Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

france - Page 85

  • Sidérant!

    Le groupe socialiste  refuse la venue de CHOMSKY, 88 ans, un des plus grands intellectuels  de notre temps, à l'assemblée nationale, alors qu'on y accueille PAMELA ANDERSON

    Prévue initialement ce mercredi au Palais Bourbon, cette cérémonie a finalement été organisée ailleurs et au dernier moment.

    “Je suis citoyen des États-Unis et j’ai une part de responsabilité dans ce que fait mon pays. J’aimerais le voir agir selon des critères moraux respectables. Cela n’a pas grande valeur morale de critiquer les crimes de quelqu’un d’autre – même s’il est nécessaire de le faire, et de dire la vérité. Je n’ai aucune influence sur la politique du Soudan, mais j’en ai, jusqu’à un certain point, sur la politique des États-Unis“ [Noam Chomsky, The Guardian, 20 janvier 2001)

    http://www.les-crises.fr/chomsky-romain-herreros-illustre-les-methodes-de-travail-du-journalisme-actuel/

    https://www.monde-diplomatique.fr/2001/04/BRICMONT/1829

     

    En 2001, l'étranger était DEJA consterné par la "vie" "intellectuelle française

    extraits, lire le texte sur le lien ci dessus

    La mauvaise réputation de Noam Chomsky

    Telle qu’elle est relayée par les grands médias, la vie intellectuelle française suscite parfois la consternation à l’étranger : phrases extraites de leur contexte, indignations prévisibles, "polémiques" de pacotille, intellectuels de télévision qui prennent la pose à l’affût du mot trop rapide qui servira de pâture à leurs éditoriaux indignés. En France, Noam Chomsky a été l’objet de campagnes de disqualification d’autant plus vives et régulières qu’il a su détailler, calmement, l’imposture d’un discours à géométrie variable sur les "droits de l’homme", lequel, souvent, couvrait les forfaits de l’Occident.

    Le New York Times, qui n’aime guère Noam Chomsky (c’est réciproque), admet néanmoins qu’il compte au nombre des plus grands intellectuels vivants. En dehors des départements de linguistique, et des colonnes du Monde diplomatique, il reste néanmoins ignoré en France.

    Son engagement est fondé sur des principes comme la vérité et la justice, et non sur le soutien à un camp historique et social, quel qu’il soit.

    Dans un monde où des cohortes d’intellectuels disciplinés et de médias asservis servent de prêtrise séculière aux puissants, lire Chomsky représente un acte d’autodéfense. Il peut permettre d’éviter les fausses évidences et les indignations sélectives du discours dominant. Mais il enseigne aussi que, pour changer le monde, on doit le comprendre de façon objective et qu’il y a une grande différence entre romantisme révolutionnaire - lequel fait parfois plus de tort que de bien - et critique sociale simultanément radicale et rationnelle

     

  • ODEURS FANTOMES – 1

    Voilà ce que disent les rationalistes concernant des odeurs bizarres que l'on pourrait sentir parfois.

    “Certaines personnes rapportent des odeurs étranges dans des lieux où celles-ci ne devraient pas se trouver. L’apparition de ces odeurs s’associe à des contextes où leur étrangeté donne l’impression qu’elles sont de nature "paranormale". Ce phénomène est décrit sous le terme fantosmie.

     

    La suite dans mon blog:

    Blog de Josyane JOYCE

     

    fleurs_virtuelles.jpg

  • il faut bien que ça soit la faute aux autres!

    TOUS SUR LE FILLON!

    j'espère qu'il a les reins solides! la chasse de la gauchiasse est ouverte!

     

    Haro sur l'idiote qui se défausse sur les autres....

     

    http://www.fdesouche.com/794791-najat-vallaud-belkacem-les-eleves-ont-un-mauvais-niveau-cause-du-gouvernement-fillon

     

     

  • Moselle: un patron poursuivi pour des injures racistes envers son employé relaxé

    La scène avait choqué de nombreux téléspectateurs de l’émission "Complément d’enquête". Le patron d’une entreprise de transport routier située au nord de Metz (Moselle), qui avait proféré des injures à caractère raciste contre un de ses employés en 2013, a été relaxé ce mardi par le tribunal correctionnel de Metz.

    Ce chef d’entreprise d’Hauconcourt (Moselle) avait insulté son employé, chauffeur routier, en juillet 2013, lui reprochant de ne pas avoir mis assez d’eau dans la citerne de son camion.

