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  • Avant: une petite ville bien française: Bobigny

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    Pour info, l'adresse de cette "église" construite en 1980 est 5 avenue Karl Marx.

    En 1980, je crois.

    Il manque la cinquième photo pour que le processus soit achevé :

    Premières photos : église bien française sise place de l’Église

    Seconde photo: une horreur sise avenue Karl Marx

    Dernière photo (A venir, d'ici une bonne dizaine d'années) : Mosquée sise avenue du prophète

    C'est censé être une église, cette chose immonde? Quelle insulte à la France! On dirait de l'art contemporain. De l'art dégénéré, comme dirait de Lesquen.

     

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    Faut vraiment être un dégénéré mental pour avoir l'idée de pondre une pourriture pareille. Une saleté de gauchiste, mondialiste ou franc mac? Non, mairie communiste. La laideur de cette merde est à l'image de la pourriture qui anime ceux qui l'ont pondue.

    A raser! Et qu'on ne se contente pas de raser cette "œuvre". Il faut également raser ceux qui l'ont créée!

    C'est justement parce que ça ne ressemble pas à une église que les communistes ont choisit cette architecture en remplacement de l'ancienne qui était dans un style catholique classique et reconnaissable, là y'a juste à retirer la croix et t'en fait une mosquée, ou un abattoir...

     

    Un suicide culturel et spirituel.

    Pris sur un site... quelques réflexions des internautes

     

  • Experts? trop d'experts tuent l'expertise.....

    Envoyé par une amie, Anne qui a fait une traduction personnelle

    (je ne suis pas traductrice, j'ai appris l'anglais grâce à google)

    ca donne le sens global, avec un éclairage intéressant de la part d'un homme très intelligent.

    http://www.zerohedge.com/news/2017-02-07/not-fascism-nassim-taleb-warns-theres-global-riot-against-psuedo-experts

    EMEUTE  MONDIALE contre les PSEUDO EXPERTS

    Le véritable problème est le "probléme du faux-expert", qui ne sait pas qu'il ne sait pas, et suppose qu'il sait ce que les gens pensent.

    Nassim taleb est un libanais, a connu à 15 ans, la guerre du liban. A fait des études poussées en math statistiques aux USA. Il fut trader.

    c'est un QUANT  (Dans l'univers de la finance quantitative de marché, le métier ayant le plus haut niveau d'exigence en mathématiques est sans nul doute celui de Quant ) qui explique que souvent, il compare les "risques" entre 2 situations...

    par ailleurs, il parle et lit très bien le Français, les philosophes, et les théories de Raymond Pointcarré en francais, ne regarde pas la TV et lit très peu les journaux.

    Ses livres sont en général écrit "simplement", mais donnent beaucoup à réfléchir.

    J'ai adoré son livre "le cygne noir".

    Il a été interviewé par un journaliste indien: j'ai fait une traduction, pas très littéraire, mais qui donne le sens global… quand je ne sais pas, je laisse le mot ou mets un?

    Je voudrais commencer par questionner à propos de votre prochain livre, Skin in the Game, le cinquième de la série Incerto. Vous faites quelque chose d'inhabituel avec vos livres: avant de les lancer, vous mettez des chapitres sur votre site Web. Pourquoi donc?

    Mettre mon travail en ligne me motive à approfondir un sujet. Je l'ai mis en ligne et cela donne une certaine structure à ma pensée. La seule façon de juger un livre est par quelque chose appelé l'effet Lindy, et c'est sa survie. Mes livres ont survécu. J'ai remarqué que The Black Swan a bien fait parce qu'il a été mis tôt en ligne, bien avant le lancement. Je préfère aussi les médias sociaux à des interviews dans les médias grand public car de nombreux journalistes ne font pas leurs recherches, et leurs mises à jour "zeitgeist" [ le top ten ] passent pour du journalisme

    NDT : Le zeitgeist est un terme emprunté à l'allemand signifiant " l'esprit du temps ", utilisé notamment dans la philosophie de l'histoire. Il dénote le climat intellectuel ou culturel d'une époque

    Les médias ne sont pas une organisation ou une entité monolithique.

    Eh bien, je parle des États-Unis où je reçois des nouvelles plus crédibles des médias sociaux que des médias traditionnels. Mais je suis très impressionné par les médias indiens qui semblent présenter les deux côtés de l'histoire. Aux États-Unis, on n'obtient que le côté officiel, bureaucratique ou académique de l'histoire.

