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santé - Page 40

  • Intel sort un fauteuil roulant connecté

    Le célèbre physicien théoricien Stephen Hawking va assister Intel dans la création d’un fauteuil roulant connecté. Une innovation qui pourrait changer la vie de nombreux invalides. La semaine dernière, pendant la keynote d’Apple, Intel a annoncé qu’il travaillait sur un projet de chaise roulante intelligente, avec le soutien de Stephen Hawking, connu pour ses travaux concernant les trous noirs, la cosmologie, la gravité quantique et le boson de Higgs.

    Atteint de la maladie de Charcot, il est cloué dans un fauteuil roulant et se passionne depuis toujours pour les nouvelles technologies qui, selon lui, peuvent aider les handicapés là où la maladie ne peut plus rien faire. Le projet de fauteuil roulant connecté s’inscrit dans ce processus : autonome, grâce à la technologie Intel Inside, il pourra se déplacer seul et repérer les éventuels obstacles sur son chemin pour les contourner.

    Le fauteuil est également équipé de capteurs qui transmettent en temps réel les données physiologiques de l’utilisateur au corps médical. Ainsi en cas de malaise ou d’incident, les secours sont alertés et prêts à intervenir.

    Stephen Hawking partagera ses connaissances sur le monde du handicap et ses besoins et testera le fauteuil roulant.

  • Avancée de la recherche dans les maladies - 1

    Le mystère des jambes sans repos

    Le syndrome des jambes sans repos, appelé aussi "impatiences", est un trouble neurologique qui cause un besoin irrépressible de bouger les jambes. Fourmillements, picotements, sensations de brûlures provoquent des insomnies chroniques. La vie de celles et ceux qui en sont atteints se transforme en enfer... jusqu'au suicide.

    Activité cérébrale, fréquences cardiaques, tonus musculaire et même ronflements, le patient est passé au crible pendant une nuit d'observation. Les premiers symptômes apparaissent à l'état de veille au moment où on cherche le sommeil. L'endormissement va être retardé par les inconforts dans les jambes. Et une fois endormi, on a la deuxième phase du syndrome.

    De petits mouvements touchent le pied ou la jambe, parfois les deux jambes en même temps, et vont se reproduire à intervalles réguliers. Chaque contraction musculaire augmente le rythme du cœur et l'activité cérébrale du dormeur, et provoque des micro-réveils. A ce rythme-là, le sommeil n'est pas du tout réparateur.

    Les causes? Un manque de fer, des reins insuffisants, des médicaments, etc. Les mouvements périodiques des jambes peuvent même persister chez des gens qui ont une section de la moelle épinière. Et là, on comprend encore moins comment ces mouvements peuvent survenir chez quelqu'un qui est paraplégique. Dans plus de la moitié des cas, on reste avec des causes inconnues.

    Des scientifiques pensent qu'un déficit de dopamine serait responsable du syndrome. La dopamine est un neurotransmetteur, c'est-à-dire un agent de communication entre les neurones à l'intérieur du cerveau, et joue un rôle essentiel dans la locomotion. Le manque de dopamine pourrait agir directement sur le système nerveux central à l'intérieur même de la moelle épinière. Quelques indices indiquent qu'il y aurait comme des pacemakers dans la colonne, qui agiraient pendant la nuit sur les mouvements périodiques des jambes. Cela pourrait signifier qu'il y a des mouvements automatiques de locomotion qui sont éveillés directement par la moelle épinière et non par le cerveau.

    Des médecins ont de la peine à comprendre que ce que disent les patients est réellement organique et que ce n'est pas dans leur tête, ce ne sont pas des désordres psychiatriques. Les patients ne souffrent généralement pas seulement du seul syndrome, ils peuvent aussi souffrir de dépressions. S'il n'y a que le second désordre qui est traité, les symptômes des jambes sans repos ne seront pas traités.