     (…) "On a plaidé le fait qu’il n’y avait pas de caractère public dans ces propos, qui ont été tenus dans l’enceinte de l’entreprise", a expliqué l’avocat de la défense, Me Xavier Iochum, soulignant que "ce n’est pas (son client) qui a assuré la publicité de ces propos" mais l’employé qui a filmé la scène.

    "L’incrimination choisie par le parquet était fausse", a pour sa part déploré Me Mehdi Zouaoui, avocat de l’employé. "Ce n’est pas terminé, je vais déposer une plainte avec constitution de partie civile pour des faits de harcèlement moral", a-t-il ajouté, alors que l’employé a perdu son travail depuis cet épisode.

    "Cette loi de 1881 (sur la liberté de la presse, qui réprime les injures raciales, NDLR) doit changer, mais ce n’est pas aux tribunaux de le faire, c’est aux politiques", a-t-il estimé. Une personne poursuivie pour une injure raciste, sexiste ou homophobe n’encourt qu’une contravention de 750 EUR maximum si cette injure n’est pas publique, contre six mois de prison et de 22.500 EUR d’amende si elle est proférée en public.

    Le Parisien

     

  • Quand des patients lèvent la main et frappent des hommes et des femmes en blanc

    Vu aux urgences: accueil d’un enfant hyperthermique, on le pique, il pleure, le père lève la main sur la puéricultrice. Que faire?

    On se souvient de l’affaire des urgentistes hospitaliers de Tourcoing – urgentistes violemment agressés le mois dernier dans l’exercice de leur métier. Où en est-on de ce " fait divers "? Les (nombreux) agresseurs sont libres dans l’attente d’un procès plusieurs fois repoussé. Le Dr Hacène Moussoni, chef de service des urgences du centre hospitalier de Tourcoing, revient sur cette affaire dans un entretien accordé au site Egora (Sandy Bonin-Berrebi).

    Entretien éclairant sur cette zone grise des urgences et du soin. Le Dr Moussoni observe une montée en puissance de la violence depuis quelques années. Comme si les mots ne suffisaient plus, avaient disparu. Frapper faute de parler.  Il faut, ici, lire les mots de ce médecin qui travaille aux urgences depuis plus de vingt ans. Extraits.

    " Je n’avais pas cette agressivité il y a 10/15 ans. La violence monte en puissance. Elle était verbale essentiellement et devient de plus en plus physique. Paradoxalement, nous avons vu une recrudescence des faits d’agression dans le service depuis les événements du 15 octobre. Nous ne comprenons pas pourquoi. Sur les réseaux sociaux et dans la presse nous lisons le soutien de la population, des politiques, des confrères mais localement on ne comprend pas. Il y a des agressions verbales et/ou physiques quasiment tous les jours. Nous avons retrouvé des individus dans le service avec des couteaux. Les agressions sont gratuites.

    L’affaire de l’enfant et l’Ordre

    "Pas plus tard que ce lundi, un couple est arrivé avec un enfant pour une hyperthermie qui nécessitait un bilan sanguin. Une puéricultrice est venue de pédiatrie pour lui faire une prise de sang. L’enfant, comme tous les enfants à qui ont fait une piqûre, a pleuré et donc le père a levé la main sur la puéricultrice. Nous avons dû faire sortir les parents.

    "Non [nous ne faisons pas remonter les violences au conseil de l’Ordre].  Nous faisons remonter les violences au niveau de la direction sous forme de fiche d’événement indésirable (FEI). Il y a des plaintes qui sont déposées quand l’agression est importante et quand les soignants le veulent. L’hôpital ne peut pas se porter partie civile si le soignant ne porte pas plainte. Il faut les convaincre car ils ont souvent la peur des représailles. Je ne sais pas si ça remonte au niveau de l’observatoire de la sécurité des médecins mais ce qui est certain c’est que les statistiques sont sous-estimées.

    " Nous vivons tous la même chose en France et rien ne bouge. En septembre à Saint-Denis, un collègue urgentiste s’est fait fracturer les deux poignets. Dans la Vienne une généraliste a reçu un coup de poing avec une lésion cérébrale parce qu’elle a eu le malheur de demander à un patient qui avait 1h30 de retard de patienter. A Lens au SMUR des collègues se sont fait filmer et agresser… On est dans une société qui a accepté qui les policiers se fassent brûler, que les pompiers se fassent caillasser et que les soignants se fassent frapper ".