    Dans Skin in the Game, vous semblez s'appuyer sur les théories de The Black Swan qui donnent un sentiment d'appréhension à propos de l'économie mondiale. Voyez-vous une autre crise venir?

    Absolument! La dernière crise [2008] n'est pas encore finie car ils n'ont fait que de la retarder. [Barack] Obama est un acteur. Il a l'air bien, il élève de bons enfants, il est respectable. Mais il n'a pas fixé le système économique, il a mis de la novocaine [anesthésique local] dans le système. Il a retardé le problème en travaillant avec les banquiers qu'il aurait dû poursuivre. Et maintenant, nous avons doublé le déficit, ajusté le PIB ( ? adjusted the GDP ) pour créer six millions d'emplois, avec une dette massive et le système n'est pas guéri. Nous n'avons conservé aucun taux d'intérêt, ce qui n'a pas aidé. Fondamentalement, nous avons déplacé le problème des entreprises privées vers le gouvernement des États-Unis. Donc, le système reste très fragile.

    Vous dites qu Obama a mis la novocaine dans le système. Comment l'administration Trump pourra-t-elle résoudre ce problème?

    Bien sûr.  Of course. The whole mandate he got was because he understood the economic problems.

    Il a eu son mandat parce qu'il comprenait les problémes économiques ( suis pas sure )

     Les gens ne réalisent pas que Obama a créé des inégalités quand il a déformé le système. Vous pouvez seulement devenir riche si vous avez des biens. Ce que Trump fait est de mettre une sorte de sens des affaires dans le système. Vous n'avez pas besoin d'être un génie pour voir ce qui ne va pas. Au lieu d'élire Trump, si vous alliez au souk local à Alep et rameniez un des propriétaires de magasins de détail, il ferait la même chose que Trump . Comme faire un appel à Boeing et demander pourquoi nous les payons tellement.

    Vous êtes vu comme une sorte d'oracle, étant donné que vous avez vu le crash économique 2008 à venir, vous avez prédit le vote Brexit, et le résultat de la crise syrienne. Vous avez dit que l'État islamique profiterait si Bashar al-Assad étati repoussé et vous aviez prédit la victoire de Trump. Comment expliquez-vous cela?

    Pas l'État islamique, mais Al-Qaïda à l'époque, et j'ai dit que l'administration américaine aidait à les financer. Voyez, vous devez avoir le courage de dire des choses que d'autres ne disent pas. J'ai eu de la chance financièrement dans la vie,  je n'avais pas besoin de travailler pour gagner ma vie et je peux passer tout mon temps à réfléchir. NDT : en fait Nicolas Taleb a beaucoup travaillé, pris des risques, gagné de l'argent, aimant la philosophie, il s'arrêtait de travailler durant une année tous les X années, pour étudier...

    Quand Trump était en lice pour l'élection, j'ai dit " ce qu'il dit est logique pour un propriétaire d'épicerie ".

    Parce que le gars de l'épicerie peut dire que Trump a tort,  parce qu'il peut voir où il a tort. Mais avec Obama, il ne peut pas comprendre ce qu'il dit, donc l'épicier ne sait pas où il a tort.

    Est-ce un choix entre l'étouffement par  la sur-intellectualisation, alors?

    Exactement. Trump n'a jamais couru pour être archevêque, donc vous ne l'avez jamais vu se comporter comme un saint  et c'était bien. Alors qu Obama s'est comporté comme l'archevêque de Canterbury : il allait faire le bien, mais les gens ne sentaient pas (que )  leur vie était meilleure. Comme je l'ai dit, si c'était un commerçant d'Alep, ou un propriétaire d'épicerie à Bombay

    Les gens les auraient aimés autant que Trump. Car ce qu'il dit est du bon sens : demandant pourquoi payons-nous tant pour les ordures ou pourquoi avons-nous besoin de ces impôts complexes, ou pourquoi voulons-nous des lobbyistes. Vous pouvez appeler Trump's un plain-speaking  si cela vous dit. (un parlant "plat", parlant normalement? )

    NDT Les gens disent : il nous a parlé normalement, nous avons compris ce qu'il disait... Trump accompagnait son pére sur les chantiers dés avant l'age de 10 ans et sait parler aux gens. Dans une interview il a dit à un journaliste qu'il pouvait AUSSI parler politiquement correct, donnant un exemple.... au lieu d'un mot, on utilise 4 mots... je ne me souviens plus de l'expression qu'il avait choisie... toujours est il que trump a conclu en disant " c'est une perte de temps"... tête du journaliste.:-)))) Trump a aussi fait un discours remarquable, et très caustique lors d'un gala annuel...