     

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  • " S " l’exosquelette grand public a été exposé à Preventica (Marseille)

    Quel drôle de nom que " S ", enfin si l’on peut dire un nom que celui donné à l’exosquelette grand public commercialisé par la marque EXHAUSS.

    A l’origine, cette entreprise est surtout connue pour ses stabilisateurs de caméras qui soulagent depuis 10 ans les cadreurs professionnels du poids de leurs matériels. Tout s’éclaire bien sur lorsque l’on sait que la lettre " S " fait appel à " Stronger " qui veut dire plus fort!

    Cet exosquelette d’assistance à l’effort permet de rendre à son utilisateur les capacités physiques qu’il n’a pas ou plus. Le but est donc clairement de faciliter la manutention de charges comprises entre 1 et 40 kg.

    Les bras, les rotateurs, les cervicales, le dos et les lombaires de l’utilisateur de " S " ne sont sollicités que pour guider les charges et les outils portés par les exobras.

    La nouveauté du modèle " S "réside toutefois dans la capacité des exobras à adapter automatiquement la force qu’ils doivent déployer en fonction de la charge à manutentionner.

    Cette particularité permet de manipuler la charge comme si elle ne pesait que quelques centaines de grammes !

    Le modèle " S " d’EXHAUSS permettrait donc de prévenir la quasi-totalité des troubles Musculo-Squelettiques et diminuer ainsi la pénibilité du travail.

    Si l’on peut aisément imaginer son utilité en milieu industriel, Exhauss destine également ce modèle au domaine médical afin de faciliter des gestes de précision comme ceux que doivent poser des chirurgiens.

    Ne me demandez pas le prix de ce petit bijou technologique (même si vous pouvez obtenir un essai ou un devis sur le site internet de la société) mais la firme indique que ce modèle " S " est destiné au grand public et à un très large panel d’utilisateurs comme les employés de sociétés de transports express, transports de colis, transports spéciaux, livreurs, plateformes logistiques, aux déménageurs professionnels ou particuliers, des ouvriers d’industries métallurgiques, automobiles, aérospatiales manipulant riveteuses, perforateurs et autre clés pneumatiques, aux ouvriers de chantiers de construction déplaçant sacs de ciment et parpaings…

    Mais avant tout c’est son impact positif sur la diminution des TMS ou troubles Musculo-Squelettiques qui est pointé du doigt surtout lorsque l’on sait que ces TMS constituent le problème de santé au travail le plus courant avec près de 38.000 maladies professionnelles reconnues en 2009 portant à 1,5 milliards d’euros par an le coût des seules TMS lombalgiques pour la sécurité sociale.

    Le modèle S représente donc la nouveauté “mécatronique” d’EXHAUSSa été présenté pour la première fois au salon PREVENTICA de Marseille du 17 au 19 juin 2014.

     

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  • ATTENTION: TRES IMPORTANT

    Mon blog de cuisine toulousaine va devenir

    cuisine-toulousaine.com

     

    vérifiez: vous ne devez pas ajouter les 3 w devant!

  • Epilepsie : un bébé guéri grâce à une réplique 3D de son cerveau

    L’impression en 3D d’une réplique exacte du cerveau d’un enfant de 5 mois a permis de soigner son épilepsie. Des médecins de Boston, aux Etats-Unis, sont à l’origine de cette percée technologique.

    A 5 mois, Gabriel s’est vu retirer un hémisphère du cerveau. Grâce à l’impression 3D de celui-ci, ses chirurgiens n’ont connu aucune complication. L’émission " Detours " du site d’actualité technologique The Verge a rencontré les protagonistes de cette incroyable aventure.

    Une réplique parfaite du cerveau

    L'an dernier, Erin Mandeville se rend pour la première fois au Boston Children’s Hospital (Massachusetts, Etats-Unis) avec son fils de 5 mois. Elle s’inquiète de le voir souffrir de spasmes. En fait, ce n’est que la première d’une longue série de crises d’épilepsies, qui mettent son fils en danger. En retard sur son développement cognitif et moteur, l’enfant est dans une situation préoccupante. C’est alors que les médecins envisagent une solution radicale, mais extrêmement complexe : l’hémisphérectomie. Cette opération consiste à retirer ou désactiver un hémisphère dysfonctionnel du cerveau.