    La nuit du 15 au 16 octobre

    "Un patient se présente avec plusieurs membres de sa famille. Ils arrivent en fait à trois voitures dans le sas. Ils sont accueillis par l’infirmière d’accueil et d’orientation, comme dans tous les services d’urgences. On met le patient sur un brancard pour le faire admettre dans le service. Dès le début, les accompagnants se montrent  très agressifs et vont même jusqu’à lever la main sur l’infirmière. Le vigile permet d’arrêter ça. Les accompagnants ne comprennent pas qu’ils doivent aller garer leurs voitures et attendre en salle d’attente que le membre de leur famille soit examiné.

    "Le patient est entré assez rapidement, dans les minutes qui ont suivi son admission. A ce moment dans le service des urgences, l’activité est assez importante. Nous avons deux personnes qui sont au déchoquage, intubés et ventilés et le service est rempli. Au bout de 40 minutes, ce qui est délai très raisonnable, un médecin se  présente dans la salle d’examen. Et quand il ouvre la porte, il découvre le patient entouré de plus d’une dizaine de personne. La praticienne demande aux accompagnants de patienter dans le couloir pour pouvoir examiner correctement le patient. Les accompagnants refusent. Dans ces conditions, étant donné que nos salles sont très petites, elle leur signifie que l’examen ne va pas pouvoir être possible dans ces conditions. Elle ressort et à ce moment-là elle est suivie par des membres de la famille qui l’invectivent. Un médecin du SMUR présent essaye de calmer les individus mais l’un d’eux l’attrape par la gorge et le traîne par terre. Ils se mettent à cinq pour le frapper. La première praticienne essaie d’intervenir, elle se fait saisir les mains, on lui arrache les cheveux. Une interne arrive, elle est mise à terre. Puis des soignants et le vigile arrivent. Il faut bien comprendre que dans cette salle ils sont une dizaine à agresser les soignants. Nous avons fait appel aux policiers qui sont intervenus dans les six ou sept minutes.

    Et maintenant? 

    " Après une période de choc psycho-traumatique initial qui se comprend au vu de cette importante agression, il y a eu un sentiment de colère et d’incompréhension face à cette violence gratuite. Puis il y a eu un sentiment de frustration de la décision judiciaire. Nous avons eu l’impression que les propos des agresseurs ont été plus pris en considération que ceux des soignants. On ne comprend pas que notre parole ne soit pas suffisante. D’autant que vient se rajouter le fait que lors de la dernière audience, il y a eu un report de jugement mais on a aussi enlevé le contrôle judiciaire des agresseurs. Ils sont libres et n’ont jamais été incarcérés.

    "L’avocat de l’hôpital nous a expliqué qu’initialement le dossier était très peu étayé. Il y avait quelques plaintes mais les procès-verbaux et témoignages des soignants présents n’ont pas été pris en compte parce que dans le cadre de comparution immédiate, le dossier est instruit puis est figé. On ne peut pas rapporter d’autres pièces. Selon le juge il manquait des témoignages pour avoir une décision de justice. Le procureur et les policiers ont dû penser que les faits étaient suffisamment graves pour croire les soignants plutôt que leurs agresseurs et n’avaient probablement pas imaginé cette situation. Le seul point positif de ce report et que nous puissions mettre en évidence qu’ils n’étaient pas que trois agresseurs et que d’autres puissent être incriminés.

    "Nous serons très vigilants sur les suites que donnera la justice à cette affaire. Pour nous il est inconcevable qu’il y ait du sursis. Nous avons besoin d’avoir, pour les soignants comme pour le public, une réponse adéquate et à la hauteur de l’agression. Un juge d’instruction a été nommé mais nous sommes en attente.

    "Il y a une agression toutes les trente minutes dans un milieu hospitalier. En tant que chef de service, à partir de cet évènement, je me suis dit stop. On fera peut-être le petit village gaulois mais on ne peut plus accepter les violences et passer à autre chose. Nous ne sommes pas là pour nous faire frapper. Nous sommes dans une zone de sécurité prioritaire qui est défavorisée. Nous sommes là pour soigner des gens. On a tous une vie de famille et on ne veut pas rentrer chez nous avec des hématomes. Ca n’est pas admissible. "

    Et demain?

    "Aujourd’hui, la page n’est pas tournée. La seule façon pour les soignants de s’apaiser est que la justice reconnaisse que ces comportements ne sont pas possibles et qu’elle les reconnaisse en tant que victime. Si ça n’était pas le cas, le message serait terrible et ça serait la porte ouverte à toutes les agressions. A ce moment-là nous nous poserions vraiment la question de notre maintien dans un milieu de santé dans lequel nous ne sommes pas protégés par nos instances judiciaires et politiques.

    Qui sont les agresseurs?