    Mais la façon dont les intellectuels traitent les gens qui ne sont pas d'accord avec eux n'est pas bonne non plus. Je me souviens que j'avais un ami académique qui a soutenu le Brexit, et il a dit qu'il savait ce que signifiait être un lépreux dans l'U.K. Il en était de même en soutenant Trump aux États-Unis.

    Mais il y avait des raisons valables pour que les gens s'inquiétent aussi de Trump.

    Eh bien, si vous êtes un homme d'affaires, par exemple, ce Trump dit ne vous dérange pas. La classe intellectuelle n'est pas plus de 200,000 personnes aux États-Unis et cela ne représente pas tous les gens bouleversés par Trump. ( ? ) Le véritable problème est le "problème du faux-expert", qui ne sait pas qu'il ne sait pas, et suppose qu'il sait ce que les gens pensent. Un électricien n'a pas ce problème.

     L'élection de Trump fait-elle partie d'un phénomène mondial? Vous avez commenté la similitude avec l'élection de Narendra Modi en Inde.

    Eh bien, avec Trump, Modi, Brexit, et maintenant la France, il y a des problèmes similaires dans ces pays. Ce que vous entendez, c'est que les gens sont saoulés par  la classe dirigeante. Ce n'est pas le fascisme. Cela n'a rien à voir avec le fascisme. Cela a à voir avec le problème des faux-experts et un monde avec trop  d'experts. Si nous avions une élite différente, nous ne pourrions pas avoir le même problème.

    Il existe d'autres similitudes, citant des études de mouvements populistes à travers le monde: ces leaders sont majoritaires, ils s'appuient sur le ressentiment, ils utilisent les médias sociaux pour accéder directement à leurs électeurs et ils peuvent prendre des décisions radicales.

    Je dis souvent qu'un mathématicien pense en nombre, un avocat en lois, et un idiot pense en mots. Ces mots ne valent rien. Je pense que vous devez tirer la conclusion qu'il y a une émeute mondiale contre les pseudo-experts. Je l'ai vu avec Brexit, et Nigel Farage, qui était trader depuis 15 ans, a dit que le problème avec le gouvernement,  était qu'aucun d'entre eux n'avait jamais eu un vrai emploi. Être bureaucrate n'est pas un bon emploi.

    En tant qu'homme d'affaires, vous avez un point sur les experts et les pseudo-experts que vous dites etre "de gauche". Comment expliquez-vous les autres aspects du phénomène qui ne sont pas économiques: la xénophobie, l'islamophobie, la misogynie, etc.?

    Je ne comprends pas comment une personne de gauche peut défendre le salafisme ou l'extrémisme religieux. Dans une démocratie, vous pouvez permettre aux gens d'avoir n'importe quel point de vue, mais les gens ne peuvent pas venir avec un message pour détruire la démocratie. Pourquoi les gens qui viennent en Occident viennent avec un message pour finir l'Occident? C'est là que le discours va mal.

    Ainsi, au Yémen, l'intervention [saoudienne] est bonne, mais l'intervention [de la Russie] à Alep ne devrait pas être autorisée. (Nassim évoque le 2 poids 2 mesures , c'est de l'ironie)

    Je ne pense pas que Trump ait été raciste lorsqu'il a dit que les criminels mexicains ne devraient pas être admis aux États-Unis; Il ciblait les criminels. Si vous êtes naziphobe, vous n'êtes pas contre les Allemands. Si je m'oppose au salafisme, je ne suis pas islamophobe. Obama a également déporté des Mexicains et a refusé d'accepter des immigrants.

    L'anti-mondialisation fait-elle partie de ce sentiment?

    Je ne suis pas anti-mondialisation.... //// Nassim explique qu'il est contre les grandes corporations. etc.

    Où voyez-vous le monde en mouvement maintenant? Vers la droite,  ou va-t-il revenir au centre?

    Je ne pense pas que ce sera à gauche ou à droite, et je ne le sais pas à court terme. Mais je pense qu'à long terme, le monde ne peut survivre que s'il vit comme la nature. Beaucoup de petites unités de gouvernance, et une collection de super-îles avec une certaine séparation, la prise de décision rapide, et la mise en œuvre visible. Beaucoup de Suisse, c'est ce dont nous avons besoin. Ce dont nous avons besoin n'est pas des dirigeants, nous n'en avons pas besoin. Nous avons juste besoin de quelqu'un au sommet qui ne gâche pas le système....

