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fille - Page 33

  • Je ne sais pas s'il faut en rire....

    La taxe sur les loyers fictifs refait son apparition

    On croyait l’idée si rocambolesquement inique qu’elle ne pouvait être que le fruit d’une imagination débordante d’un député en mal de publicité médiatique. Personne ne croyait donc qu’il faudrait un jour envisager sérieusement de taxer les propriétaires, encore un peu plus, pour le simple fait qu’une fois le bien immobilier payé, ils se retrouvent à l’abri d’un loyer à décaisser tous les mois.

    Oui, vous avez bien lu: l’idée est bien de taxer les loyers fictifs des propriétaires de leur logement. Après tout, comme ils ne dépensent pas cet argent (et pour cause, ils sont propriétaires), ils bénéficient d’un avantage en nature par rapport à tous ceux, les malheureux, qui ne sont que locataires. Cette criante injustice nécessite l’appel de la force publique.

    Tout part d’une proposition du Conseil d’Analyse Économique, énième bidule improbable d’une République fromagère qui n’en peut plus des milliards de rapports joufflus produits régulièrement pour évaluer l’une ou l’autre politique et proposer toujours plus d’idées géniales pour tabasser le contribuable français d’une façon toujours plus innovante. Ce Conseil, aussi parfaitement utile qu’une bicyclette à poisson, s’est donc jadis (en 2013) fendu d’une note dans laquelle ses auteurs préconisent d’imputer un loyer fictif dans le calcul d’impôt du propriétaire.

    La proposition, apprise par le public, sera rapidement crucifiée sur les réseaux sociaux. Rapidement, le gouvernement met les choses au clair: pas question de faire un truc pareil, pensez donc, oh oh oh, n’ayez crainte, tout va bien, rendormez-vous. D’ailleurs, même que d’abord, les médias ils ont bien rappelé que c’était un gros canular et n’en parlons plus, nananère et tagada tsoin tsoin: non, au premier janvier 2017, il n’y aura pas une nouvelle taxe sur les propriétaires.

    Bon.

    Soit.

    Mais ça n’empêche pas d’y penser tout de même un brin.

    Pensez-donc ! C’est qu’il y en a, du gisement financier, dans ces millions de propriétaires français qui coulent bêtement des jours heureux à ne payer que la taxe d’habitation, la taxe foncière et toute la TVA que les mises aux normes diverses, par ailleurs imposées par l’État, génèrent chaque année. Ce serait franchement dommage de laisser tel filon inexploité d’autant que les finances du pays (lisez: nos politiciens) ont un besoin de plus en plus criant de sources fraîches d’abondement. La guerre contre le peuple terrorisme, ça coûte ! La paix sociale L’entretien de nos services sociaux, ça coûte encore plus ! Le camouflage de l’état déplorable de nos infrastructures, ça coûte aussi une blinde !

    Dès lors, puisque la rumeur (ce n’était qu’une rumeur, qu’on vous dit !) a été copieusement décriée sur les réseaux sociaux, puis démentie par les médias officiels, il va falloir procéder plus subtilement.

    Le Conseil d’Analyse Trucmuche s’est un peu trop fait voir ? Rien d’insurmontable, puisqu’il existe de toute façon une myriade d’autres mouches du coche qui se chargeront de repackager l’idée pour mieux la vendre. C’est juste une question de calendrier et à force d’essayer, il y a bien un moment où cela passera.

    Tenez, prenez la période actuelle, toute tendue qu’elle est par des échéances électorales primordiales, un parti socialiste en déroute si totale qu’elle en est comique, et une actualité internationale pleine de sang, d’incertitudes et de misère: tout le monde regarde ailleurs, chargeons donc France Stratégie de réchauffer le petit plat en sauce !

