pour trente minutes d’alphabétisation, et se poursuivait par le cours de langues et d’initiation à la vie européenne. Ne venaient au cours d’alphabétisation que les 3 qui savaient déjà lire.

    Les autres ne se présentaient qu’épisodiquement au cours de langue, avec des excuses bidons pour justifier leurs absences précédentes, en retard (9 heures du matin, c’est bien trop tôt!) et avec un manque total de travail personnel. Deux se sont battus en cours. Un "jouait à l’enfant" en faisait le pitre, comme par exemple se cacher sous sa table. Un jeune adulte qui disait avoir, une fois 22 ans, une fois 19 ans, une fois 20 ans… a disparu: devenu mineur, il avait été envoyé à l’école.

    La femme très motivée se disait un jour érythréenne, un autre jour somalienne ou encore soudanaise. Et ce petit monde se plaignait beaucoup de ses conditions d’hébergement (même ceux qui ont très vite eu un logement remis à neuf) et de leur pauvreté (ils vivaient mieux que moi. Je le certifie, ayant parfois rempli des papiers pour eux et ayant vu de ce fait, le montant des allocations qui leur étaient allouées. Presque 1400 euros pour une famille de trois enfants de moins de 12 ans (c’est plus quand les enfants sont ados), alors que tous leurs frais étaient payés. Donc, 1400 pour se nourrir et se vêtir. Jamais je n’ai eu autant pour vivre! Une de mes élèves a d’ailleurs passé une semaine de vacances en Grèce, mère d’une famille fortunée dans son pays d’origine (photos à l’appui) famille qui n’était pas devenue pauvre en arrivant en Allemagne.

    Mais tous se présentaient en cours le jour où quelqu’un venait leur distribuer de l’argent liquide, dans une enveloppe, soit-disant pour payer leur transport, alors qu’ils avaient déjà un abonnement de bus, tarif réduit, offert par " Job Center ".

    Mes collègues étaient aussi écœurées que moi. Je n’enseigne plus l’allemand. La colère ne me quitte pas. "

    Je devrais plutôt dire: adieu, la Suède!

     

  • C'est un complot, un coup d'état: Fillon a raison!

    9 juristes quand même!

    Les termes de « coup D’État institutionnel » définissent parfaitement les manœuvres employées à l’encontre de François Fillon, pour tenter de l’empêcher, à tout prix, de concourir à l’élection présidentielle.

    Le pouvoir a dévoyé le droit pénal et la procédure pénale pour tenter de détruire la réputation de son principal adversaire ; le but de cette vaste opération étant de favoriser l’élection d’un successeur déjà coopté, faux nez d’une candidature sociale-démocrate ou sociale-libérale qui était d’avance vouée à l’échec.

    Le candidat de la droite et du centre était jugé dangereux car il avait déjà recueilli la confiance de plusieurs millions de ses compatriotes lors de primaires irréprochables. Il fallait donc, pour tenter de le discréditer, lui imputer à délit des faits qui ne tombent manifestement pas sous le coup de la loi. L’allégation d’un « détournement de fonds publics » est contraire aux termes du code pénal et incompatible avec les principes constitutionnels.

    Contraire aux termes du Code pénal d’abord : le texte qui définit ce délit, l’article 432-15, ne vise, comme auteurs possibles de celui-ci, qu’une « personne dépositaire de l’autorité publique » ou « chargée d’une mission de service public », qu’un « comptable public » ou un « dépositaire public », qualités que n’a évidemment pas un parlementaire.

    Au surplus, il est plus que douteux que les sommes versées à un parlementaire pour organiser son travail de participation au pouvoir législatif et au contrôle du pouvoir exécutif puissent être qualifiés de fonds publics.

    Contraire aux principes constitutionnels ensuite : à celui de la séparation des pouvoirs, seul garant du caractère démocratique des institutions et obstacle à la tyrannie. L’indépendance dont dispose le parlementaire, y compris dans la gestion de ses crédits destinés à rémunérer ses collaborateurs, n’est pas un simple caprice. C’est le préalable nécessaire à l’une de ses missions constitutionnelles qu’est le contrôle de l’exécutif. Pour préserver le principe de séparation des pouvoirs, les assemblées disposent comme elles l’entendent, de leurs crédits de fonctionnement. Incriminer l’emploi discrétionnaire de ces dotations serait s’en prendre à l’exercice de la fonction d’un parlementaire, s’attaquer par là-même au principe constitutionnel de l’indépendance des assemblées parlementaires, corollaire de la séparation des pouvoirs.Pour l’exécutif, prétendre contrôler l’utilisation des dotations d’un parlementaire au moyen d’une procédure pénale enfreint donc ce principe.