    "Il y a deux types des personnes agressives, les patients qui relèvent de la psychiatrie et les accompagnants qui relèvent plus de la délinquance. Quand on a affaire à cette famille qui a agressée d’emblée les soignants, ça n’était pas une question de délai d’attente.  Il s’agit de gens qui viennent imposer leur loi. On pourrait discuter quinze  ans avec eux, ils n’ont rien compris au système. Ils ne comprennent pas qu’il existe des lois et règles de fonctionnement dans une société auxquelles il faut obéir. Lorsque l’on est à un feu rouge, on s’arrête, même si on est pressé. Ces gens-là sont perdus pour la société. Il faut savoir que le patient dont la famille était agressive, a été hospitalisé. Nous avons fait notre job. Même en hospitalisation à l’étage ils ont continué à mettre le bazar. Ils ne respectaient pas les horaires de visite par exemple. C’est leur loi qui s’impose au système et non l’inverse. Contre ces gens-là il n’y a malheureusement rien à faire“.

    Rien à faire. Rien à faire, vraiment?

    https://jeanyvesnau.com

  • Juppé, le vioque qui glaviotte!

    Pitié, ne votez pas pour Juppé: ringard, dépassé, démodé...

    et, c'est sûr: nous perdrons 5 ans encore.... comme avec Dédé le Cochon que d'autres appellent Flamby

     

    Un Fantasme nommé Juppé devrait au moins autant faire parler de lui qu'Un Président ne devrait pas dire ça, le livre de révélations sur François Hollande. La journaliste Anna Cabana y rapporte entre autres une anecdote qui pourrait bien porter un coup à l'image d'Alain Juppé.

    François Hollande à la cérémonie d'ouverture annuelle de la cour de cassation en janvier 2016 «Lâcheté» des juges : les propos de Hollande sonnent comme une «humiliation» pour les magistrats

    Alors que Nicolas Sarkozy lui propose le ministère de l'Intérieur en 2010, le maire de Bordeaux rétorque qu'il «n'aime pas les flics». Face à son refus, lui est alors proposé le ministère de la Justice. Même réplique cinglante : «Je déteste les juges.» Un mépris peut-être dû à sa condamnation par la justice en 2004 pour prise illégale d'intérêts.

    Quand est évoquée l'idée du ministère de l'Ecologie, Alain Juppé affirme que «l’élan est passé» et que «l’opinion s’en fiche». Un désintérêt d'autant plus notable qu'il a été à la tête de ce ministère pendant un mois, entre l'élection de Nicolas Sarkozy et sa propre défaite aux législatives qui l'a contraint à démissionner.

    A propos de Bercy ? «C’est un ministère où il n’y a que des coups à prendre : je ne veux pas être celui qui annonce la hausse des impôts», déclare-t-il concernant le ministère des Finances. Il se permet ensuite de refuser une offre pourtant considérée par beaucoup comme la plus prestigieuse au sein des différents ministères : le Quai d'Orsay. «Nicolas, je ne supporterai pas la cohabitation avec toi au Quai d’Orsay. Je ne veux pas porter ton cartable. [...] Si tu te plantes à la présidentielle, j’aurais brûlé tous mes vaisseaux», lui aurait asséné l'ex-Premier ministre de Jacques Chirac.

    Une phrase parmi d'autres ne manquera pas de faire jaser ses détracteurs au sein du Parti Les Républicains (LR), qui critiquent son manque d'ancrage à droite. Lorsqu'il évoque son esprit de contradiction, Alain Juppé affirme en effet : «Dès qu’on me dit blanc, j’ai envie de dire noir. J’ai été de droite pour prouver qu’on pouvait être intelligent et de droite !»

    Les révélations du livre qui paraîtra le 26 octobre n'ont pas manqué de faire réagir, notamment sur Twitter, où certains ironisent sur les propos qu'Alain Juppé aurait tenu sur les forces de l'ordre et les magistrats.

    Les anar avec Juppé https://t.co/FlhMslEEBV— Schmitzou (@L_Schmitz) 24 octobre 2016

    Pour d'autres, c'est le fait que «la droite n'aime rien» qui semble être plus préoccupant, après les révélations des propos de Sarkozy sur ses propres électeurs, qu'il aurait qualifié de «ploucs».

    Décidément, après Sarkozy et les ploucs, la droite n'aime personne ! Juppé n'aime que lui t'façon... https://t.co/GzQrygKWTV— Thomas T'Mozza (@ThomasTmozza) 24 octobre 2016

    Si la classe politique attend sans doute la parution officielle du livre en question pour réagir, les propos qui ont fuité dans la presse ont déjà été démentis par l'entourage du candidat. Ce dernier, en revanche, n'a pas encore pris la parole personnellement.