    France Stratégie, comme son nom l’indique, est un organisme chargé de définir les bonnes idées pour le Premier ministre et son gouvernement, c’est-à-dire absolument rien de stratégique et surtout pas pour la France. C’est à ce blob visqueux que nous devions, en mars 2015, les propositions bien putrides de lutte contre l’optimisation fiscale (non, non, pas la fraude, juste l’optimisation), les taxes sur les publicités sur internet et les amusantes prévisions d’une France à 10 ans. Bref, que du solide.

    Cet appendice bureaucratique sera donc parfait pour nous pondre une nouvelle proposition sur le logement, avec de la fiscalité créative et un retour inopiné de la taxation des loyers fictifs.

    Alors oui, bien sûr, ces derniers sont introduits après avoir proposé que les locataires déduisent de leurs revenus imposables les loyers payés… Comme si le fait de chouchouter (encore !) les locataires allait compenser celui de tabasser (encore !) les propriétaires, le tout pour un but affiché " d’instaurer une fiscalité plus favorable à la mobilité résidentielle " (autrement dit, faire déguerpir les propriétaires). La presse, éberluée, doit donc à nouveau ressortir des articles pour expliquer pourquoi la vilaine intox d’il y a six mois n’en est plus une à nouveau.

    Non, décidément, au gouvernement, on ne lâche rien: il va bien falloir que cette idée passe d’une façon ou d’une autre. Et comme cette fois-ci, il y a du vrai bon gros cadeau bien gras pour les locataires, il n’est même pas impossible que les propositions soient bien accueillies par un public préalablement " mythonné " par la presse.

    Après tout, le locataire, ne l’oublions pas, est un petit être chétif et malheureux, régulièrement exploité par le propriétaire foncier capitaliste qui en veut autant à son portefeuille qu’à son foyer et n’attend qu’un incident de paiement pour l’expulser manu vallsi militari. Après tout, le locataire mérite qu’on se batte pour lui, qu’on lui plafonne son loyer, qu’on empêche son expulsion, qu’on l’excuse de ses manquements, le pauvre, même lorsqu’il est condamné pour trafic de drogue…

    (Eh oui, que voulez-vous, il n’y a que très récemment qu’un amendement, passé en catimini, dans le cadre de la loi Égalité et Citoyenneté, permet enfin aux propriétaires de ne pas renouveler le bail d’un trafiquant notoire, ce qui a bien évidemment déclenché de petits cris outrés de la part des idiots inutiles du Droit Au Logement et d’Emmanuelle Cosse, l’excuse actuellement en charge du Logement dans ce qui sert de gouvernement à Hollande.)

    En réalité, toute la législation française en matière d’immobilier semble conçue pour bien faire comprendre aux propriétaires qu’ils sont une nuisance avec laquelle l’État entend s’accommoder, certes, mais jusqu’à un certain point.

    Depuis les possibilités d’expropriations jusqu’aux taxes foncières que n’expliquent pas les services (ou leur indigente absence, plus souvent) que font mine de fournir les communes, en passant par les fixations de plafond aux loyers, les normes toujours plus contraignantes ou l’arbitraire le plus total présidant à la catégorisation des sols en constructible ou non, tout, absolument tout concourt à bien ancrer l’idée pour tous qu’en dernier recours, c’est bel et bien l’État qui est propriétaire de tout sur le territoire français.

    Dès lors, il n’apparaît même plus insupportable que le Seigneur Ultime taxe et retaxe tout ce qui bouge sur son territoire. Le citoyen est trop heureux qu’on lui laisse encore un petit bout de toit, une gamelle pour manger et quelques bouffées d’air frais au moment de la promenade du matin, pour penser seulement à se rebeller.

    C’est dit: en France, tout appartient à l’État. Toute résistance à cette idée totalitaire est futile.

    http://h16free.com/2016/12/15/56727-la-taxe-sur-les-loyers-fictifs-refait-son-apparition

     

  • Stephen Hawking: "Nous sommes au moment le plus dangereux de l'histoire de l'humanité"

    Selon le célèbre scientifique, l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis et la sortie imminente du Royaume-Uni de l'UE vient à un moment qui serait le plus dangereux pour la race humaine.

