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La fourchette qui vous laisse chocolat!
En 2014, il existe une fourchette capable de donner aux brocolis un goût de banane. La chose s’appelle "Aromafork" et peut transformer les saveurs d’une bouchée. "Un produit quasi-magique", comme l’écrit le Huffington Post? Pas tant que ça.
Pour faire marcher l’Aromafork, il faut mettre une gouttelette d’un des arômes liquides, très concentrés, sur un petit buvard qui se trouve sur le manche. Ensuite, on est censé manger le contenu de la fourchette en inspirant les effluves qui sortent du couvert.
Sophie Boivin, qui s’occupe des relations publiques de Molecule-R, la boîte commercialisant cette étrange fourchette, explique au Huffington Post que "la fourchette joue avec les perceptions. Elle trompe l’esprit en lui faisant croire qu’on est en train de manger ce que l’on sent".
Le kit (qui coûte quand même 58,95 dollars, soit 45,81 euros la fourchette…) propose 21 arômes dans 6 catégories: grains (vanille, café, chocolat), fruits (fraise, fruit de la passion, litchi, banane), herbes (menthe, coriandre, basilic), noix (cacahuète, noix de coco, amande), épices (wasabi, gingembre, cannelle, poivre noir) et umami (fumé, huile d’olive, beurre, truffe).
Jonathan Coutu, le président de l’entreprise, explique dans un communiqué rapporté par le Los Angeles Times que "personne ne nous apprend à goûter correctement, et la plupart d’entre nous se concentre instinctivement sur les papilles lors de la dégustation. L’Aromafork démontre et amplifie l’importance du nez dans la perception des saveurs".
Mais à quoi ça sert? Selon le Huffington Post, cela peut permettre à des gens allergiques à l'arachide de sentir le goût d'un pseudo-sandwich au beurre de cacahuète (avec une fourchette, donc…), puisque les arômes de l’Aromafork sont garantis sans allergènes connus, ou encore aux végétariens de manger des légumes au goût "fumé" (mais ont-ils vraiment envie de manger du brocoli au goût de bacon?). Si vous voulez manger une purée au beurre en limitant l’apport calorique du beurre, ça peut aussi servir…
Selon Sophie Boivin, le kit a été développé au début pour l’éducation et le divertissement, mais il pourrait être adapté à la perte de poids dans le futur. Pour le Los Angeles Times, cela pourrait servir à faire manger plus de légumes aux enfants.
Un radar qui détecte les envois de SMS au volant
Envoyer un SMS en conduisant multiplierait par 23 le risque d’avoir un accident de la route. Fort de ce constat, un nouveau radar est en train d’être développé par un spécialiste américain dans le domaine. Son rôle, détecter les conducteurs qui envoie des SMS au volant !
Pour faire baisser le nombre d’accidents de la circulation, un nouveau radar est à l’étude et pourra détecter les conducteurs indélicats qui envoient des SMS au volant. Force est de constater que d’envoyer un SMS en conduisant multiplie par 23 le risque d’avoir un accident de la route. Selon un sondage de TNS-Sofrès effectué l’an dernier pour la délégation ministérielle, 38% des conducteurs indiquent avoir le réflexe de regarder leur smartphone lorsqu’ils reçoivent un SMS et 31% le lisent. Plus accablant, 67% ont ce même réflexe parmi les moins de 35 ans. Comme envoyer ou recevoir un SMS nécessite de quitter la route des yeux durant 5 secondes les pouvoirs publics ont décidé de prendre de nouvelles mesures en matière de sécurité routière. Ils ont fait appel à la société américaine ComSonics, basée en Virginie pour qu’elle développe un nouveau type de radar, capable de détecter l’utilisation d’un téléphone portable en voiture.
ComSonics travaille sur un nouveau radar qui détecte les envois de SMS au volant
Les forces de l’ordre disposeront prochainement d’un nouveau pistolet, qui n’envoie pas des balles cette fois mais qui détecte l’envoi de SMS au volant. Un pistolet radar qui capte certaines ondes et décode l’émission d’ondes radio des téléphones portables émises lors de l’envoi d’un SMS. C’est l’entreprise américaine ComSonics, basée en Virginie qui développe ce pistolet radar. Les ondes émises sont de longueur différentes s’il s’agit d’un appel via un téléphone portable ou l’envoi d’un SMS et le pistolet radar en question est capable de faire la différence. Cette technologie n’est pas encore commercialisée mais devrait fortement intéresser les USA ou la sécurité routière Française. D’autres pistes sont également à l’étude, comme cet opérateur américain qui a développé l’application " DriveMode " qui bloque l’envoi de SMS une fois la voiture en mouvement.
Espoir pour lutter contre l'infertilité
FIV : des Français réalisent la 1ère impression en 3D d'un embryon
Pour la première fois, des chercheurs ont réussi à reconstituer et à imprimer un embryon humain en 3D. Un espoir pour les couples infertiles qui ont recours à la fécondation in vitro.
C'est une première mondiale et qui plus est française. Selon Europe1, les chercheurs du CHU de Montpellier ont réussi à reconstituer et à imprimer un embryon humain en 3D. Ce progrès scientifique constitue, à n'en pas douter, une lueur d'espoir pour les couples infertiles qui ont recours à la fécondation in vitro (FIV). Surtout qu'à l'heure actuelle, deux FIV sur trois se soldent encore par un échec.
