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france - Page 60

  • dans la série: les journalistes français sont les plus c...s du monde!

    http://www.bfmtv.com/police-justice/ajaccio-12-interpellations-apres-des-jets-de-cocktails-molotov-contre-le-commissariat-1164885.html

     Envoyé par une amie

    déjà, balancer des cocktails Molotov sur un commissariat ou sur des policiers: c'est pas bien "normal", surtout en état d'urgence..

    ensuite,  la fin de l'article: un brin surréaliste

    Le lendemain, un jeune homme de 17 ans avait été mis en examen et écroué dans ce dossier.

    écroué dans un dossier?..  genre " fleur séchée"? :-))))... j'en suis encore émotionnée....

    On n'arrête pas le progrès... les écroués dans un dossier, prennent moins de place ... plus plats, facilement maniables, bougent pas beaucoup etc.

    Pratique quoi.

    note: on évitera les chemises basiques en carton, de peur que le prisonnier ne s'étouffe, et l'on choisira de préférence une grosse boite d'archives....

  • Envoyé par une amie

    Les autorités de Hambourg, la deuxième plus grande ville d'Allemagne, ont commencé à confisquer les habitations privées pour atténuer la pénurie de logements - qui a été fortement aggravée par la décision du chancelier Angela Merkel d'autoriser plus de deux millions de migrants dans le pays ces dernières années.Les fonctionnaires de la ville ont saisi les propriétés commerciales et les ont transformées en refuges migrants depuis la fin de 2015, lorsque Merkel a ouvert les frontières allemandes à des centaines de milliers de migrants d'Afrique, d'Asie et du Moyen-Orient. Maintenant, cependant, la ville exproprie des logements résidentiels appartenant à des particuliers.

    Dans un mouvement sans précédent, les autorités de Hambourg ont récemment confisqué six unités résidentielles dans le district de Hamm, près du centre-ville. Les unités, appartenant à un propriétaire privé, ont besoin d'être réparées et sont vacantes depuis 2012. Un fiduciaire nommé par la ville réhabilite maintenant les propriétés et les loue - contre la volonté du propriétaire - aux locataires choisis par la ville. La porte-parole du district, Sorina Weiland, a déclaré que tous les coûts de rénovation seront facturés au propriétaire des propriétés.

    http://www.zerohedge.com/news/2017-05-14/germany-confiscating-homes-use-migrants

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    http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-nouveau-monde-la-propriete-privee-en-danger-zerohedge.aspx?article=10891332724H11690&redirect=false&contributor=Liliane+Held-Khawam&mk=2

    la nouvelle a été traduite;.. super...

    juste lire un bout si cela vous chante, c'est grave , puisque l'on nie la proprieté privée

    je résume : une chanceliere au grand coeur, ouvre les bras aux migrants, on ne sait pas où les loger

    donc on saisit les appartements vacants ( on fait payer les rénovations au propriétaire.. on ne dit pas si au moins, on lui versera les loyers ), éventuellement après délation

    à la fin de l'article il y a un détail assez inquiétant...

    Un rapport étrange a fortement circulé ce week-end: le Sénat autoriserait la police à pénétrer dans des maisons privées pour loger des réfugiés, même contre la volonté du propriétaire. Je pensais que ce n’était que la satire, puis un malentendu, parce que la Loi fondamentale, l’article 13, déclare: "La maison est inviolable".

     "J’ai donc cherché la source de cet étrange rapport et l’ai trouvé. Il y a une" proposition "que la Chancellerie du Sénat (Senatskanzlei) a apparemment diffusé parmi les sénateurs. La Chancellerie du Sénat est un autre nom pour le bureau du maire. Le secrétaire permanent est Björn Böhning (SPD) …

    " La proposition est claire: la police peut entrer dans une propriété privée sans une ordonnance du tribunal afin de rechercher des logements pour les réfugiés lorsqu’ils sont menacés d’itinérance. Vous pouvez le faire" sans le consentement du propriétaire ". Et non seulement la police devrait être autorisée à le faire, mais aussi les organismes de réglementation.