    Selon le professeur de Cambridge, le changement général de politique dans le monde montre que la majorité des humains se sentent complètement abandonnés par les dirigeants et ne leur vouent plus aucune confiance.

     "Nous vivons un moment où les oubliés ont pris la parole pour rejeter unanimement les élites qui les dirigent", explique Stephen Hawking, ajoutant que "l'aspect le plus préoccupant de cette situation est que désormais, plus qu'à n'importe quel moment de notre histoire, notre espèce a besoin de cohésion".

    Le scientifique affirme que le monde est confronté à des défis immenses, dont le changement climatique, la production alimentaire, la surpopulation, la disparition d'espèces, les maladies épidémiques et l'acidification des océans.

     "Tous ces facteurs nous rappellent que nous nous situons bien au moment le plus dangereux du développement de l'humanité", déclare-t-il.

     "Nous pouvons surmonter ces défis. Je dis cela car j'ai toujours été optimiste. Mais il faudra pour cela que les élites, qu'elles soient à Londres ou à Harvard, à Cambridge ou à Hollywood, tirent les leçons de l'année qui vient de s'écouler et apprennent à retrouver une once d'humanité", fait savoir Stephen Hawking.

    Pour l'éminent professeur, l'humanité a atteint un stade d'avancée technologie où elle peut s'autodétruire en réduisant à néant la planète Terre, tout en n'ayant toujours pas développé les possibilités de se réfugier ailleurs.

     "Il est possible que dans quelques centaines d'années, nous aurons établi des colonies humaines dans le cosmos ou sur d'autres planètes. Mais pour le moment, nous n'avons qu'une seule et même planète et nous nous devons de nous serrer les coudes pour la préserver". Le chercheur britannique a également averti que l'intelligence artificielle et l'automatisation croissante de la société qui progresse à une vitesse fulgurante allaient finir par anéantir les emplois de la classe moyenne et aggraver les inégalités, ce qui risque de créer un bouleversement politique significatif partout dans le monde.

     "Les emplois disparaissent, mais aussi les industries. Nous devons aider les gens à se reprendre pour créer un monde nouveau et à les soutenir financièrement dans leur démarche", a ajouté Stephen Hawking.

    Ce n'est pas la première fois que le professeur fait part de son opinion à propos notamment de l'élection de Donald Trump. Dans une interview au réseau télévisé britannique ITV plus tôt dans l'année, il avait qualifié le président élu de "démagogue qui fait appel au plus petit dénominateur commun".

     

  • La maladie n'est pas un vilain défaut: juste la faute à "pas de chance!".

    Une journée de merde.

    Alors voilà:

    1/ recevoir une patiente en surpoids,

    2/ échouer à prendre sa tension avec un brassard standard,

    3/ prendre un brassard adapté qu’on vient d’acheter,

    4/la voir pleurer,

    5/se sentir gêné,

    6/entendre "c’est pas vous, c’est ce qui y a écrit sur votre brassard".

    Comment j’explique à ma patiente pourquoi même un stupide brassard lui exprime ENCORE ce que TOUTE la société lui matraque DÉJÀ depuis l’enfance?

    Des crachats en maternelle au type qui la montre du doigt dans la rue à ses potes en se marrant (et tout le reste, brimades, et injures, et hontes, et railleries, et vexations terribles, que nous n’imaginons pas, que nous ne POUVONS pas imaginer pour la simple et bonne raison que nous ne sommes pas ELLE et ne le serons jamais), tu as été la goutte d’eau qui fait déborder le vase, petit brassard.

    Alors MERCI Spengler, mais ma patiente SAIT qu’elle est obèse, mais moi, à cause de toi, j’ai humilié une patiente pour rien.

    Voilà.