    Mais l’équipe médicale propose une approche encore jamais testée à la mère de Gabriel : grâce à une série de scanner et d’IRM et avec une imprimante 3D, ils sont capables de reproduire très exactement le cerveau de l’enfant,  Imprimée dans un plastique mou, d’une épaisseur de 16 microns par couche, cette réplique parfaite distingue en couleur les vaisseaux sanguins. Elle permet aux médecins de s’entraîner à " l’une des opérations les plus difficiles dans la chirurgie de l’épilepsie pédiatrique ", selon l’aveu du Dr Joseph Madsen, directeur du programme d’épilepsie au Boston Children’s Hospital.

    Un entraînement pré-opératoire

    Avant d’opérer le petit Gabriel, l’équipe médicale s’entraîne à de nombreuses reprises sur cette réplique du cerveau. " La préparation chirurgicale par la simulation permet aux chirurgiens d’atteindre leur but bien plus vite. Nous ne pouvons pas nous préparer à toutes les possibilités, mais nous pouvons écarter un bon nombre de complications ", précise le Dr Peter Weinstock, directeur du Simulator Program, développé par l’hôpital.

    Les chirurgiens montrent également aux parents de l’enfant comment l’opération se déroulerait. En salle d’opération, il ne leur a fallu que 10 heures pour soigner Gabriel.

    A présent âgé de 18 mois, il ne souffre plus de crises d’épilepsie. " Son cerveau s’est déjà rebranché ", confie sa mère. " Il commence à rattraper toutes les étapes clé qu’il a ratées - et il se lève tous les matins avec le sourire. "

    En un an d’existence, le projet " Simulator Program " a, quant à lui, permis de réaliser 100 impressions, dont 20 % ont donné des résultats en salle d’opération.

  • Barclays lance la reconnaissance par empreinte veineuse

    La banque a développé, en partenariat avec Hitachi Europe, un système de reconnaissance des individus par leurs réseaux veineux.

    Pour s'assurer une identification parfaite de ses clients, Barclays déploie les grands moyens. La banque a développé, en partenariat avec Hitachi Europe, un système de reconnaissance des individus par leurs réseaux veineux. Elle va envoyer, dès l'année prochaine, 30.000 lecteurs biométriques à ses grands comptes entreprises. Le panel sera élargi en cas de succès. Les personnes concernées pourront enregistrer leur empreinte veineuse, en scannant le bout de leur doigt. L'appareil enregistre alors les réseaux des veines, qui ne seront altérés ni par la vieillesse ni par la maladie.

    Lutter contre la fraude

    L'opération a des qualités. La première est de lutter contre la fraude, qui a fait perdre plus de 5 milliards de livres aux banques britanniques l'année dernière. Le système contentera aussi les clients pressés ou oublieux: inutile désormais de se rappeler des codes secrets fastidieux, le simple scan d'un doigt permettra d'accéder à ses comptes ou de passer une transaction. La technique devrait aussi décourager les malfrats de couper des doigts. "Contrairement aux empreintes digitales, le réseau veineux est très difficile à imiter et à répliquer. Le doigt scanné doit être attaché à un être humain vivant pour que les veines soient authentifiées", a en effet expliqué au Guardian un représentant de la banque.

    En Pologne, 2000 distributeurs automatiques qui promettent "du cash au bout de votre doigt" sont déjà équipés d'un tel système. L'introduction de ces lecteurs fera gagner du temps et de l'argent à Barclays. Elle réjouira certains de ses clients férus de technologie. Certains y opposeront peut-être des principes de protection de la vie privée. Quoique le consentement général à être fiché semble bien installé.