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politique - Page 9

  • Le Premier Noël

    C'était pareille nuit, le ciel tout aussi pur

    Les étoiles aussi belles, y avait les mêmes fruits

    La lune sur le mur et les oiseaux fidèles

    L'herbe avait des trésors de rosée sur le corps

    Et le vent caressait les ombres qui passaient

    Rayonnantes de joie sous les palmes de soie

    Les bergers du pays, le bœuf et l'âne gris,

    Sur la paille d'or fin, veillaient tous sur le grain

    C'était Noël

    Un enfant, paraît-il

    Un enfant, disaient-ils

    Venait tout droit du Ciel

    C'était Noël

    La nuit parlait de Paix

    Et la Terre y croyait

    C'était Noël !

    Les uns portaient des fleurs, les autres des trésors

    Certains donnaient leur cœur, quelques autres leur or

    On aurait tout donné pour un jour, pour toujours

    Dans la joie, les enfants allumaient de grands feux

    Dans la rue, les passants s'embrassaient, très heureux

    Sous le ciel d'Orient, brillait la route bleue

    Dans l'étable, un enfant, un père un peu tremblant

    Une mère perdue, un tout petit Jésus

    C'était Noël

    Un enfant, paraît-il

    Un enfant, disaient-ils

    Venait tout droit du Ciel

    C'était Noël

    Et les alléluia

    Pour toujours, ce soir-là

    Chantaient Noël !

    par LES COMPAGNONS DE LA CHANSON

    Paroles.net dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)

  • C'est à lire, très important!

     

    lisez, c'est très important

  • C'est par où, l'asile?

    Emmanuel Macron: “Le problème des urgences dans ce pays, c’est que c’est rempli de Mamadou”

    La Fièvre, cette série qui a intoxiqué Emmanuel Macron et ses conseillers

    L’une de ses autres promesses, c’était celle d’une "société ouverte".

    Le 1er avril 2017, il saluait Marseille ainsi: "Les Arméniens, les Comoriens, les Italiens, les Algériens, les Marocains, les Tunisiens, les Maliens, les Sénégalais, les Ivoiriens, j’en vois des tas d’autres, que je n’ai pas cités, mais je vois quoi? Des Marseillais, je vois des Français! "

    Alors, quand fin 2019, devant ses troupes, le président parle de l’immigration comme d’un "problème" et d’un "défi qui fait peur", beaucoup de ses soutiens se sentent floués.

    "On croirait revivre le film La Traversée de Paris, de Claude Autant-Lara, avec la fameuse réplique de Jean Gabin: “Salauds de pauvres” ", lit-on dans une tribune publiée dans Le Monde. L’auteur n’est pas n’importe qui: l’historien François Dosse, le prof de Sciences Po du jeune Macron, l’homme qui l’a mis en relation avec le philosophe Paul Ricœur et qui, en 2017, avouait avoir pour lui "les yeux de Chimène". En retour, il reçoit un courrier de sept pages à l’encre bleue d’un président furieux de cette "drôle de méthode". Lui seul a le droit de trahir l’autre.

    L’immigration, c’est le sujet sur lequel planchent Emmanuel Macron, Alexis Kohler et le ministre de la santé d’alors, Aurélien Rousseau, un jour d’automne 2023. Lors d’une réunion à l’Elysée, ils évoquent l’hôpital public et l’aide médicale d’Etat aux étrangers en situation irrégulière, que la droite veut supprimer.

    "Le problème des urgences dans ce pays, c’est que c’est rempli de Mamadou,lance le chef de l’Etat.

    – Non, ce n’est pas le premier problème de l’hôpital, nuance le ministre de la santé.

    – Si, si. Vas-y, tu vas voir!".

    Comme souvent, Alexis Kohler tente de polir les certitudes présidentielles, mais pas assez pour éviter une dose de "préférence nationale" dans l’attribution des allocations familiales, avant la censure par le Conseil constitutionnel.

    "LES FRANÇAIS NE VEULENT PAS DE LA GAUCHE"

    Le 9 juin, lorsqu’il dissout l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron n’a pas compris que la gauche sociale-démocrate, qu’il avait détournée de son cours, va s’unir et revenir dans son lit d’origine.

    Le 7 juillet, les Français portent en tête des élections législatives les gauches alliées dans un Nouveau Front populaire. Mais pas question de donner trop d’importance à ces Lucie Castets, ces Marine Tondelier, ces "cocottes", comme il les appelle en petit comité.