    " Cette proposition délicate " a attiré l’attention du public. Seul le secrétaire général du FDP de Berlin Sebastian Czaja a pris la parole et a prévenu une "préparation ouverte à la violation de la constitution". En interne, il aurait fallu des protestations. La "proposition" a soudainement disparu de la table. Est-ce complètement disparu ou va-t-il revenir?

    C'est déjà le cas en Italie depuis un an.

    Certains brûlent leur maison; d'autres retirent fenêtres et volets, lavabo et wc, etc….

    en fait comme Macaroni est sponsorisé par les patrons du Médef, il est tout à fait d'accord pour faire rentrer de la main d'oeuvre qui fera tomber le montant du SMIG....

    et pendant ce temps-là, trop de cons de Français qui ont voté pour lui vont pouvoir pleurer toutes les larmes de leur corps où quitter la France....

    car, si le smig baisse, tous les salaires vont baisser.... CQFD

     

  • Les déçus d’En Marche pourraient créer un parti concurrent… MDR

    Et ça continue, continue, continue.... 5 ans de boxom à prévoir!!!

     

    Ils partirent 13.000 et n’arrivèrent que 577! Les déçus d’En Marche n’ont pas tous vu venir la tenaille très verticale du parti et certains sont bien décidés à contester les règles du jeu en créant un “En Marche” pirate. Ils ont contre eux l’échéance très courte de dépôt des candidatures…

    Les déçus d’En marche sont remontés contre le bidouillage de Delevoye

    On sait que Jean-Paul Delevoye a présidé la commission d’investiture d’En Marche.

    Cet ancien président du Conseil Économique, Social et Environnemental, ancien ministre, ancien député, ancien sénateur, ancien maire, ancien conseiller régional, bref, le candidat du renouveau, a repris les bonnes méthodes de désignation qui ont fait leur preuve: un entre-soi opaque où des critères réputés transparents se transforment en machine à légitimer l’investiture des anciens et des apparatchiks.

    La méthode devrait être destructrice pour un parti conduit par un chantre du “renouvellement des élites jusqu’au bout”: tous ceux qui ont cru aux promesses du gourou comprennent maintenant qu’elles n’engageaient que ceux qui les ont entendues.

    Selon les mauvaises langues victimes d’une procédure qu’ils n’ont manifestement pas bien comprises, la déception est forte et prête à critiques. Ils assurent même que les noms qui sortiront de la cocotte minute jeudi prochain ne répondront pas aux critères annoncés la main sur le cœur par Emmanuel Macron, Richard Ferrand et Jean-Paul Delevoye réunis: il n’y aurait ni assez de femmes ni assez de gens nouveaux sur les listes définitives. On vérifiera avec attention cette assertion dans quarante-huit heures.

    Les anciens élus font-ils partie de la société civile?

    En attendant, il reste un flou: des gens comme Olivier Véran, plausible prochain ministre de la santé, suppléant en 2012 de la députée de Grenoble Fioraso et devenu député, de 2012 à 2015, à la faveur de la nomination de celle-ci comme ministre, font-ils ou non partie de la société civile qui disposerait de la moitié des investitures du mouvement jupitérien En Marche?

    Selon Richard Ferrand, non. Selon Jean-Paul Delevoye, le lumineux chargé des investitures, oui.

    Bien entendu, la réponse n’est pas neutre. Elle risque en effet de plomber ou non le quota de “nouveaux” proposés par En Marche, et d’augmenter d’autant la file des déçus.

    Une subtile maîtrise du calendrier

    Initialement, En Marche devait annoncer ses investitures dès le lendemain du second tour. Puis… l’annonce a été repoussée à jeudi. Les candidats investis ont certes tous été informés (confidentiellement) de cette investiture, et auraient dû acheter (selon nos informations) la mallette du candidat (vendue plusieurs milliers d’euros, selon des pratiques initiées… au Front National). Mais leur nom est tenu secret.

    Pourquoi repousser la date de dévoilement? En partie pour imiter au maximum le temps de riposte des déçus. Les candidatures doivent en effet être déposées en préfecture entre lundi et vendredi prochain. C’est très court pour se “retourner” quand on découvre qu’on n’en sera pas mais qu’on veut quand même structurer un mouvement collectif.

