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occitanie - Page 191

  • Ceci explique cela

    Montpellier: les étudiants d’extrême-gauche qui occupaient la fac délogés par un groupe d’individus cagoulés (le doyen humilié avec des tampax usagés)

    C’est un document: dans une vidéo tournée en fin de semaine dernière dans le hall de la faculté de droit, à Montpellier, on voit des jeunes femmes débarquer avec des tampons -tampax- maculés de sang -ou de ketchup?-, s’avancer en direction du doyen Philippe Pétel et l’humilier longuement.

    Le doyen a répondu à la provocation par quelques notes d’humour et, visiblement a tenté de calmer les excitées, dont on ignore s’il s’agissait d’étudiantes de la faculté de lettres Paul Valéry ou de militantes d’un collectif d’anars, ceux de l’ex-cinéma du Royal qui squattent des bâtiments publics et privés, à Montpellier, comme des témoins l’assurent…

    Selon des témoignages, ces jeunes femmes ont fait part de leur colère, d’abord à deux agents de sécurité sur place, puis au doyen, à cause de la condamnation des accès aux toilettes. Or, les toilettes de la faculté de droit sont systématiquement fermées en début de soirée.

    Cette scène était antérieure de quelques heures avant l’intrusion musclée d’un commando d’inconnus encagoulés et armés -taser et bâtons- dans un ampli de la faculté de droit. Le lendemain de cette attaque, le doyen Philippe Pétel démissionnait.

     

  • Violences à la fac de Montpellier

    Qui sont les vrais coupables ?

    FIGAROVOX/TRIBUNE - François-Xavier Lucas fait le point sur les violences survenues à la faculté de droit de Montpellier. Il distribue les mauvais points : aux occupants qui ont utilisé des méthodes de soviets, aux violents étudiants qui les ont délogés, mais surtout aux responsables qui n'ont pas su faire respecter l'autorité de l'État.

    Il y a du rififi à la fac de droit de Montpellier… où les grévistes occupant nuitamment un amphi en ont été délogés manu militari par quelques séides cagoulés revendiquant bruyamment la liberté de suivre les cours. Une telle violence, inacceptable, particulièrement au sein du sanctuaire que devrait être l'université, rend difficile toute analyse à chaud alors que la part prise par chacun n'est pas encore clairement établie et que l'on reste abasourdi par la brutalité des images qui circulent. Si l'on parvient à dépasser le stade de l'émotion (légitime mais qui n'aide guère à la réflexion) suscitée par lesdites images, on peut s'interroger sur la responsabilité des parties prenantes, au-delà de celle - évidente - des barbouzes, mais aussi ramener cette affaire à de justes proportions.

    Étonnamment, ce fait divers suscite un intérêt inversement proportionnel à son importance. Car de quoi s'agit-il sinon d'empoignades entre grévistes et non-grévistes se disputant un amphi? À l'heure où l'on s'apprête à célébrer mai 68 et les glorieux étudiants ayant échangé force horions, on ne peut que s'étonner que les héritiers des grands anciens viennent réclamer vengeance devant les caméras pour s'être fait déloger d'un amphi qu'ils occupaient illégalement. À la grande époque de la chanson de geste soixante-huitarde, ces évacuations musclées étaient monnaie courante pour les diverses factions se disputant l'espace universitaire, les uns et les autres reprenant un amphi comme d'autres reprenaient jadis une tranchée.

    La décence ne trouvait guère son compte dans ces manifestations violentes mais la réprobation restait limitée, les étudiants pouvant compter sur l'indulgence d'un public acquis aux carabins et à tous leurs excès y compris les moins défendables. Visiblement cette bienveillance n'a plus cours, si l'on en croit l'unanime réprobation que suscite l'empoignade ayant eu pour cadre la faculté de droit de Montpellier. Les journaux consacrent à l'événement des articles indignés, n'ayant pas de mot assez durs pour dénoncer les violences et en rendre comptable le doyen. Quant aux étudiants navrés d'avoir perdu la bagarre, ils ne rêvent que de plaintes et de piloris et en appellent à la police et au juge pour satisfaire leur furie vengeresse. Autre temps, autres mœurs…

    Évidemment, la manifestation d'étudiants, inquiets d'une réforme de l'université dont il est aujourd'hui difficile d'apprécier la portée, est aussi légitime qu'est odieuse la violence exercée à leur endroit. Sur un sujet d'une telle importance pour leur avenir et pour celui de la nation tout entière, leur liberté d'expression doit être totale et nul ne peut la leur contester. Cela dit, c'est à cet égard que l'affaire montpelliéraine n'apparaît pas traitée de façon satisfaisante car n'y est nullement en cause la liberté de manifester mais la légitimité des moyens de se faire entendre. Si l'on veut introduire un peu de contradiction dans le traitement biaisé de ce fait divers, il est essentiel de le signaler et de rappeler ce qu'est une occupation d'amphi, telle celle qui a servi de décor à ce drame méridional.