    Fin août, le président livre son diagnostic au cours d’une réunion: "Les Français ne veulent pas de la gauche".

    Pour lui, ils veulent moins d’écologie et moins d’immigrés.

     

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/12/19/emmanuel-macron

  • A bas la société de privilèges

    Photo: exécution de Marie-Antoinette

     

    On vous ment: la société de privilèges n’a pas disparu en 1789.

    Elle est même si confortablement installée sur les rentes du Tiers-état (les travailleurs-contribuables) que l’on pourrait croire que la redistribution des richesses, dans notre fameux "modèle social", se fait du bas vers le haut.

    Au sommet de la pyramide de Ponzi française, les bénéficiaires sont toujours plus nombreux que les cotisants à la base, si bien qu’elle tend à s’inverser. Ce sont les cohortes de fonctionnaires administrants, payés à vie avec moult avantages pour compliquer la vie des honnêtes gens.

    Ce sont aussi les cheminots, accrochés comme des moules à leur rocher des « acquis », ceux du temps des locomotives au charbon, et qui se paient le luxe de bloquer le pays dès qu’on ose questionner leur situation.

    Ce sont encore les élites, qui, leur carrière politique terminée, ne consentent jamais à retrouver le peuple, et trouvent refuge parmi les mille fromages de la généreuse République.

    Jack Lang, par exemple fortuit, reste vissé, pour 9250 € par mois, à la tête de l’Institut du monde Arabe, véritable gouffre à deniers publics, comme le rappelle la Cour des Comptes cette semaine. La pointe émergée à 12,3 millions d’euros l’an, de l’iceberg des agences souvent inutiles de l’État, qui pèse lui 81 milliards. Les créditeurs de cette chaîne à la Madoff sont enfin, et surtout, les retraités, tels Jack Lang, qui, cumule ses pensions d’ancien ministre avec des fonctions superflues.

    Rassurons tout de suite les boomers, qui saisissent déjà leurs pancartes et leur bulletin de vote centriste. Il ne s’agit pas d’incriminer une génération pour un système (le régime par répartition), mis en place avant elle, et qu’elle s’acharne curieusement à défendre pour un héritage de Philippe Pétain. Ni à remettre en cause la légitimité d’un butin (l’épargne, le patrimoine et les pensions), accumulé souvent au prix d’une vie de labeur. Mais c’est un fait: les retraites engloutissent chaque année 321 milliards d’euros, puisés directement dans la poche d’actifs pressés comme des citrons.

    La revalorisation prochaine de 2,2% des rentes de leurs aînés leur coûtera 6,5 milliards de plus. Bonus de l’année écoulée compris, la note grimpe à 22 milliards!

    A l’heure où l’on racle les fonds de tiroir pour payer misérablement les policiers, infirmiers et professeurs, dont l’engagement et le niveau dégringolent, voilà que l’on saigne encore plus ceux qui portent l’économie à bout de bras pour abonder le niveau de vie supérieur des boomers.

    Pour le dire autrement: appauvrir les pauvres, pour enrichir les riches. Allez expliquer cela à la gauche… Notre classe politique si vertueuse a bien des "ignes rouges": ne surtout pas demande d'efforts à ceux qui votent massivement.

    C’est ainsi que Marine Le Pen a baissé le pouce car Michel Barnier souhaitait simplement décaler l'indexation des pensions sur l’inflation.

    "Concrètement, le gouvernement est tombé pour garantir à la moitié des retraités les plus riches une augmentation de leur pension de 400 à 500 euros par an" résume l’économiste Antoine Lévy.

    La "révolution" promise par Emmanuel Macron, là aussi, reste introuvable.

    Foutu nouveau monde!

    Valeurs Actuelles

     

  • La voiture électrique? non merci!

    Avis à ceux qui sont climato-sceptiques nous serions presque 15 millions. Ouf, je me sens moins seul !

    Mon point de vue sur le sujet n’a rien de scientifique car, je l’ai écrit moult fois, je ne suis pas scientifique. Je suis même d’une nullité crasse sur ces sujets, mais j’ai encore un peu de bon sens et je lis énormément. De plus, je ne suis plus un gamin et je sais que tout ce qu’on nous annonçait lorsque j’avais 20 ans ne s’est pas réalisé: les savants, les économistes, les prévisionnistes que j’ai entendu caqueter sur les plateaux-télé depuis un demi-siècle nous ont raconté des carabistouilles, des sornettes ou… des mensonges destinés à nous conditionner, voire à nous culpabiliser.