    Vers un parti pirate d’En Marche?

    Sans surprise, donc, les promesses citoyennes d’En Marche font leurs premiers déçus officiels. Ceux-ci étaient séduits par le côte bottom up du mouvement: l’aspiration des idées du bas vers le haut. Le passage à la présidence jupitérienne tue ce mouvement ascendant et clôt le chapitre participatif du mouvement. Une fois arrivé au pouvoir, Emmanuel Macron jette le masque et ne cache plus sa préférence pour l’impulsion venue du haut.

     

  • Faites cracher la gauchiasse au bassinet

    J'ai lu dans Valeurs Actuelles de la semaine passée qu'en 2012, nous étions au 1er rang mondial dans le palmarès de l'entretien et la sécurité de nos routes, autoroutes, départementales…

    En 2017, nous sommes rétrogradés au…. 7e rang!

    Le Macron, c'est encore et toujours la gauchiasse…

    CONSEIL

    Si vous avez un accident (ce que je ne vous souhaite pas du tout, du tout, du tout, croyez-moi!) et que le mauvais état de la route est officiellement mis en cause:

    Portez plainte: Choisissez un expert dévoué uniquement aux assurés…. il peut vous aider en ce domaine…. Il n'y en a pas beaucoup, mais ils existent!

    Que tout le monde se passe le mot: faites cracher la gauchiasse au bassinet.

    N'oubliez pas non plus: quand l'accident implique quelqu'un d'autre que vous, avertissez la sécurité sociale (si elle a dû vous prendre en charge). D'abord, c'est obligatoire. (Vous le saviez? elle se retourne envers les assurances concernées).

    La sécu a besoin d'argent! Vous aussi. Ne vous laissez pas faire! L'Etat, c'est nous!

     

     

  • Notre nouveau président? ADIEU LA FRANCE!

    Ne m'appelez plus jamais "France".

    La France elle m'a laissé tomber.

    Ne m'appelez plus jamais "France".

    C'est ma dernière volonté.

    J'étais un bateau gigantesque

    Capable de croiser mille ans.

    J'étais un géant, j'étais presque

    Presqu'aussi fort que l'océan.

    J'étais un bateau gigantesque.

    J'emportais des milliers d'amants.

    J'étais la France. Qu'est-ce qu'il en reste ?

    Un corps-mort pour des cormorans.

    Ne m'appelez plus jamais "France ".

    La France elle m'a laissé tomber.

    Ne m'appelez plus jamais "France".

    C'est ma dernière volonté.

    Michel Sardou

     

  • L’antifascisme, le vrai.

    […]

    Histoire de remettre les idées en place, le 18 juin, j’ai relu cette page des Mémoire de guerre ou de Gaulle décrit son arrivée à Londres: "je m’apparaissais à moi-même, seul et démuni de tout, comme un homme au bord d’un océan qu’il prétendrait franchir à la nage“.

    Pour faire bonne mesure, je me suis repassé plusieurs documentaires, surtout ceux d’Antoine Casubolo intitulés "les derniers compagnons". Ensemble de témoignages de ces Français libres distingués par le titre de "Compagnons de la Libération" qui leur fut décerné par de Gaulle. Au-delà de l’émotion et de l’admiration que l’on éprouve à entendre tous ces héros s’expliquer avec tant de simplicité, on ne peut s’empêcher de se poser, lancinante, la question: comment quelques garçons de 20 ans, de toutes origines sociales, géographiques et politiques, ont pu faire le choix, alors que tout était perdu, la nation effondrée, les élites légitimes appelant à la soumission, de partir sans armes, sans bagages, sans même savoir où aller, simplement pour continuer le combat? Je dis quelques, car ils furent peu nombreux. Comme l’a dit Elizabeth de Miribel qui fut la secrétaire de Charles de Gaulle, Londres n’était pas une ville où on arrivait, c’était une ville dont on partait… André Maurois, Raymond Aron, Jean Monnet, Alexis Léger, tous les notables fuyaient pour le confort et la sécurité des États-Unis. Alors, chacun de ceux qui étaient à l’époque, de très jeunes hommes donne son explication. Tous, quelle que soit leur origine ou leur parcours, parlent à leur façon, de la France, du caractère inacceptable de la défaite. Et de la nature de l’ennemi. Et ils racontent le combat, la victoire, le difficile retour à la vie civile.

