... il a des tas de coups de pied au cul qui se perdent!...
Le 4 novembre prochain est prévu à Trappes une conférence sur l’Histoire de France donnée par l’acteur Lorànt Deutsch pour les élèves de 4ème de trois collèges. Mais certains professeurs d’histoire-géographie refusent de s’y rendre.
C’est un refus purement politique. Deux professeurs d’histoire-géographie au collège Gustave Courbet de Trappes (Yvelines) se rebellent contre la venue de Lorànt Deutsch que l’établissement impose à ses élèves de 4ème. Selon eux l’Education nationale n’a pas à faire venir l’acteur et écrivain français.
Ils ont écrit une tribune sur leur site respirant avant tout l’engagement politique, leur texte finissant par un lien de l’interview qu’a accordé Lorànt Deutsch à Valeurs Actuelles la semaine dernière. “Au début on nous a présenté ça comme un spectacle pour éveiller le goût de l'histoire auprès des élèves. Nous avons dit que nous n'étions pas intéressés“. Déjà, ça commence bien. Quel temps perdu en effet d’éveiller le goût de l’histoire auprès des élèves!
“Lorànt Deutsch a sûrement beaucoup de talent en tant que comédien mais ce n'est pas à l'Education nationale de le faire venir. Il y a deux missions différentes: la mission de l'Education nationale et celle de vulgarisation de Lorànt Deutsch. J'ai lu des interviews de Lorànt Deutsch dans lesquelles il dit des choses qui m'ont toujours parues assez approximatives, je n'ai rien contre son personnage. Le problème, c'est pourquoi le fait-on venir à Trappes? Pourquoi lui et pas un autre historien? Il est assez marqué sur le fait qu'il faille aimer la France à travers ses grands personnages, ses rois… Nous, c'est aux antipodes de ce que l'on fait avec les élèves. Nous ne sommes pas là pour glorifier les rois ou pour faire aimer la France à nos élèves. NDLR: bande de comiques! Lorànt Deutsch défend la politique qu'il veut à travers l'Histoire mais ce n'est pas à nous d'être mélangés à ça“.
Le professeur continue plus loin le délire: “On nous a aussi dit que c'est très important pour l'intégration républicaine de nos élèves. On n'est plus seulement dans le fait de faire aimer l'Histoire. Je ne vois pas pourquoi il y aurait une problématique d'intégration républicaine. Nous n'avons pas besoin de Lorànt Deutsch: nos élèves sont français, ils sont intégrés et ils sont chez eux ici. (…) Ils vont dans les banlieues populaires, avec des enfants d'origine immigrée, comme par hasard on leur envoie des dits-historiens un peu marqués“.
Sur Valeurs Actuelles