    PS: anticipons les grincheux qui vont me rentrer dedans immanquablement, voulez-vous? OUI, je sais que l’obésité est dans certains cas une maladie, et OUI, je sais qu’il ne faut pas cacher la maladie à un malade. Ici, je pointe l’inadéquation entre un objet aussi " inoffensif " qu’un brassard tensionnel et le renvoi -inattendu pour cette patiente- à une représentation douloureuse de sa maladie (le renvoi de ma malade à sa maladie, pour simplifier).

    Elle SAIT qu’elle est malade. Elle le sait déjà TROP.

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    Une bonne journée.

    Publié le 12 décembre 2016 par Baptiste Beaulieu.

    Samedi, je publiais ça sur mon blog:

    UNE JOURNÉE DE MERDE

     (En bref, je racontais que comment la mention "obèse" sur un brassard de la marque Spengler avait fait pleurer une patiente).

    Je viens de recevoir le message suivant de Spengler:

    << En réponse votre post en date du 10/12/16 à propos des brassards Spengler marqués "obèse"

    Comme certains l’ont déjà dit dans les commentaires, effectivement le mot " obèse " est un terme médical que l’on retrouve dans les enseignements en études de médecine.

    Et lorsque les médecins passent commande, ils utilisent ce terme également.

    Nous comprenons que depuis un grand nombre d’années, ce terme est sorti du contexte médical et a été utilisé de manière très vulgarisée et peut légitimement être vécu comme une insulte.

    Nous sommes fabricants français de tensiomètres depuis 1907. Nous fournissons de nombreuses institutions comme les pompiers, les hôpitaux, Médecins du monde… qui utilisent nos produits comme le docteur Beaulieu lui-même car tous en reconnaissent la qualité historique.

    Ayant pris connaissance ce matin de ce post, nous venons de stopper la chaîne de fabrication du brassard portant cette mention.

    Nous sommes dans l’obligation de vérifier auprès des instances réglementaires qui veillent à la qualité de nos produits et aux normes la possibilité de faire disparaître cette mention reconnue dans le monde médical.

    Nous ne manquerons pas de vous tenir informés sous ce post ainsi que sur notre page facebook. >>

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    Je pense que je n’aurais JAMAIS écrit ce billet de blog sans vos différents témoignages que je reçois depuis quatre ans maintenant, notamment sur la grossophobie. Alors MERCI.

    Enfin, je précise que je ne suis pas ici pour recevoir des cookies, faire du bad-buzz ou jeter l’opprobre sur une entreprise qui fournit du matériel de qualité et du boulot à des gens. Je ne suis pas un moralisateur et je ne porte pas les SJW dans mon cœur (je vous laisse découvrir ce terme sur Google).

     Je suis juste un type qui n’aime pas voir pleurer sa patiente pour rien (elle SAIT qu’elle est obèse: vous, moi, la société, le cinéma, l’humour, l’Univers lui disent et lui répètent depuis l’enfance.)

    La marque Spengler est connue de tous les médecins pour la qualité et la durabilité de leurs produits.

    Je les remercie de leur réactivité.

    Baptiste.

    Nota: nous faisons tous des erreurs. Il faut apprendre à vivre avec et les aimer.

    http://www.alorsvoila.com/une-bonne-journee

     

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  • La France, dictature gauchiasse, c'est prouvé!

     

    Lisez une nouvelle preuve

     

    http://h16free.com/2016/12/08/56655-segolene-royal-et-ses-amis-aiment-un-peu-trop-les-dictateurs

  • Niveau des élèves; une enseignante témoigne

    Le témoignage édifiant d’un professeur de français; si vous pensiez que vos enfants allaient à l’école pour apprendre à lire et à écrire, vous vous trompiez!

    Par ODE. Sur Contrepoints.org

    Après des années d’illusion durant lesquelles je me faisais une haute idée de mon métier (professeur de lettres), j’ai enfin compris – et ce fut rude, très rude – que je me trompais du tout au tout. Et cette évidence m’a sauté aux yeux; ni pour les parents, ni pour les "personnels" qui peuplent les rectorats et autres diocèses, l’école n’est un lieu de transmission d’un savoir. J’ai compris enfin cela et il faut le dire clairement: “n’attendez pas de l’école qu’elle transmette à vos enfants ni un savoir ni une culture“.