  • Toujours a emmerdaver, cette gauchiasse de merde!

    Menaces sur le transport adapté.

    Les personnes handicapées qui utilisent occasionnellement un transport adapté pourraient se retrouver sans service dans quelques semaines si une loi récente n'est pas rapidement amendée...

    L'alerte est venue d'une petite coopérative d'insertion parisienne, Transport Challenger, qui emploie cinq chauffeurs et dont une partie de l'activité consiste à faire du transport adapté en utilisant un Kangoo aménagé. Son fondateur déplore l'absence de prise en compte de cette activité dans la loi du 29 décembre 2016 censée régler le conflit entre les taxis et VTC (voiture de transport avec chauffeur) qui empoisonne quelques grandes villes depuis plusieurs années.

    La réponse législative consiste à réserver aux seuls travailleurs indépendants l'activité taxi ou VTC dans les agglomérations de plus de 100.000 habitants, les entreprises employant des salariés pour réaliser des transports commandés via une centrale de réservation ou une application devant les effectuer avec des véhicules d'au moins dix places. En clair, Transport Challenger voit son cadre de travail profondément modifié : soit elle abandonne son Kangoo au profit d'un gros fourgon adapté, soit elle licencie ses salariés pour ensuite les faire travailler sous statut d'auto-entrepreneur ou de travailleur indépendant, ce qui n'est pas dans sa vocation sociale.

    Ce bouleversement touche toutes les entreprises de transport adapté, dont les plus importantes ne semblent pas réagir. En pratique, leur volume de transport occasionnel (qu'on peut qualifier de taxi adapté) est marginal, le gros de leur chiffre d'affaires est réalisé sur des marchés passés avec des collectivités locales dans le cadre d'une délégation de service public, des associations ou organismes gestionnaires d'établissements médico-sociaux. Ces marchés ne sont pas concernés par la nouvelle législation, même lorsque le transport est commandé via une centrale de réservation.

    Mais dans quelques semaines, il deviendra en pratique impossible à une personne handicapée résidant dans une agglomération de plus de 100.000 habitants de commander un transport adapté pour pallier les carences du service assuré en délégation de service public. Cela concerne les personnes handicapées qui n'y sont pas admises parce qu'elles ne sont pas inscrites ou résidentes, ou auxquelles un transport est refusé à cause de la saturation d'un "service public" conçu au rabais.

    Les Franciliens, plus particulièrement les Parisiens, mais également les Marseillais et les Lyonnais connaissent bien cette dernière situation : ils commandent un transport (subventionné) auprès d'un PAM, Optibus ou Mobi Métropole, on leur répond qu'il n'y a plus de place. S'ils ne veulent pas renoncer à leur déplacement, ils peuvent alors commander (au prix fort) un "taxi adapté" dans une entreprise qui assure ce service. Ce qui risque de devenir encore plus couteux s'il devient nécessaire d'utiliser un fourgon de dix places pour le transport d'une seule personne en fauteuil roulant !

    Interrogée sur le sujet, Ulysse Transport confirme qu'elle est concernée mais que son activité de taxi adapté ne représente que 5% de son chiffre d'affaires. Côté secrétariat d'Etat aux transports, pas de réponse : comme d'habitude, les choses bougeront peut-être après les premières protestations de clients laissés en rade...

    Faites passer à tout le monde, merci!

    Put.... quand-est-ce qu'elle se casse, la gauchiasse! ça devient trop long!

     

  • les débiles au fond du trou.... et ils creusent encore!

    Fausses nouvelles : les journalistes valent-ils vraiment mieux que les autres ?

    L’analyse politique doit-elle être laissée aux journalistes professionnels ? Ce repli sur l’entre-soi est-il une garantie de leur plus grande objectivité ?

    Par Philippe Bilger.

    Jérôme Fenoglio, directeur du Monde, a récemment publié un éditorial sur "La défense des faits", dans lequel il célébrait un certain type de journalisme qui se fonderait seulement sur les faits et serait donc légitime en allant dénoncer sur Internet les fausses informations. Comme une sorte de chien de garde de la vérité!