    Manifestations violentes et iniques, les occupations d'amphi et autres blocages de fac devraient valoir à leurs auteurs réprobation et condamnation mais elles sont traitées avec la plus grande bienveillance - et lâcheté - par des autorités - doyens, présidents d'université, préfets - qui n'ont qu'un seul souci, celui d'éviter l'incident. Surtout, pas de vague… On se couche devant la violence de ces réquisitions en faisant en sorte de regarder ailleurs.

    Le scénario est à chaque fois le même. Une brochette de squatteurs, étrangers pour la plupart à la fac qu'ils investissent, chasse un professeur au milieu de son cours, s'approprie la chaire et monopolise le micro pendant des heures avant d'installer ses pénates au milieu des pupitres pour y passer la nuit.

    Contrairement à ce que répètent à longueur d'antenne ou d'article des journalistes enamourés, ces actions n'ont rien de pacifique. À les croire, l'heure serait à la discussion, aux stimulants débats, si ce n'est à la franche camaraderie de barricades, mousse et pampre, comme dirait l'autre. Rien n'est plus étranger à la réalité de ces voies de fait dont on ne dénoncera jamais assez la brutalité. Toute personne qui souhaiterait exprimer une opinion dissidente est empêchée de le faire quand ce n'est pas, physiquement, menacée par les gros bras interlopes qui sévissent dans l'amphi, que les étudiants doivent abandonner, privés du droit d'étudier au motif qu'un soviet brutal a réquisitionné leur salle de cours.

     Que penser dès lors de l'action vigoureuse qui, à la fac de droit de Montpellier, a permis, pour la première fois depuis bien longtemps, de chasser les occupants sans titre qui prétendaient empêcher les cours de se tenir? La navrante violence qui a été utilisée à cette fin doit être condamnée mais cette déploration est vide de sens si elle ne s'accompagne pas d'une recherche de responsabilité des différents acteurs. Il faut le marteler, cette responsabilité est d'abord celle des factieux ayant réquisitionné un amphi, qui n'ont à s'en prendre qu'à eux-mêmes de la bagarre entre grévistes et non-grévistes qu'ils ont provoquée.

    Les ahuris qui s'étonnent de s'être fait molester devraient méditer sur la rude condition du piquet de grève et comprendre que, quand on prétend tenir Fort Chabrol, il faut être prêt à en assumer les conséquences. Responsabilité ensuite des nervis imbéciles qui, par leur usage immodéré de la force, ont évidemment desservi la juste cause qu'ils prétendaient défendre (rendre l'amphi aux étudiants désireux d'étudier) en faisant à leurs adversaires le cadeau d'une posture victimaire dont ils se délectent aujourd'hui.

    Mais responsabilité aussi, et on est tenté de dire surtout, de ceux qui, incarnant l'autorité de l'état, négligent de l'exercer. Que le doyen de la faculté de droit de Montpellier ait été abandonné à son sort et qu'il ait dû gérer seul ces militants qui prétendaient passer la nuit dans sa fac, au risque que s'y produise la mise à sac qu'il est hélas courant de constater dans de telles occasions, là réside le vrai objet de scandale et c'est sur ce point que l'enquête administrative qu'on nous annonce devra porter. À partir du moment où on laisse de prétendus grévistes (rappelons que faire grève consiste à cesser soi-même le travail, pas à empêcher les autres de travailler) imposer leur loi sans garantir la légalité et sans que l'État n'exerce la violence alors légitime dont il s'est réservé le monopole, on incite les mécontents à se faire justice eux-mêmes et on laisse s'installer des réflexes d'autodéfense particulièrement dangereux.

    S'il apparaît que le Président de l'université de Montpellier et le Préfet de l'Hérault appartiennent à cette catégorie de piteux commis que la trouille tétanise, et s'il est établi qu'ils n'ont pas permis que la police intervienne pour faire évacuer l'amphi illégalement réquisitionné, c'est à eux qu'il faudra demander des comptes.