    Maurice Halna du Fretay a été tué aux commandes de son avion lors du raid canadien sur Dieppe en août 42. Il avait rejoint l’Angleterre en novembre 40 après avoir, remonté pièce à pièce un vieil avion qu’il avait réussi à faire à atterrir en terre anglaise. Interrogé, après cet exploit, sur ses motivations il avait répondu simplement: " Je suis pauvre comme Job, je suis libre comme l’air. Je ne suis plus vaincu".Dans la sociologie particulière de ce groupe étrange, les aristocrates étaient les plus nombreux. En général les cadets de famille. Ils eurent le taux de pertes le plus élevé. Normal.

    Il y avait, beaucoup de bretons, de ces marins têtus qui payèrent un si lourd tribut à la bataille de l’Atlantique. Des intellectuels, des enseignants, des étudiants. Peu de paysans et d’ouvriers, catégories assommées par la défaite et la destruction du Parti Communiste. Ils se rattraperont.

    Il y avait des juifs, aussi comme André Zirnheld jeune professeur de philosophie alsacien, premier officier parachutiste français tué à l’ennemi en juillet 1942 et auteur de la fameuse prière du para. Lazare Pytkowicz, "Petit Louis" qui commença la résistance en novembre 40 à l’âge de 12 ans! Il s’enfuit du Vel’ d’Hiv’ en juillet 42. Devint agent de liaison. Arrêté trois fois par la Gestapo. Évadé trois fois. Il aura affaire à Klaus Barbie. Torturé, on lui demande s’il aurait parlé. Il répond non en souriant, jamais! Puis se reprend et dit, confondant de modestie: "Mais, attention, je n’ai pas subi le supplice de la baignoire. Seulement les coups". Il attendra en vain au Lutétia, ses parents et ses sœurs restés à l’intérieur du Vél d’Hiv. Sa Croix de la Libération lui sera remise dans le bureau du proviseur où il a été convoqué pendant la classe qu’il a reprise à la Libération.… Il a 16 ans.

    Le communiste Jean Devé chef de district à la gare de Villedieu les Poêles rejoint Londres en juin 40. Il organise la sortie de Bir Hakeim en juin 42, s’élance  le premier sur son Bren Carriers, pour ouvrir la voie aux ambulances chargées des blessés transportables, "hurlant à la bataille", arrêté par un obus antichar en pleine poitrine.

    "Une mère, ça ne doute de rien". Madame Moore habite à Louvigné-du-Désert, à quelques kilomètres de Villedieu les Poêles. Ses deux fils, Fred et Gaston, sont partis en Angleterre, en bateau à voile le 19 juin 1940. Depuis, aucune nouvelle. Au soir du 3 août 1944, la grand-rue de Louvigné résonne du passage incessant des troupes alliées qui viennent de s’engouffrer dans le sillage de la percée de Patton." Mme Moore, Mme Moore, il y a des français, c’est l’armée Leclerc! " C’est pourtant vrai! Madame Moore avise un gaillard dans son half track:

    "-Dites moi, vous n’auriez pas connu les frères Moore?

    -Fred et Gaston? Ils sont justes derrière. Mon lieutenant, on vous demande! "

    "Ce furent les retrouvailles" nous dit sobrement Fred d’une voix qu’il essaie d’affermir.

    Des ecclésiastiques aussi, comme le truculent abbé de Naurois, antinazi farouche, Compagnon de la Libération et Juste parmi les nations, qui débarqua le 6 juin 1944 avec le commando Kieffer armé de son seul missel. Daniel Cordier, bien sûr, personnage extraordinaire. Dont la voix se brise lorsqu’il raconte son arrivée à l’Olympia Hall, lieu de rassemblement de la poignée de français " qui ne s’étaient pas couchés devant l’ennemi " au début du mois de juillet 1940. Arrivée de nuit, toutes les fenêtres éteintes. Qui s’allument les unes après les autres et des voix qui se répondent parlant du pays d’où elles viennent: Brest! Concarneau! Bayonne! Rouen! Paris! Et la marseillaise qui éclate. "La plus belle que j’ai jamais entendue". On veut bien vous croire, Monsieur.

