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science - Page 5

  • Toto, le robot

    Un robot autostoppeur va traverser le Canada

    Deux professeurs de communication ont conçu ce petit robot qui traversera le pays à partir du 27 juillet. L'idée : expérimenter la réaction humaine face à la robotique.

     

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    HitchBot, c'est le nom de ce robot, grand comme un enfant de six ans et chaussé de bottes rouges, qui partira le 27 juillet pour un périple de plus de 6000 kilomètres d'un bout à l'autre du Canada, depuis Halifax à l'est jusqu'à Victoria à l'ouest. Mais ne pouvant pas se déplacer tout seul, le bon déroulement de son aventure dépend entièrement de la participation des gens qui le croiseront sur leur chemin. Posé sur le bord d'une route le bras et le pouce levé, HitchBot fera de l'autostop afin d'être recueilli par des automobilistes, qui devront le transporter et même le recharger via leur allume-cigare.

    Cette initiative unique doit permettre d'expérimenter la gentillesse et la générosité des gens, ainsi que la manière dont ils réagissent vis-à-vis des robots dans un environnement ouvert. Au centre du questionnement: la confiance que peuvent faire les gens à une technologie encore méconnue. "En temps normal, on se demande si l'on peut faire confiance aux robots… mais ce projet inverse la question: les robots peuvent-ils faire confiance aux êtres humains?", explique Frauke Zeller, un des deux professeurs de communication à l'origine du projet, au Daily Mail.

    Les créateurs de ce robot pas comme les autres espèrent qu'il saura séduire la population canadienne afin d'arriver à destination. Car HitchBot, non content de savoir parler, peut interagir et réagir sur n'importe quel sujet, grâce à sa base de données directement alimentée par Wikipedia. Et au-delà du Canada, le monde entier pourra suivre ses aventures. Equipé d'une caméra embarquée et d'une connexion 3G, il peut poster automatiquement des vidéos sur son site internet et possède même un compte Twitter, spécialement créé pour l'occasion. Un seul souci pour traverser le Canada: HitchBot ne parle pas encore français!

  • Obligeons les Japonais à faire des robots qui ressemblent à des machines et pas aux humains!

    Le consortium aux 100 robots que les Japonais viennent de lancer

    Le robot Pepper, conçu par le français Aldebarran robotics, a été présenté au Japon pour la première fois. L'actionnaire de référence de l'entreprise française étant la Soft Bank, un opérateur... japonais !

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    Plus de 300 sociétés japonaises se sont regroupés, le 1er juillet à Tokyo, pour lancer un consortium 100% robots. Son objectif ? Développer d'ici 2020 une centaine de robots dotés des dernières technologies. Baptisée i-RooBO Network forum, cette organisation (présidé par le professeur Tokuda de l'université de Keio) rassemble en fait deux grappes d'entreprises existantes : celle de Toshiba-Toyota-NTT et celle de petites entreprises spécialisées dans la robotique.

    Le consortium va développer en priorité des robots de compagnie, d'assistance ou de services, plutôt à destination du grand public. Pour financer ces projets, le consortium envisage de faire appel aux financements participatifs.

    Le Japon est en train de se structurer pour conserver son avance en robotique. Premier utilisateur au monde de robots industriels, le pays voudrait organiser, en parallèle des jeux olympiques de 2020, les JO des robots. Le but, selon le premier ministre Shinzo Abe, est de se servir de cette vitrine pour réaffirmer le savoir-faire japonais.

     

  • Les imprimantes 3D ont un enjeu industriel

    On parle beaucoup des imprimantes 3D actuellement, mais le projet n’est pas nouveau. Il remonte à 1984, avec le dépôt d’un brevet par trois Français. Retour sur l’évolution de l’imprimante 3D avec Alain Bernard, vice-président de l’AFPR, l’Association Française de Prototypage Rapide.

    L’imprimante 3D a longtemps été destinée à un usage industriel très spécialisé, à des fins de prototypage et d’outillage rapide. Le procédé de fabrication additive, voire de e-manufacturing a été déposé en 1984 par trois Français et la toute première imprimante 3D a été lancée fin 1988.

    Le procédé de fabrication se fait à partir de lasers qui balayent la surface d’une résine et permettent petit à petit de reconstituer un objet en 3D. Aujourd’hui, les principes de fabrication sont multiples et reconstituent des objets couche après couche.

    La popularité des imprimantes 3D est due au fait que le brevet du fil fondu est tombé dans le domaine public. "Ce système est aujourd’hui utilisé sur la plupart des machines vendues en-dessous de 3.000 euros. On a des machines qui vont de 300 euros pour les plus rudimentaires jusqu’à quelques millions d’euros," explique Alain Bernard, vice-président de l’AFPR, l’Association Française de Prototypage Rapide.

    "Ces appareils sont destinés à des amateurs qui veulent découvrir cette technique et qui sont créatifs, mais cela peut servir de manière très ouverte à des personnes qui veulent créer des petites pièces pour leurs besoins personnels. Cela sert aussi à l’industrie de la santé, de l’automobile et de la Défense. Il y a vraiment un enjeu industriel."