    En interrogeant des parents j’ai pu constater que pour beaucoup, la "sociabilité" apportée par l’école était beaucoup, beaucoup plus importante que les savoirs.

    Après avoir subi de nombreuses désillusions (par exemple lorsque je me suis fait sévèrement reprendre pour avoir proposé de réintroduire l’étude de la grammaire au primaire, ou quand on m’a obligée à retirer des notes du carnet pour complaire à des parents d’élèves fainéants), j’ai pris du recul et j’ai analysé les discours de mon directeur. Je parle d’un très gros établissement de province, qui draine des milliers d’élèves.

    J’ai pu constater que les mots "savoir", "culture", " transmettre" n’étaient jamais prononcés par lui. En revanche on a droit à beaucoup de "vivre ensemble". Il faut dire que c’est un ancien prof d’EPS; je n’ai rien contre ça mais quand je commence à lui parler littérature, il perd totalement pied. Du coup il s’énerve et campe sur ses petites positions.

    L’école forme un "citoyen du monde"

    Alors l’école n’est pas, n’est plus du tout un lieu de transmission des savoirs. C’est un lieu où on fait des "citoyens", selon la mode ambiante (qui est aujourd’hui un "citoyen du monde", tolérant, sympa et anti-fasciste).

    Ainsi, au primaire, on consacre beaucoup de temps à la question de la gestion des déchets et de l’économie d’énergie. On a fait faire à ma fille un mini film dans lequel les enfants se moquaient de ceux qui consommaient trop d’eau ou qui oubliaient d’éteindre la lumière en sortant d’une pièce. En CE1 et CE2, mon fils n’a fait en tout et pour tout qu’une dizaine de leçons de français (toutes matières confondues, grammaire, orthographe – je ne parle pas de l’analyse, il n’y en a plus). Mais on a passé du temps à évoquer la pollution et le tri des ordures.

    Cela montre clairement quelles sont les priorités de l’école. Il ne faut donc pas que les parents en attendent autre chose qu’un formatage éco-citoyen. Est-ce que ce sont des préoccupations de Najat Vallaud-Belkacem que les élèves français sachent parler français? Je peux en témoigner et vous dire que leur niveau dans leur propre langue est une vraie catastrophe.

    Quant à la culture, n’en parlons pas. Sans compter les établissements catholiques qui craignent d’être rétrogrades s’ils parlent de Dieu, ça nous fait des élèves de seconde totalement idiots. Je ne rigole pas, c’est vrai. Des grands dadais totalement débiles. Ils ne savent pas écrire trois mots sans faute, ont de grandes difficultés à s’exprimer, connaissent peut-être trois noms de grands écrivains parce qu’ils ont recopié Wikipedia pour faire un exposé dessus (allez, Zola, Maupassant, La Fontaine).

    Donc il s’agit bien d’en faire non pas des hommes et des femmes éduqués et intelligents mais des gentils citoyens tolérants et anti-racistes, homophiles et tout le toutim.

    Violence à l’école sous toutes ses formes

    Ce qu’on constate de l’intérieur c’est qu’il règne entre les enfants une grande violence; partage d’images pornographiques dégueulasses dès le CM2, discussions à tout-va sur les règles et le sexe entre filles en 6e (il faut dire qu’elles passent par les cours d’éducation "affective" où on leur apprend à se mettre un tampon). Vous pensiez qu’on leur apprenait à parler français? Naïfs que vous êtes!