    L’homme a-t-il une influence sur le climat? Sans doute, mais pas forcément pour les raisons qu’on évoque généralement. Le problème vient de la démographie, du nombre, de la surpopulation de notre vieille planète.

    En 1949, l’année de ma naissance, la population mondiale était estimée à 2,6 milliards de personnes. Elle a atteint 8,2 milliards d’individus en 2024. Elle a plus que triplée en trois quarts de siècle. Notons cependant que l’explosion démographique la plus importante provient de l’Afrique et de l’Inde alors que les plus gros pollueurs sont les USA et la Chine.

    L’homme a aussi une influence sur le climat quand il se mêle volontairement de le changer. Nous savons que la NASA lance des sondes à des hautes altitudes qui sont équipées de bonbonnes de différents composés chimiques, dont du "Tri-methyl aluminum" (TMA), qui seraient parait-il, "absolument inoffensifs pour l’environnement ou la vie sur terre" (2).

    Composés chimiques grâce auxquels on fabrique de faux nuages à des altitudes comprises entre 80 et 400 kilomètres. On est très loin des cumulonimbus et cirrostratus classiques, qui ne montent pas aussi haut. Mais on sait aussi fabriquer de faux nuages "pour la bonne cause", par exemple pour faire pleuvoir sur des régions trop sèches. Des mauvaises langues prétendent que les inondations au Sénégal en septembre, ou celles du Sahara en octobre 2024, seraient dues à la main de l’homme. Je m’étonne qu’on n’aborde jamais ce sujet dans nos médias.

    Compte tenu de ce qui précède, on pourrait croire que, finalement, je ne suis pas climato-sceptique, d’autant plus que je ne nie pas que le climat change. En revanche, je conteste plusieurs choses à commencer par les moyens qu’on voudrait nous imposer pour parvenir à faire baisser le CO2 présent dans l’atmosphère.

    Depuis que les "Khmers verts" ont conquis quelques grandes villes, l’automobiliste et le motard sont invités à y rouler à… 30 km/heure, soit en gros la vitesse de pointe d’un vélo électrique. On en voit d’ailleurs de plus en plus, chevauchés par des "bobos", car cette engeance imbécile adhère, sans aucun esprit de rébellion, à la moindre ineptie, à condition que ce soit "bon pour la planète".

    Le panurgisme – la servilité moutonnière – est un des nombreux maux de notre époque. Les écolos sont obsédés par l’idée de faire disparaître le moteur à explosion. Ils avancent même une date proche: 2035 et même avant, si possible. Mais par quoi le remplacer? Par le moteur électrique: CQFD, c’est une évidence (3) ! Et il est très mal vu d’en douter!

    On nous serine que la voiture électrique, c’est la solution d’avenir et la seule voie pour sauver la planète. Et la France s’est engouffrée tête baissée dans le tout électrique sans discernement.

    Nos dirigeants ont enjoint les constructeurs de tout miser sur l’électrique. Bruxelles leur interdit de faire de la publicité pour les voitures qui ne sont pas électriques ou hybrides, alors même que nous étions devenus leaders en matière de moteurs thermiques. La suppression des motorisations essence ou diesel va tuer 50 à 100 000 emplois nets en France dans les années à venir. Accessoirement, on va encore détruire un secteur industriel sur notre sol. UN DE PLUS!!!

    Comme nous ne voulions pas laisser le marché des batteries à la Chine, nous avons misé sur "Northvolt". Or, l’année 2024 marquera un tournant dans l’histoire de cette entreprise promise à un destin de "champion européen des batteries".

    Ce géant suédois est en train de mourir à petit feu. Après une première restructuration et la suppression de 1600 postes il y a quelques semaines, "Northvolt " est à cours de trésorerie. La firme vient de se mettre sous la protection de la loi américaine sur les faillites. Aujourd’hui, sa dette culmine à 5,84 milliards de dollars (soit environ 5,58 milliards d’euros).

    En se mettant officiellement en redressement judiciaire, "Northvolt" espère se relancer en mettant la main sur 245 millions de dollars. Malgré cette situation délicate, le géant suédois assure que "les opérations continueront de se dérouler comme d’habitude, de la même manière que d’autres entreprises internationales qui ont utilisé le processus du Chapitre 11 pour réorganiser leurs obligations financières".

