Benoît Hamon
“Quand je suis rentré à Brest, j’ai trouvé la ville très blanche. Pour être très honnête, j’ai même trouvé qu’il y avait trop de blancs puisque Brest est une ville sans immigration. Cette attirance pour les autres cultures a certainement favorisé mon engagement politique“.
___________________________________________
C’est devenu une habitude de la fachosphère : renommer un candidat à la présidentielle dans le but de dénoncer sa proximité présumée avec l’islam radical. Après Alain Juppé, devenu Ali Juppé sur le clavier ce certains internautes, c’est au tour de Benoît Hamon d’en faire les frais. Mercredi soir après le débat qui l’a opposé à Manuel Valls, le candidat est revenu face à ses sympathisants sur cette polémique avec légèreté : " Je tiens à dire à ceux qui ont la haine dans le bide et dans la tête que Bilal est un très beau prénom ", a-t-il déclaré. L’ancien ministre de l’Éducation a ensuite évoqué l’histoire de Bilal, " le premier muezzin du prophète " Mahomet, suscitant les applaudissements de ses sympathisants.
" Benoît Hamon est en résonance avec une frange islamo-gauchiste et fait un appel du pied électoral. C’est une stratégie d’attrape-tout. Pour obtenir un vote, tout est valable. C’est le pire des discours possibles, un discours de faiblesse. Autour de lui, il y a un certain nombre de gens, comme Pascal Cherki [porte-parole de Benoît Hamon], qui vont encore plus loin et ont soutenu par exemple une réunion qui était interdite aux blancs ", ajoutait à 20 minutes Malek Boutih, soutien de Manuel Valls. " C’est une injure ", a simplement réagi jeudi Benoît Hamon, assurant que ces " paroles blessantes " étaient " parfaitement injustifiées ".
Le JDD
______________________________________
Face à l'islamisme et au communautarisme, enquête à Trappes sur le vrai Benoît Hamon
Le candidat à la primaire de la gauche utilise son fief électoral des Yvelines comme un laboratoire politique. Ses adversaires l'accusent de mollesse à l'endroit de l'islam intégriste. Il s'en défend. Enquête.