    Lire l'article sur le Figaro: http://po.st/IZkPVE

     

     

  • Communique de résistance républicaine et riposte laïque

    Christine Tasin grossièrement menacée d’être mise en garde à vue!

    Le djihad judiciaire contre ceux qui refusent l’islamisation de notre pays se poursuit ! Ce lundi matin, à 9 heures, la présidente de Résistance républicaine, Christine Tasin, était convoquée par la police, pour un interrogatoire. Elle a été grossièrement menacée par l’OPJ, qui affirmait avoir des consignes strictes du Parquet, d’être mise en garde-à-vue si elle persistait à vouloir se domicilier chez son avocat. Rappelons qu’elle procède ainsi pour des raisons de sécurité, à cause de fréquentes menaces, que c’est légal, et a été admis par différentes juridictions.

    Devant sa détermination, et après de nombreux échanges téléphoniques avec le Parquet, constatant la vacuité des menaces et des intimidations, ils ont laissé repartir Christine Tasin, par ailleurs accusée " d’incitation  au crime en raison de l’appartenance religieuse ", rien de moins, après lui avoir pris ses empreintes et l’avoir photographie, comme si elle était une criminelle!

    Ce nouvel épisode, après la nouvelle tuerie de Carcassonne, confirme, s’il le fallait, l’ampleur du djihad judiciaire, qui touche nombre de Français, qui ont le tort, selon quelques juges et/ou procureurs, d’alerter nos compatriotes sur la réalité de l’islam.

    Rappelons que le fondateur de Riposte Laïque, Pierre Cassen, était au tribunal, ce mercredi 21 mars, et que de prétendus antiracistes, soutenus par le Parquet, ont réclamé 25.000 euros d’amende et de dommages et intérêts contre lui. Bien que n’étant plus responsable du site depuis 5 ans, il sera de nouveau jugé, ce vendredi 30 mars, suite à une nouvelle plainte, grotesque, mais instruite, de Caroline Fourest contre Riposte Laïque.

    Quant à Georges Bensoussan, historien de la Shoah, il passera, lui, devant la Cour d’Appel ce jeudi 29 mars, pour avoir évoqué l’antisémitisme des sociétés arabes.

    Pendant que les islamistes tuent, les juges relâchent dans la nature nombre de fichés S comme Redouane Lakdim.

    Pendant que les islamistes tuent, l’appareil d’Etat, sous les ordres de Macron et Collomb, multiplient les intimidations contre les patriotes, se livrant, avec la complicité de faux antiracistes d’Etat, à un véritable djihad judiciaire contre eux, pour le plus grand bonheur des islamistes.

    Incapables de protéger les Français, soumis aux disciples d’Allah, les dirigeants de notre pays en sont réduits à utiliser notre police et notre justice pour essayer de briser, par tous les moyens, les Résistants les plus déterminés.

    Nos avocats vont examiner les suites à donner à ce nouvel épisode, qui n’empêchera pas le fondateur de Riposte laïque et la Présidente de Résistance républicaine d’être présents, le mardi 3 avril, à 18 heures, devant l’Ecole Nationale de Magistrature de Bordeaux, pour défendre la liberté d’expression, face au harcèlement judiciaire.

    http://resistancerepublicaine.eu/2018/03/26/apres-carcassonne-christine-tasin-grossierement-menacee-detre-mise-en-garde-a-vue/

  • Violons en rond, ça fera de la musique!

    OU: comment ils considèrent leurs femmes… donc, pas étonnant que les attaques contre les femmes, partout en Europe, augmentent considérablement

    Pakistan: un violeur est absous de son crime parce qu’il propose en guise de réparation que sa sœur se fasse violer par le frère de la victime

    Un cas choquant de "viol de revanche" impliquant 12 membres de deux familles a été découvert par la police dans la province du Punjab, au Pakistan.

    Un homme a été accusé d’avoir violé une femme à Pir Mahal dans le district de Toba Tek Singh le 20 mars.

    Les informations locales indiquent que la famille du suspect s’est adressée à la famille de la victime pour une "réconciliation".

    La famille de la victime a accepté de gracier le violeur, à condition que "le frère de la victime commette le même acte sur la sœur du suspect", rapporte dawn.com.

    Une douzaine de personnes participant à une réunion entre les deux familles ont accepté les conditions, et le frère a ensuite violé la sœur du suspect le 21 mars.