    "Northvolt" promet que les salaires des employés seront versés. L’entreprise ajoute qu’il ne "s’agit pas d’une procédure de faillite". Pour faire simple, c’est la dernière étape avant un éventuel sauvetage ou la fermeture définitive. Le gouvernement suédois a exclu d’apporter de nouveaux financements. L’avenir de la batterie européenne s’assombrit…

    Pour corser les choses, alors que les ventes de véhicules électriques augmentent, un autre problème vient ternir le tableau (4): l’assurance. De plus en plus d’assureurs tirent la sonnette d’alarme face aux coûts exorbitants des réparations, menaçant même de refuser certains modèles. Ils font face à un véritable casse-tête avec les voitures électriques.

    Les coûts de réparation atteignent des sommets en raison de deux facteurs: la complexité des batteries: leur remplacement peut coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros, et les carrosseries en aluminium, plus légères mais aussi plus chères (voire impossibles) à réparer.

    À cela s’ajoute le manque de pièces détachées. Chez certains constructeurs, il n’est pas rare d’attendre trois mois pour une simple portière, ce qui rallonge la durée d’immobilisation du véhicule, et génère des frais supplémentaires. Face à cette situation, les assureurs n’hésitent plus à augmenter drastiquement leurs tarifs. Ils pointent du doigt la responsabilité des constructeurs. Leur politique de remplacement systématique de certaines pièces est particulièrement critiquée. Cette crise de l’assurance des voitures électriques est un rappel brutal: la transition vers une mobilité dite "plus verte" ne se fera pas sans heurts.

    En fait, qu’est-ce que les  "Khmers verts" et Bruxelles reprochent au bon vieux moteur à explosion? Ses émissions polluantes.

    Rappelons que la pollution résultant des hydrocarbures est à 98% le fait du chauffage, des camions, des avions de ligne et des navires marchands: cargos, méthaniers, paquebots de croisière, etc.

    Rappelons aussi que nous, Français, nous pesons 1% de la population mondiale et 0,8% des émissions de gaz à effet de serre. Autant dire RIEN, nada, que dalle!

    Ce qui explique, avant de conclure, mon climato-scepticisme qui ne concerne que MON pays.

    Arrêtons de culpabiliser et de taper au porte-monnaie du "Franchouillard". Notre éventuelle incidence sur les changements climatiques est équivalente de zéro. Si nous arrêtons de rouler au diesel, de nous chauffer au bois, de manger de la viande, etc. ça ne changera RIEN.

    Les industriels, comparses des écolos, invoquent la pénurie de pétrole à court terme. Or c’est un mensonge, un énorme bobard, que j’ai dénoncé dans des dizaines d’articles. Et puis, si nos dirigeants n’étaient pas incultes, ils sauraient que " l’opération Barbarossa " (5) visait à s’emparer des gisements de pétrole soviétiques pour alimenter la force mécanique du 3ème Reich. Les Allemands ont capitulé à Stalingrad le 2 février 1943. Durant la Seconde Guerre mondiale, leurs divisions de panzers, leurs escadrilles, bref toute leur énorme machine de guerre a utilisé du carburant… de synthèse.

    La solution n’est pas de l’éliminer le moteur thermique car il n’a cessé d’évoluer au fil des années. Il est parfaitement au point, solide, économique et, de surcroît, aisément recyclable. Grâce, par exemple, aux filtres à particules pour les diesel, aux huiles plus fluides, aux cylindres réduits pour les modèles à essence, les nouveaux moteurs ont un bon rendement énergétique, et ils demandent peu d’entretien. De plus, la France – que nos dirigeants se sont ingéniés à désindustrialiser depuis un demi-siècle – est encore leader sur le marché du moteur à explosion.

    Alors, pourquoi tuer une industrie dans laquelle la France a largement fait ses preuves?

    Sinon, on l’aura compris, pour obéir servilement au Nouvel Ordre Mondial ?

    Pour ma part, je n’ai ni les moyens ni l’envie de rouler en véhicule électrique. Je viens de remplacer ma vieille moto par une Moto-Guzzi 900 cc.

    J’aime le bruit et les vibrations des gros "V-Twin" qui me donnent l’impression d’avoir encore un peu de liberté ! Et puis, j’en ai marre qu’on me dise ce qui est bien et ce qui est mal. Messieurs les " maîtres-censeurs " (6), je vous emmerde !