La 3D pour mieux voir les éventuelles anomalies de l'embryon
Pour l'équipe de scientifiques, l’objectif est ici de faciliter la sélection du " bon embryon " à implanter lors d’une fécondation in vitro. Au moment d'une FIV, plusieurs embryons sont en effet créés et les médecins doivent ensuite choisir celui ou ceux qui auront le plus de chance de se solder par une grossesse.
Mais pour faire ce choix, ils ne disposaient jusqu'à présent que de peu d’outils pour repérer les défauts de l’embryon et travaillaient à l’aide d’un microscope. Une histoire qui s'écrit peut-être au passé car cette technique d’impression 3D pourrait bien changer la donne.
A l’aide de photos et d’un logiciel, les chercheurs ont donc réussi à agrandir et matérialiser un embryon, au stade préimplantatoire, et à en imprimer une réplique exacte en 3D pour mieux l’observer.
Cette impression 3D qui aurait " la taille d'une pomme ", selon cette radio, permettrait donc d'en découvrir les éventuelles anomales, avant de choisir de procéder ou non à l’implantation.
Pour l'équipe, cette avancée scientifique permettrait aux médecins " de mieux appréhender la phase implantatoire de la FIV, et ainsi d’améliorer les chances de réussite de l’implantation de l’embryon dans l’utérus. "
Le "quantified Self" ou "auto-quantification" consiste à récolter des données sur soi-même à l’aide de capteurs. Auparavant réservée aux sportifs ou aux personnes souffrant de problèmes de tension ou de diabète, cette pratique s’est élargie ces dernières années grâce, notamment, à la miniaturisation des puces électroniques. Un procédé qui permet de récolter des données en dehors des cabinets médicaux et que certains emploient à titre privé.
Obtenir des informations sur son métabolisme n'était pas chose facile il y a encore quelque années. Les appareils de mesures, souvent chers et encombrants, se trouvaient uniquement dans des cabinets médicaux et les centres hospitaliers. Une contrainte qui limitait les relevés dans le temps.
Équipé d'une coque spéciale, votre smartphone peut se transformer en électrocardiogramme. [RTS]
Mais avec les progrès de la science, les contraintes reculent. On peut désormais récolter une quantité impressionnante de données sur son métabolisme avec de simples bracelets, voir avec son smartphone. Les relevés peuvent se faire en continu, jour et nuit. Un diabétique peut ainsi suivre son taux de sucre à chaque instant et agir en conséquence. La technique intéresse d'autres spécialités du monde médical, comme certains centres d'études de lutte contre l'obésité massive.
L'engouement pour ces nouveaux outils touche aussi des privés qui veulent en savoir plus sur eux-mêmes. Le nombre de mètres parcourus dans la journée, le nombre de calories absorbées et dépensées, la tension ne sont que quelques exemples des données que l'on peut connaître.
Mais ces données ne sont pas anodines. Si elles intéressent les milieux scientifiques et certains curieux, elles pourraient aussi être utilisées par des sociétés. Un assureur pourrait ainsi s'en servir pour mieux encadrer les risques guettant ses assurés, ou s'en servir pour sélectionner les bons et mauvais risques et ainsi faire de belles économies…
Septicémie : une protéine aimantée pour nettoyer le sang
Pour nettoyer le sang infecté par une maladie, des chercheurs américains ont mis au point un nouveau dispositif "Biospleen", selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale Nature Medicine. Cet appareil est composé de billes magnétiques nanoscopiques (moins d'un millième de millimètre) recouvertes d'une protéine sanguine humaine conçue génétiquement, appelée MBL.
Cet appareil fonctionne comme la rate. Il élimine du sang les bactéries, les champignons et les toxines, et le réintroduit dans le corps une fois nettoyé.
Branché à l'extérieur du corps, comme une machine à dialyse, Biospleen a deux canaux pour traiter le sang. La protéine sanguine MBL est utilisée car elle se lie avec les bactéries, les champignons et les agents pathogènes.
Les bioingénieurs de l'Institut Wyss de Harvard, inventeurs de Biospleen ont testé ce nouveau dispositif sur les rats. Les chercheurs ont infecté le sang des rongeurs avec deux bactéries, le staphylocoque doré et Escherichia coli. Après le filtrage du sang par la machine, 90% des bactéries ont été éliminées du sang.
"Ce dispositif pourrait un jour être utile dans le traitement de malades atteints d'Ebola dans la mesure où la protéine MBL passe pour être capable de se lier avec le
le virus à l'origine de cette fièvre hémorragique " explique Donald Ingber, co-auteur de l'étude. "La protéine pourrait également se lier au VIH, le virus du sida, et au virus de Marburg, à l'origine d'une autre fièvre hémorragique, très similaire à Ebola ".
" Même si les résultats de ces travaux sont concluants, nous avons besoin de réaliser des tests de plus grande ampleur et sur des animaux plus gros pour valider cette expérimentation " conclut Donald Ingber.
"Mais si cette appareil s'avère aussi efficace et sûr chez l'homme, il pourrait permettre de nettoyer physiquement le sang en enlevant une grande variété d'agents pathogènes ou de toxines", a indiqué à l'AFP Donald Ingber. " Le traitement pourrait être mené avant même que l'agent pathogène n'ait été formellement identifié et que le traitement antibiotique optimal ait été choisi" rajoute-il.
En effet, les infections du sang touchent 18 millions de personnes dans le monde chaque année avec un pourcentage de décès de 30 à 50%.