    Ce n’est tout de même pas à cet homme fin, si doué pour manier l’équilibrisme cher au quotidien qu’il dirige, qu’il convient de rappeler cette évidence que les « faits » ne constituent pas un socle fixe et incontestable qu’il suffirait au journaliste de transmettre mais qu’ils sont d’une certaine manière, à partir d’un noyau dur souvent infime, construits, élaborés et interprétés. Le fait n’est jamais à disposition telle une denrée stable, même sa matérialité peut prêter à discussion.

    Plus gravement, au-delà, évoquer "la défense des faits" néglige l’élément capital que l’information tient moins à leur identification qu’à leur sélection, à leur exclusion ou à leur hypertrophie. Un exemple parmi d’autres de cette étrange discrimination. La mairie de Béziers fait l’objet d’une vigilance médiatique constante mais, pour qui connaît la réalité de cette ville et de sa gestion, frappée d’une infirmité regrettable : l’essentiel qui obligerait à en dire du bien est occulté au profit d’épisodes montés en épingle dont le seul mérite est de donner bonne conscience à la partialité de la plupart des journalistes.

    Défiance à l’endroit des journalistes politiques

    Ces considérations s’inscrivent dans un mouvement général qui, selon une enquête réalisée par l’Institut Kantar pour La Croix, confirme pour 2016 une pente descendante nette pour la confiance qu’inspirent au public les supports d’information. Tous sont concernés : radio, télévision, journaux et web. Particulièrement, une forte majorité de sondés éprouve une défiance envers les journalistes politiques « qui ne seraient pas indépendants des pressions des pouvoirs politiques et du pouvoir ».

    Année après année, cette approche négative s’amplifie à proportion, me semble-t-il, de l’appréciation très positive, quand on les écoute ou qu’on les lit, dont les journalistes continuent à se prévaloir. Comme s’il y avait chez eux, notamment pour l’analyse de la politique, quelque chose d’irremplaçable.

    Tout démontre au contraire que pour un citoyen bien informé – et il en est de nombreux qui passionnés sont capables de s’appuyer sur le même terreau que celui des journalistes spécialisés -, il n’y a pas de partage à opérer entre les amateurs et les professionnels. L’intelligence, la psychologie, l’analyse des rapports de force, l’humus à la fois divers et au fond vieux comme le monde qui imprègne l’actualité politique et sociale ne paraissent pas représenter une frontière infranchissable entre ceux qui ont fait de ces exigences un métier et tous les autres qui se projettent dans cet univers avec une curiosité et une liberté d’autant plus intenses qu’elles ne sont ligotées par rien ni personne.

    La chambre d’écho journalistique

    Mon expérience personnelle, toujours dans un aimable contexte, m’a confronté parfois à cette situation. Pressenti pour une émission, j’étais reporté au motif que le sujet devait être d’abord traité par des journalistes.

    Par exemple à une ou deux reprises pour C dans l’air.

    Caroline Roux que j’apprécie au plus haut point fait pourtant, assez souvent, débattre des journalistes entre eux.

    Comme si leur présence garantissait une vision plus clairvoyante et offrait une capacité d’intelligibilité qui dépasserait par principe celle d’autres invités « profanes » eux aussi épris de joutes intellectuelles et politiques. Ce n’est pas en offenser certains, piliers de cet emblématique moment, que de les écouter certes avec intérêt mais sans être frappé de saisissement par l’originalité de leur perception.

    Je pense même – je rejoins sur ce plan Daniel Schneidermann et la défiance considérable à l’égard des journalistes politiques – qu’ils n’ont qu’un avantage, mais pervers et préjudiciable, par rapport à l’amateur éclairé : ils connaissent tous les politiques et ont des liens de complicité avec eux, qui ont forcément une incidence sur les modalités de leur analyse et de son expression. Quand il y a connivence, c’est pire.

    C’est la raison qui explique cette impression que j’ai souvent ressentie en écoutant les journalistes de droite ou de gauche : une liberté encadrée, un souci de vérité mais limité, de l’audace contrôlée, des susceptibilités à ménager, des évidences à ne pas dire, un enlisement dans les données techniques mais des tiédeurs intellectuelles, des prudences calculées pour ne pas insulter l’avenir. Règne alors comme une objectivité molle, plus précautionneuse qu’exigeante.