    Des militaires, finalement pas mal. Égaux à eux-mêmes. Leclerc, Koenig,  Amilakvari, le prince géorgien, tant d’autres. J’ai une prédilection particulière pour Edgar de Larminat. Que de gaulle gratifiait d’une amitié " circonspecte".  Dont je recommande la lecture des " chroniques irrévérencieuses " particulièrement savoureuses. Sa définition de Leclerc en 1943: "“ c’est le gaillard qui vient vous regarder sous le nez d’un air méchant, vous écrase le pied en vous bousculant et vous chipe votre mouchoir. Au moment où vous allez-vous rebiffer, vous vous apercevez qu’avec ce mouchoir il a fait un service de table complet alors vous ne dites rien et donnez votre chemise“. “

    Tous antifascistes. Tous. Mention particulière pour ce juif tunisien qui n’avait jamais mis les pieds en France et a débarqué, un des 177 du commando Kieffer le 6 juin 44. Qui décrit cette journée, avec son accent pied-noir à couper au couteau et une mine rigolarde. Les Anglais qui s’effacent quand la barge, touche le sable,  en leur disant: " Messieurs les Français rentrez chez vous les premiers". La prise du Casino d’Ouistreham. Les camarades tombés.  Sa voix qui change et se brise dans un sanglot  lorsqu’il raconte l’honneur retrouvé. Comment, au soir du combat, le colonel anglais,  commandant le régiment, blessé à la tête, se redresse pour les saluer et les pointant du doigt, leur dit: " vous, les Français, vous avez fait du bon travail. "

    On terminera avec ceux pour qui le "no pasaran" veut vraiment dire quelque chose. Ces Espagnols de la retirada qui ont rejoint la France libre et formé une compagnie célèbre: "la Nueve " celle qui rentrera la première dans Paris en août 44 commandé par le capitaine Dronne à qui Leclerc avait dit:" Je vous donne le commandement des Espagnols. Ils font peur à tout le monde. Ils ne sont pas vraiment faciles. Vous devriez vous en sortir…. " Antifascistes ceux là aussi, des vrais, des rudes. Qui à leur grand désespoir, après neuf ans de combat, ne pourront pas rentrer dans leur patrie.

    Ce vieil homme retiré dans sa maison de retraite en Bretagne, qui a combattu au Tchad, en Libye, libéré Paris avec la Nueve, qui n’a jamais voulu retourner en Espagne et reçoit dans sa chambre aux murs de laquelle est accroché le drapeau de la République espagnole au côté  de la photo de son chef, Philippe Leclerc de Hautecloque,  est-il le Miralles, dont parle Javier Cercas dans son magnifique roman, "Les soldats de Salamine"?

    "Il pense à un homme fini qui eu du courage et l’instinct de la vertu et pour cela ne se trompa jamais ou ne s’est pas trompé au moment où il fut vraiment important de ne pas se tromper….à un soldat seul dans un interminable désert ardent, brandissant le drapeau d’un pays qui n’est pas le sien, d’un pays qui est tous les pays à la fois et qui n’existe que parce que ce soldat brandit son drapeau renié". Antifascisme…

    Il y a probablement plusieurs façons d’être antifasciste. Mais c’est une chose sérieuse. Ceux que l’on vient de saluer l’ont été dans des circonstances particulières, celles où l’on payait le prix dans sa chair. C’est la raison pour laquelle il faut traiter tout cela avec précaution et ne pas galvauder. Le ventre serait encore fécond…?  Certainement, certainement, mais il ne faut pas manier les symboles et la mémoire n’importe comment. Et puis écouter, et réfléchir à ce que nous disent ces gens-là.

    Que pour être antifasciste il faut d’abord être patriote.

    Source: Vu du droit, Régis de Castelnau, 09-07-2013

    http://www.les-crises.fr/2013-lantifascisme-le-vrai-par-regis-de-castelnau