    Daily Mail

     

  • Quand Corbière pète un câble

    Il s’en passe des choses sur France Inter! Au détour de l’une de ces chroniques d’humoristes-moralisateurs comme il en existe maintenant un peu trop, on découvre une facette jusque là peu explorée d’Alexis Corbière, député de la France Insoumise, qui n’a apparemment pas du tout goûté à la performance comique qui lui était offerte.

    Bon, soit, la performance en question n’était pas vraiment amusante (mais la chroniqueuse ne l’est qu’accidentellement) et son petit côté doux-amer a très manifestement déclenché une crise de poujadicite aigüe de la part du chroniqué: oser insinuer qu’il n’aurait pas payé ses cotisations, lui, le député de la France Soumise Au Fisc et Aux Organismes Sociaux, c’est vraiment insupportable! Il ne pouvait pas rester de marbre devant tant d’insolence!

    Les raisons de la colère de Corbière apparaissent pourtant bien maigres: Charline Vanhoenacker est en effet revenue sur les émoluments touchés par celui qui était alors en campagne électorale pour la France Insoumise, et la chroniqueuse n’a pas pu s’empêcher de noter que notre député s’est fait payer chacune de ses interventions médiatiques sur les plateaux télé, alors même que ces médias sont régulièrement conspués par le Lider Insoumismo, Jean-Luc Mélenchon. Poussant l’impudence encore plus loin, Charline a même dégondé le pauvre Alexis lorsqu’elle s’est fendue d’un commentaire sur le choix tout à fait particulier du statut d’auto-entrepreneur choisi par le député communiste, statut qui permet entre autres de s’affranchir de certaines taxations et cotisations bien spécifiques.

    Une fois l’interjection poujadogène ingérée, Alexis Corbière a tenté une petite explication de ce choix de statut plutôt paradoxal pour un fervent opposant de ce type de contrat et un tendre adorateur des prélèvements sociaux. Pour lui,

    “Le statut d’autoentrepreneur est un statut de merde extrêmement précaire, mais permettait que je facture et qu’à tout moment je puisse dire le mois prochain, moi et l’équipe, on arrête“.

    Voilà qui est croquignolet: c’est un statut tout pourri ("de merde", même), mais cela n’empêche pas Alexis et sa troupe de le choisir consciencieusement pour amoindrir la surface d’attaque financière du fisc (on dirait une optimisation fiscale qui ne veut pas dire son nom, dites donc!) et permettre à la petite entreprise France Insoumise SARL la plus grande souplesse possible quant à ses contrats de travail. Autrement dit, le député Corbière a démontré, par l’exemple, comment tout entrepreneur raisonne, comment toute entreprise qui ne peut se permettre de prendre des risques de trésorerie doit gérer ses contrats, ses prestataires et comment les rares facilités permises par le Code du travail sont immédiatement mises à profit dans ce cadre.

    De ce point de vue, Alexis, Jean-Luc et toute cette fine troupe de collectivistes enragés ont parfaitement mis en application les principes qu’ils combattent âprement une fois le poste et la rente sécurisés. Encore une fois, on assiste ici à la mise en pratique détendue et décomplexée du principe de base de tous les socialistes qui s’emploient toujours à imposer aux autres ce qu’ils disent mais ne comptent surtout pas faire, à combattre publiquement ce qu’ils font en privé et à répéter à l’envi " faites ce que je dis, mais surtout pas ce que je fais ".

    Il n’y a cependant rien d’étonnant à ça.

    Eh non puisqu’en effet, la France Insoumise est, par construction même, une sympathique petite boutique tenue par des rentiers de la Révolution collectiviste.

    Car oui, on est bien loin des communistes tourmentés qui se refuseraient à faire la moindre concession au Grand Capital, comme purent y prétendre, de façon au moins crédible si ce n’est 100% du temps, d’anciens indécrottables comme Arlette Laguiller ou les quelques autres phénomènes de foire que la France a comptés dans son Histoire mouvementée. Ici, nos révolutionnaires de Prisunic ont des iPhones et des McBook, des chaussures cousues par des petites mains étrangères, écument des réseaux sociaux trendy et n’hésitent pas à utiliser Google qu’ils dénoncent pourtant dès qu’ils le peuvent.

    Finalement, rien que de très normal pour des gens qui n’ont, comme beaucoup d’individus hantant des organes politiques, qu’un seul intérêt, le leur et qui, pour le suivre au mieux, passent leur temps à trouver des causes perdues pour ensuite vivre dessus comme n’importe quel autre politicien intégré au système politique. Du reste, il faut comprendre que l’Insoumission, slogan très simple braillé entre deux bouchées de quinoa, ne permet pas en elle-même d’assurer la pitance quotidienne.