    Sans doute ne serais-je pas autant sollicité par cette envie d’universalité au détriment des enfermements professionnels si ce n’était pas chez moi une obsession qui touche bien d’autres domaines. La Justice est trop fondamentale pour être laissée aux seuls magistrats : les citoyens aux assises sont une bénédiction. Le football est un sport trop populaire pour être abandonné aux commentateurs et experts qui nous en privent en mauvais français. Le cinéma est une passion trop partagée pour être livrée aux seuls spécialistes. J’imagine le Festival de Cannes ouvert aux vents du grand large.

    J’en suis sûr.

    Les citoyens sont des journalistes comme les autres.

    Contrepoints.org

    C'est écrit très bisounours: perso, j'ai envie de dire, comme beaucoup d'autres...

    journalistes? parle à mon "tchoul*" leur tête est malade!

    *tchoul est en occitan, pas besoin de traduction!

  • De plus en plus nombreux.....

    Sclérose en plaques : 100 000 patients en France -

    La sclérose en plaques toucherait actuellement 100 000 personnes en France.

    Pour faire la lumière sur la Sclérose en plaques (ou SEP), nous sommes allés à la rencontre de Christian Cyprien, administrateur de l’Association Française des Sclérosés en plaques (AFSEP), également trésorier et responsable des délégations au niveau national, Jocelyne Cyprien, membre active de l’AFSEP, et Sébastien Provenzano, délégué mosellan de l’AFSEP.

    Pouvez-vous nous présenter l’AFSEP ?

    L’AFSEP a pour but d’aider les malades de la sclérose en plaques de différentes manières, par des aides humaines et un soutien moral, des conseils, des aides juridiques et matérielles, et des actions en faveur du répit. L’AFSEP est la plus vieille association au niveau national de personnes atteintes de sclérose en plaques. Créée en 1949, elle a eu une période de mise en sommeil puis elle est devenue vraiment active en 1962. C’est une association de malades gérée par des malades. Nous avons aujourd’hui 4 salariés, au niveau du siège social à Blagnac, ainsi que des délégués répartis un peu partout en France (une centaine) et qui sont malades ou proches de malades (conjoints, parents…).

    La sclérose en plaques, qu’est-ce que c’est ?

    C’est une maladie neurodégénérative. C’est-à-dire que c’est une maladie du système nerveux central où sont touchées des parties du cerveau – des plaques. Cette maladie désigne une mauvaise connexion entre les neurones et les fibres nerveuses, la partie qui les protège (la myéline) étant endommagée. Si l’on compare le cerveau à un frein de vélo, c’est comme si la gaine qu’il y a autour était abîmée : à force l’intérieur est endommagé car il est moins protégé et donc la combustion se fait moins bien au niveau du frein. C’est pareil pour notre corps. Après, chaque cas de SEP peut être différent. On retrouve tout de même des symptômes identiques : des paresthésies au niveau des membres, une fatigue extrême, des problèmes de marche, des difficultés cognitives (notamment de concentration) … À l’heure actuelle on ne peut pas traiter cette maladie, seulement la stabiliser. Elle reste incurable et on la traite symptôme par symptôme selon chaque personne.
    Il peut s’agir de séances de kinésithérapie pour éviter la spasticité des muscles (contraction réflexe des muscles trop importante), de l’élaboration d’un régime alimentaire adéquat, d’adaptations variables. Faire du sport peut aussi aider à garder un corps qui bouge bien.

    La maladie peut prendre deux grandes formes :
    – La forme rémittente-récurrente : c’est la forme à poussées de la SEP. La personne atteinte va traverser une période inflammatoire où ses symptômes vont être multipliés, elle pourra avoir des difficultés à marcher ou à sentir ses muscles, ou parfois elle n’entendra plus rien ou aura des troubles de la vision. Ces symptômes seront traités par corticoïdes pour l’aider à retrouver la forme et réduire l’inflammation, et aussi essayer de récupérer le plus possible. Il faut savoir que parfois les gens retrouvent toutes leurs fonctions entre deux périodes de poussées. D’autres récupèrent presque tout, ou moins, c’est vraiment différent selon chaque cas. On ne peut alors pas dire que la personne est guérie, mais elle est stabilisée. Les poussées peuvent être proches ou bien très espacées (de nombreuses années).
    – La forme progressive, qui peut être primaire ou secondaire : Soit cela commence par une forme primaire, où le handicap apparaît et progresse tout doucement, avec un retour en arrière qui n’est pas possible aujourd’hui. Soit cela commence par une forme rémittente-récurrente (alternant des hauts et des bas) qui se transforme en forme secondaire progressive, avec la maladie qui s’est installée. Cela peut entraîner des problèmes de fatigue, de vision, du mal à marcher. Ceci dit il y a des débats pour savoir si la forme secondaire progressive existe ou si c’est une évolution de la forme rémittente-récurrente.