    Dans le cas de François Fillon, l’atteinte à la Constitution est d’autant plus grave que la procédure pénale est engagée illégalement. En admettant qu’il y ait eu violation du règlement d’une assemblée parlementaire, une enquête n’aurait pu être menée que par le bureau de l’assemblée en cause. C’est bien d’ailleurs la procédure qu’a retenue le Parlement européen pour sanctionner une candidate à l’élection présidentielle française.

    A plus forte raison le pouvoir ne pouvait-il laisser le parquet national financier (PNF) se saisir d’une telle enquête (ou l’y inciter). Il saute aux yeux que les faits allégués contre le candidat n’entrent pas dans les chefs de compétence énumérés par l’article 705 du code de procédure pénale (loi du 6 décembre 2013) de ce ministère public : non seulement ces faits ne répondent à la définition d’aucune des infractions mentionnées dans ces chefs de compétence, mais encore nul ne saurait prétendre sérieusement qu’ils présentent « une grande complexité », au sens dudit article.

    C’est encore au prix d’une double erreur que le président de la République se retranche derrière l’indépendance de la justice. D’abord, les officiers du ministère public ne sont pas « la justice », la Cour européenne des droits de l’homme leur dénie l’appartenance à l’autorité judiciaire. Ensuite, ils ne sont pas statutairement indépendants du gouvernement, mais subordonnés au ministre de la justice.

    Il y a pire.Le bras armé du pouvoir,en l’espèce, est ce parquet national financier.Il est un organe d’exception au sens technique du terme, d’un organe à compétence dérogatoire au droit commun, limitativement définie.  Faut-il rappeler sa genèse, à savoir le refus du pouvoir de se conformer au fonctionnement régulier du ministère public, faute d’avoir réussi à museler un procureur général de la Cour de Paris trop indocile à ses yeux(il est loin le temps où les tenants de ce pouvoir socialiste remettaient en cause le caractère exceptionnel de certaines juridictions, comme les cours d’assises spéciales en matière de terrorisme, sans parler de la Cour de sûreté de l’Etat).

    Dès le début de l’enquête visant François Fillon, le parquet national financier s’est comme ingénié à justifier la suspicion légitimement née de cette origine : la précipitation avec laquelle l’enquête a été ouverte, sans même le respect d’un délai suffisant pour lire à tête reposée le Canard enchaîné laisse perplexe ; surtout, la publication dans Le Monde par deux « journalistes » familiers du président de la République, de son secrétaire général etc., des procès-verbaux de l’enquête à peine sont-ils clos, au mépris de secret de l’enquête, démontre irréfutablement une collusion entre les officiers du ministère public ou leurs délégataires et ces « investigateurs ». Le même journal combat d’ailleurs les moyens de défense constitutionnels invoqués par la défense de François Fillon en faisant appel à un civiliste…

    Dans leur acharnement, ceux qui ont ourdi cette machination ont pourtant négligé ou sous-estimé un risque : celui d’une action engagée contre l’Etat, en application de l’article L.141-1 du Code de l’organisation judiciaire, en réparation du dommage causé par le fonctionnement défectueux du service public de la justice au cas de faute lourde. En effet, il ne se discute pas que la violation du secret de l’enquête ou de l’instruction en matière pénale constitue un fonctionnement défectueux du service public de la justice et que le rôle actif ou passif du parquet dans cette violation caractérise une faute lourde.

    Il reste que la tentative de déstabilisation et de disqualification du candidat de la droite et du centre à l’élection présidentielle est sans précédent par sa violence et par l’implication ouverte de l’Etat.

    Sans doute dans le passé d’autres candidats ont-ils été visés par des attaques venant pour la plupart des mêmes journaux : affaire Markovic, diamants de Bokassa, affaire Clearstream. Mais jamais le pouvoir en place n’avait orchestré la campagne avec une pareille impudence.