    Se faisant une raison, Corbière a donc courageusement choisi d’émarger au budget de la campagne, tout comme il a courageusement choisi le statut qui lui permettait de sauvegarder fiscalement ses miches. Après tout, les impôts qui doivent s’abattre comme le glaive séculier et le bras vengeur, c’est pour les autres, les riches et à l’évidence, il ne l’est pas, lui qui n’est que député.

    On retrouve d’ailleurs exactement les mêmes petits arrangements avec l’idéologie chez sa compagne, Raquel Garrido, lorsqu’elle décide, toute Insoumission fermement canalisée, d’aller faire quelques piges juteuses pour les médias du Grand Capital qu’on peut dénoncer et fustiger, mais pas jusqu’au point de cracher sur la main qu’il tend d’autant qu’elle n’est pas vide. No Pasaran certes, sauf moyennant finance. Ah, il est loin le temps où le communisme, la lutte et tout le tralala à base de lendemains qui chantent imposaient au camarade candidat de ne pas en croquer, n’est-ce pas.

    Cependant, je ne voudrais pas charger la barque, fort petite et déjà lourdement lestée, de ces Insoumis à géométrie variable. Ces petits accrocs au combat révolutionnaire ne sont que l’illustration saillante de l’hypocrisie généralisée des révolutionnaires de plateau télé en France.

    Dans le même genre, on pense aussi aux cachets dodus et au salaire très confortable de la très rebelle et très décroissante Polony, pourtant vigoureuse lorsqu’il s’agit de baver à longueur de gros micros mous sur le capitalisme libéral. Je passerai sur les émoluments de Laurent Joffrin, jamais le dernier pour demander qu’on régule (enfin!) le salaire des patrons, comme je glisserai sur un autre rebelle anticapitaliste de plateau télé comme Michel Onfray qui n’oublie cependant pas que si le capitalisme sème la mort, ce n’est pas une raison pour ne pas demander plus de capital pour soi-même, n’est-ce pas.

    Bref, on le comprend: si le petit Alexis est outré, c’est probablement moins parce qu’on l’a serré en pleine hypocrisie que parce qu’on n’a pas encore osé faire la même remarque à tant d’autres avant lui, lui qui croyait parfaitement naturel qu’on puisse se déclarer socialiste, à l’écoute et au contact du peuple dont on se serait extrait par le suffrage pour le défendre sans oublier de se servir au passage.

    Toute proportion gardée (heureusement), on retrouve la même dissonance cognitive avec une autre belle brochette de socialistes qui alimentent d’ailleurs les rêves humides de nos exemplaires français: au Venezuela, difficile d’ignorer que les proches du pouvoir sont aussi les individus les plus riches du pays et profitent allègrement de toutes les facilités du système, tout en se plaçant bien sûr comme les représentants naturels des plus démunis.

    Ah, et aussi, ne l’oublions pas, comme l’avant garde de l’Insoumission à ce système ainsi que de la Révolution prolétarienne si pleine de promesse, bien sûr.

    Jean-Luc Hauser - Contrepoints.org

  • Alerte officielle sur le "reiki" et la "kinésiologie"

    A Fenouillet, commune du Nord toulousain, une “centre de médecines alternatives“ s'est ouvert. J'ai adressé un courriel au maire pour l'inviter à être vigilant (avec les coordonnées sur site Miviludes)… aucune réponse à ce jour! Pour un maire qui doit être soucieux de la sécurité de ses concitoyens, je trouve sa gestion de ce dossier un peu légère et même irresponsable!

    FAITES PASSER CE MESSAGE... MERCI!

    La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) met en lumière d’étranges pratiques soignantes dans un rapport remis jeudi 22 mars à Matignon. Plus généralement cet organisme dresse un état des lieux des différents courants sectaires, qui incluent certaines mouvances religieuses, une frange de promoteurs de thérapies alternatives fantaisistes, ainsi que des médiums.

    Dans l’introduction du rapport, Serge Blisko, président de la Miviludes insiste sur "la nécessaire défense de la pensée rationnelle" et ce face, notamment, aux " dérives sectaires dans le domaine de la santé où les pseudothérapeutes déviants sont toujours plus nombreux et imaginatifs". Les signalements liés au domaine de la santé ressortent en effet fortement, selon les chiffres communiqués par la Miviludes. En 2016, "plus de 40 % concernent le développement d’offres trompeuses dans le domaine de la santé et du bien-être ainsi que d’abus par des psychothérapeutes déviants".