    Pouvez-vous nous résumer les différents symptômes que peut entraîner la sclérose en plaques ?

    Troubles cognitifs (concentration, perte d’équilibre, mémoire), vision, déglutition, acouphènes, fatigue très marquée… Parfois les gens qui souffrent de troubles d’équilibre entendent des remarques dans la rue, comme quoi ils ont trop bu… De la même manière, l’un de nos amis atteint de SEP a été contrôlé par la police parce qu’il zigzaguait. Bien sûr il leur a expliqué et n’a pas eu de problème. Mais cela montre qu’il y a un travail de sensibilisation à faire, pour que les gens sachent que c’est l’un des symptômes. Il y a aussi beaucoup de symptômes invisibles.

    Où en sommes-nous en termes de traitements aujourd’hui ?

    On n’en meurt pas, mais c’est incurable. Et dans certaines formes les symptômes régressent parfois jusqu’à disparaître (comme expliqué précédemment). Ce sera guérissable quand on aura trouvé le moyen de reconstituer la myéline (ce qui protège les fibres nerveuses). Tant qu’il persiste des trous dans la myéline, la maladie peut ressurgir à tout moment. L’idéal serait un produit qui permette de reconstituer cette myéline pour recréer une bonne liaison entre les fibres nerveuses. Dès le moment où elle serait reconstituée le corps repartirait puisque c’est ce qui pose problème.
    Les traitements qui existent actuellement permettent de mieux vivre avec la maladie et de retarder les symptômes. On évite au maximum les corticoïdes même s’ils sont encore utilisés lors des crises. On agit symptôme par symptôme, avec des séances de kiné et des médicaments pour la douleur… et tout ce qui peut aider à mieux les supporter. Les activités sportives peuvent aussi apporter beaucoup et elles ne sont pas du tout proscrites. Tout dépend des possibilités de chacun.

    Quelles sont les idées reçues que vous voudriez voir disparaître ?

    • Certains pensent que la sclérose en plaques est mortelle. C’est faux ! Nous avons la même espérance de vie que n’importe quel citoyen. Certes, pas dans les mêmes conditions (donc ça peut être diminué légèrement) mais on ne peut pas dire de quelqu’un qu’il est mort de sclérose en plaques… à la limite ça peut être dû aux effets secondaires de la sclérose en plaques (du fait que les défenses immunitaires sont diminuées) mais pas à la maladie elle-même.
    • Autre idée reçue très grave : Certains pensent qu’une femme qui a la sclérose en plaques ne doit pas avoir d’enfants. Or, déjà ce n’est pas transmissible, donc il n’y a pas plus de risques pour l’enfant d’avoir une sclérose en plaques. Ce n’est pas une maladie génétique. D’autre part, on sait maintenant qu’une femme ayant la SEP, pendant toute la période où elle est enceinte, ne fait pas de poussées. Elle se sent même mieux parce que son taux de testostérone est plus élevé à ce moment-là. Elle peut refaire des poussées après sa grossesse, mais cela n’influe donc pas sur sa grossesse ou son enfant.

    Combien de personnes sont touchées par la sclérose en plaques aujourd’hui ?

    Au niveau mondial, la SEP touche deux femmes pour un homme. En France, 100 000. Dans le monde, 2 millions. On ne peut pas multiplier par le nombre de pays car une des spécificités de cette maladie, c’est le fait que qu’elle n’est pas présente partout. Quand on est au niveau de l’Équateur il n’y a aucun cas, et plus on s’éloigne de l’Équateur, plus il y en a. On sait que le manque de soleil peut être un facteur de sclérose en plaques, ce qui peut être un début d’explication. Les seules exceptions qui existent par rapport à l’éloignement de l’Équateur sont la Norvège et la Finlande, deux pays qui sont très peu touchés. Mais il y aurait une explication : dans ces deux pays, les gens mangent beaucoup de saumon, et il y aurait aussi un facteur alimentaire à la maladie – les poissons gras permettraient de diminuer le risque de survenance de la SEP. Tout comme de manger du porc, ce qui a étonné les gens. Cela vient du fait qu’il y a dans le porc une bactérie utile à l’homme.

    Aujourd’hui sait-on ce qui provoque la SEP ?