    Au-delà du seul piétinement de la présomption d’innocence, principe dont s’enivrent constamment les zélateurs de l’actuel pouvoir, pour refuser d’endiguer la délinquance ordinaire, ce sont tous les principes essentiels d’un Etat démocratique qui sont bafoués.

    Au-delà de la défense du candidat François Fillon, aucun juriste ne peut cautionner ce dévoiement voulu et partisan des institutions, préalable à un « coup d’Etat permanent ». Ni la magistrature ni la police n’ont vocation à servir de supplétifs à un pouvoir moribond.

    C’est pourquoi les juristes signataires de cet appel entendent alerter leurs compatriotes sur cette forfaiture et ses dangers pour la démocratie. Ce n’est pas une poignée de substituts militants trop zélés qui feront obstacle aux millions de Français qui ont déjà choisi démocratiquement François Fillon comme candidat de la droite et du centre. Nous n’acceptons pas un coup d’Etat institutionnel, au profit de l’héritier désigné par le pouvoir.

    Philippe FONTANA 
    Avocat au barreau de Paris

    André DECOCQ 
    Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas

    Geoffroy de VRIES 
    Avocat au barreau de Paris

    Yves MAYAUD 
    Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas

    Serge GUINCHARD 
    Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas, ancien recteur

    Pauline CORLAY 
    Professeur agrégé des facultés de droit, avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation

    Guillaume DRAGO 
    Professeur à l’Université Panthéon-Assas Paris II

    Guillaume MASSE 
    Avocat au barreau de Paris

    Jean-Luc ELHOUEISS 
    Avocat au barreau de Paris, Maître de conférences

    Georges BONET 
    Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas

    Raymonde VATINET 
    Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas

    Anne-Marie LE POURHIET 
    Professeur de droit public à l'université Rennes-I

    Bernard de FROMENT 
    Avocat au barreau de Paris

    1 commentaire lu sur la page

    Nous ne sommes plus en démocratie. Le pouvoir détourné le fonctionnement normal des institutions avec l'aide très active de la justice et des médias. Est il possible que ce coup de force soit couronné de succès. Je crains hélas que oui. La droite est totalement inaudible, pétrifiée, culpabilisée, déjà victime consentante. Et nous allons en reprendre pour 5 ans de socialisme !!!! Pourquoi les médias et la droite ne rappellent ils pas la fille cachée de Miterrand aux frais du contribuable, et le coiffeur de Hollande et la non déclaration du couple Hollande triweiler à l'ISF, et les gardes du corps de la nouvelle compagne du President et les fêtes organisées par son fils à la lanterne. Où sont donc les journalistes du monde sur ces questions. Frappés d'autisme, de cécité ? J'ai honte pour ce qu'est devenu mon pays. Une oligarchie de gauche avec des médias et une justice animés par la seule idéologie

     

  • Plus dure est la chute!

    … ceux qui financent ce crétin vont pouvoir sortir leurs mouchoirs!

    L’ÉDITO D’YVES DE KERDREL

    Valeurs Actuelles

    Quand Macron trébuche. En l’espace de dix jours Emmanuel Macron est le seul des candidats à l’élection présidentielle à avoir vu ses intentions de vote chuter, selon le sondage OpinionWay publié chaque jour à midi par les Échos. Il a perdu plus de 3 points et se retrouve désormais à égalité avec François Fillon, qui n’a pas vraiment pu faire campagne au cours de cette même période.

    Et ce sondage ne tient pas compte encore complètement de sa bourde monstrueuse sur la colonisation française en Algérie comparée à un " crime contre l’humanité " ou de son clin d’œil grossier aux anti-“mariage pour tous” dont il dit comprendre l’humiliation, après avoir annoncé son intention de légaliser la PMA pour les couples de femmes. Après avoir dit, dimanche dernier, que la politique, c’est mystique et que c’est une erreur de croire qu’une campagne doit reposer sur un programme, le ludion Macron se retrouve pris au piège de toutes ses ambiguïtés. Et le glissement observé ces derniers jours annonce le dégonflement d’une bulle.