    " La France a connu au cours des dix dernières années, à l’instar d’autres pays européens, une déferlante de techniques et de méthodes de soins qui sous couvert de bien-être ont envahi le champ de la santé. Comme le rappelle le ministère de la Santé sur son site Internet, "dans la très grande majorité des cas, ces pratiques de soins non conventionnelles (PSNC) n’ont pas fait l’objet d’études scientifiques ou cliniques montrant leurs modalités d’action, leurs effets, leur efficacité, ainsi que leur non dangerosité.  "

    Les médecines "complémentaires et alternatives" (609 cas sur la période 2015-2016), la " psychothérapie " et le " développement personnel " (359 cas) arrivent nettement en tête des signalements – avec la mouvance évangélique (407 cas). Mais le rapport met surtout en lumière deux méthodes de soins qui semblent " particulièrement inquiétantes ": le reiki, technique japonaise de " guérison " par imposition des mains, et la kinésiologie, discipline " psychocorporelle " inspirée par la médecine chinoise. Ces techniques " connaissent un développement sans précédent en France, alors qu’elles sont porteuses de risques et non éprouvées ". Extraits du rapport:

    Le reiki.

    " Méthode thérapeutique promue et développée par le japonais Mikao Usui (1865-1926) à la suite d’une révélation mystique qui l’aurait conduit à la fin du XIXème siècle à recevoir les "clefs de la guérison", cette technique de guérison par imposition des mains fait du praticien initié à la technique un simple médium permettant au patient de rétablir la force vitale garante de sa bonne santé. Pour en résumer brièvement le principe: cette technique, nécessairement précédée d’une phase initiatique, entraînerait un mouvement énergétique intérieur. La détente des muscles accélèrerait la guérison et ouvrirait la conscience aux causes de la maladie ou de la douleur. Elle accroîtrait également les capacités d’auto-guérison physique et psychoaffective, en cas de blocages, dépression, anxiété, échecs“.

    La kinésiologie.

    "Fondée dans les années 1960 par un chiropracteur américain, la kiné- siologie est une méthode de thérapie holistique inspirée par la médecine chinoise. Cette technique psycho corporelle recourt à un test musculaire de communication au plan physique et émotionnel. Proposée à tous les âges de la vie et à tous les publics elle permettrait d’optimiser le capital de " ressources personnelles" avec l’accompagnement d’un thérapeute, et de parvenir à l’auto-guérison des difficultés existentielles et des maladies. Mouvance née dans le sillage du New Age, ses adeptes et sympathisants prônent de manière plus ou moins radicale la rupture avec des habitudes de vie jugées néfastes, au profit de choix naturels et authentiques comme l’alimentation biologique, les médecines douces, les thérapies non médicamenteuses ou encore l’écologie. Il existe de nombreuses déclinaisons de cette méthode. La radicalisation de certains adeptes de cette mouvance a conduit à des dérives de caractère sectaire dans laquelle la dimension hygiéniste portée au rang de dogme a constitué un facteur déterminant.

    "Une affaire jugée en juin 2005 par la Cour d’assises de Quimper, illustre ce constat. Des parents, au nom de conceptions idéologiques inhérentes à la pratique de la kinésiologie avaient adopté pour eux-mêmes et leurs enfants le régime végétalien dans leur quête d’une alimentation purifiée. Cette alimentation carencée en protéines animales et en vitamines et leur extrême défiance à l’égard d’un monde médical jugé a priori dangereux allaient causer la mort de leur bébé allaité depuis sa naissance, en état de malnutrition majeure, ancienne et chronique, de l’avis de l’expert médical auprès du tribunal. "

    La kinésiologie a fait l’objet d’un avis sévère du Conseil national de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes. Il en ressort que " la kinésiologie est une méthode de soin non conventionnelle et que son utilisation constitue une dérive thérapeutique. Pour sa part l’INSERM qui a évalué cette méthode conclut que "ni la kinésiologie appliquée professionnelle, ni la kinésiologie énergétique n’ont fait à ce jour la preuve de leur efficacité". N’importe qui peut, aujourd’hui en France, se déclarer "kinésiologue" ou "maître reiki " – et enseigner ces techniques. 

    On pourrait ici s’étonner et demander ce que font les Ordres et le ministère de la Santé – sans parler de la police.

    https://jeanyvesnau.com

    http://www.derives-sectes.gouv.fr

     

    rapport_miviludes_2017_web_v2_0.pdf