    Non. On ne sait pas qui fait que quelqu’un est touché ou non par la SEP, ni ce qui la déclenche chez une personne. Il y a eu des débats, notamment un concernant le vaccin contre l’hépatite, or, le vaccin ne donne pas la sclérose en plaques, il peut éventuellement être un déclencheur – ce n’est pas lui qui fait que la personne est porteuse de la SEP. Et les déclencheurs peuvent être très variables : accident, choc émotionnel, événement important… et d’autres qui sont méconnus à ce jour.

    Comment se détecte cette maladie ?

    Le diagnostic devient de plus en plus facile, ce qui permet d’intervenir de plus en plus tôt. Je parle sous couvert du Professeur Labauge, du CHRU de Montpellier, un grand spécialiste de la question qui a évoqué ce sujet lors d’une récente conférence : il a expliqué que l’on peut voir des signes grâce à une IRM, selon la place et la forme des tâches visibles sur l’imagerie du cerveau. Les SEP sont d’autant plus facilement détectées du fait que de plus en plus d’IRM sont pratiquées en France et que l’on progresse dans son identification. En tout cas le nombre de tâche ou leur taille n’est pas forcément significatif, il peut y avoir beaucoup de tâches et pas de SEP. L’IRM a l’avantage d’être bien moins contraignant qu’une ponction lombaire, examen de moins en moins utilisé pour rechercher une SEP.

    Pour plus d’informations sur la sclérose en plaques et sur l’AFSEP : http://afsep.fr/

     

     

  • Votez Hamon et vous serez heureux d'être envahi!!!

    Trappes (78): le fief de Benoît Hamon confronté au communautarisme islamique

    Le communautarisme, qui frappe nos banlieues depuis de nombreuses années, s’est aggravé. Un récent rapport émanant des autorités judiciaires s’inquiète de l’évolution de Trappes, devenue un "pôle d’attraction pour les personnes étrangères à la ville à la recherche d’engagements religieux stricts". (…)

    À 35 kilomètres de la capitale, au milieu du territoire privilégié de l’ouest parisien, Trappes dans les Yvelines ne dénote guère. Un vaste programme de réhabilitation en cours a rafraîchi cette ville de 30.000 habitants environ. Dotée de nombreux équipements publics, celle-ci offre un habitat moderne donnant sur de larges avenues.

    Mais derrière cette façade avenante , la ville qui d’après un récent rapport, concentre une population majoritairement de confession musulmane, s’est enfoncée dans le repli communautaire. Commerces halal, associations imprégnées de religiosité, port du voile pour les femmes et du qamis pour les hommes en sont les signes visibles.

    Cet ancien bastion communiste, dirigé désormais par un maire socialiste, n’est pourtant pas le seul concerné par cette évolution. D’autres secteurs dans ce département sont touchés par la montée du communautarisme. Parmi eux, ceux de La Verrière, de Mantes-la-Jolie ou encore des Mureaux notamment . Mais Trappes, plus que les autres communes, inquiète. C’est ce que signale un récent rapport confidentiel émanant des autorités judiciaires et déposé place Vendôme. Balayant tous les indicateurs qui témoignent de ce repli, celui-ci rappelle que c’est dans cette ville qu’éclatèrent les premières émeutes en France liées à une contestation religieuse. Après le contrôle d’identité d’une femme voilée, la cité s’était, en effet, embrasée en 2013 .

    Au passage, ce même document aborde la radicalisation qui frappe la commune. Celle-ci a vu une cinquantaine de ses jeunes partir en Syrie. À travers ces quelques lignes sur l’islam radical, c’est alors un Trappes plus inquiétant encore qui se dessine: celui que les services de renseignement surnomment "Trappistan". Celui que d’autres appellent aussi "le Molenbeek français".

    Ainsi estampillée, la ville vit depuis plusieurs années dans un concert d’accusations permanentes. Relayant les craintes de leur population, les élus voisins s’inquiètent de son évolution et redoutent aussi un effet de contagion. Au sein de la ville aussi, où la majorité de la population vit à l’écart de ces dérives, on s’inquiète aussi de cet affichage religieux excessif. Le voile ici est quasi permanent dans les rues. "Mais on le porte aussi parce qu’on est à Trappes. Celles qui l’adoptent n’y connaissent parfois rien en religion", signale exaspéré, Marwan*, un jeune musulman pratiquant.

    Source : fdesouche via Le Figaro