    Les insultes type "putain" ou "fils de p…" à l’âge de 4 ans sont courantes. Mais on m’a expliqué que si un copain avait traité mon fils de "fils de p*" je ne devais pas aller gifler le gosse, c’était une expression! Au collège, c’est tripotages dans les toilettes, insultes dégradantes des gars envers les filles et inversement (mais la mixité c’est le summum du progrès). Ça permet à des filles de rabaisser des pauvres gars un peu moins avancés que les autres et à des gars de traiter de pauvres filles de baleines; merci, voilà qui aide à grandir et devenir adulte et intelligent. Sans parler des bagarres, des histoires qu’on m’a racontées, quand tel établissement a été littéralement pris d’assaut par une bande de jeunes cagoulés ultra-violents, etc.

    Voilà donc pour la "sociabilité" qui règne là. L’éducation des enfants et leur élévation n’est absolument pas la question. Ça n’intéresse personne. Tout le monde est "sympa" et tout le monde se satisfait de ce qu’il n’y ait pas de vagues.

    Je me souviens m’être beaucoup inquiétée pour un gamin de 4e totalement nul. Il ne savait même pas écrire. Ça me prenait aux tripes. Je me suis proposée pour lui donner des cours particuliers, même gratuitement, je me sentais très concernée. On s’est foutu de moi, gentiment; qu’est-ce que tu vas chercher là? Allez, sois cool. Le gamin est passé dans la classe supérieure, et puis encore la suivante. Toujours aussi nul, tout le monde continuait à le dire. À l’heure qu’il est il va probablement passer son bac de français.

    Ah le bac de français… Non je ne vous raconte pas, ça serait trop long. J’ai adoré être obligée de remplacer, hop! un 3 par un 10 dans l’ordinateur pour que le gamin ait son bac.

    Donc ne pas croire que l’école est faite pour transmettre des savoirs; ce n’est pas vrai.

    L’enseignement hors contrat; une bouffée d’oxygène!

    Forte de ce constat, je suis passée dans l’enseignement hors contrat. C’est le jour et la nuit. Mes enfants sont heureux, leur intelligence est sollicitée, ce qui les motive beaucoup (évidemment). On ne les prend pas pour des idiots en refusant de leur apprendre tout un tas de choses qu’ils sont en réalité parfaitement capables d’apprendre et qui les intéressent beaucoup. Comment fonctionne notre langue par exemple (avec les règles de grammaire et d’orthographe). Ou des poésies qu’ils se délectent à réciter. Ou les quatre opérations et les fractions dès le primaire. Ou en catéchisme des définitions claires, enfin, au lieu d’un bla-bla débile sur "Dieu est mon bien-être" ou "Dieu est super tolérant".

    Et l’histoire! À la maison cette année, le soir on écoute les enfants nous raconter l’histoire des descendants de Clovis. La géographie; on colorie au crayon des cartes de France au primaire, d’autres pays du monde au secondaire, on apprend les beaux noms des fleuves, des montagnes ou des climats. C’est tout un monde qui s’élève devant les yeux de notre intelligence et de notre imagination.

    Et il y a du théâtre, de la peinture (pas des dessins de BD comme ce qu’on fait actuellement en "arts plastiques"), de l’histoire de l’art (avec dessins de perspective, apprentissage de la différence entre l’art roman et l’art gothique, etc.), de la morale! Extraordinaires cours de morale où nous apprenons nous-mêmes des choses passionnantes, dont nous nous disons qu’elles feraient du bien à nos hommes politiques.

    Quelle différence! Tout le monde est heureux maintenant à la maison. Et financièrement c’est à peu près équivalent à ce que ça nous coûtait dans le privé (où ils allaient à la cantine tandis qu’actuellement je leur prépare leurs paniers repas).

    J’ai compris que des gens comme nous n’étaient plus les bienvenus dans ce qu’est devenue l’école. Tant pis.

     

    Il faut savoir que les professeurs sont, à l'heure actuelle, recrutés avec une moyenne de 4,5 sur 30.

    Ce n'est pas une plaisanterie, c'est une triste vérité!

     

  • C'est ça, c'est ça, la France....

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     des classes de Pontivy, rentrée 2016