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    La phrase du jour

    “ En 1960, 38 % des garçons musulmans et 23 % des filles fréquentaient l’école, pourcentage qui était supérieur à Alger où 75 % des garçons musulmans et 50 % des filles étaient scolarisés, Européens et Arabes étant mêlés sur les bancs des écoles au moment où, dans maints États américains, la ségrégation sévissait encore entre Blancs et Noirs. Peut-être l’ancien ministre faisait-il encore allusion à la médecine coloniale. L’École de médecine d’Alger a été fondée moins de trente ans après la conquête. En 1860, le taux de mortalité infantile pouvait atteindre les 30 % dans la population algérienne. En 1954, il sera descendu à 13 %, pourcentage certes trop élevé, mais qui témoignait quand même d’un progrès. C’est à Constantine, en 1860, qu’Alphonse Laveran a identifié l’agent du paludisme, ce qui lui vaudra le prix Nobel de médecine en 1907. À l’école ou à l’hôpital, où était le crime contre l’humanité dans l’Algérie française?”.

    L’historien Jean Sévilla, au sujet des propos d’Emmanuel Macron sur la colonisation, dans le Figaro.

    5 millions d'habitants dans TOUT le Sahel en 1830: combien d'habitants aujourd'hui? Je trouve que ce peuple génocidé à repris du poil de la bête en peu de temps!

     

     

  • Macron est un pitre: la nouvelle preuve!

    La colère de mon amie… Elle m'a envoyé ce mail: je le retranscris

    Vous allez trouver que j'ai la dent dure... d'un autre coté, c'est normal  étant donné la" gaffe" que vient de faire Mr Macron.

    Vu que l'on ne peut penser que Mr Macron puisse "manquer d'éducation", il s'agit la d'une faute de "gout" caractérisée, un manque d'élégance....

     

    https://francais.rt.com/france/33974-il-donne-gerbe-fleurs-hommage-macron-hanin

     

    Cette manière d'agir n'est pas élégante  ( je suis passé sur la tombe d'untel, et je lui ai déposé une couronne de fleur absolument mirobolante et je m'appelle " X " , c'est moi qui ait payé cette couronne ... que l'on n'oublie pas que Moi, j'ai payé cette gerbe et suis venu sur cette tombe) arf....

    A t il oublié tous les " trucs" sur la transcendance qu'il avait évoqué? ;-)

    il y a ce qui se fait et ce qui ne se fait pas.... point final... cela ne s'apprend pas... une certaine élégance morale... le respect des morts et par conséquent de soi meme.

    Les gens ne s'y sont pas trompé vu les commentaires... On sait tous, instinctivement qu'on ne doit pas faire cela... la mort rend humble

    je vais le dire autrement:" Emmanuel, c'est une TOMBE, pas un abri bus, ce n'est pas une campagne électorale,  alors, tu viens te recueillir,  tu penses au mort et par association logique, à la mort en général, à la tienne,  à Dieu si tu y crois, à la transcendance et tout le tintouin dont tu aimes parler . Penser à la mort fait penser à la vie, à ta vie, ce qu'elle vaut, vers quoi elle va s'orienter, quel type d'être humain tu veux devenir etc...(. on a de quoi cogiter sur une tombe) et tu fleuris la tombe en silence, ou tu mets une bougie dessus… comme tout le monde."

    Voila. Ce n'est pas compliqué, c'est ce que tout le monde fait.

    Cela sera plus respectueux.

    un geste peut être humble, mais la pensée et le respect qui l'accompagnent, peuvent etre puissants..

    L'inverse par contre, n'est pas certain.Si tu ne connaissais pas le défunt ,  tu peux alors penser à une métaphore de la mort ( ce que l'on fait en général à Verdun, dans les grands lieux historiques où il y eut beaucoup de morts )

    De plus, Roger Hanin, étant enterré dans le carré juif, peut être que cela se fait encore moins de mettre 3 tonnes de fleurs (avec une banderole dessus): il y a des religions qui préfèrent  un peu plus de sincérité.. et moins d'artifices.

    la, le lecteur normalement constitué, va vérifier la bibliographie de Hanin sur Wikipédia

    http://www.obseques-infos.com/pendant/fleurs-religions

    Les cons, ça ose tout: c'est même à cela qu'on les reconnait.... (il me semble que c'est d'Audiard)...

    Les conn... d'artistes qui ont signé une pétition sur les violences policières devraient signer une pétition pour que Macron soit interdit de course à la primaire!

    Mais, comme j'ai dis plus haut: les cons, .....