    Éric de Verdelhan

    1)- Site "Compte CO2"

    2)- Les composés de baryum, de lithium et d’aluminium, sont utilisés pour colorer les feux d’artifice.

    3)- La première voiture électrique date de… la fin du 19e  siècle. La "Jamais Contente", véhicule électrique, conservée au Musée de la Voiture de Compiègne, est la première voiture à dépasser les 100 km/h en 1899!

    Si c’était la panacée, pourquoi l’avoir délaissée pendant plus d’un siècle?

    4)- Problème que je prédisais déjà en… 2009, comme quelques cadres de l’assurance qu’on traitait – déjà! – de pessimistes ou de passéistes.

    5)- L’invasion de l’URSS par l’Allemagne en juin 1941.

    6)- Référence à l’excellent livre d’Élisabeth Levy publié il y a 20 ans déjà!

  • Vous acheztez un véhicule d'occasion?

    Vers un malus masse et CO2 rétroactif pour les véhicules d’occasion?

    Dès le 1er janvier 2025, le malus CO2 et le malus masse pourraient s’appliquer à tout véhicule qui n’en a pas fait l’objet (c'est le cas des exonérations) et dont la première immatriculation est postérieure au 1er janvier 2015. Plus que jamais, l’automobiliste est considéré comme une vache à lait par le gouvernement.

    Par Frédéric Paya – Valeurs Actuelles

    La machine à taxe tourne décidément à plein régime au ministère de l’Économie et l’imagination des agents du ministère est sans limite. Sans doute faut-il voir là une tentative désespérée pour faire accroître les rentrées fiscales dans les caisses de l’État, plutôt que se lancer enfin dans une vraie réduction de la dépense publique. Ou d’user de circonvolutions sur un ralentissement de la progression.

    On sait, depuis longtemps, que l’automobiliste est une inépuisable "vache à lait", comme en témoigne, chaque année, l’alourdissement des malus CO2 et malus au poids et l’année prochain n’y changera rien. Ce sera toujours plus cher comme on peut le lire dans l’article 8. Prenons juste le barème CO2.

    Le montant maximum sera de 70 000 euros pour un véhicule émettant plus de 192 grCO2/km dès le 1er janvier 2025, il sera ensuite porté à 80 000 pour plus de 189 grCO2/km en 2026 et à 90 000 pour plus de 185 grCO2/km… Il s’agit ainsi "de renforcer le caractère incitatif à la transition énergétique du malus sur les émissions de CO2 applicable aux véhicules de tourisme des particuliers et des entreprise", peut-on lire.

    Cette année, les limiers de Bercy sont allés bien plus loin

    Mais cette année, les limiers de Bercy sont allés bien, bien plus loin… Leur dernière idée et pour cela, il faut lire l’article 9 du Projet de loi de finances? Il s’intitule Adaptation de la réfaction de la taxe sur les émissions de dioxyde de carbone et de la taxe sur la masse en ordre de marche pour les véhicules d’occasion. Tout à la fin, dans l’exposé des motifs est indiqué

    "Afin d’éviter les contournements et les distorsions sur le marché intérieur, le présent article prévoit, à compter du 1er janvier 2026, que tous les véhicules d’occasion pour lesquels le malus CO2 ou le malus masse n’a pas été prélevé lors de la première immatriculation seront soumis au malus s’ils font ultérieurement l’objet d’une immatriculation alors que les conditions de non-taxation ne sont plus remplies".

    Qui sera concerné? "La réforme s’appliquera uniquement aux véhicules d’occasion nouvellement immatriculés à compter du 1er janvier 2025, sous réserve qu’ils n’aient pas fait l’objet d’une première immatriculation antérieure au 1er janvier 2015", peut-on lire dans le PLF 2025. Toutefois dans sa grande mansuétude, l’administration fiscale tient compte de l’ancienneté du véhicule et publie un coefficient de décote qui est de 100% au bout de 181 mois. Bercy a décidé que cette taxe serait "nulle pour les véhicules dont la première immatriculation au sens de l’article L. 421‑5 est antérieure au 1er janvier 2015".

    Il se peut donc, comme le rapporte le site Turbo.fr, que pour autant que la première immatriculation n’ait pas donné lieu à un malus car son premier propriétaire entrait dans le cas des exonérations, le nouveau propriétaire aura à payer ce malus…