    Et puis, très récemment:

    #Prisunic : Alain Juppé évoque un magasin disparu depuis 14 ans, Twitter le rhabille pour l'hiver

    En faisant référence à la chaîne de magasins Prisunic, qui a fermé en 2002, le doyen des candidats de la droite et du centre est apparu comme quelque peu déconnecté de la France actuelle. Les internautes ne l'ont pas raté.

    Qui se souvient encore, en 2016, de la chaîne de magasins Prisunic ? Alain Juppé – au point d'imaginer que celle-ci, pourtant disparue en 2002, est encore d'actualité. Alors qu'il était interrogé sur France 3, dimanche 13 novembre, sur le thème du revenu universel, le maire de Bordeaux et candidat à la primaire de la droite et du centre s'est interrogé : «Est-ce vraiment un revenu universel ? Est-ce que tout le monde va le toucher, de Madame Bettencourt [...] à la vendeuse de Prisunic ?»

     

    La référence, quelque peu désuète, n'a pas manqué de provoquer un déferlement de tweets moqueurs. Les internautes ont en effet rivalisé de références vintage pour souligner la bévue de l'édile du sud-ouest, certains ressortant de leurs souvenirs de jeunesse le Minitel...

    Sa référence à #Prisunic moquée sur les réseau sociaux. Alain #Juppe déclare : Je me moque de ce qui se dit sur le Minitel— DOUILLON (@DOUILLON) 13 novembre 2016

    ...le «Télécran»...

    Chez #Prisunic, Alain #Juppe2017 viens d'acheter un nouvel Ipad pic.twitter.com/28OgqsgvgZ— Eliot Ness (@140karacteres) 13 novembre 2016

    ... un chronomètre «rétro»...

    chez #Juppé on est très high-tech#Prisunicpic.twitter.com/jTOK79kBxz— Marcelino #NS2017 ن (@MarcelinoF54) 13 novembre 2016

    ... ou encore la chaîne de supermarchés Mammouth, elle aussi éteinte.

    On m'apprend que #Prisunic a fermé... Il ne manquerait plus qu'on me dise que les #Mammouths ont disparu ! pic.twitter.com/U4Mv2QojL4— Alain Jupépé (@AlainJupepe) 10 octobre 2016

    Plus taquins, d'autres utilisateurs de Twitter ont établi un parallèle entre la vétusté de la référence à Prisunic et celle de l'affiche de campagne du candidat à la primaire – affiche dont la révélation, il y a quelques semaines, avait déjà suscité de nombreuses railleries.

    On comprend mieux les courses au Prisunic au regard de l'affiche.

    Les jeunes avec Juppé !#Prisunic#Juppepic.twitter.com/8H0m54TBpo— laurent gallois (@laurentgallois) 14 novembre 2016

    #Juppé#prisunic#Presidentielle2017

    AFFICHE PUBLICITAIRE DE PRISUNIC EN FAVEUR DE JUPPE CANDIDAT AUX ELECTIONS PRESIDENTIELLES DE 1974 pic.twitter.com/TOeVnmwqf3— BREAKING COMIC NEWS (@lagrandefilolie) 13 novembre 2016

    «Une classe politique hors sol»

    L'erreur d'Alain Juppé, néanmoins, n'a pas fait rire tout le monde – un certain nombre d'internautes s'indignant de voir un aspirant à la présidence de la République si peu en phase avec la France d'aujourd'hui. Rappelant le récent exemple du pain au chocolat estimé à 15 centimes par Jean-François Copé, une internaute a ainsi décrié «une classe politique hors sol».

    Le ticket de métro à 4€ de NKM, le pain au chocolat à 15cts de Copé & le #Prisunic de Juppé sont révélateurs d'une classe politique hors sol— EL ЯAFA ن (@IsrafilElRafa) 13 novembre 2016

    Un autre, similairement, a pointé du doigt un homme politique «déconnecté de notre société».

    T'as pas honte #Juppe de vouloir diriger le pays en étant toi aussi complètement déconnecté de notre société ???https://t.co/YkTazxfjhJ— Laurent Kerherve(@LaurentKerherve) 14 novembre 2016

    Le lendemain de son faux pas, lundi 14 novembre, l'ancien ministre des Affaires étrangères a bien tenté de se rattraper, en déclarant sur les ondes de RTL faire ses courses lui-même à Bordeaux dans des boutiques Monoprix, Auchan, Simply Market ou Carrefour – mais, sur Twitter, le mal était fait.