  • Pégase, l’incroyable buggy volant français

     

    Mi-voiture, mi-ULM, ce curieux véhicule a été présenté au salon Eurosatory. Ses concepteurs mettent en avant son prix et son poids défiant toute concurrence.

    A première vue, il ressemble à un buggy normal. Quatre roues, deux places, une carrosserie ouverte et des capacités tout-terrain. Mais Pégase, l’engin développé par la start-up française Vaylon, n’est pas un buggy comme les autres : il peut aussi voler environ trois heures grâce à un moteur d’ULM et une voile de parapente de 38m2. Exposé sur le stand du ministère de la défense au salon de l’armement Eurosatory (qui se termine le 20 juin), l’engin est d’ores et déjà une des attractions du salon. "Ce prototype est sorti d’usine en novembre 2013, et nous le testons actuellement au sol et en vol, explique Jérémy Foiche, cofondateur de Vaylon. La Direction générale de l’armement nous aide à la fois sur le financement et sur le développement technique."

    L’engin, 300 kg à vide et 450 kg de masse maximale au décollage, a déjà effectué un peu moins d’une vingtaine de vols depuis l’ancienne base aérienne de Brétigny-sur-Orge. Il est conçu pour décoller sur 50 à 100 mètres, voler entre 60 et 80 km/h à une altitude de 3.000 mètres maximum, et il peut atterrir sans problème –et en silence– sur une distance de 10 à 30 mètres. "Nous avons testé le buggy à la Mer de sables, une zone sableuse près d’Ermenonville, les résultats sont prometteurs", assure Jérôme Dauffy. L’engin sera testé par les forces spéciales en 2015.

     

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  • Nouveau vaisseau américain

    Dragon V2, nouveau vaisseau pour transporter des astronautes

    Cet engin destiné à transporter des astronautes américains a été présenté, jeudi, en Californie par le PDG milliardaire de SpaceX Elon Musk.

    Avec la précision d'un hélicoptère, il permet de se rendre dans l'espace. La société SpaceX a dévoilé, jeudi soir, son vaisseau Dragon V2. Il devrait pouvoir, d'ici trois ans, transporter des astronautes américains vers la Station spatiale internationale (ISS) et mettre fin à la dépendance des Soyouz russes.

    Ce sera la première fois que des astronautes seront lancés du sol américain depuis le dernier vol de la navette spatiale en juillet 2011. Depuis, les Etats-Unis dépendent exclusivement des vaisseaux Soyouz russes pour acheminer leurs astronautes à l'ISS au coût de quelque 70 millions de dollars le siège.

    Une présentation grand spectacle

    Le Dragon V2, capable de transporter sept astronautes, "représente vraiment un grand saut technologique", a déclaré le PDG et fondateur de SpaceX, le milliardaire Elon Musk, lors d'une présentation grand spectacle devant la presse au siège de la société à Hawthorne près de Los Angeles en Californie.

    Le Dragon V2 de couleur blanche a une forme en boule de gomme comme le Dragon 1 mais plus élancée. Le Dragon 1 fut le premier vaisseau privé en 2012 à s'amarrer à l'ISS pour y livrer du fret effectuant ensuite trois missions à l'avant-poste orbital dont la dernière récemment.

    Un vaisseau, qui n'utilisera pas de parachutes

    "Le Dragon V2 pourra se poser partout sur la Terre avec la précision d'un hélicoptère", a indiqué Elon Musk. Ainsi le nouveau vaisseau, qui n'utilisera pas de parachutes, sauf en cas de dysfonctionnement des rétrofusées, pourra être réutilisé très rapidement permettant d'importantes économies, a-t-il expliqué.

    SpaceX est l'une des quatre sociétés sélectionnées par la Nasa avec Boeing, Sierra Nevada et Blue Origin pour mettre au point un vaisseau capable de transporter des astronautes à l'ISS dans le cadre d'un partenariat entre le secteur privé et public.

     

     

     

  • Casque à réalité augmentée

    Le fabricant sud-coréen Samsung travaillerait sur un projet de casque à réalité augmentée sous Android, selon le site high-tech Engadget. À destination des joueurs, ce projet n'aurait toutefois rien à voir avec celui des lunettes connectées sur lequel planche également Samsung.

    Les développeurs travailleraient sur un casque connecté aux terminaux haut de gamme de la marque, comme le Galaxy Note 3 ou le Galaxy S5. Ce mystérieux périphérique disposerait d'un écran OLED et serait dans un premier temps connecté par fil à un téléphone ou une tablette. Aucun détail n'a cependant transpiré sur son mode de fonctionnement.

    Il s'agirait d'un casque essentiellement dédié aux jeux sous Android. La volonté de Samsung serait d'intégrer ce nouveau marché en cassant les prix, et ainsi de rivaliser avec les spectaculaires modèles d'Oculus, désormais la propriété de Facebook, ou encore le Morpheus de Sony.

    Ce projet de casque de réalité virtuelle fonctionnerait donc sous Android, à l'inverse du bracelet Gear Fit, de la montre Gear 2 ou du projet de lunettes connectées, tous sous Tizen, le nouveau système d'exploitation maison dédié aux objets connectés.

     

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